The genus Abelmoschus is native to Southeast Asia, however Okra, Abelmoschus esculentus, is a cultivated plant of uncertain origin. It is widespread in tropical, subtropical and warm temperate regions, but is particularly popular in West Africa, the Caribbean, Brazil, the Philippines and Thailand.
It is an erect, woody plant, herbaceous at the base, which can reach three meters in height. The hairy stem in its upper part bears simple leaves, arranged in a spiral, wide, cut into 5 to 7 irregularly toothed lobes. The axillary flowers have 5 free petals, fleshy at the base, yellow, often turning pink after flowering, with a dark purple center; the stamens are united into a staminal tube. The fruit is an erect, cylindrical to pyramidal, pointed capsule, 8 to 30 cm long which contains many spherical seeds; it is for this fruit that the plant is cultivated.
In Laos you can find Okra on the markets but they seem to be little appreciated, compared to Thailand. In addition, the plant is often confused with other Malvaceae generally called “tiger’s eye” (ta seua), in particular Abelmoschus moschatus which is often found in wastelands from the month of November and which was formerly exploited for its seeds with a strong musky scent. This very particular smell gave rise to the name of the genus Abelmoschus, from the Arabic “abûl-al-mosk” which means “father of musk”. The word “okra”, used in French and English, comes from a West African language because the word and the fruit were introduced into the New World by African slaves. It is also very popular in Brazil, the Caribbean, and Louisiana, lands of slavery. In Laos as in Thailand the common name is often katiap, another Malvaceae which produces a famous red drink, but the fruit is also compared to a small eggplant, kheua ngouang “bottle eggplant”, kheua Phama, “Burmese eggplant “.
Okra are harvested young when they are still dark green and measure less than 10 centimeters. They are eaten raw or cooked, boiled or fried. Their very fine taste is reminiscent of artichoke or water chestnut, but their mucilaginous consistency does not appeal to everyone; However, it is this characteristic that is used in cooking, in African “sauces” or Caribbean stews. In Laos we eat it barely cooked in salads or in stir-fries and we eat the leaves like spinach. It is sometimes dried to obtain a powder which is mainly used as an infusion of medicine against stomach ulcers. On occasion and if you have nothing else on hand, and you need a link, you can extract a few fibers from the stems of kheua ngouang as well as from most Malvaceae elsewhere.
Le genre Abelmoschus est originaire de l’Asie du Sud-Est, cependant le gombo, Abelmoschus esculentus, est une plante cultivée d’origine incertaine. Il est très répandu dans les régions tropicales, subtropicales et tempérées chaudes, mais est particulièrement apprécié en Afrique de l’Ouest, dans la Caraïbe, au Brésil, aux Philippines et en Thaïlande.
C’est une plante herbacée érigée et ligneuse à la base, qui peut atteindre trois mètres de hauteur. La tige poilue dans sa partie supérieure porte des feuilles simples, disposées en spirale, larges, découpées en 5 à 7 lobes irrégulièrement dentés. Les fleurs axillaires ont 5 pétales libres, charnus à la base, jaunes, virant souvent au rose après la floraison, avec un centre violet foncé; les étamines sont réunies en un tube staminal. Le fruit est une capsule érigée, cylindrique à pyramidale, pointue, longue de 8 à 30 cm qui renferme de très nombreuses graines sphériques; c’est pour ce fruit que la plante est cultivée.
Au Laos on trouve des gombos sur les marchés mais ils semblent peu appréciés, comparativement à la Thaïlande. En outre la plante est souvent confondue avec d’autres Malvacées nommées généralement « œil de tigre » (ta seua), en particulier Abelmoschus moschatus que l’on trouve souvent dans les friches dès le mois de novembre et qui a autrefois été exploitée pour ses graines au fort parfum musqué. Cette odeur très particulière a induit le nom du genre Abelmoschus, de l’arabe « abûl–al–mosk » qui signifie « père du musc ». Le mot « gombo », employé en français et en anglais, vient d’une langue de l’Afrique de l’ouest car le mot et le fruit auraient été introduits dans le nouveau Monde par les esclaves africains. Il est d’ailleurs très apprécié au Brésil, dans la Caraïbe, en Louisiane, terres d’esclavage. Au Laos comme en Thaïlande le nom d’usage est souvent katiap, une autre Malvacée qui donne une fameuse boisson rouge, mais le fruit est aussi comparé à une petite aubergine, kheua ngouang « aubergine-trompe », kheua Phama, « aubergine de Birmanie ».
