Sword peas are so named because of their large pods that resemble a sword or a cutter: Sword bean in English, mak thoua pha in Lao.
Two closely related species, sometimes treated as unique, correspond to these vernacular names: Canavalia gladiata and Canavalia ensiformis; “canavalia” comes from the latinization of a Malay name “kana valli” which means “forest creeper”, while “galdiata” and “ensiformis” recall “sword” and “sword”.
The sword peas are powerful lianas with trifoliate leaves, two-lipped flowers, and a rounded butterfly-shaped standard (ancient family Papilionaceae); their pods are large, flat, bivalve, green at first, becoming beige as they mature; these pods have a longitudinal rib on each side of the upper edge; they are also characterized by a parenchyma, that is to say, a kind of white parchment inside the pod, which resembles paper and envelops the seeds. The seeds are white and relatively small in C. ensiformis, while they are larger and dark pink in C. gladiata. It seems that the pod of galdiata is much longer, we measured one at 45cm.
In the garden of Vientiane where we found this vine, the owner tells us that there is no other use than decorative; he makes us admire the purple flowers and then the huge fruits. Yet Canavalia is called phak pha, “sword vegetable”, which would mean that the plant is edible. Some Lao cooks insist that the young shoots could be eaten with nam tièo after being blanched. The acidic tasting leaves would be added to some soups or to bo boun (Vietnamese preparation of vermicelli with curry and meat); the young pods could also be fried or put in carys. One has the impression that for the Lao this “vegetable” is no longer relevant. And this is somewhat what food specialists say when they note that Canavalia are “underutilized” plants. In fact, they are an important source of protein and calories with a yield comparable to soybeans. In Thailand, where these beans are more widely used, they are used as a green manure: they are planted in corn fields to prevent the proliferation of weeds, to regulate water supply and to fix nitrogen, once the plant is turned over and buried in the soil.
It is also important to know that Canavalia seeds are sought after by seed growers around the world to make jewelry.
Les pois sabre sont ainsi nommés à cause de leur grande gousse qui fait penser à un sabre ou à un coupe-coupe: Sword bean en anglais, mak thoua pha en lao.
Deux espèces très proches, parfois traitées comme unique, correspondent à ces noms vernaculaires: Canavalia gladiata et Canavalia ensiformis; « canavalia » vient de la latinisation d’un nom malais « kana valli » qui signifie « liane de forêt », quand à « galdiata » et «ensiformis » ils rappellent « le glaive » et « l’épée ».
Les pois sabres sont des lianes puissantes aux feuilles trifoliées, aux fleurs à deux lèvres, à étendard arrondi en forme de papillon (ancienne famille des papilionacées); leurs gousses sont larges, plates, bivalves, vertes d’abord, elles deviennent beiges en mûrissant; ces gousses présentent de chaque côté du bord supérieur une côte longitudinale; elles sont en outre caractérisées par un parenchyme, c’est-à-dire une sorte de parchemin blanc à l’intérieur de la gousse, qui ressemble à du papier et qui enveloppe les graines. Celles-ci sont blanches et relativement petites chez C. ensiformis, alors qu’elles sont plus grosses et rose foncé, chez C. gladiata; Il semble en outre que la gousse de galdiata soit beaucoup plus longue, nous en avons mesurée une à 45cm.
Dans le jardin de Vientiane où nous avons trouvé cette liane, le propriétaire nous dit qu’il n’y a pas d’usage autre que décoratif; il en fait admirer les fleurs violettes puis les énormes fruits. Pourtant Canavalia est nommé phak pha, « légume sabre », ce qui voudrait dire que la plante est comestible. En insistant certaines cuisinières lao disent que les jeunes pousses pourraient être mangées avec les nam tièo après avoir été blanchies. Les feuilles au goût acide seraient ajoutées à certaines soupes ou aux bo boun (préparation vietnamienne de vermicelles avec curry et viande); les jeunes gousses pourraient aussi être frites ou mises dans les carys. On a l’impression que pour les Lao ce « légume » n’est plus d’actualité. Et c’est un peu ce que disent les spécialistes de l’agroalimentaire qui notent que les Canavalia sont des plantes « sous-utilisées ». En effet elles seraient une source importante de protéines et de calories avec un rendement comparable au soja. En Thaïlande où ces haricots sont un peu plus utilisés on les emploie comme engrais vert: ils sont plantés dans les champs de maïs pour empêcher la prolifération des mauvaises herbes, pour réguler l’apport d’eau et pour fixer l’azote, une fois la plante retournée et enfouie dans le sol.
Il faut savoir aussi que les grainiers du monde entier recherchent les graines de Canavalia pour en faire des bijoux.
