Hydnocarpus spp.

Scientific name:
Plant family:
Common name:
Lao name:
Hydnocarpus spp. Joseph Rock
Flacourtiaceae
Chalmoogra
ຕົ້ນກະເບົາ (tone kabao), ຕົ້ນກະດູກໝູ (tone kadouk mou)

At the beginning of the last century, the name Chaulmoogra would have sounded familiar to you because it is the name of a medicine that was much sought after to fight leprosy. It comes from Sanskrit since it was first discovered in India; this term designates both a substance and the tree from which it comes, but as often for these ancient medicines there was no “traceability” of the product, the source tree was not known and was only discovered in 1920, in Burma, by an adventurous botanist Joseph Rock; it is a Hydnocarpus, several species of which are said to provide the famous oil and some of which are found in Laos.

It is a very bushy medium-sized tree, with evergreen foliage, smooth bark, grey on the outside, and yellow on the inside. The leaves are alternate, simple, oblong, leathery and smooth. The greenish flowers form small clusters at the end of the branches, the males and females being on different feet. The fruit is a big round berry of about ten centimetres with a hard, dark brown, velvet-like envelope; it contains about thirty big seeds.

In Lao, this tree is called tone kabao and seeing the names given to it in the region one thinks of a common origin, probably a Burmese language where the true chaulmoogra was discovered. In Western languages, it is referred to as true or false chaulmoogra, but this distinction is less important now that more effective medicines have been discovered for leprosy.

In Laos the seeds of two species of hydnocarpus (kurzii, anthelminthica) are regularly collected and used in traditional medicine; the oil extracted from the seeds by pressing is always sought after to treat certain skin diseases such as scabies; it is also used as a vermifuge and to treat rheumatism. In cosmetics, it is added to many skin products and is used to make soap; it has even been found to have an application in the treatment of cellulite. In South Laos, some fish are caught with this fruit.

In a Burmese version of the Ramayana, it is said that Prince Rama contracted leprosy and fled into the forest where he discovered a tree called kalaw that cured him; it would be interesting to know if the same tree appears in the Lao Phalak Phalam.


Au début du siècle dernier, ce nom Chaulmoogra vous aurait paru familier car c’est celui d’un médicament qui était très recherché pour lutter contre la lèpre. Il vient du sanscrit puisque  c’est en Inde d’abord que l’on découvrit ce remède; ce terme désignait à la fois une substance et l’arbre dont elle provient, mais comme souvent pour ces anciens médicaments, il n’y avait pas de « traçabilité » du produit, on ne connaissait pas l’arbre source qui ne fut découvert qu’en 1920, en Birmanie, par un aventurier botaniste Joseph Rock; il s’agit d’un Hydnocarpus dont plusieurs espèces fourniraient la fameuse huile et dont on trouve certaines au Laos.

C’est un arbre moyen très touffu, au feuillage persistant, à l’écorce lisse, grise à l’extérieur, jaune à l’intérieur. Les feuilles sont alternes, simples, oblongues, coriaces et lisses. Les fleurs verdâtres forment des petites grappes en bout de branches, les mâles et femelles étant sur des pieds différents. Le fruit est une grosse baie ronde d’une dizaine de centimètres à l’enveloppe dure, brun foncé, duveteuse comme du velours; il contient une trentaine de grosses graines.

En lao, cet arbre est nommé tone kabao et en voyant les noms qui lui sont donnés dans la région on pense à une origine commune, sans doute une langue de Birmanie où le vrai chaulmoogra fut découvert. Dans les langues occidentales, on parle de vrai ou faux chaulmoogra mais cette distinction est moins importante maintenant que des médicaments plus efficaces ont été découverts contre la lèpre.

Au Laos, on ramasse régulièrement les graines de deux espèces d’hydnocarpus (kurzii, anthelminthica), employées en médecine traditionnelle; l’huile extraite des graines par pression est toujours recherchée pour soigner certaines maladies de peau comme la gale; on la donne aussi comme vermifuge et pour soigner les rhumatismes. En cosmétique, on l’ajoute à plusieurs produits pour la peau et on en fait du savon; on en aurait même trouvé une application dans le traitement de la cellulite. Dans le Sud Laos, on pêche certains poissons avec ce fruit.

Dans une version birmane du Ramayana, on raconte que le prince Rama contracta la lèpre et qu’il s’enfuit dans la forêt où il découvrit un arbre appelé kalaw qui le guérit; il serait intéressant de savoir si le même arbre apparaît dans le Phalak Phalam lao.

