Taros are perennial herbaceous plants with tuberous rhizomes of variable size (from 500 g to several kilos). Their leaves are heart-shaped at the base, smooth, shiny, greenish or purplish; they can have considerable sizes, up to 100 cm long and 60 wide. Some varieties require very humid soils, others can be grown in dry ground.
The rhizomes contain up to 33% of a white flour, unctuous, and a very acrid principle which irritates the mucous membranes but which disappears by desiccation, cooking or repeated washing.
The plant is most often referred to in Western languages by its Polynesian name “Taro”, but in the tropical countries where it grows, the many varieties each have different names. Thus in Lao we call bone a taro of which we eat only the stem (kan) and the leaves, the tuber is very small and very irritating. It grows in flooded areas. With bone we make a stew, ome bone, composed of pork, sour bamboo and minced bone. In the North we make a lam bone, the leaves are cooked in a bamboo, well packed, we add at the end peppers, glutamate and water, then we pour everything on a plate, it’s like a green soup.
The variety with edible tuber, which grows in dry ground, is called pheuak. It is steamed or boiled and can be eaten as is, especially to replace rice in times of scarcity. But it is more often used to make desserts, in coconut milk, in khao lam (rice cooked in bamboo), with pumpkin, etc. It gives consistency to certain soups. It is a usual meal for old people who steam it and eat it with sticky rice and a little salt. In a less traditional way, it is made into ice cream and yogurt.
Similar species have mainly medicinal uses such as Alocasia macrorrhiza called in Lao ka phouk. The very thick, starchy stem is sometimes used for food, but it is an unpopular vegetable that requires very long cooking to remove its pungency. The tubers, which are also very acrid, are of inferior quality. They are used externally against scabies: we take a tuber that we dig, we pour coconut oil and after several hours we use it in friction. The decoction of the tuber is used in a bath against an affection of the palms and soles of the feet called in Lao khi hueum. This same decoction would be used to diagnose malaria: drink a glass, if it scratches you, it means you do not have malaria!
Let us add to conclude that the leaves of all these plants are very decorative, both in their bearing and in their size and color, thus tone phouk, Alocasia Indica, is known as “elephant ears”.
Les taros sont des plantes herbacées vivaces à rhizome tubéreux de grosseur variable (de 500gr à plusieurs kilos). Leurs feuilles sont cordiformes à la base, lisses, luisantes, verdâtres ou violacées; elles peuvent avoir des tailles considérables, jusqu’à 100cm de long et 60 de large. Certaines variétés exigent des sols très humides, d’autres peuvent se cultiver en terrain sec.
Les rhizomes contiennent jusqu’à 33% d’une farine blanche, onctueuse, et un principe très âcre qui irrite les muqueuses mais qui disparaît par la dessiccation, la cuisson ou des lavages répétés.
La plante est désignée le plus souvent dans les langues occidentales par son nom polynésien « taro », mais dans les pays tropicaux où elle pousse, les nombreuses variétés ont chacune des noms différents. Ainsi en lao on appelle bone un taro dont on ne mange que la tige (kan) et les feuilles, le tubercule est tout petit et très irritant. Il pousse dans les zones inondées. Avec bone on fait un ragoût, ome bone, composé de viande de porc, de bambou acide et de bone émincé. Dans le Nord, on fait un lam bone, les feuilles sont cuites dans un bambou, bien tassées, on ajoute à la fin des piments, du glutamate et de l’eau, puis on verse le tout dans une assiette, c’est comme une soupe verte.
La variété à tubercule comestible, qui pousse en terrain sec, se nomme pheuak. On le fait cuire à la vapeur ou à l’eau et on peut le manger tel quel, en particulier pour remplacer le riz en période de disette. Cependant, il est plus souvent utilisé pour confectionner des desserts, dans du lait de coco, dans le khao lam (riz cuit dans un bambou), avec de la citrouille…etc. Il donne de la consistance à certaines soupes. Il constitue un repas habituel pour les personnes âgées qui le font cuire à la vapeur et le mange avec du riz gluant et un peu de sel. De façon moins traditionnelle on en fait des glaces et des yaourts.