Sword peas are so named because of their large pods that resemble a sword or a cutter: Sword bean in English, mak thoua pha in Lao.
Two closely related species, sometimes treated as unique, correspond to these vernacular names: Canavalia gladiata and Canavalia ensiformis; “canavalia” comes from the latinization of a Malay name “kana valli” which means “forest creeper”, while “galdiata” and “ensiformis” recall “sword” and “sword”.
The sword peas are powerful lianas with trifoliate leaves, two-lipped flowers, and a rounded butterfly-shaped standard (ancient family Papilionaceae); their pods are large, flat, bivalve, green at first, becoming beige as they mature; these pods have a longitudinal rib on each side of the upper edge; they are also characterized by a parenchyma, that is to say, a kind of white parchment inside the pod, which resembles paper and envelops the seeds. The seeds are white and relatively small in C. ensiformis, while they are larger and dark pink in C. gladiata. It seems that the pod of galdiata is much longer, we measured one at 45cm.
In the garden of Vientiane where we found this vine, the owner tells us that there is no other use than decorative; he makes us admire the purple flowers and then the huge fruits. Yet Canavalia is called phak pha, “sword vegetable”, which would mean that the plant is edible. Some Lao cooks insist that the young shoots could be eaten with nam tièo after being blanched. The acidic tasting leaves would be added to some soups or to bo boun (Vietnamese preparation of vermicelli with curry and meat); the young pods could also be fried or put in carys. One has the impression that for the Lao this “vegetable” is no longer relevant. And this is somewhat what food specialists say when they note that Canavalia are “underutilized” plants. In fact, they are an important source of protein and calories with a yield comparable to soybeans. In Thailand, where these beans are more widely used, they are used as a green manure: they are planted in corn fields to prevent the proliferation of weeds, to regulate water supply and to fix nitrogen, once the plant is turned over and buried in the soil.
It is also important to know that Canavalia seeds are sought after by seed growers around the world to make jewelry.
Les pois sabre sont ainsi nommés à cause de leur grande gousse qui fait penser à un sabre ou à un coupe-coupe: Sword bean en anglais, mak thoua pha en lao.
Deux espèces très proches, parfois traitées comme unique, correspondent à ces noms vernaculaires: Canavalia gladiata et Canavalia ensiformis; « canavalia » vient de la latinisation d’un nom malais « kana valli » qui signifie « liane de forêt », quand à « galdiata » et «ensiformis » ils rappellent « le glaive » et « l’épée ».
Les pois sabres sont des lianes puissantes aux feuilles trifoliées, aux fleurs à deux lèvres, à étendard arrondi en forme de papillon (ancienne famille des papilionacées); leurs gousses sont larges, plates, bivalves, vertes d’abord, elles deviennent beiges en mûrissant; ces gousses présentent de chaque côté du bord supérieur une côte longitudinale; elles sont en outre caractérisées par un parenchyme, c’est-à-dire une sorte de parchemin blanc à l’intérieur de la gousse, qui ressemble à du papier et qui enveloppe les graines. Celles-ci sont blanches et relativement petites chez C. ensiformis, alors qu’elles sont plus grosses et rose foncé, chez C. gladiata; Il semble en outre que la gousse de galdiata soit beaucoup plus longue, nous en avons mesurée une à 45cm.
Dans le jardin de Vientiane où nous avons trouvé cette liane, le propriétaire nous dit qu’il n’y a pas d’usage autre que décoratif; il en fait admirer les fleurs violettes puis les énormes fruits. Pourtant Canavalia est nommé phak pha, « légume sabre », ce qui voudrait dire que la plante est comestible. En insistant certaines cuisinières lao disent que les jeunes pousses pourraient être mangées avec les nam tièo après avoir été blanchies. Les feuilles au goût acide seraient ajoutées à certaines soupes ou aux bo boun (préparation vietnamienne de vermicelles avec curry et viande); les jeunes gousses pourraient aussi être frites ou mises dans les carys. On a l’impression que pour les Lao ce « légume » n’est plus d’actualité. Et c’est un peu ce que disent les spécialistes de l’agroalimentaire qui notent que les Canavalia sont des plantes « sous-utilisées ». En effet elles seraient une source importante de protéines et de calories avec un rendement comparable au soja. En Thaïlande où ces haricots sont un peu plus utilisés on les emploie comme engrais vert: ils sont plantés dans les champs de maïs pour empêcher la prolifération des mauvaises herbes, pour réguler l’apport d’eau et pour fixer l’azote, une fois la plante retournée et enfouie dans le sol.
Il faut savoir aussi que les grainiers du monde entier recherchent les graines de Canavalia pour en faire des bijoux.
