For European languages a large number of fragrant white flowers are “jasmines”, but the Lao, no more than their neighbours confuse Arabian jasmine, dok mali, Cape jasmine, dok inthava and Gardenia jasmine or Crepe jasmine, dok Phout. Indeed the uses of these jasmines are very different: while dok mali and dok inthava are “worldly” flowers, dok Phout is the “Buddha flower”, reserved for religious use.
This plant, from the same family as the Frangipani, is native to the region that goes from northern India to Laos. Its scientific name was given to it by Linnaeus the birthplace of a German botanist and physician, Bergzabern, or Tabernaemontanus in Latin.
This “Jasmine” is a bushy shrub with evergreen, opposite, leathery and shiny leaves. The flowers are fragrant, and white, with a diameter of 1-5 cm; the 5 petals are arranged like the wings of a windmill. It is sometimes classified as a Gardenia but is distinguished from it by the fact that the broken stem lets a milky sap exude. It blooms at the end of the dry season, but markets seem to always be stocked with fresh flowers.
Indeed the flower, or rather the flower bud of dok Phout, is an essential element of the ritual floral compositions: pyramids in banana leaves of the mak bèng, “pieces assembled” of the baci trays, garlands placed on the altars of pagodas or houses, or hanging here and there. The flower bud, with its long stalk, fits perfectly into the interstices formed by the banana leaves folded into a triangle. With the flower bud of dok Phout, we also make flowery and fragrant “balls” that can be hung as a ritual tribute. Only the flower-love, dok hak (Calotropis gigantea), allows such fine and elegant compositions. These floral compositions are either purchased from specialist merchants or made at home with flowers purchased at the market, by weight or by the bouquet. Dok hak and dok Phout are chosen for their shape which fits perfectly with the small floral pyramids, but also for their white colour which, with the orange-yellow, is the colour of the Buddha; they will thus be associated with the orange flower of the Tagetes, dok dao heuang. Unfortunately, these two flowers are increasingly being replaced by plastic forms.
Pour les langues européennes un grand nombre de fleurs blanches parfumées sont des « jasmins », mais les Lao, pas plus que leurs voisins ne confondent le jasmin d’Arabie, dok mali, le jasmin du Cap, dok inthava et le jasmin-gardénia, dok Phout. En effet les usages de ces jasmins sont très différents: alors que dok mali et dok inthava, sont des fleurs « mondaines », dok Phout est la « fleur du Bouddha », réservée à un usage religieux.
Cette plante, de la même famille que le Frangipanier, est originaire de la région qui va du Nord de l’Inde jusqu’au Laos. Son nom scientifique lui a été donné par Linné en référence à la ville de naissance d’un botaniste et médecin allemand, Bergzabern, ou Tabernaemontanus en latin.
Ce « jasmin » est un arbuste buissonnant aux feuilles toujours vertes, opposées, coriaces et luisantes. Les fleurs sont odorantes, blanches, d’un diamètre de 1 à 5 cm; les 5 pétales sont disposés comme les ailes d’un moulin. Il est parfois classé dans les Gardenia, mais s’en distingue cependant par le fait que la tige cassée laisse exsuder une sève laiteuse. Il fleurit à la fin de la saison sèche, mais il semble que les marchés soient toujours approvisionnés en fleurs fraîches.
En effet la fleur, ou plutôt le bouton floral de dok Phout, est un élément essentiel des compositions florales rituelles: pyramides en feuilles de bananier des mak bèng, « pièces montées » des plateaux de baci, guirlandes déposées sur les autels des pagodes ou des maisons, ou suspendues çà et là. Le bouton de la fleur, avec son long pédoncule s’ajuste parfaitement aux interstices que constituent les feuilles de bananier pliées en triangle. Avec le bouton floral de dok Phout on fait aussi des « boules » fleuries et parfumées que l’on peut accrocher en hommage rituel. Seule la fleur-amour, dok hak (Calotropis gigantea), permet des compositions aussi fines et aussi élégantes Ces compositions florales sont soit achetées chez les marchandes spécialisées soit fabriquées à la maison avec les fleurs achetées au marché, au poids ou au bouquet. Dok hak et dok Phout sont choisies pour leur forme qui s’ajuste tout à fait aux petites pyramides florales, mais aussi pour leur couleur blanche qui, avec le jaune orangé, est la couleur du Bouddha; elles seront ainsi associées à la fleur orange des tagetes, dok dao heuang. Malheureusement, ces deux fleurs sont de plus en plus remplacées par des formes en plastique.