Les gombos se récoltent jeunes lorsqu’ils sont encore vert foncé et mesurent moins de 10 centimètres. Ils sont mangés crus ou cuits, bouillis ou frits. Leur goût très fin rappelle celui de l’artichaut ou de la châtaigne d’eau, mais leur consistance mucilagineuse ne plaît pas à tout le monde; c’est cependant cette caractéristique qui est utilisée en cuisine, dans les « sauces » africaines ou les ragoûts de la Caraïbe. Au Laos on le mange à peine cuit en salade ou dans les sautés et on en consomme les feuilles comme des épinards. On le fait parfois sécher pour obtenir une poudre qui servira surtout de médicament en infusion contre les ulcères d’estomac. A l’occasion et si l’on n’a rien d’autre sous la main, et que l’on ait besoin de lien, on peut extraire quelques fibres des tiges de kheua ngouang comme de la plupart des Malvacées d’ailleurs.
The genus Abelmoschus is native to Southeast Asia, however Okra, Abelmoschus esculentus, is a cultivated plant of uncertain origin. It is widespread in tropical, subtropical and warm temperate regions, but is particularly popular in West Africa, the Caribbean, Brazil, the Philippines and Thailand.
It is an erect, woody plant, herbaceous at the base, which can reach three meters in height. The hairy stem in its upper part bears simple leaves, arranged in a spiral, wide, cut into 5 to 7 irregularly toothed lobes. The axillary flowers have 5 free petals, fleshy at the base, yellow, often turning pink after flowering, with a dark purple center; the stamens are united into a staminal tube. The fruit is an erect, cylindrical to pyramidal, pointed capsule, 8 to 30 cm long which contains many spherical seeds; it is for this fruit that the plant is cultivated.
In Laos you can find Okra on the markets but they seem to be little appreciated, compared to Thailand. In addition, the plant is often confused with other Malvaceae generally called “tiger’s eye” (ta seua), in particular Abelmoschus moschatus which is often found in wastelands from the month of November and which was formerly exploited for its seeds with a strong musky scent. This very particular smell gave rise to the name of the genus Abelmoschus, from the Arabic “abûl-al-mosk” which means “father of musk”. The word “okra”, used in French and English, comes from a West African language because the word and the fruit were introduced into the New World by African slaves. It is also very popular in Brazil, the Caribbean, and Louisiana, lands of slavery. In Laos as in Thailand the common name is often katiap, another Malvaceae which produces a famous red drink, but the fruit is also compared to a small eggplant, kheua ngouang “bottle eggplant”, kheua Phama, “Burmese eggplant “.
Okra are harvested young when they are still dark green and measure less than 10 centimeters. They are eaten raw or cooked, boiled or fried. Their very fine taste is reminiscent of artichoke or water chestnut, but their mucilaginous consistency does not appeal to everyone; However, it is this characteristic that is used in cooking, in African “sauces” or Caribbean stews. In Laos we eat it barely cooked in salads or in stir-fries and we eat the leaves like spinach. It is sometimes dried to obtain a powder which is mainly used as an infusion of medicine against stomach ulcers. On occasion and if you have nothing else on hand, and you need a link, you can extract a few fibers from the stems of kheua ngouang as well as from most Malvaceae elsewhere.
Le genre Abelmoschus est originaire de l’Asie du Sud-Est, cependant le gombo, Abelmoschus esculentus, est une plante cultivée d’origine incertaine. Il est très répandu dans les régions tropicales, subtropicales et tempérées chaudes, mais est particulièrement apprécié en Afrique de l’Ouest, dans la Caraïbe, au Brésil, aux Philippines et en Thaïlande.
