Swietenia mahogani

Scientific name:
Plant family:
Common name:
Lao name:
Swietenia mahogani L.
Meliaceae
American Mahogany
(ham ngoua)

A certain number of trees have the essential function of providing shade, this is the case for this small-leaved mahogani, in Lao tone ham ngoua, literally “bull’s balls tree”. This large tree with an often tormented trunk, especially since it is old, borders Setthathirath Street in Vientiane, from the fountain square to Vat Simuang; some fine specimens also still remain along Kou Vieng Boulevard, between the market and Hospital 109. Coming from America, it was planted by the French at the beginning of the last century, which makes Laotians say that it is “the tree of the French”. Its small white and fragrant flowers are unremarkable, unlike its brown, elongated fruits which gave it its Lao name. It blooms in March and you can smell its flowers without really seeing them.

There is no known medicinal use for this tree which is useful only for ornament or the shade it provides. Mahogani, however, is a very good wood for cabinetmaking, which seems to be little used in Laos. However, ethnobotany also has the function of describing and analyzing landscapes and it often shows how the plant world is closely linked to the political and cultural history of a country. Thus, we can trace a history of the city of Vientiane through the plants that inhabit it and particularly the most durable of them, the trees. We should first examine the plants of the pagodas, including the famous Ficus religiosa, then the successive introductions of foreign plants, in particular with colonization which wants to impose its mark. The example of the mahogani is, in this respect, revealing.

However, the population also builds the urban landscape somewhat out of order and very often according to ephemeral fashions. Thus, lately, certain gardens of hotels or private houses are adorned with a tree from India whose hanging branches and elongated leaves create a candle-like appearance, it is ton Asock (Polyalthia longifolia var. pendula). At the same time, the municipality of Vientiane is replacing dead or uprooted trees, to widen the streets, with local species such as Lagerstroemia speciosa and Pterocarpus macrocarpus which adorn Lang Xang Avenue and the other side of Kou Vieng with their flowering purple and yellow respectively.


Un certain nombre d’arbres ont pour fonction essentielle de donner de l’ombre, c’est le cas pour ce mahogani petites feuilles, en lao tone ham ngoua, littéralement « arbre couilles de taureau ». Ce grand arbre au tronc souvent tourmenté, d’autant plus qu’il est vieux, borde à Vientiane la rue Setthathirath, depuis la place de la fontaine jusqu’au Vat Simuang; quelques  beaux spécimens subsistent également encore le long du boulevard Kou Vieng, entre le marché et l’hôpital 109. En provenance d’Amérique, il a été planté par les Français au début du siècle dernier, ce qui fait dire aux Laotiens que c’est « l’arbre des Français ». Ses petites fleurs blanches et odorantes sont peu remarquables au contraire de ses fruits bruns, allongés qui lui ont valu son nom lao. Il fleurit en mars et on sent ses fleurs sans vraiment les voir.

Il n’y a pas d’utilisation médicinale connue pour cet arbre qui n’est utile que pour l’ornement ou l’ombre qu’il procure. Le mahogani toutefois est un très bon bois d’ébénisterie semble-t-il peu employé au Laos. Cependant, l’ethnobotanique a aussi pour fonction de décrire et d’analyser les paysages et elle montre bien souvent comment le monde végétal est étroitement lié à l’histoire politique et culturelle d’un pays. Ainsi, on peut retracer une histoire de la ville de Vientiane à travers les plantes qui l’habitent et particulièrement les plus durables d’entre elles que sont les arbres. Il faudrait examiner en premier lieu les plantes des pagodes dont le fameux Ficus religiosa, puis les introductions successives de plantes étrangères, en particulier avec la colonisation qui veut imposer sa marque. L’exemple du mahogani est, à cet égard, révélateur.

Cependant, la population elle aussi construit le paysage urbain un peu dans le désordre et en fonction bien souvent de modes éphémères. Ainsi, ces derniers temps, certains jardins d’hôtels ou de maisons particulières se parent d’un arbre venu de l’Inde dont les branches pendantes et les feuilles allongées construisent une allure en cierge, il s’agit de ton Asock (Polyalthia longifolia var. pendula). Dans le même temps, la municipalité de Vientiane remplace les arbres morts ou arrachés, pour agrandir les rues, par des espèces locales comme Lagerstroemia speciosa et Pterocarpus macrocarpus qui agrémentent l’avenue Lang Xang et l’autre côté de Kou Vieng, de leurs floraisons respectivement mauves et jaunes.