For European languages a large number of fragrant white flowers are “jasmines”, but the Lao, no more than their neighbours confuse Arabian jasmine, dok mali, Cape jasmine, dok inthava and Gardenia jasmine or Crepe jasmine, dok Phout. Indeed the uses of these jasmines are very different: while dok mali and dok inthava are “worldly” flowers, dok Phout is the “Buddha flower”, reserved for religious use.
This plant, from the same family as the Frangipani, is native to the region that goes from northern India to Laos. Its scientific name was given to it by Linnaeus the birthplace of a German botanist and physician, Bergzabern, or Tabernaemontanus in Latin.
This “Jasmine” is a bushy shrub with evergreen, opposite, leathery and shiny leaves. The flowers are fragrant, and white, with a diameter of 1-5 cm; the 5 petals are arranged like the wings of a windmill. It is sometimes classified as a Gardenia but is distinguished from it by the fact that the broken stem lets a milky sap exude. It blooms at the end of the dry season, but markets seem to always be stocked with fresh flowers.
Indeed the flower, or rather the flower bud of dok Phout, is an essential element of the ritual floral compositions: pyramids in banana leaves of the mak bèng, “pieces assembled” of the baci trays, garlands placed on the altars of pagodas or houses, or hanging here and there. The flower bud, with its long stalk, fits perfectly into the interstices formed by the banana leaves folded into a triangle. With the flower bud of dok Phout, we also make flowery and fragrant “balls” that can be hung as a ritual tribute. Only the flower-love, dok hak (Calotropis gigantea), allows such fine and elegant compositions. These floral compositions are either purchased from specialist merchants or made at home with flowers purchased at the market, by weight or by the bouquet. Dok hak and dok Phout are chosen for their shape which fits perfectly with the small floral pyramids, but also for their white colour which, with the orange-yellow, is the colour of the Buddha; they will thus be associated with the orange flower of the Tagetes, dok dao heuang. Unfortunately, these two flowers are increasingly being replaced by plastic forms.
Pour les langues européennes un grand nombre de fleurs blanches parfumées sont des « jasmins », mais les Lao, pas plus que leurs voisins ne confondent le jasmin d’Arabie, dok mali, le jasmin du Cap, dok inthava et le jasmin-gardénia, dok Phout. En effet les usages de ces jasmins sont très différents: alors que dok mali et dok inthava, sont des fleurs « mondaines », dok Phout est la « fleur du Bouddha », réservée à un usage religieux.
Cette plante, de la même famille que le Frangipanier, est originaire de la région qui va du Nord de l’Inde jusqu’au Laos. Son nom scientifique lui a été donné par Linné en référence à la ville de naissance d’un botaniste et médecin allemand, Bergzabern, ou Tabernaemontanus en latin.
Ce « jasmin » est un arbuste buissonnant aux feuilles toujours vertes, opposées, coriaces et luisantes. Les fleurs sont odorantes, blanches, d’un diamètre de 1 à 5 cm; les 5 pétales sont disposés comme les ailes d’un moulin. Il est parfois classé dans les Gardenia, mais s’en distingue cependant par le fait que la tige cassée laisse exsuder une sève laiteuse. Il fleurit à la fin de la saison sèche, mais il semble que les marchés soient toujours approvisionnés en fleurs fraîches.
En effet la fleur, ou plutôt le bouton floral de dok Phout, est un élément essentiel des compositions florales rituelles: pyramides en feuilles de bananier des mak bèng, « pièces montées » des plateaux de baci, guirlandes déposées sur les autels des pagodes ou des maisons, ou suspendues çà et là. Le bouton de la fleur, avec son long pédoncule s’ajuste parfaitement aux interstices que constituent les feuilles de bananier pliées en triangle. Avec le bouton floral de dok Phout on fait aussi des « boules » fleuries et parfumées que l’on peut accrocher en hommage rituel. Seule la fleur-amour, dok hak (Calotropis gigantea), permet des compositions aussi fines et aussi élégantes Ces compositions florales sont soit achetées chez les marchandes spécialisées soit fabriquées à la maison avec les fleurs achetées au marché, au poids ou au bouquet. Dok hak et dok Phout sont choisies pour leur forme qui s’ajuste tout à fait aux petites pyramides florales, mais aussi pour leur couleur blanche qui, avec le jaune orangé, est la couleur du Bouddha; elles seront ainsi associées à la fleur orange des tagetes, dok dao heuang. Malheureusement, ces deux fleurs sont de plus en plus remplacées par des formes en plastique.