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Tone kabao is a very dense evergreen tree
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Tone kabao fruit
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Fruits and seeds already rotting
Scientific name:
Hydnocarpus spp. Joseph Rock
Plant family:
Flacourtiaceae
Common name:
Chalmoogra
Lao name:
ຕົ້ນກະເບົາ (tone kabao), ຕົ້ນກະດູກໝູ (tone kadouk mou)

At the beginning of the last century, the name Chaulmoogra would have sounded familiar to you because it is the name of a medicine that was much sought after to fight leprosy. It comes from Sanskrit since it was first discovered in India; this term designates both a substance and the tree from which it comes, but as often for these ancient medicines there was no “traceability” of the product, the source tree was not known and was only discovered in 1920, in Burma, by an adventurous botanist Joseph Rock; it is a Hydnocarpus, several species of which are said to provide the famous oil and some of which are found in Laos.

It is a very bushy medium-sized tree, with evergreen foliage, smooth bark, grey on the outside, and yellow on the inside. The leaves are alternate, simple, oblong, leathery and smooth. The greenish flowers form small clusters at the end of the branches, the males and females being on different feet. The fruit is a big round berry of about ten centimetres with a hard, dark brown, velvet-like envelope; it contains about thirty big seeds.

In Lao, this tree is called tone kabao and seeing the names given to it in the region one thinks of a common origin, probably a Burmese language where the true chaulmoogra was discovered. In Western languages, it is referred to as true or false chaulmoogra, but this distinction is less important now that more effective medicines have been discovered for leprosy.

In Laos the seeds of two species of hydnocarpus (kurzii, anthelminthica) are regularly collected and used in traditional medicine; the oil extracted from the seeds by pressing is always sought after to treat certain skin diseases such as scabies; it is also used as a vermifuge and to treat rheumatism. In cosmetics, it is added to many skin products and is used to make soap; it has even been found to have an application in the treatment of cellulite. In South Laos, some fish are caught with this fruit.

In a Burmese version of the Ramayana, it is said that Prince Rama contracted leprosy and fled into the forest where he discovered a tree called kalaw that cured him; it would be interesting to know if the same tree appears in the Lao Phalak Phalam.


Au début du siècle dernier, ce nom Chaulmoogra vous aurait paru familier car c’est celui d’un médicament qui était très recherché pour lutter contre la lèpre. Il vient du sanscrit puisque  c’est en Inde d’abord que l’on découvrit ce remède; ce terme désignait à la fois une substance et l’arbre dont elle provient, mais comme souvent pour ces anciens médicaments, il n’y avait pas de « traçabilité » du produit, on ne connaissait pas l’arbre source qui ne fut découvert qu’en 1920, en Birmanie, par un aventurier botaniste Joseph Rock; il s’agit d’un Hydnocarpus dont plusieurs espèces fourniraient la fameuse huile et dont on trouve certaines au Laos.

C’est un arbre moyen très touffu, au feuillage persistant, à l’écorce lisse, grise à l’extérieur, jaune à l’intérieur. Les feuilles sont alternes, simples, oblongues, coriaces et lisses. Les fleurs verdâtres forment des petites grappes en bout de branches, les mâles et femelles étant sur des pieds différents. Le fruit est une grosse baie ronde d’une dizaine de centimètres à l’enveloppe dure, brun foncé, duveteuse comme du velours; il contient une trentaine de grosses graines.

En lao, cet arbre est nommé tone kabao et en voyant les noms qui lui sont donnés dans la région on pense à une origine commune, sans doute une langue de Birmanie où le vrai chaulmoogra fut découvert. Dans les langues occidentales, on parle de vrai ou faux chaulmoogra mais cette distinction est moins importante maintenant que des médicaments plus efficaces ont été découverts contre la lèpre.

Au Laos, on ramasse régulièrement les graines de deux espèces d’hydnocarpus (kurzii, anthelminthica), employées en médecine traditionnelle; l’huile extraite des graines par pression est toujours recherchée pour soigner certaines maladies de peau comme la gale; on la donne aussi comme vermifuge et pour soigner les rhumatismes. En cosmétique, on l’ajoute à plusieurs produits pour la peau et on en fait du savon; on en aurait même trouvé une application dans le traitement de la cellulite. Dans le Sud Laos, on pêche certains poissons avec ce fruit.

Dans une version birmane du Ramayana, on raconte que le prince Rama contracta la lèpre et qu’il s’enfuit dans la forêt où il découvrit un arbre appelé kalaw qui le guérit; il serait intéressant de savoir si le même arbre apparaît dans le Phalak Phalam lao.

