This hardy shrub, 2 to 3 m high, native to northern India, grows everywhere in Laos, along paths as well as in gardens and public places. Its leaves are simple, large, woolly and grey-green. Its flowers are white and purplish-violet, rarely completely open, which facilitates their use; they are composed of 5 petals surrounding a coronule, thickening the corolla. The fruit is a capsule containing winged seeds.
In tropical and desert regions, “Vegetable Mercury” (that’s its name in French) is mainly used for its medicinal properties, the name it bears thus reminds us that, for a long time, it was considered an effective remedy against syphilis.
In Laos, dok hak, “flower-love”, first has a symbolic value. It is widely used in weddings; the leaves shape the cones in which the candles are presented, and the flowers that the bride and groom will hold during the ceremony; the flowers mounted on thin bamboo sticks adorn the ceremonial tray placed in front of the future spouses.
Particularly easy-to-work flowers are an element of the pagodas deposited in the shrines. They are also strung in garlands mixed or not with frangipani flowers and marigolds which make up the necklaces offered to statues in pagodas, to guests whom one wishes to honour or in certain exorcism rites.
The fibres of the trunk of dok hak and the pappus crowning the seeds yield a good paper pulp once made in Laos; today the hairs of these seeds are still used as kapok. The stems are still worked to make good quality ropes. Let us add, in the artisanal uses of this plant in Laos, that the decoction of the leaves gives a yellow dye.
The leaves, the bark and the very abundant latex of dok hak are used for various medicinal preparations. So we put a ball of cotton soaked in latex in the hole of a cavity to calm the pain, the leaves are sometimes applied as a poultice on rheumatism.
However, you should know that the latex of this plant is very toxic to the point that in India it was used for suicides, murders and abortions. Recent pharmacological studies have shown that only a decoction of the roots is effective (in relieving arthritis); these same studies also recognize the powerful insecticidal power of the leaves.
Cet arbuste rustique, de 2 à 3 m de haut, originaire du Nord de l’Inde, pousse partout au Laos, au bord des chemins comme dans les jardins et les lieux publics. Ses feuilles sont simples, grandes, laineuses et d’un vert gris. Ses fleurs sont blanches et violine pourpre, rarement complètement épanouies, ce qui facilite leur utilisation; elles sont composées de 5 pétales entourant une coronule, épaississement de la corolle. Le fruit est une capsule contenant des graines ailées.
Dans les régions tropicales et désertiques le « mercure végétal » (c’est son nom en français) est surtout utilisé pour ses vertus médicinales, le nom qu’il porte rappelle ainsi que, pendant longtemps, on l’a considéré comme un remède efficace contre la syphilis.
Au Laos, dok hak, « fleur-amour », a d’abord une valeur symbolique. Elle est très utilisée dans les mariages; les feuilles forment les cornets dans lesquels sont présentés les bougies, et les fleurs que tiendront les mariés pendant la cérémonie; les fleurs montées sur de fines baguettes de bambou ornent le plateau cérémoniel placé devant les futurs époux.
Les fleurs particulièrement faciles à travailler sont un élément des pagodons déposés dans les sanctuaires. On les enfile également en guirlandes mêlées ou non de fleurs de frangipanier et d’œillets d’Inde qui composent les colliers offerts aux statues dans les pagodes, aux invités que l’on veut honorer ou dans certains rites d’exorcisme.
Les fibres du tronc de dok hak et les aigrettes qui couronnent les graines donnent une bonne pâte à papier autrefois fabriquée au Laos; aujourd’hui on utilise encore les poils de ces graines comme du kapok. Les tiges sont encore travaillées pour faire des cordages de bonne qualité. Ajoutons, dans les usages artisanaux de cette plante au Laos, que la décoction des feuilles donne une teinture jaune.
Les feuilles, l’écorce et le latex très abondant de dok hak sont employés pour diverses préparations médicinales. Ainsi on met une boulette de coton imbibé de latex dans le trou d’une carie pour calmer la douleur, les feuilles sont parfois appliquées en cataplasme sur les rhumatismes.
Cependant il faut savoir que le latex de cette plante est très toxique au point qu’en Inde il était utilisé pour les suicides, les meurtres et les avortements. Des études pharmacologiques récentes ont montré que seule la décoction des racines était efficace (pour soulager l’arthrite); ces mêmes études reconnaissent aussi le puissant pouvoir insecticide des feuilles.
