The tree which more than likely has the world’s most spectacular foliage is found in Laos and in a region extending from Nepal to Malaysia. The Trevesia, consisting of tufts 3-4 metres high, and growing at average altitude in the shade of humid forests, does not have much allure but each of its leaves is a revelation: always green, they are amazingly shaped in the manner of a Japanese or Chinese paper-cut. They are palmette with 5-9 lobes, sometimes free, sometimes divided, and sometimes irradiant from a central point. These complex and very surprising leaves can also reach a diameter of 90 cm. From the beginning of March, the tree is covered with stately, spherical umbels composed of many little white or yellow flowers, of a subtle fragrance, which form bright balls beneath the dark foliage. And from them appear little, fleshy ovoid drupes, containing tiny seeds.
The tree was given its scientific name by Treves de Bonfili, an Italian botanist living in the 19th century, complemented by « palmata », « in the form of the palm of one’s hand ». The French are content to take the scientific name, but the English decided they love the image so much that they call it Snowflake Tree, which can be translated to French as « l’arbre aux flocons de neige » if one thinks of the flowers, or as « l’arbre aux cristaux de neige », because, so say many authors, its leaves resemble stylised snow crystals. The amazing shape of its leaves is translated into different vernacular names in the region: thus, in Malaysia, one refers to it as the « foot of the phantom », moreover it is eaten to give strength to the consumer. As for the Lao, they do not seem to be impressed by this tree, and they name it simply tang, which they translate as « earrings ». However, Reinhorn’s dictionary gives the definition for tang as « glue », which is the basis of numerous other plant names and which might be more appropriate here, given its usage of the core of rods and branches.
Actually, in northern Laos, the core of the wood serves as a plug to close containers. The Akha use it like a sponge, because once dry it can be reinflated and serves to support ceremonial flowers. In the region of Luang Prabang, where Trevesia is abundant, the white flowers are eaten (having first been placed in boiling water for a few minutes) with laap and with grilled dishes. The Akha also eat the fruit and the young leaves. In Thailand, the flowers are deemed to stimulate appetite and the bark of the roots is considered to be an aphrodisiac.
L’arbre qui aurait les feuilles les plus spectaculaires au monde se trouve au Laos et dans une région qui s’étend du Népal à la Malaisie. Trevesia qui constitue des touffes de 3 à 4 mètres de haut, à l’ombre des forêts humides de moyenne montagne, n’a pas beaucoup d’allure mais chacune de ses feuilles est un sujet d’étonnement: toujours vertes, d’une belle couleur bronze, elles sont étonnamment découpées à la manière d’un papier japonais ou chinois; elles sont palmées de 5 à 9 lobes, tantôt libres et parfois redécoupés, tantôt irradiant d’un point central. Ces feuilles complexes et très surprenantes peuvent avoir jusqu’à 90cm de diamètre. L’arbre se pare, à partir du mois de mars, de gracieuses ombelles sphériques composées de toutes petites fleurs blanches ou jaunes, légèrement odorantes, qui forment des boules claires sous le feuillage sombre. Il en sort de petites drupes charnues, ovoïdes, contenant de minuscules graines.
Le nom scientifique de la plante lui a été donné à partir de celui de Treves de Bonfili, botaniste italien du XIX° siècle, complété par « palmata », « en forme de paume de main ». Le français s’est contenté de reprendre le nom scientifique mais l’anglais qui décidément aime bien les images l’appelle Snowflake Tree que l’on peut traduire par « l’arbre aux flocons de neige » si l’on pense aux fleurs, ou par «l’arbre aux cristaux de neige » car, disent plusieurs auteurs, ses feuilles ressemblent à des cristaux de neige stylisés. La forme étonnante des feuilles se traduit dans différents noms vernaculaires de la région, ainsi en Malaisie on parlera de « pied de fantôme » que l’on consomme d’ailleurs pour avoir de la force. Les Lao quant à eux ne semblent pas impressionner par cette plante, ils la nomment tout simplement tang qu’ils traduisent par « boucles d’oreilles ». Cependant, le dictionnaire de Reinhorn donne pour tang: « glue », qui est la base de plusieurs autres noms de plante et qui conviendrait mieux ici étant donné l’utilisation qui est faite du cœur, des tiges et des rameaux.
En effet, dans le Nord Laos la moelle du bois sert de bouchon pour fermer les récipients. Les Akha, eux, l’utilise comme une éponge car une fois séchée elle peut se regonfler et servir de support aux fleurs cérémonielles. Dans la région de Louang Prabang où Trevesia est abondant on consomme les fleurs blanchies (passées quelques minutes à l’eau bouillante) avec lap et grillades; les Akha en mangent également les fruits et les jeunes feuilles. En Thaïlande, on considère que les fleurs ouvrent l’appétit et que l’écorce des racines est un aphrodisiaque.