Des espèces voisines ont surtout des utilisations médicinales comme Alocasia macrorrhiza appelée en lao ka phouk. La tige très épaisse, féculente, est utilisée parfois pour l’alimentation, mais c’est un légume peu apprécié qui demande une cuisson très longue pour en supprimer l’âcreté. Les tubercules également très acres sont de qualité inférieure. Ils sont utilisés en usage externe contre la gale: on prend un tubercule que l’on creuse, on y verse de l’huile de coco et après plusieurs heures on l’utilise en frictions. La décoction du tubercule est employée en bain contre une affection de la paume et de la plante des pieds appelée en lao khi hueum. Cette même décoction servirait à diagnostiquer le paludisme: buvez en un verre, si cela vous gratte, c’est que vous n’avez pas le paludisme !
Ajoutons pour conclure que les feuilles de toutes ces plantes sont très décoratives, tant par leur port que par leur taille et leur couleur, ainsi tone phouk, Alocasia Indica, est connu sous le nom d’« oreilles d’éléphant ».
![Image](https://www.pha-tad-ke.com/wp-content/uploads/2023/03/1-Of-this-taro-bone-we-only-eat-the-leaves-and-the-stems-after-having-peeled-them.jpg)
![Image](https://www.pha-tad-ke.com/wp-content/uploads/2023/03/2-The-taro-leaves-are-packed-in-a-bamboo-and-cooked.jpg)
![Image](https://www.pha-tad-ke.com/wp-content/uploads/2023/03/3-Several-varieties-of-taro-pheuak.jpg)
![Image](https://www.pha-tad-ke.com/wp-content/uploads/2023/03/4-A-variety-of-taro-pheuak-oy.jpg)
![Image](https://www.pha-tad-ke.com/wp-content/uploads/2023/03/5-Taro-leaves-are-often-very-decorative.jpg)
Taros are perennial herbaceous plants with tuberous rhizomes of variable size (from 500 g to several kilos). Their leaves are heart-shaped at the base, smooth, shiny, greenish or purplish; they can have considerable sizes, up to 100 cm long and 60 wide. Some varieties require very humid soils, others can be grown in dry ground.
The rhizomes contain up to 33% of a white flour, unctuous, and a very acrid principle which irritates the mucous membranes but which disappears by desiccation, cooking or repeated washing.
The plant is most often referred to in Western languages by its Polynesian name “Taro”, but in the tropical countries where it grows, the many varieties each have different names. Thus in Lao we call bone a taro of which we eat only the stem (kan) and the leaves, the tuber is very small and very irritating. It grows in flooded areas. With bone we make a stew, ome bone, composed of pork, sour bamboo and minced bone. In the North we make a lam bone, the leaves are cooked in a bamboo, well packed, we add at the end peppers, glutamate and water, then we pour everything on a plate, it’s like a green soup.
The variety with edible tuber, which grows in dry ground, is called pheuak. It is steamed or boiled and can be eaten as is, especially to replace rice in times of scarcity. But it is more often used to make desserts, in coconut milk, in khao lam (rice cooked in bamboo), with pumpkin, etc. It gives consistency to certain soups. It is a usual meal for old people who steam it and eat it with sticky rice and a little salt. In a less traditional way, it is made into ice cream and yogurt.
Similar species have mainly medicinal uses such as Alocasia macrorrhiza called in Lao ka phouk. The very thick, starchy stem is sometimes used for food, but it is an unpopular vegetable that requires very long cooking to remove its pungency. The tubers, which are also very acrid, are of inferior quality. They are used externally against scabies: we take a tuber that we dig, we pour coconut oil and after several hours we use it in friction. The decoction of the tuber is used in a bath against an affection of the palms and soles of the feet called in Lao khi hueum. This same decoction would be used to diagnose malaria: drink a glass, if it scratches you, it means you do not have malaria!
Let us add to conclude that the leaves of all these plants are very decorative, both in their bearing and in their size and color, thus tone phouk, Alocasia Indica, is known as “elephant ears”.
Les taros sont des plantes herbacées vivaces à rhizome tubéreux de grosseur variable (de 500gr à plusieurs kilos). Leurs feuilles sont cordiformes à la base, lisses, luisantes, verdâtres ou violacées; elles peuvent avoir des tailles considérables, jusqu’à 100cm de long et 60 de large. Certaines variétés exigent des sols très humides, d’autres peuvent se cultiver en terrain sec.
Les rhizomes contiennent jusqu’à 33% d’une farine blanche, onctueuse, et un principe très âcre qui irrite les muqueuses mais qui disparaît par la dessiccation, la cuisson ou des lavages répétés.