C’est une plante herbacée érigée et ligneuse à la base, qui peut atteindre trois mètres de hauteur. La tige poilue dans sa partie supérieure porte des feuilles simples, disposées en spirale, larges, découpées en 5 à 7 lobes irrégulièrement dentés. Les fleurs axillaires ont 5 pétales libres, charnus à la base, jaunes, virant souvent au rose après la floraison, avec un centre violet foncé; les étamines sont réunies en un tube staminal. Le fruit est une capsule érigée, cylindrique à pyramidale, pointue, longue de 8 à 30 cm qui renferme de très nombreuses graines sphériques; c’est pour ce fruit que la plante est cultivée.
Au Laos on trouve des gombos sur les marchés mais ils semblent peu appréciés, comparativement à la Thaïlande. En outre la plante est souvent confondue avec d’autres Malvacées nommées généralement « œil de tigre » (ta seua), en particulier Abelmoschus moschatus que l’on trouve souvent dans les friches dès le mois de novembre et qui a autrefois été exploitée pour ses graines au fort parfum musqué. Cette odeur très particulière a induit le nom du genre Abelmoschus, de l’arabe « abûl–al–mosk » qui signifie « père du musc ». Le mot « gombo », employé en français et en anglais, vient d’une langue de l’Afrique de l’ouest car le mot et le fruit auraient été introduits dans le nouveau Monde par les esclaves africains. Il est d’ailleurs très apprécié au Brésil, dans la Caraïbe, en Louisiane, terres d’esclavage. Au Laos comme en Thaïlande le nom d’usage est souvent katiap, une autre Malvacée qui donne une fameuse boisson rouge, mais le fruit est aussi comparé à une petite aubergine, kheua ngouang « aubergine-trompe », kheua Phama, « aubergine de Birmanie ».
Les gombos se récoltent jeunes lorsqu’ils sont encore vert foncé et mesurent moins de 10 centimètres. Ils sont mangés crus ou cuits, bouillis ou frits. Leur goût très fin rappelle celui de l’artichaut ou de la châtaigne d’eau, mais leur consistance mucilagineuse ne plaît pas à tout le monde; c’est cependant cette caractéristique qui est utilisée en cuisine, dans les « sauces » africaines ou les ragoûts de la Caraïbe. Au Laos on le mange à peine cuit en salade ou dans les sautés et on en consomme les feuilles comme des épinards. On le fait parfois sécher pour obtenir une poudre qui servira surtout de médicament en infusion contre les ulcères d’estomac. A l’occasion et si l’on n’a rien d’autre sous la main, et que l’on ait besoin de lien, on peut extraire quelques fibres des tiges de kheua ngouang comme de la plupart des Malvacées d’ailleurs.
The genus Abelmoschus is native to Southeast Asia, however Okra, Abelmoschus esculentus, is a cultivated plant of uncertain origin. It is widespread in tropical, subtropical and warm temperate regions, but is particularly popular in West Africa, the Caribbean, Brazil, the Philippines and Thailand.
It is an erect, woody plant, herbaceous at the base, which can reach three meters in height. The hairy stem in its upper part bears simple leaves, arranged in a spiral, wide, cut into 5 to 7 irregularly toothed lobes. The axillary flowers have 5 free petals, fleshy at the base, yellow, often turning pink after flowering, with a dark purple center; the stamens are united into a staminal tube. The fruit is an erect, cylindrical to pyramidal, pointed capsule, 8 to 30 cm long which contains many spherical seeds; it is for this fruit that the plant is cultivated.
In Laos you can find Okra on the markets but they seem to be little appreciated, compared to Thailand. In addition, the plant is often confused with other Malvaceae generally called “tiger’s eye” (ta seua), in particular Abelmoschus moschatus which is often found in wastelands from the month of November and which was formerly exploited for its seeds with a strong musky scent. This very particular smell gave rise to the name of the genus Abelmoschus, from the Arabic “abûl-al-mosk” which means “father of musk”. The word “okra”, used in French and English, comes from a West African language because the word and the fruit were introduced into the New World by African slaves. It is also very popular in Brazil, the Caribbean, and Louisiana, lands of slavery. In Laos as in Thailand the common name is often katiap, another Malvaceae which produces a famous red drink, but the fruit is also compared to a small eggplant, kheua ngouang “bottle eggplant”, kheua Phama, “Burmese eggplant “.