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The tiny flowers are very fragrant
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The shape and color of the fruit determined its Lao name
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The fruit opens on the tree letting out large winged seeds
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The fruit opens into 5 woody valves
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The heart of the fruit, made of light wood, has ribs on which the seeds are placed
Scientific name:
Swietenia mahogani L.
Plant family:
Meliaceae
Common name:
American Mahogany
Lao name:
(ham ngoua)

A certain number of trees have the essential function of providing shade, this is the case for this small-leaved mahogani, in Lao tone ham ngoua, literally “bull’s balls tree”. This large tree with an often tormented trunk, especially since it is old, borders Setthathirath Street in Vientiane, from the fountain square to Vat Simuang; some fine specimens also still remain along Kou Vieng Boulevard, between the market and Hospital 109. Coming from America, it was planted by the French at the beginning of the last century, which makes Laotians say that it is “the tree of the French”. Its small white and fragrant flowers are unremarkable, unlike its brown, elongated fruits which gave it its Lao name. It blooms in March and you can smell its flowers without really seeing them.

There is no known medicinal use for this tree which is useful only for ornament or the shade it provides. Mahogani, however, is a very good wood for cabinetmaking, which seems to be little used in Laos. However, ethnobotany also has the function of describing and analyzing landscapes and it often shows how the plant world is closely linked to the political and cultural history of a country. Thus, we can trace a history of the city of Vientiane through the plants that inhabit it and particularly the most durable of them, the trees. We should first examine the plants of the pagodas, including the famous Ficus religiosa, then the successive introductions of foreign plants, in particular with colonization which wants to impose its mark. The example of the mahogani is, in this respect, revealing.

However, the population also builds the urban landscape somewhat out of order and very often according to ephemeral fashions. Thus, lately, certain gardens of hotels or private houses are adorned with a tree from India whose hanging branches and elongated leaves create a candle-like appearance, it is ton Asock (Polyalthia longifolia var. pendula). At the same time, the municipality of Vientiane is replacing dead or uprooted trees, to widen the streets, with local species such as Lagerstroemia speciosa and Pterocarpus macrocarpus which adorn Lang Xang Avenue and the other side of Kou Vieng with their flowering purple and yellow respectively.


Un certain nombre d’arbres ont pour fonction essentielle de donner de l’ombre, c’est le cas pour ce mahogani petites feuilles, en lao tone ham ngoua, littéralement « arbre couilles de taureau ». Ce grand arbre au tronc souvent tourmenté, d’autant plus qu’il est vieux, borde à Vientiane la rue Setthathirath, depuis la place de la fontaine jusqu’au Vat Simuang; quelques  beaux spécimens subsistent également encore le long du boulevard Kou Vieng, entre le marché et l’hôpital 109. En provenance d’Amérique, il a été planté par les Français au début du siècle dernier, ce qui fait dire aux Laotiens que c’est « l’arbre des Français ». Ses petites fleurs blanches et odorantes sont peu remarquables au contraire de ses fruits bruns, allongés qui lui ont valu son nom lao. Il fleurit en mars et on sent ses fleurs sans vraiment les voir.

Il n’y a pas d’utilisation médicinale connue pour cet arbre qui n’est utile que pour l’ornement ou l’ombre qu’il procure. Le mahogani toutefois est un très bon bois d’ébénisterie semble-t-il peu employé au Laos. Cependant, l’ethnobotanique a aussi pour fonction de décrire et d’analyser les paysages et elle montre bien souvent comment le monde végétal est étroitement lié à l’histoire politique et culturelle d’un pays. Ainsi, on peut retracer une histoire de la ville de Vientiane à travers les plantes qui l’habitent et particulièrement les plus durables d’entre elles que sont les arbres. Il faudrait examiner en premier lieu les plantes des pagodes dont le fameux Ficus religiosa, puis les introductions successives de plantes étrangères, en particulier avec la colonisation qui veut imposer sa marque. L’exemple du mahogani est, à cet égard, révélateur.

Cependant, la population elle aussi construit le paysage urbain un peu dans le désordre et en fonction bien souvent de modes éphémères. Ainsi, ces derniers temps, certains jardins d’hôtels ou de maisons particulières se parent d’un arbre venu de l’Inde dont les branches pendantes et les feuilles allongées construisent une allure en cierge, il s’agit de ton Asock (Polyalthia longifolia var. pendula). Dans le même temps, la municipalité de Vientiane remplace les arbres morts ou arrachés, pour agrandir les rues, par des espèces locales comme Lagerstroemia speciosa et Pterocarpus macrocarpus qui agrémentent l’avenue Lang Xang et l’autre côté de Kou Vieng, de leurs floraisons respectivement mauves et jaunes.

