This medium-sized tree is seen in deciduous bamboo forests from China to India to the foot of the Himalayas, passing the border of Myanmar and the Indo-China peninsula. Like all the Bauhinia, its leaves are bifid. Its flowers are big and beautiful. They form bouquets close to the stems; each flower has five pure white petals and measures about twelve centimetres in diameter; the central petal is bigger, broader, than the others and is marked by a large violet and yellow spot. Five very long stamens emerge with elegance from the flower. Its fruit, a long, woody pod, grows on the tree for quite a few months.
In both French and English translations, it is considered that this flower is not as beautiful as that of the orchids. The Lao, more sensitive to its beauty, call it dok ban, “the flourishing flower”. But make no mistake, though they jump for joy in finding it out in nature, it is not to admire it, but to eat it ! The petals are pulled off the flower and eaten raw, with a spicy sauce, or in any other way. One has to admit that the delicate perfume of the flower mixes well to complement the taste of chilli peppers or grilled meat.
In Laos, this alimentary usage is the only one reported. In contrast, in India, people make ropes from the bark, which separates easily from the tree. The tree is also used for tannin. Its wood, known as mountain ebony, is black and heavy with an attractive grain. In China, it seems that this tree is considered to be sacred because the Buddhists plant it near to their pagodas.
Cet arbre moyen se rencontre dans les forêts décidues de bambous, de la Chine à l’Inde jusqu’au pied de l’Himalaya en passant par la Birmanie et la péninsule indochinoise. Comme tous les Bauhinia ses feuilles sont bifides. Ses fleurs sont grandes et belles. Elles forment des bouquets très près des tiges; chaque fleur d’une dizaine de centimètres de diamètre a cinq pétales d’un blanc très pur; celui du milieu est plus grand, plus épais que les autres et surtout il est marqué d’une grande tache violette et jaune. Cinq étamines très longues émergent avec élégance de la corolle. Le fruit est une longue gousse ligneuse qui demeure sur l’arbre plusieurs mois.
En anglais et en français on considère que cette fleur n’est pas aussi belle que celle des orchidées. Les Lao, plus sensibles à sa beauté, la nomment dok ban « la fleur épanouie ». Mais ne vous y trompez pas, lorsqu’ils sautent de joie en la trouvant dans la nature, ce n’est pas pour l’admirer mais pour la manger! Les pétales sont arrachés de la corolle et dégustés crus avec une sauce piquante ou tout autre met; il faut bien avouer que la délicate odeur de la fleur se mêle agréablement au goût soutenu du piment ou d’une viande grillée.
Au Laos cet usage alimentaire est le seul signalé. Par contre en Inde on fait des cordages avec l’écorce légère qui se détache facilement; on l’utilise aussi comme plante à tanin. Le bois connu sous le nom d’ébène de montagne est noir et lourd avec un beau grain. En Chine il semble que cet arbre soit considéré comme sacré car il est planté près des pagodes par les bouddhistes.



This medium-sized tree is seen in deciduous bamboo forests from China to India to the foot of the Himalayas, passing the border of Myanmar and the Indo-China peninsula. Like all the Bauhinia, its leaves are bifid. Its flowers are big and beautiful. They form bouquets close to the stems; each flower has five pure white petals and measures about twelve centimetres in diameter; the central petal is bigger, broader, than the others and is marked by a large violet and yellow spot. Five very long stamens emerge with elegance from the flower. Its fruit, a long, woody pod, grows on the tree for quite a few months.
In both French and English translations, it is considered that this flower is not as beautiful as that of the orchids. The Lao, more sensitive to its beauty, call it dok ban, “the flourishing flower”. But make no mistake, though they jump for joy in finding it out in nature, it is not to admire it, but to eat it ! The petals are pulled off the flower and eaten raw, with a spicy sauce, or in any other way. One has to admit that the delicate perfume of the flower mixes well to complement the taste of chilli peppers or grilled meat.
In Laos, this alimentary usage is the only one reported. In contrast, in India, people make ropes from the bark, which separates easily from the tree. The tree is also used for tannin. Its wood, known as mountain ebony, is black and heavy with an attractive grain. In China, it seems that this tree is considered to be sacred because the Buddhists plant it near to their pagodas.
