Pueraria phaseoloides

Scientific name:
Plant family:
Common name:
Lao name:
Pueraria phaseoloides (Roxb.) Benth.
Fabaceae
Tropical Kudzu
ເຄືອປໍຜຽດ (kheua po pièt)

While walking along the edge of a forest or rice field, you have probably already caught your feet in a solid creeper with three characteristics of “bean” leaflets. It is Pueraria phaseoloides, originally from China but naturalised in the humid tropics.

This vigorous, sarmentous plant grows to 8-10 metres long; it can climb tall trees but more often it crawls on the ground where it takes root at the nodes. Its broad trifoliate leaves are covered with a fine down, the leaflets are triangular.  The flowers appear in pairs, they are purple and fragrant attracting bees and other pollinators. The fruits are long, thin, curved pods containing about 15 seeds.

In the 1950s, botanists noted that “this legume is very common in forest clearings throughout Indochina, especially in the north”; they added that “it produces a food tuber that the natives gather in the absence of other foods”; but above all, they were interested in its fibres, “known for centuries in China and Japan, where they are still used today to make a very light, strong yellow fabric, similar to that obtained from ramie and which bears the same Chinese names”. However, attempts at industrial exploitation of this Pueraria have failed because the fibres are short and knotting them is very expensive. Nevertheless, among the Akha or the Khamou, this vine is used to make bags or fishing nets; the fine stem is barked to extract the white fibres, which are then twisted to obtain a thread that can be braided or woven. In recent years, this craft has been revived. It is quite logical that the Lao name this plant “po“, like all those giving fibres, and they say kheua po pièt because it is a liana. Western languages use the Japanese name, kudzu or koudzou.

In China, kudzu has many medicinal uses: alcoholism, diabetes, intestinal disorders, and even deafness.

However, agronomists are proposing modern uses for this Pueraria, which is cultivated in the tropics both as pasture and fodder. It is an excellent cover crop in conservation agriculture, whose concern is to protect the soil; the plant is used either cut or live to cover cultivated areas, preventing erosion, maintaining humidity, improving porosity and, above all, fixing the nitrogen that is essential for life.


En vous promenant en bordure de forêt ou de rizière, vous vous êtes sûrement déjà pris les pieds dans une solide liane rampante aux trois folioles caractéristiques des « haricots ». Il s’agit de Pueraria phaseoloides, originaire de Chine mais naturalisée sous les tropiques humides.

Cette vigoureuse plante sarmenteuse atteint 8 à 10 mètres de long; elle peut grimper à l’assaut des grands arbres mais le plus souvent elle rampe sur le sol où elle reprend racine aux nœuds. Ses larges feuilles trifoliées sont couvertes d’un fin duvet, les folioles sont triangulaires.  Les fleurs apparaissent par paires, elles sont violettes et parfumées attirant les abeilles et autres polinisateurs. Les fruits sont de longues gousses fines et incurvées contenant une quinzaine de graines.

Dans les années 50 les botanistes notent que « cette légumineuse est très fréquente dans les clairières des forêts de toute l’Indochine, surtout dans le Nord »; ils ajoutent « qu’elle produit un tubercule alimentaire que les indigènes recueillent à défaut d’autres aliments »; mais avant tout, ils s’intéressent à ses fibres « connues depuis des siècles en Chine et au Japon où elles servent encore aujourd’hui à fabriquer un tissu jaune très léger, solide, analogue à celui qu’on obtient avec la ramie et qui porte du reste les mêmes noms chinois ». Cependant, les essais d’exploitation industrielle de ce Pueraria ont échoué car les fibres sont courtes et leur nouage très coûteux. Il n’en reste pas moins que, chez les Akha ou les Khamou, c’est avec cette liane que l’on fait des sacs ou des filets de pêche; on écorce la fine tige pour en extraire les fibres blanches qui sont ensuite torsadées pour obtenir un fil qui sera tressé ou tissé. On assiste d’ailleurs, depuis quelques années, à un renouveau de cet artisanat. C’est tout logiquement que les Lao nomment cette plante « po », comme toutes celles donnant des fibres, et ils disent kheua po pièt car il s’agit d’une liane. Les langues occidentales emploient quant à elles le nom japonais, kudzu ou koudzou.

Le koudzou a en Chine de nombreux usages médicinaux : alcoolisme, diabète, troubles intestinaux, et même surdité.

Cependant, les agronomes proposent des usages modernes de ce Pueraria qui est cultivé sous les tropiques à la fois comme pâturage et comme fourrage. C’est une excellente plante de couverture dans une agriculture de conservation dont le souci est la protection des sols; la plante est employée soit coupée soit vive pour recouvrir les surfaces cultivées dont elle prévient l’érosion, maintient l’humidité, améliore la porosité et surtout permet la fixation de l’azote indispensable à la vie.