The tree which more than likely has the world’s most spectacular foliage is found in Laos and in a region extending from Nepal to Malaysia. The Trevesia, consisting of tufts 3-4 metres high, and growing at average altitude in the shade of humid forests, does not have much allure but each of its leaves is a revelation: always green, they are amazingly shaped in the manner of a Japanese or Chinese paper-cut. They are palmette with 5-9 lobes, sometimes free, sometimes divided, and sometimes irradiant from a central point. These complex and very surprising leaves can also reach a diameter of 90 cm. From the beginning of March, the tree is covered with stately, spherical umbels composed of many little white or yellow flowers, of a subtle fragrance, which form bright balls beneath the dark foliage. And from them appear little, fleshy ovoid drupes, containing tiny seeds.
The tree was given its scientific name by Treves de Bonfili, an Italian botanist living in the 19th century, complemented by « palmata », « in the form of the palm of one’s hand ». The French are content to take the scientific name, but the English decided they love the image so much that they call it Snowflake Tree, which can be translated to French as « l’arbre aux flocons de neige » if one thinks of the flowers, or as « l’arbre aux cristaux de neige », because, so say many authors, its leaves resemble stylised snow crystals. The amazing shape of its leaves is translated into different vernacular names in the region: thus, in Malaysia, one refers to it as the « foot of the phantom », moreover it is eaten to give strength to the consumer. As for the Lao, they do not seem to be impressed by this tree, and they name it simply tang, which they translate as « earrings ». However, Reinhorn’s dictionary gives the definition for tang as « glue », which is the basis of numerous other plant names and which might be more appropriate here, given its usage of the core of rods and branches.
Actually, in northern Laos, the core of the wood serves as a plug to close containers. The Akha use it like a sponge, because once dry it can be reinflated and serves to support ceremonial flowers. In the region of Luang Prabang, where Trevesia is abundant, the white flowers are eaten (having first been placed in boiling water for a few minutes) with laap and with grilled dishes. The Akha also eat the fruit and the young leaves. In Thailand, the flowers are deemed to stimulate appetite and the bark of the roots is considered to be an aphrodisiac.
L’arbre qui aurait les feuilles les plus spectaculaires au monde se trouve au Laos et dans une région qui s’étend du Népal à la Malaisie. Trevesia qui constitue des touffes de 3 à 4 mètres de haut, à l’ombre des forêts humides de moyenne montagne, n’a pas beaucoup d’allure mais chacune de ses feuilles est un sujet d’étonnement: toujours vertes, d’une belle couleur bronze, elles sont étonnamment découpées à la manière d’un papier japonais ou chinois; elles sont palmées de 5 à 9 lobes, tantôt libres et parfois redécoupés, tantôt irradiant d’un point central. Ces feuilles complexes et très surprenantes peuvent avoir jusqu’à 90cm de diamètre. L’arbre se pare, à partir du mois de mars, de gracieuses ombelles sphériques composées de toutes petites fleurs blanches ou jaunes, légèrement odorantes, qui forment des boules claires sous le feuillage sombre. Il en sort de petites drupes charnues, ovoïdes, contenant de minuscules graines.
Le nom scientifique de la plante lui a été donné à partir de celui de Treves de Bonfili, botaniste italien du XIX° siècle, complété par « palmata », « en forme de paume de main ». Le français s’est contenté de reprendre le nom scientifique mais l’anglais qui décidément aime bien les images l’appelle Snowflake Tree que l’on peut traduire par « l’arbre aux flocons de neige » si l’on pense aux fleurs, ou par «l’arbre aux cristaux de neige » car, disent plusieurs auteurs, ses feuilles ressemblent à des cristaux de neige stylisés. La forme étonnante des feuilles se traduit dans différents noms vernaculaires de la région, ainsi en Malaisie on parlera de « pied de fantôme » que l’on consomme d’ailleurs pour avoir de la force. Les Lao quant à eux ne semblent pas impressionner par cette plante, ils la nomment tout simplement tang qu’ils traduisent par « boucles d’oreilles ». Cependant, le dictionnaire de Reinhorn donne pour tang: « glue », qui est la base de plusieurs autres noms de plante et qui conviendrait mieux ici étant donné l’utilisation qui est faite du cœur, des tiges et des rameaux.
En effet, dans le Nord Laos la moelle du bois sert de bouchon pour fermer les récipients. Les Akha, eux, l’utilise comme une éponge car une fois séchée elle peut se regonfler et servir de support aux fleurs cérémonielles. Dans la région de Louang Prabang où Trevesia est abondant on consomme les fleurs blanchies (passées quelques minutes à l’eau bouillante) avec lap et grillades; les Akha en mangent également les fruits et les jeunes feuilles. En Thaïlande, on considère que les fleurs ouvrent l’appétit et que l’écorce des racines est un aphrodisiaque.