Cet arbre moyen se rencontre dans les forêts décidues de bambous, de la Chine à l’Inde jusqu’au pied de l’Himalaya en passant par la Birmanie et la péninsule indochinoise. Comme tous les Bauhinia ses feuilles sont bifides. Ses fleurs sont grandes et belles. Elles forment des bouquets très près des tiges; chaque fleur d’une dizaine de centimètres de diamètre a cinq pétales d’un blanc très pur; celui du milieu est plus grand, plus épais que les autres et surtout il est marqué d’une grande tache violette et jaune. Cinq étamines très longues émergent avec élégance de la corolle. Le fruit est une longue gousse ligneuse qui demeure sur l’arbre plusieurs mois.
En anglais et en français on considère que cette fleur n’est pas aussi belle que celle des orchidées. Les Lao, plus sensibles à sa beauté, la nomment dok ban « la fleur épanouie ». Mais ne vous y trompez pas, lorsqu’ils sautent de joie en la trouvant dans la nature, ce n’est pas pour l’admirer mais pour la manger! Les pétales sont arrachés de la corolle et dégustés crus avec une sauce piquante ou tout autre met; il faut bien avouer que la délicate odeur de la fleur se mêle agréablement au goût soutenu du piment ou d’une viande grillée.
Au Laos cet usage alimentaire est le seul signalé. Par contre en Inde on fait des cordages avec l’écorce légère qui se détache facilement; on l’utilise aussi comme plante à tanin. Le bois connu sous le nom d’ébène de montagne est noir et lourd avec un beau grain. En Chine il semble que cet arbre soit considéré comme sacré car il est planté près des pagodes par les bouddhistes.






This medium-sized tree is seen in deciduous bamboo forests from China to India to the foot of the Himalayas, passing the border of Myanmar and the Indo-China peninsula. Like all the Bauhinia, its leaves are bifid. Its flowers are big and beautiful. They form bouquets close to the stems; each flower has five pure white petals and measures about twelve centimetres in diameter; the central petal is bigger, broader, than the others and is marked by a large violet and yellow spot. Five very long stamens emerge with elegance from the flower. Its fruit, a long, woody pod, grows on the tree for quite a few months.
In both French and English translations, it is considered that this flower is not as beautiful as that of the orchids. The Lao, more sensitive to its beauty, call it dok ban, “the flourishing flower”. But make no mistake, though they jump for joy in finding it out in nature, it is not to admire it, but to eat it ! The petals are pulled off the flower and eaten raw, with a spicy sauce, or in any other way. One has to admit that the delicate perfume of the flower mixes well to complement the taste of chilli peppers or grilled meat.
In Laos, this alimentary usage is the only one reported. In contrast, in India, people make ropes from the bark, which separates easily from the tree. The tree is also used for tannin. Its wood, known as mountain ebony, is black and heavy with an attractive grain. In China, it seems that this tree is considered to be sacred because the Buddhists plant it near to their pagodas.
Cet arbre moyen se rencontre dans les forêts décidues de bambous, de la Chine à l’Inde jusqu’au pied de l’Himalaya en passant par la Birmanie et la péninsule indochinoise. Comme tous les Bauhinia ses feuilles sont bifides. Ses fleurs sont grandes et belles. Elles forment des bouquets très près des tiges; chaque fleur d’une dizaine de centimètres de diamètre a cinq pétales d’un blanc très pur; celui du milieu est plus grand, plus épais que les autres et surtout il est marqué d’une grande tache violette et jaune. Cinq étamines très longues émergent avec élégance de la corolle. Le fruit est une longue gousse ligneuse qui demeure sur l’arbre plusieurs mois.
En anglais et en français on considère que cette fleur n’est pas aussi belle que celle des orchidées. Les Lao, plus sensibles à sa beauté, la nomment dok ban « la fleur épanouie ». Mais ne vous y trompez pas, lorsqu’ils sautent de joie en la trouvant dans la nature, ce n’est pas pour l’admirer mais pour la manger! Les pétales sont arrachés de la corolle et dégustés crus avec une sauce piquante ou tout autre met; il faut bien avouer que la délicate odeur de la fleur se mêle agréablement au goût soutenu du piment ou d’une viande grillée.
Au Laos cet usage alimentaire est le seul signalé. Par contre en Inde on fait des cordages avec l’écorce légère qui se détache facilement; on l’utilise aussi comme plante à tanin. Le bois connu sous le nom d’ébène de montagne est noir et lourd avec un beau grain. En Chine il semble que cet arbre soit considéré comme sacré car il est planté près des pagodes par les bouddhistes.