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Po pièt, recognizable by its three-lobed leaves, is picked up on the ground
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Flowers and pods
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The stem is very often used as a link
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The stem is peeled to extract the fibres
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A skein of fibres
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Po pièt is fashionable and bags are made of it for tourists
Scientific name:
Pueraria phaseoloides (Roxb.) Benth.
Plant family:
Fabaceae
Common name:
Tropical Kudzu
Lao name:
ເຄືອປໍຜຽດ (kheua po pièt)

While walking along the edge of a forest or rice field, you have probably already caught your feet in a solid creeper with three characteristics of “bean” leaflets. It is Pueraria phaseoloides, originally from China but naturalised in the humid tropics.

This vigorous, sarmentous plant grows to 8-10 metres long; it can climb tall trees but more often it crawls on the ground where it takes root at the nodes. Its broad trifoliate leaves are covered with a fine down, the leaflets are triangular.  The flowers appear in pairs, they are purple and fragrant attracting bees and other pollinators. The fruits are long, thin, curved pods containing about 15 seeds.

In the 1950s, botanists noted that “this legume is very common in forest clearings throughout Indochina, especially in the north”; they added that “it produces a food tuber that the natives gather in the absence of other foods”; but above all, they were interested in its fibres, “known for centuries in China and Japan, where they are still used today to make a very light, strong yellow fabric, similar to that obtained from ramie and which bears the same Chinese names”. However, attempts at industrial exploitation of this Pueraria have failed because the fibres are short and knotting them is very expensive. Nevertheless, among the Akha or the Khamou, this vine is used to make bags or fishing nets; the fine stem is barked to extract the white fibres, which are then twisted to obtain a thread that can be braided or woven. In recent years, this craft has been revived. It is quite logical that the Lao name this plant “po“, like all those giving fibres, and they say kheua po pièt because it is a liana. Western languages use the Japanese name, kudzu or koudzou.

In China, kudzu has many medicinal uses: alcoholism, diabetes, intestinal disorders, and even deafness.

However, agronomists are proposing modern uses for this Pueraria, which is cultivated in the tropics both as pasture and fodder. It is an excellent cover crop in conservation agriculture, whose concern is to protect the soil; the plant is used either cut or live to cover cultivated areas, preventing erosion, maintaining humidity, improving porosity and, above all, fixing the nitrogen that is essential for life.


En vous promenant en bordure de forêt ou de rizière, vous vous êtes sûrement déjà pris les pieds dans une solide liane rampante aux trois folioles caractéristiques des « haricots ». Il s’agit de Pueraria phaseoloides, originaire de Chine mais naturalisée sous les tropiques humides.

Cette vigoureuse plante sarmenteuse atteint 8 à 10 mètres de long; elle peut grimper à l’assaut des grands arbres mais le plus souvent elle rampe sur le sol où elle reprend racine aux nœuds. Ses larges feuilles trifoliées sont couvertes d’un fin duvet, les folioles sont triangulaires.  Les fleurs apparaissent par paires, elles sont violettes et parfumées attirant les abeilles et autres polinisateurs. Les fruits sont de longues gousses fines et incurvées contenant une quinzaine de graines.

Dans les années 50 les botanistes notent que « cette légumineuse est très fréquente dans les clairières des forêts de toute l’Indochine, surtout dans le Nord »; ils ajoutent « qu’elle produit un tubercule alimentaire que les indigènes recueillent à défaut d’autres aliments »; mais avant tout, ils s’intéressent à ses fibres « connues depuis des siècles en Chine et au Japon où elles servent encore aujourd’hui à fabriquer un tissu jaune très léger, solide, analogue à celui qu’on obtient avec la ramie et qui porte du reste les mêmes noms chinois ». Cependant, les essais d’exploitation industrielle de ce Pueraria ont échoué car les fibres sont courtes et leur nouage très coûteux. Il n’en reste pas moins que, chez les Akha ou les Khamou, c’est avec cette liane que l’on fait des sacs ou des filets de pêche; on écorce la fine tige pour en extraire les fibres blanches qui sont ensuite torsadées pour obtenir un fil qui sera tressé ou tissé. On assiste d’ailleurs, depuis quelques années, à un renouveau de cet artisanat. C’est tout logiquement que les Lao nomment cette plante « po », comme toutes celles donnant des fibres, et ils disent kheua po pièt car il s’agit d’une liane. Les langues occidentales emploient quant à elles le nom japonais, kudzu ou koudzou.

Le koudzou a en Chine de nombreux usages médicinaux : alcoolisme, diabète, troubles intestinaux, et même surdité.

Cependant, les agronomes proposent des usages modernes de ce Pueraria qui est cultivé sous les tropiques à la fois comme pâturage et comme fourrage. C’est une excellente plante de couverture dans une agriculture de conservation dont le souci est la protection des sols; la plante est employée soit coupée soit vive pour recouvrir les surfaces cultivées dont elle prévient l’érosion, maintient l’humidité, améliore la porosité et surtout permet la fixation de l’azote indispensable à la vie.