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The tiny flowers are very fragrant
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The shape and color of the fruit determined its Lao name
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The fruit opens on the tree letting out large winged seeds
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The fruit opens into 5 woody valves
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The heart of the fruit, made of light wood, has ribs on which the seeds are placed
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The tiny flowers are very fragrant
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The shape and color of the fruit determined its Lao name
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The fruit opens on the tree letting out large winged seeds
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The fruit opens into 5 woody valves
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The heart of the fruit, made of light wood, has ribs on which the seeds are placed
Scientific name:
Swietenia mahogani L.
Plant family:
Meliaceae
Common name:
American Mahogany
Lao name:
(ham ngoua)

A certain number of trees have the essential function of providing shade, this is the case for this small-leaved mahogani, in Lao tone ham ngoua, literally “bull’s balls tree”. This large tree with an often tormented trunk, especially since it is old, borders Setthathirath Street in Vientiane, from the fountain square to Vat Simuang; some fine specimens also still remain along Kou Vieng Boulevard, between the market and Hospital 109. Coming from America, it was planted by the French at the beginning of the last century, which makes Laotians say that it is “the tree of the French”. Its small white and fragrant flowers are unremarkable, unlike its brown, elongated fruits which gave it its Lao name. It blooms in March and you can smell its flowers without really seeing them.

There is no known medicinal use for this tree which is useful only for ornament or the shade it provides. Mahogani, however, is a very good wood for cabinetmaking, which seems to be little used in Laos. However, ethnobotany also has the function of describing and analyzing landscapes and it often shows how the plant world is closely linked to the political and cultural history of a country. Thus, we can trace a history of the city of Vientiane through the plants that inhabit it and particularly the most durable of them, the trees. We should first examine the plants of the pagodas, including the famous Ficus religiosa, then the successive introductions of foreign plants, in particular with colonization which wants to impose its mark. The example of the mahogani is, in this respect, revealing.

However, the population also builds the urban landscape somewhat out of order and very often according to ephemeral fashions. Thus, lately, certain gardens of hotels or private houses are adorned with a tree from India whose hanging branches and elongated leaves create a candle-like appearance, it is ton Asock (Polyalthia longifolia var. pendula). At the same time, the municipality of Vientiane is replacing dead or uprooted trees, to widen the streets, with local species such as Lagerstroemia speciosa and Pterocarpus macrocarpus which adorn Lang Xang Avenue and the other side of Kou Vieng with their flowering purple and yellow respectively.


Un certain nombre d’arbres ont pour fonction essentielle de donner de l’ombre, c’est le cas pour ce mahogani petites feuilles, en lao tone ham ngoua, littéralement « arbre couilles de taureau ». Ce grand arbre au tronc souvent tourmenté, d’autant plus qu’il est vieux, borde à Vientiane la rue Setthathirath, depuis la place de la fontaine jusqu’au Vat Simuang; quelques  beaux spécimens subsistent également encore le long du boulevard Kou Vieng, entre le marché et l’hôpital 109. En provenance d’Amérique, il a été planté par les Français au début du siècle dernier, ce qui fait dire aux Laotiens que c’est « l’arbre des Français ». Ses petites fleurs blanches et odorantes sont peu remarquables au contraire de ses fruits bruns, allongés qui lui ont valu son nom lao. Il fleurit en mars et on sent ses fleurs sans vraiment les voir.

Il n’y a pas d’utilisation médicinale connue pour cet arbre qui n’est utile que pour l’ornement ou l’ombre qu’il procure. Le mahogani toutefois est un très bon bois d’ébénisterie semble-t-il peu employé au Laos. Cependant, l’ethnobotanique a aussi pour fonction de décrire et d’analyser les paysages et elle montre bien souvent comment le monde végétal est étroitement lié à l’histoire politique et culturelle d’un pays. Ainsi, on peut retracer une histoire de la ville de Vientiane à travers les plantes qui l’habitent et particulièrement les plus durables d’entre elles que sont les arbres. Il faudrait examiner en premier lieu les plantes des pagodes dont le fameux Ficus religiosa, puis les introductions successives de plantes étrangères, en particulier avec la colonisation qui veut imposer sa marque. L’exemple du mahogani est, à cet égard, révélateur.

Cependant, la population elle aussi construit le paysage urbain un peu dans le désordre et en fonction bien souvent de modes éphémères. Ainsi, ces derniers temps, certains jardins d’hôtels ou de maisons particulières se parent d’un arbre venu de l’Inde dont les branches pendantes et les feuilles allongées construisent une allure en cierge, il s’agit de ton Asock (Polyalthia longifolia var. pendula). Dans le même temps, la municipalité de Vientiane remplace les arbres morts ou arrachés, pour agrandir les rues, par des espèces locales comme Lagerstroemia speciosa et Pterocarpus macrocarpus qui agrémentent l’avenue Lang Xang et l’autre côté de Kou Vieng, de leurs floraisons respectivement mauves et jaunes.