This hardy shrub, 2 to 3 m high, native to northern India, grows everywhere in Laos, along paths as well as in gardens and public places. Its leaves are simple, large, woolly and grey-green. Its flowers are white and purplish-violet, rarely completely open, which facilitates their use; they are composed of 5 petals surrounding a coronule, thickening the corolla. The fruit is a capsule containing winged seeds.
In tropical and desert regions, “Vegetable Mercury” (that’s its name in French) is mainly used for its medicinal properties, the name it bears thus reminds us that, for a long time, it was considered an effective remedy against syphilis.
In Laos, dok hak, “flower-love”, first has a symbolic value. It is widely used in weddings; the leaves shape the cones in which the candles are presented, and the flowers that the bride and groom will hold during the ceremony; the flowers mounted on thin bamboo sticks adorn the ceremonial tray placed in front of the future spouses.
Particularly easy-to-work flowers are an element of the pagodas deposited in the shrines. They are also strung in garlands mixed or not with frangipani flowers and marigolds which make up the necklaces offered to statues in pagodas, to guests whom one wishes to honour or in certain exorcism rites.
The fibres of the trunk of dok hak and the pappus crowning the seeds yield a good paper pulp once made in Laos; today the hairs of these seeds are still used as kapok. The stems are still worked to make good quality ropes. Let us add, in the artisanal uses of this plant in Laos, that the decoction of the leaves gives a yellow dye.
The leaves, the bark and the very abundant latex of dok hak are used for various medicinal preparations. So we put a ball of cotton soaked in latex in the hole of a cavity to calm the pain, the leaves are sometimes applied as a poultice on rheumatism.
However, you should know that the latex of this plant is very toxic to the point that in India it was used for suicides, murders and abortions. Recent pharmacological studies have shown that only a decoction of the roots is effective (in relieving arthritis); these same studies also recognize the powerful insecticidal power of the leaves.
Cet arbuste rustique, de 2 à 3 m de haut, originaire du Nord de l’Inde, pousse partout au Laos, au bord des chemins comme dans les jardins et les lieux publics. Ses feuilles sont simples, grandes, laineuses et d’un vert gris. Ses fleurs sont blanches et violine pourpre, rarement complètement épanouies, ce qui facilite leur utilisation; elles sont composées de 5 pétales entourant une coronule, épaississement de la corolle. Le fruit est une capsule contenant des graines ailées.
Dans les régions tropicales et désertiques le « mercure végétal » (c’est son nom en français) est surtout utilisé pour ses vertus médicinales, le nom qu’il porte rappelle ainsi que, pendant longtemps, on l’a considéré comme un remède efficace contre la syphilis.
Au Laos, dok hak, « fleur-amour », a d’abord une valeur symbolique. Elle est très utilisée dans les mariages; les feuilles forment les cornets dans lesquels sont présentés les bougies, et les fleurs que tiendront les mariés pendant la cérémonie; les fleurs montées sur de fines baguettes de bambou ornent le plateau cérémoniel placé devant les futurs époux.
Les fleurs particulièrement faciles à travailler sont un élément des pagodons déposés dans les sanctuaires. On les enfile également en guirlandes mêlées ou non de fleurs de frangipanier et d’œillets d’Inde qui composent les colliers offerts aux statues dans les pagodes, aux invités que l’on veut honorer ou dans certains rites d’exorcisme.
Les fibres du tronc de dok hak et les aigrettes qui couronnent les graines donnent une bonne pâte à papier autrefois fabriquée au Laos; aujourd’hui on utilise encore les poils de ces graines comme du kapok. Les tiges sont encore travaillées pour faire des cordages de bonne qualité. Ajoutons, dans les usages artisanaux de cette plante au Laos, que la décoction des feuilles donne une teinture jaune.
Les feuilles, l’écorce et le latex très abondant de dok hak sont employés pour diverses préparations médicinales. Ainsi on met une boulette de coton imbibé de latex dans le trou d’une carie pour calmer la douleur, les feuilles sont parfois appliquées en cataplasme sur les rhumatismes.
Cependant il faut savoir que le latex de cette plante est très toxique au point qu’en Inde il était utilisé pour les suicides, les meurtres et les avortements. Des études pharmacologiques récentes ont montré que seule la décoction des racines était efficace (pour soulager l’arthrite); ces mêmes études reconnaissent aussi le puissant pouvoir insecticide des feuilles.