Okra are harvested young when they are still dark green and measure less than 10 centimeters. They are eaten raw or cooked, boiled or fried. Their very fine taste is reminiscent of artichoke or water chestnut, but their mucilaginous consistency does not appeal to everyone; However, it is this characteristic that is used in cooking, in African “sauces” or Caribbean stews. In Laos we eat it barely cooked in salads or in stir-fries and we eat the leaves like spinach. It is sometimes dried to obtain a powder which is mainly used as an infusion of medicine against stomach ulcers. On occasion and if you have nothing else on hand, and you need a link, you can extract a few fibers from the stems of kheua ngouang as well as from most Malvaceae elsewhere.
Le genre Abelmoschus est originaire de l’Asie du Sud-Est, cependant le gombo, Abelmoschus esculentus, est une plante cultivée d’origine incertaine. Il est très répandu dans les régions tropicales, subtropicales et tempérées chaudes, mais est particulièrement apprécié en Afrique de l’Ouest, dans la Caraïbe, au Brésil, aux Philippines et en Thaïlande.
C’est une plante herbacée érigée et ligneuse à la base, qui peut atteindre trois mètres de hauteur. La tige poilue dans sa partie supérieure porte des feuilles simples, disposées en spirale, larges, découpées en 5 à 7 lobes irrégulièrement dentés. Les fleurs axillaires ont 5 pétales libres, charnus à la base, jaunes, virant souvent au rose après la floraison, avec un centre violet foncé; les étamines sont réunies en un tube staminal. Le fruit est une capsule érigée, cylindrique à pyramidale, pointue, longue de 8 à 30 cm qui renferme de très nombreuses graines sphériques; c’est pour ce fruit que la plante est cultivée.
Au Laos on trouve des gombos sur les marchés mais ils semblent peu appréciés, comparativement à la Thaïlande. En outre la plante est souvent confondue avec d’autres Malvacées nommées généralement « œil de tigre » (ta seua), en particulier Abelmoschus moschatus que l’on trouve souvent dans les friches dès le mois de novembre et qui a autrefois été exploitée pour ses graines au fort parfum musqué. Cette odeur très particulière a induit le nom du genre Abelmoschus, de l’arabe « abûl–al–mosk » qui signifie « père du musc ». Le mot « gombo », employé en français et en anglais, vient d’une langue de l’Afrique de l’ouest car le mot et le fruit auraient été introduits dans le nouveau Monde par les esclaves africains. Il est d’ailleurs très apprécié au Brésil, dans la Caraïbe, en Louisiane, terres d’esclavage. Au Laos comme en Thaïlande le nom d’usage est souvent katiap, une autre Malvacée qui donne une fameuse boisson rouge, mais le fruit est aussi comparé à une petite aubergine, kheua ngouang « aubergine-trompe », kheua Phama, « aubergine de Birmanie ».
Les gombos se récoltent jeunes lorsqu’ils sont encore vert foncé et mesurent moins de 10 centimètres. Ils sont mangés crus ou cuits, bouillis ou frits. Leur goût très fin rappelle celui de l’artichaut ou de la châtaigne d’eau, mais leur consistance mucilagineuse ne plaît pas à tout le monde; c’est cependant cette caractéristique qui est utilisée en cuisine, dans les « sauces » africaines ou les ragoûts de la Caraïbe. Au Laos on le mange à peine cuit en salade ou dans les sautés et on en consomme les feuilles comme des épinards. On le fait parfois sécher pour obtenir une poudre qui servira surtout de médicament en infusion contre les ulcères d’estomac. A l’occasion et si l’on n’a rien d’autre sous la main, et que l’on ait besoin de lien, on peut extraire quelques fibres des tiges de kheua ngouang comme de la plupart des Malvacées d’ailleurs.