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Tone kabao is a very dense evergreen tree
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Tone kabao fruit
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Fruits and seeds already rotting
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Tone kabao is a very dense evergreen tree
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Tone kabao fruit
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Fruits and seeds already rotting
Scientific name:
Hydnocarpus spp. Joseph Rock
Plant family:
Flacourtiaceae
Common name:
Chalmoogra
Lao name:
ຕົ້ນກະເບົາ (tone kabao), ຕົ້ນກະດູກໝູ (tone kadouk mou)

At the beginning of the last century, the name Chaulmoogra would have sounded familiar to you because it is the name of a medicine that was much sought after to fight leprosy. It comes from Sanskrit since it was first discovered in India; this term designates both a substance and the tree from which it comes, but as often for these ancient medicines there was no “traceability” of the product, the source tree was not known and was only discovered in 1920, in Burma, by an adventurous botanist Joseph Rock; it is a Hydnocarpus, several species of which are said to provide the famous oil and some of which are found in Laos.

It is a very bushy medium-sized tree, with evergreen foliage, smooth bark, grey on the outside, and yellow on the inside. The leaves are alternate, simple, oblong, leathery and smooth. The greenish flowers form small clusters at the end of the branches, the males and females being on different feet. The fruit is a big round berry of about ten centimetres with a hard, dark brown, velvet-like envelope; it contains about thirty big seeds.

In Lao, this tree is called tone kabao and seeing the names given to it in the region one thinks of a common origin, probably a Burmese language where the true chaulmoogra was discovered. In Western languages, it is referred to as true or false chaulmoogra, but this distinction is less important now that more effective medicines have been discovered for leprosy.

In Laos the seeds of two species of hydnocarpus (kurzii, anthelminthica) are regularly collected and used in traditional medicine; the oil extracted from the seeds by pressing is always sought after to treat certain skin diseases such as scabies; it is also used as a vermifuge and to treat rheumatism. In cosmetics, it is added to many skin products and is used to make soap; it has even been found to have an application in the treatment of cellulite. In South Laos, some fish are caught with this fruit.

In a Burmese version of the Ramayana, it is said that Prince Rama contracted leprosy and fled into the forest where he discovered a tree called kalaw that cured him; it would be interesting to know if the same tree appears in the Lao Phalak Phalam.


Au début du siècle dernier, ce nom Chaulmoogra vous aurait paru familier car c’est celui d’un médicament qui était très recherché pour lutter contre la lèpre. Il vient du sanscrit puisque  c’est en Inde d’abord que l’on découvrit ce remède; ce terme désignait à la fois une substance et l’arbre dont elle provient, mais comme souvent pour ces anciens médicaments, il n’y avait pas de « traçabilité » du produit, on ne connaissait pas l’arbre source qui ne fut découvert qu’en 1920, en Birmanie, par un aventurier botaniste Joseph Rock; il s’agit d’un Hydnocarpus dont plusieurs espèces fourniraient la fameuse huile et dont on trouve certaines au Laos.

C’est un arbre moyen très touffu, au feuillage persistant, à l’écorce lisse, grise à l’extérieur, jaune à l’intérieur. Les feuilles sont alternes, simples, oblongues, coriaces et lisses. Les fleurs verdâtres forment des petites grappes en bout de branches, les mâles et femelles étant sur des pieds différents. Le fruit est une grosse baie ronde d’une dizaine de centimètres à l’enveloppe dure, brun foncé, duveteuse comme du velours; il contient une trentaine de grosses graines.

En lao, cet arbre est nommé tone kabao et en voyant les noms qui lui sont donnés dans la région on pense à une origine commune, sans doute une langue de Birmanie où le vrai chaulmoogra fut découvert. Dans les langues occidentales, on parle de vrai ou faux chaulmoogra mais cette distinction est moins importante maintenant que des médicaments plus efficaces ont été découverts contre la lèpre.

Au Laos, on ramasse régulièrement les graines de deux espèces d’hydnocarpus (kurzii, anthelminthica), employées en médecine traditionnelle; l’huile extraite des graines par pression est toujours recherchée pour soigner certaines maladies de peau comme la gale; on la donne aussi comme vermifuge et pour soigner les rhumatismes. En cosmétique, on l’ajoute à plusieurs produits pour la peau et on en fait du savon; on en aurait même trouvé une application dans le traitement de la cellulite. Dans le Sud Laos, on pêche certains poissons avec ce fruit.

Dans une version birmane du Ramayana, on raconte que le prince Rama contracta la lèpre et qu’il s’enfuit dans la forêt où il découvrit un arbre appelé kalaw qui le guérit; il serait intéressant de savoir si le même arbre apparaît dans le Phalak Phalam lao.