The Madagascar Periwinkle grows everywhere in Laos in inhabited places without much care and without arousing much interest to the point that the Lao people interviewed say, most of the time, that they do not know its name. Characteristic of maritime regions, because it likes sandy soils, it is grown in hot regions for its flowers. Its upright, branching, purplish stems form clumps about fifty centimeters high; its opposite leaves glabrous on both sides, are shiny on the top; the isolated flowers appear at the end of stems, pink or white, throughout the year.
As its name suggests, it originates from Madagascar from where it was brought back in the 17th century by the famous botanist Flacourt who acclimatized it to the Château de Blois. In the hot regions where it spread rapidly, it was considered as a medicinal plant as well as a decorative one. Thus in the Indochinese Peninsula it is used as a depurative medicine after childbirth, against coughs and for washing the head.
However, ethnopharmacologists traveling through the island of Madagascar, which is rich in biodiversity, have found that bush runners, by chewing certain leaves or twigs, feel less stomach cramps when they are hungry. They have thus selected anorexic plants, that is to say reducing the appetite. And one of the most typical examples is that of this Periwinkle, commonly carried by navigators on their canoe, to calm their hunger during their long journeys. Based on these findings, the pharmaceutical industry has been able to manufacture drugs for diabetics who tend to overeat, which drugs are in addition hypoglycemics. It has further been found that the alkaloids extracted from the leaves are effective in leukemia and that the alkaloids from the roots are cerebral vasodilators and hypotensives.
The Madagascar Periwinkle is thus a good example of the cooperation that can exist between traditional medicine and modern pharmacy.
We do not know of any symbolic use of the plant in Laos, but in Cambodia, Martin reports that “the flowers are placed on the altar of the Buddha as a sign of offering“. In the Caribbean, on the other hand, the Madagascar Periwinkle, which is called zèb simityè zèb a sòsyé, that is to say “cemetery and sorcerer’s grass“, is a magical plant used in Voodoo ceremonies.
La Pervenche de Madagascar pousse un peu partout au Laos dans les lieux habités sans beaucoup de soins et sans susciter un grand intérêt au point que les Lao interrogés disent, la plupart du temps, ignorer son nom. Caractéristique des régions maritimes, car elle affectionne les sols sablonneux, elle est cultivée dans les régions chaudes pour ses fleurs. Ses tiges dressées, rameuses, violacées forment des touffes d’une cinquantaine de centimètres de haut; ses feuilles opposées glabres sur les deux faces, sont luisantes sur le dessus; les fleurs isolées apparaissent en bout de tiges, roses ou blanches, durant toute l’année.
Comme son nom l’indique elle est originaire de Madagascar d’où elle a été ramenée au XVII° siècle par le célèbre botaniste Flacourt qui l’acclimata au château de Blois. Dans les régions chaudes où elle s’est rapidement répandue, elle a été considérée comme plante médicinale autant que décorative. Ainsi dans la Péninsule indochinoise on l’utilise comme médicament dépuratif après l’accouchement, contre la toux et pour le lavage de la tête.
Cependant, les ethnopharmacologues en parcourant l’île de Madagascar riche en biodiversité, ont constaté que les coureurs de brousse, en mâchant certaines feuilles ou rameaux, ressentent moins les crampes d’estomac quand ils ont faim. Ils ont ainsi sélectionné des plantes anoréxiantes, c’est à dire réduisant l’appétit. Et l’un des exemples les plus typiques est celui de cette Pervenche, couramment emportée par les navigateurs sur leur pirogue, pour calmer leur faim durant leurs longs voyages. Partant de ces constatations, l’industrie pharmaceutique a pu fabriquer des médicaments à l’intention des diabétiques qui ont tendance à trop manger, lesquels médicaments sont en plus des hypoglycémiants. On a découvert en outre que les alcaloïdes extraits des feuilles étaient efficaces dans la leucémie et que les alcaloïdes des racines sont des vasodilatateurs cérébraux et des hypotenseurs.
La Pervenche de Madagascar est ainsi un bon exemple de la coopération qui peut exister entre la médecine traditionnelle et la pharmacie moderne.
Nous ne connaissons pas d’usage symbolique de la plante au Laos mais au Cambodge, Martin signale que « les fleurs sont déposées sur l’autel du Bouddha en signe d’offrande ». Dans la Caraïbe en revanche la Pervenche de Madagascar que l’on nomme zèb simityè zèb a sòsyé, c’est-à-dire « herbe de cimetière et de sorcier », est une plante magique utilisée dans les cérémonies du Vaudou.
The Madagascar Periwinkle grows everywhere in Laos in inhabited places without much care and without arousing much interest to the point that the Lao people interviewed say, most of the time, that they do not know its name. Characteristic of maritime regions, because it likes sandy soils, it is grown in hot regions for its flowers. Its upright, branching, purplish stems form clumps about fifty centimeters high; its opposite leaves glabrous on both sides, are shiny on the top; the isolated flowers appear at the end of stems, pink or white, throughout the year.