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Po pièt, recognizable by its three-lobed leaves, is picked up on the ground
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Flowers and pods
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The stem is very often used as a link
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The stem is peeled to extract the fibres
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A skein of fibres
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Po pièt is fashionable and bags are made of it for tourists
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Po pièt, recognizable by its three-lobed leaves, is picked up on the ground
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Flowers and pods
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The stem is very often used as a link
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The stem is peeled to extract the fibres
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A skein of fibres
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Po pièt is fashionable and bags are made of it for tourists
Scientific name:
Pueraria phaseoloides (Roxb.) Benth.
Plant family:
Fabaceae
Common name:
Tropical Kudzu
Lao name:
ເຄືອປໍຜຽດ (kheua po pièt)

While walking along the edge of a forest or rice field, you have probably already caught your feet in a solid creeper with three characteristics of “bean” leaflets. It is Pueraria phaseoloides, originally from China but naturalised in the humid tropics.

This vigorous, sarmentous plant grows to 8-10 metres long; it can climb tall trees but more often it crawls on the ground where it takes root at the nodes. Its broad trifoliate leaves are covered with a fine down, the leaflets are triangular.  The flowers appear in pairs, they are purple and fragrant attracting bees and other pollinators. The fruits are long, thin, curved pods containing about 15 seeds.

In the 1950s, botanists noted that “this legume is very common in forest clearings throughout Indochina, especially in the north”; they added that “it produces a food tuber that the natives gather in the absence of other foods”; but above all, they were interested in its fibres, “known for centuries in China and Japan, where they are still used today to make a very light, strong yellow fabric, similar to that obtained from ramie and which bears the same Chinese names”. However, attempts at industrial exploitation of this Pueraria have failed because the fibres are short and knotting them is very expensive. Nevertheless, among the Akha or the Khamou, this vine is used to make bags or fishing nets; the fine stem is barked to extract the white fibres, which are then twisted to obtain a thread that can be braided or woven. In recent years, this craft has been revived. It is quite logical that the Lao name this plant “po“, like all those giving fibres, and they say kheua po pièt because it is a liana. Western languages use the Japanese name, kudzu or koudzou.

In China, kudzu has many medicinal uses: alcoholism, diabetes, intestinal disorders, and even deafness.

However, agronomists are proposing modern uses for this Pueraria, which is cultivated in the tropics both as pasture and fodder. It is an excellent cover crop in conservation agriculture, whose concern is to protect the soil; the plant is used either cut or live to cover cultivated areas, preventing erosion, maintaining humidity, improving porosity and, above all, fixing the nitrogen that is essential for life.


En vous promenant en bordure de forêt ou de rizière, vous vous êtes sûrement déjà pris les pieds dans une solide liane rampante aux trois folioles caractéristiques des « haricots ». Il s’agit de Pueraria phaseoloides, originaire de Chine mais naturalisée sous les tropiques humides.

Cette vigoureuse plante sarmenteuse atteint 8 à 10 mètres de long; elle peut grimper à l’assaut des grands arbres mais le plus souvent elle rampe sur le sol où elle reprend racine aux nœuds. Ses larges feuilles trifoliées sont couvertes d’un fin duvet, les folioles sont triangulaires.  Les fleurs apparaissent par paires, elles sont violettes et parfumées attirant les abeilles et autres polinisateurs. Les fruits sont de longues gousses fines et incurvées contenant une quinzaine de graines.

Dans les années 50 les botanistes notent que « cette légumineuse est très fréquente dans les clairières des forêts de toute l’Indochine, surtout dans le Nord »; ils ajoutent « qu’elle produit un tubercule alimentaire que les indigènes recueillent à défaut d’autres aliments »; mais avant tout, ils s’intéressent à ses fibres « connues depuis des siècles en Chine et au Japon où elles servent encore aujourd’hui à fabriquer un tissu jaune très léger, solide, analogue à celui qu’on obtient avec la ramie et qui porte du reste les mêmes noms chinois ». Cependant, les essais d’exploitation industrielle de ce Pueraria ont échoué car les fibres sont courtes et leur nouage très coûteux. Il n’en reste pas moins que, chez les Akha ou les Khamou, c’est avec cette liane que l’on fait des sacs ou des filets de pêche; on écorce la fine tige pour en extraire les fibres blanches qui sont ensuite torsadées pour obtenir un fil qui sera tressé ou tissé. On assiste d’ailleurs, depuis quelques années, à un renouveau de cet artisanat. C’est tout logiquement que les Lao nomment cette plante « po », comme toutes celles donnant des fibres, et ils disent kheua po pièt car il s’agit d’une liane. Les langues occidentales emploient quant à elles le nom japonais, kudzu ou koudzou.

Le koudzou a en Chine de nombreux usages médicinaux : alcoolisme, diabète, troubles intestinaux, et même surdité.

Cependant, les agronomes proposent des usages modernes de ce Pueraria qui est cultivé sous les tropiques à la fois comme pâturage et comme fourrage. C’est une excellente plante de couverture dans une agriculture de conservation dont le souci est la protection des sols; la plante est employée soit coupée soit vive pour recouvrir les surfaces cultivées dont elle prévient l’érosion, maintient l’humidité, améliore la porosité et surtout permet la fixation de l’azote indispensable à la vie.