La plante est désignée le plus souvent dans les langues occidentales par son nom polynésien « taro », mais dans les pays tropicaux où elle pousse, les nombreuses variétés ont chacune des noms différents. Ainsi en lao on appelle bone un taro dont on ne mange que la tige (kan) et les feuilles, le tubercule est tout petit et très irritant. Il pousse dans les zones inondées. Avec bone on fait un ragoût, ome bone, composé de viande de porc, de bambou acide et de bone émincé. Dans le Nord, on fait un lam bone, les feuilles sont cuites dans un bambou, bien tassées, on ajoute à la fin des piments, du glutamate et de l’eau, puis on verse le tout dans une assiette, c’est comme une soupe verte.
La variété à tubercule comestible, qui pousse en terrain sec, se nomme pheuak. On le fait cuire à la vapeur ou à l’eau et on peut le manger tel quel, en particulier pour remplacer le riz en période de disette. Cependant, il est plus souvent utilisé pour confectionner des desserts, dans du lait de coco, dans le khao lam (riz cuit dans un bambou), avec de la citrouille…etc. Il donne de la consistance à certaines soupes. Il constitue un repas habituel pour les personnes âgées qui le font cuire à la vapeur et le mange avec du riz gluant et un peu de sel. De façon moins traditionnelle on en fait des glaces et des yaourts.
Des espèces voisines ont surtout des utilisations médicinales comme Alocasia macrorrhiza appelée en lao ka phouk. La tige très épaisse, féculente, est utilisée parfois pour l’alimentation, mais c’est un légume peu apprécié qui demande une cuisson très longue pour en supprimer l’âcreté. Les tubercules également très acres sont de qualité inférieure. Ils sont utilisés en usage externe contre la gale: on prend un tubercule que l’on creuse, on y verse de l’huile de coco et après plusieurs heures on l’utilise en frictions. La décoction du tubercule est employée en bain contre une affection de la paume et de la plante des pieds appelée en lao khi hueum. Cette même décoction servirait à diagnostiquer le paludisme: buvez en un verre, si cela vous gratte, c’est que vous n’avez pas le paludisme !
Ajoutons pour conclure que les feuilles de toutes ces plantes sont très décoratives, tant par leur port que par leur taille et leur couleur, ainsi tone phouk, Alocasia Indica, est connu sous le nom d’« oreilles d’éléphant ».
![Image](https://www.pha-tad-ke.com/wp-content/uploads/2023/03/1-Of-this-taro-bone-we-only-eat-the-leaves-and-the-stems-after-having-peeled-them.jpg)
![Image](https://www.pha-tad-ke.com/wp-content/uploads/2023/03/2-The-taro-leaves-are-packed-in-a-bamboo-and-cooked.jpg)
![Image](https://www.pha-tad-ke.com/wp-content/uploads/2023/03/3-Several-varieties-of-taro-pheuak.jpg)
![Image](https://www.pha-tad-ke.com/wp-content/uploads/2023/03/4-A-variety-of-taro-pheuak-oy.jpg)
![Image](https://www.pha-tad-ke.com/wp-content/uploads/2023/03/5-Taro-leaves-are-often-very-decorative.jpg)
![Image](https://www.pha-tad-ke.com/wp-content/uploads/2023/03/1-Of-this-taro-bone-we-only-eat-the-leaves-and-the-stems-after-having-peeled-them.jpg)
![Image](https://www.pha-tad-ke.com/wp-content/uploads/2023/03/2-The-taro-leaves-are-packed-in-a-bamboo-and-cooked.jpg)
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Taros are perennial herbaceous plants with tuberous rhizomes of variable size (from 500 g to several kilos). Their leaves are heart-shaped at the base, smooth, shiny, greenish or purplish; they can have considerable sizes, up to 100 cm long and 60 wide. Some varieties require very humid soils, others can be grown in dry ground.
The rhizomes contain up to 33% of a white flour, unctuous, and a very acrid principle which irritates the mucous membranes but which disappears by desiccation, cooking or repeated washing.
The plant is most often referred to in Western languages by its Polynesian name “Taro”, but in the tropical countries where it grows, the many varieties each have different names. Thus in Lao we call bone a taro of which we eat only the stem (kan) and the leaves, the tuber is very small and very irritating. It grows in flooded areas. With bone we make a stew, ome bone, composed of pork, sour bamboo and minced bone. In the North we make a lam bone, the leaves are cooked in a bamboo, well packed, we add at the end peppers, glutamate and water, then we pour everything on a plate, it’s like a green soup.