Sword peas are so named because of their large pods that resemble a sword or a cutter: Sword bean in English, mak thoua pha in Lao.
Two closely related species, sometimes treated as unique, correspond to these vernacular names: Canavalia gladiata and Canavalia ensiformis; “canavalia” comes from the latinization of a Malay name “kana valli” which means “forest creeper”, while “galdiata” and “ensiformis” recall “sword” and “sword”.
The sword peas are powerful lianas with trifoliate leaves, two-lipped flowers, and a rounded butterfly-shaped standard (ancient family Papilionaceae); their pods are large, flat, bivalve, green at first, becoming beige as they mature; these pods have a longitudinal rib on each side of the upper edge; they are also characterized by a parenchyma, that is to say, a kind of white parchment inside the pod, which resembles paper and envelops the seeds. The seeds are white and relatively small in C. ensiformis, while they are larger and dark pink in C. gladiata. It seems that the pod of galdiata is much longer, we measured one at 45cm.
In the garden of Vientiane where we found this vine, the owner tells us that there is no other use than decorative; he makes us admire the purple flowers and then the huge fruits. Yet Canavalia is called phak pha, “sword vegetable”, which would mean that the plant is edible. Some Lao cooks insist that the young shoots could be eaten with nam tièo after being blanched. The acidic tasting leaves would be added to some soups or to bo boun (Vietnamese preparation of vermicelli with curry and meat); the young pods could also be fried or put in carys. One has the impression that for the Lao this “vegetable” is no longer relevant. And this is somewhat what food specialists say when they note that Canavalia are “underutilized” plants. In fact, they are an important source of protein and calories with a yield comparable to soybeans. In Thailand, where these beans are more widely used, they are used as a green manure: they are planted in corn fields to prevent the proliferation of weeds, to regulate water supply and to fix nitrogen, once the plant is turned over and buried in the soil.
It is also important to know that Canavalia seeds are sought after by seed growers around the world to make jewelry.
Les pois sabre sont ainsi nommés à cause de leur grande gousse qui fait penser à un sabre ou à un coupe-coupe: Sword bean en anglais, mak thoua pha en lao.
Deux espèces très proches, parfois traitées comme unique, correspondent à ces noms vernaculaires: Canavalia gladiata et Canavalia ensiformis; « canavalia » vient de la latinisation d’un nom malais « kana valli » qui signifie « liane de forêt », quand à « galdiata » et «ensiformis » ils rappellent « le glaive » et « l’épée ».
Les pois sabres sont des lianes puissantes aux feuilles trifoliées, aux fleurs à deux lèvres, à étendard arrondi en forme de papillon (ancienne famille des papilionacées); leurs gousses sont larges, plates, bivalves, vertes d’abord, elles deviennent beiges en mûrissant; ces gousses présentent de chaque côté du bord supérieur une côte longitudinale; elles sont en outre caractérisées par un parenchyme, c’est-à-dire une sorte de parchemin blanc à l’intérieur de la gousse, qui ressemble à du papier et qui enveloppe les graines. Celles-ci sont blanches et relativement petites chez C. ensiformis, alors qu’elles sont plus grosses et rose foncé, chez C. gladiata; Il semble en outre que la gousse de galdiata soit beaucoup plus longue, nous en avons mesurée une à 45cm.
Dans le jardin de Vientiane où nous avons trouvé cette liane, le propriétaire nous dit qu’il n’y a pas d’usage autre que décoratif; il en fait admirer les fleurs violettes puis les énormes fruits. Pourtant Canavalia est nommé phak pha, « légume sabre », ce qui voudrait dire que la plante est comestible. En insistant certaines cuisinières lao disent que les jeunes pousses pourraient être mangées avec les nam tièo après avoir été blanchies. Les feuilles au goût acide seraient ajoutées à certaines soupes ou aux bo boun (préparation vietnamienne de vermicelles avec curry et viande); les jeunes gousses pourraient aussi être frites ou mises dans les carys. On a l’impression que pour les Lao ce « légume » n’est plus d’actualité. Et c’est un peu ce que disent les spécialistes de l’agroalimentaire qui notent que les Canavalia sont des plantes « sous-utilisées ». En effet elles seraient une source importante de protéines et de calories avec un rendement comparable au soja. En Thaïlande où ces haricots sont un peu plus utilisés on les emploie comme engrais vert: ils sont plantés dans les champs de maïs pour empêcher la prolifération des mauvaises herbes, pour réguler l’apport d’eau et pour fixer l’azote, une fois la plante retournée et enfouie dans le sol.
Il faut savoir aussi que les grainiers du monde entier recherchent les graines de Canavalia pour en faire des bijoux.