The tree which more than likely has the world’s most spectacular foliage is found in Laos and in a region extending from Nepal to Malaysia. The Trevesia, consisting of tufts 3-4 metres high, and growing at average altitude in the shade of humid forests, does not have much allure but each of its leaves is a revelation: always green, they are amazingly shaped in the manner of a Japanese or Chinese paper-cut. They are palmette with 5-9 lobes, sometimes free, sometimes divided, and sometimes irradiant from a central point. These complex and very surprising leaves can also reach a diameter of 90 cm. From the beginning of March, the tree is covered with stately, spherical umbels composed of many little white or yellow flowers, of a subtle fragrance, which form bright balls beneath the dark foliage. And from them appear little, fleshy ovoid drupes, containing tiny seeds.
The tree was given its scientific name by Treves de Bonfili, an Italian botanist living in the 19th century, complemented by « palmata », « in the form of the palm of one’s hand ». The French are content to take the scientific name, but the English decided they love the image so much that they call it Snowflake Tree, which can be translated to French as « l’arbre aux flocons de neige » if one thinks of the flowers, or as « l’arbre aux cristaux de neige », because, so say many authors, its leaves resemble stylised snow crystals. The amazing shape of its leaves is translated into different vernacular names in the region: thus, in Malaysia, one refers to it as the « foot of the phantom », moreover it is eaten to give strength to the consumer. As for the Lao, they do not seem to be impressed by this tree, and they name it simply tang, which they translate as « earrings ». However, Reinhorn’s dictionary gives the definition for tang as « glue », which is the basis of numerous other plant names and which might be more appropriate here, given its usage of the core of rods and branches.
Actually, in northern Laos, the core of the wood serves as a plug to close containers. The Akha use it like a sponge, because once dry it can be reinflated and serves to support ceremonial flowers. In the region of Luang Prabang, where Trevesia is abundant, the white flowers are eaten (having first been placed in boiling water for a few minutes) with laap and with grilled dishes. The Akha also eat the fruit and the young leaves. In Thailand, the flowers are deemed to stimulate appetite and the bark of the roots is considered to be an aphrodisiac.
L’arbre qui aurait les feuilles les plus spectaculaires au monde se trouve au Laos et dans une région qui s’étend du Népal à la Malaisie. Trevesia qui constitue des touffes de 3 à 4 mètres de haut, à l’ombre des forêts humides de moyenne montagne, n’a pas beaucoup d’allure mais chacune de ses feuilles est un sujet d’étonnement: toujours vertes, d’une belle couleur bronze, elles sont étonnamment découpées à la manière d’un papier japonais ou chinois; elles sont palmées de 5 à 9 lobes, tantôt libres et parfois redécoupés, tantôt irradiant d’un point central. Ces feuilles complexes et très surprenantes peuvent avoir jusqu’à 90cm de diamètre. L’arbre se pare, à partir du mois de mars, de gracieuses ombelles sphériques composées de toutes petites fleurs blanches ou jaunes, légèrement odorantes, qui forment des boules claires sous le feuillage sombre. Il en sort de petites drupes charnues, ovoïdes, contenant de minuscules graines.
Le nom scientifique de la plante lui a été donné à partir de celui de Treves de Bonfili, botaniste italien du XIX° siècle, complété par « palmata », « en forme de paume de main ». Le français s’est contenté de reprendre le nom scientifique mais l’anglais qui décidément aime bien les images l’appelle Snowflake Tree que l’on peut traduire par « l’arbre aux flocons de neige » si l’on pense aux fleurs, ou par «l’arbre aux cristaux de neige » car, disent plusieurs auteurs, ses feuilles ressemblent à des cristaux de neige stylisés. La forme étonnante des feuilles se traduit dans différents noms vernaculaires de la région, ainsi en Malaisie on parlera de « pied de fantôme » que l’on consomme d’ailleurs pour avoir de la force. Les Lao quant à eux ne semblent pas impressionner par cette plante, ils la nomment tout simplement tang qu’ils traduisent par « boucles d’oreilles ». Cependant, le dictionnaire de Reinhorn donne pour tang: « glue », qui est la base de plusieurs autres noms de plante et qui conviendrait mieux ici étant donné l’utilisation qui est faite du cœur, des tiges et des rameaux.
En effet, dans le Nord Laos la moelle du bois sert de bouchon pour fermer les récipients. Les Akha, eux, l’utilise comme une éponge car une fois séchée elle peut se regonfler et servir de support aux fleurs cérémonielles. Dans la région de Louang Prabang où Trevesia est abondant on consomme les fleurs blanchies (passées quelques minutes à l’eau bouillante) avec lap et grillades; les Akha en mangent également les fruits et les jeunes feuilles. En Thaïlande, on considère que les fleurs ouvrent l’appétit et que l’écorce des racines est un aphrodisiaque.