For European languages a large number of fragrant white flowers are “jasmines”, but the Lao, no more than their neighbours confuse Arabian jasmine, dok mali, Cape jasmine, dok inthava and Gardenia jasmine or Crepe jasmine, dok Phout. Indeed the uses of these jasmines are very different: while dok mali and dok inthava are “worldly” flowers, dok Phout is the “Buddha flower”, reserved for religious use.
This plant, from the same family as the Frangipani, is native to the region that goes from northern India to Laos. Its scientific name was given to it by Linnaeus the birthplace of a German botanist and physician, Bergzabern, or Tabernaemontanus in Latin.
This “Jasmine” is a bushy shrub with evergreen, opposite, leathery and shiny leaves. The flowers are fragrant, and white, with a diameter of 1-5 cm; the 5 petals are arranged like the wings of a windmill. It is sometimes classified as a Gardenia but is distinguished from it by the fact that the broken stem lets a milky sap exude. It blooms at the end of the dry season, but markets seem to always be stocked with fresh flowers.
Indeed the flower, or rather the flower bud of dok Phout, is an essential element of the ritual floral compositions: pyramids in banana leaves of the mak bèng, “pieces assembled” of the baci trays, garlands placed on the altars of pagodas or houses, or hanging here and there. The flower bud, with its long stalk, fits perfectly into the interstices formed by the banana leaves folded into a triangle. With the flower bud of dok Phout, we also make flowery and fragrant “balls” that can be hung as a ritual tribute. Only the flower-love, dok hak (Calotropis gigantea), allows such fine and elegant compositions. These floral compositions are either purchased from specialist merchants or made at home with flowers purchased at the market, by weight or by the bouquet. Dok hak and dok Phout are chosen for their shape which fits perfectly with the small floral pyramids, but also for their white colour which, with the orange-yellow, is the colour of the Buddha; they will thus be associated with the orange flower of the Tagetes, dok dao heuang. Unfortunately, these two flowers are increasingly being replaced by plastic forms.
Pour les langues européennes un grand nombre de fleurs blanches parfumées sont des « jasmins », mais les Lao, pas plus que leurs voisins ne confondent le jasmin d’Arabie, dok mali, le jasmin du Cap, dok inthava et le jasmin-gardénia, dok Phout. En effet les usages de ces jasmins sont très différents: alors que dok mali et dok inthava, sont des fleurs « mondaines », dok Phout est la « fleur du Bouddha », réservée à un usage religieux.
Cette plante, de la même famille que le Frangipanier, est originaire de la région qui va du Nord de l’Inde jusqu’au Laos. Son nom scientifique lui a été donné par Linné en référence à la ville de naissance d’un botaniste et médecin allemand, Bergzabern, ou Tabernaemontanus en latin.
Ce « jasmin » est un arbuste buissonnant aux feuilles toujours vertes, opposées, coriaces et luisantes. Les fleurs sont odorantes, blanches, d’un diamètre de 1 à 5 cm; les 5 pétales sont disposés comme les ailes d’un moulin. Il est parfois classé dans les Gardenia, mais s’en distingue cependant par le fait que la tige cassée laisse exsuder une sève laiteuse. Il fleurit à la fin de la saison sèche, mais il semble que les marchés soient toujours approvisionnés en fleurs fraîches.
En effet la fleur, ou plutôt le bouton floral de dok Phout, est un élément essentiel des compositions florales rituelles: pyramides en feuilles de bananier des mak bèng, « pièces montées » des plateaux de baci, guirlandes déposées sur les autels des pagodes ou des maisons, ou suspendues çà et là. Le bouton de la fleur, avec son long pédoncule s’ajuste parfaitement aux interstices que constituent les feuilles de bananier pliées en triangle. Avec le bouton floral de dok Phout on fait aussi des « boules » fleuries et parfumées que l’on peut accrocher en hommage rituel. Seule la fleur-amour, dok hak (Calotropis gigantea), permet des compositions aussi fines et aussi élégantes Ces compositions florales sont soit achetées chez les marchandes spécialisées soit fabriquées à la maison avec les fleurs achetées au marché, au poids ou au bouquet. Dok hak et dok Phout sont choisies pour leur forme qui s’ajuste tout à fait aux petites pyramides florales, mais aussi pour leur couleur blanche qui, avec le jaune orangé, est la couleur du Bouddha; elles seront ainsi associées à la fleur orange des tagetes, dok dao heuang. Malheureusement, ces deux fleurs sont de plus en plus remplacées par des formes en plastique.