This hardy shrub, 2 to 3 m high, native to northern India, grows everywhere in Laos, along paths as well as in gardens and public places. Its leaves are simple, large, woolly and grey-green. Its flowers are white and purplish-violet, rarely completely open, which facilitates their use; they are composed of 5 petals surrounding a coronule, thickening the corolla. The fruit is a capsule containing winged seeds.
In tropical and desert regions, “Vegetable Mercury” (that’s its name in French) is mainly used for its medicinal properties, the name it bears thus reminds us that, for a long time, it was considered an effective remedy against syphilis.
In Laos, dok hak, “flower-love”, first has a symbolic value. It is widely used in weddings; the leaves shape the cones in which the candles are presented, and the flowers that the bride and groom will hold during the ceremony; the flowers mounted on thin bamboo sticks adorn the ceremonial tray placed in front of the future spouses.
Particularly easy-to-work flowers are an element of the pagodas deposited in the shrines. They are also strung in garlands mixed or not with frangipani flowers and marigolds which make up the necklaces offered to statues in pagodas, to guests whom one wishes to honour or in certain exorcism rites.
The fibres of the trunk of dok hak and the pappus crowning the seeds yield a good paper pulp once made in Laos; today the hairs of these seeds are still used as kapok. The stems are still worked to make good quality ropes. Let us add, in the artisanal uses of this plant in Laos, that the decoction of the leaves gives a yellow dye.
The leaves, the bark and the very abundant latex of dok hak are used for various medicinal preparations. So we put a ball of cotton soaked in latex in the hole of a cavity to calm the pain, the leaves are sometimes applied as a poultice on rheumatism.
However, you should know that the latex of this plant is very toxic to the point that in India it was used for suicides, murders and abortions. Recent pharmacological studies have shown that only a decoction of the roots is effective (in relieving arthritis); these same studies also recognize the powerful insecticidal power of the leaves.
Cet arbuste rustique, de 2 à 3 m de haut, originaire du Nord de l’Inde, pousse partout au Laos, au bord des chemins comme dans les jardins et les lieux publics. Ses feuilles sont simples, grandes, laineuses et d’un vert gris. Ses fleurs sont blanches et violine pourpre, rarement complètement épanouies, ce qui facilite leur utilisation; elles sont composées de 5 pétales entourant une coronule, épaississement de la corolle. Le fruit est une capsule contenant des graines ailées.
Dans les régions tropicales et désertiques le « mercure végétal » (c’est son nom en français) est surtout utilisé pour ses vertus médicinales, le nom qu’il porte rappelle ainsi que, pendant longtemps, on l’a considéré comme un remède efficace contre la syphilis.
Au Laos, dok hak, « fleur-amour », a d’abord une valeur symbolique. Elle est très utilisée dans les mariages; les feuilles forment les cornets dans lesquels sont présentés les bougies, et les fleurs que tiendront les mariés pendant la cérémonie; les fleurs montées sur de fines baguettes de bambou ornent le plateau cérémoniel placé devant les futurs époux.
Les fleurs particulièrement faciles à travailler sont un élément des pagodons déposés dans les sanctuaires. On les enfile également en guirlandes mêlées ou non de fleurs de frangipanier et d’œillets d’Inde qui composent les colliers offerts aux statues dans les pagodes, aux invités que l’on veut honorer ou dans certains rites d’exorcisme.
Les fibres du tronc de dok hak et les aigrettes qui couronnent les graines donnent une bonne pâte à papier autrefois fabriquée au Laos; aujourd’hui on utilise encore les poils de ces graines comme du kapok. Les tiges sont encore travaillées pour faire des cordages de bonne qualité. Ajoutons, dans les usages artisanaux de cette plante au Laos, que la décoction des feuilles donne une teinture jaune.
Les feuilles, l’écorce et le latex très abondant de dok hak sont employés pour diverses préparations médicinales. Ainsi on met une boulette de coton imbibé de latex dans le trou d’une carie pour calmer la douleur, les feuilles sont parfois appliquées en cataplasme sur les rhumatismes.
Cependant il faut savoir que le latex de cette plante est très toxique au point qu’en Inde il était utilisé pour les suicides, les meurtres et les avortements. Des études pharmacologiques récentes ont montré que seule la décoction des racines était efficace (pour soulager l’arthrite); ces mêmes études reconnaissent aussi le puissant pouvoir insecticide des feuilles.