The variety with edible tuber, which grows in dry ground, is called pheuak. It is steamed or boiled and can be eaten as is, especially to replace rice in times of scarcity. But it is more often used to make desserts, in coconut milk, in khao lam (rice cooked in bamboo), with pumpkin, etc. It gives consistency to certain soups. It is a usual meal for old people who steam it and eat it with sticky rice and a little salt. In a less traditional way, it is made into ice cream and yogurt.
Similar species have mainly medicinal uses such as Alocasia macrorrhiza called in Lao ka phouk. The very thick, starchy stem is sometimes used for food, but it is an unpopular vegetable that requires very long cooking to remove its pungency. The tubers, which are also very acrid, are of inferior quality. They are used externally against scabies: we take a tuber that we dig, we pour coconut oil and after several hours we use it in friction. The decoction of the tuber is used in a bath against an affection of the palms and soles of the feet called in Lao khi hueum. This same decoction would be used to diagnose malaria: drink a glass, if it scratches you, it means you do not have malaria!
Let us add to conclude that the leaves of all these plants are very decorative, both in their bearing and in their size and color, thus tone phouk, Alocasia Indica, is known as “elephant ears”.
Les taros sont des plantes herbacées vivaces à rhizome tubéreux de grosseur variable (de 500gr à plusieurs kilos). Leurs feuilles sont cordiformes à la base, lisses, luisantes, verdâtres ou violacées; elles peuvent avoir des tailles considérables, jusqu’à 100cm de long et 60 de large. Certaines variétés exigent des sols très humides, d’autres peuvent se cultiver en terrain sec.
Les rhizomes contiennent jusqu’à 33% d’une farine blanche, onctueuse, et un principe très âcre qui irrite les muqueuses mais qui disparaît par la dessiccation, la cuisson ou des lavages répétés.
La plante est désignée le plus souvent dans les langues occidentales par son nom polynésien « taro », mais dans les pays tropicaux où elle pousse, les nombreuses variétés ont chacune des noms différents. Ainsi en lao on appelle bone un taro dont on ne mange que la tige (kan) et les feuilles, le tubercule est tout petit et très irritant. Il pousse dans les zones inondées. Avec bone on fait un ragoût, ome bone, composé de viande de porc, de bambou acide et de bone émincé. Dans le Nord, on fait un lam bone, les feuilles sont cuites dans un bambou, bien tassées, on ajoute à la fin des piments, du glutamate et de l’eau, puis on verse le tout dans une assiette, c’est comme une soupe verte.
La variété à tubercule comestible, qui pousse en terrain sec, se nomme pheuak. On le fait cuire à la vapeur ou à l’eau et on peut le manger tel quel, en particulier pour remplacer le riz en période de disette. Cependant, il est plus souvent utilisé pour confectionner des desserts, dans du lait de coco, dans le khao lam (riz cuit dans un bambou), avec de la citrouille…etc. Il donne de la consistance à certaines soupes. Il constitue un repas habituel pour les personnes âgées qui le font cuire à la vapeur et le mange avec du riz gluant et un peu de sel. De façon moins traditionnelle on en fait des glaces et des yaourts.
Des espèces voisines ont surtout des utilisations médicinales comme Alocasia macrorrhiza appelée en lao ka phouk. La tige très épaisse, féculente, est utilisée parfois pour l’alimentation, mais c’est un légume peu apprécié qui demande une cuisson très longue pour en supprimer l’âcreté. Les tubercules également très acres sont de qualité inférieure. Ils sont utilisés en usage externe contre la gale: on prend un tubercule que l’on creuse, on y verse de l’huile de coco et après plusieurs heures on l’utilise en frictions. La décoction du tubercule est employée en bain contre une affection de la paume et de la plante des pieds appelée en lao khi hueum. Cette même décoction servirait à diagnostiquer le paludisme: buvez en un verre, si cela vous gratte, c’est que vous n’avez pas le paludisme !
Ajoutons pour conclure que les feuilles de toutes ces plantes sont très décoratives, tant par leur port que par leur taille et leur couleur, ainsi tone phouk, Alocasia Indica, est connu sous le nom d’« oreilles d’éléphant ».