As its name suggests, it originates from Madagascar from where it was brought back in the 17th century by the famous botanist Flacourt who acclimatized it to the Château de Blois. In the hot regions where it spread rapidly, it was considered as a medicinal plant as well as a decorative one. Thus in the Indochinese Peninsula it is used as a depurative medicine after childbirth, against coughs and for washing the head.
However, ethnopharmacologists traveling through the island of Madagascar, which is rich in biodiversity, have found that bush runners, by chewing certain leaves or twigs, feel less stomach cramps when they are hungry. They have thus selected anorexic plants, that is to say reducing the appetite. And one of the most typical examples is that of this Periwinkle, commonly carried by navigators on their canoe, to calm their hunger during their long journeys. Based on these findings, the pharmaceutical industry has been able to manufacture drugs for diabetics who tend to overeat, which drugs are in addition hypoglycemics. It has further been found that the alkaloids extracted from the leaves are effective in leukemia and that the alkaloids from the roots are cerebral vasodilators and hypotensives.
The Madagascar Periwinkle is thus a good example of the cooperation that can exist between traditional medicine and modern pharmacy.
We do not know of any symbolic use of the plant in Laos, but in Cambodia, Martin reports that “the flowers are placed on the altar of the Buddha as a sign of offering“. In the Caribbean, on the other hand, the Madagascar Periwinkle, which is called zèb simityè zèb a sòsyé, that is to say “cemetery and sorcerer’s grass“, is a magical plant used in Voodoo ceremonies.
La Pervenche de Madagascar pousse un peu partout au Laos dans les lieux habités sans beaucoup de soins et sans susciter un grand intérêt au point que les Lao interrogés disent, la plupart du temps, ignorer son nom. Caractéristique des régions maritimes, car elle affectionne les sols sablonneux, elle est cultivée dans les régions chaudes pour ses fleurs. Ses tiges dressées, rameuses, violacées forment des touffes d’une cinquantaine de centimètres de haut; ses feuilles opposées glabres sur les deux faces, sont luisantes sur le dessus; les fleurs isolées apparaissent en bout de tiges, roses ou blanches, durant toute l’année.
Comme son nom l’indique elle est originaire de Madagascar d’où elle a été ramenée au XVII° siècle par le célèbre botaniste Flacourt qui l’acclimata au château de Blois. Dans les régions chaudes où elle s’est rapidement répandue, elle a été considérée comme plante médicinale autant que décorative. Ainsi dans la Péninsule indochinoise on l’utilise comme médicament dépuratif après l’accouchement, contre la toux et pour le lavage de la tête.
Cependant, les ethnopharmacologues en parcourant l’île de Madagascar riche en biodiversité, ont constaté que les coureurs de brousse, en mâchant certaines feuilles ou rameaux, ressentent moins les crampes d’estomac quand ils ont faim. Ils ont ainsi sélectionné des plantes anoréxiantes, c’est à dire réduisant l’appétit. Et l’un des exemples les plus typiques est celui de cette Pervenche, couramment emportée par les navigateurs sur leur pirogue, pour calmer leur faim durant leurs longs voyages. Partant de ces constatations, l’industrie pharmaceutique a pu fabriquer des médicaments à l’intention des diabétiques qui ont tendance à trop manger, lesquels médicaments sont en plus des hypoglycémiants. On a découvert en outre que les alcaloïdes extraits des feuilles étaient efficaces dans la leucémie et que les alcaloïdes des racines sont des vasodilatateurs cérébraux et des hypotenseurs.
La Pervenche de Madagascar est ainsi un bon exemple de la coopération qui peut exister entre la médecine traditionnelle et la pharmacie moderne.
Nous ne connaissons pas d’usage symbolique de la plante au Laos mais au Cambodge, Martin signale que « les fleurs sont déposées sur l’autel du Bouddha en signe d’offrande ». Dans la Caraïbe en revanche la Pervenche de Madagascar que l’on nomme zèb simityè zèb a sòsyé, c’est-à-dire « herbe de cimetière et de sorcier », est une plante magique utilisée dans les cérémonies du Vaudou.
The Madagascar Periwinkle grows everywhere in Laos in inhabited places without much care and without arousing much interest to the point that the Lao people interviewed say, most of the time, that they do not know its name. Characteristic of maritime regions, because it likes sandy soils, it is grown in hot regions for its flowers. Its upright, branching, purplish stems form clumps about fifty centimeters high; its opposite leaves glabrous on both sides, are shiny on the top; the isolated flowers appear at the end of stems, pink or white, throughout the year.
As its name suggests, it originates from Madagascar from where it was brought back in the 17th century by the famous botanist Flacourt who acclimatized it to the Château de Blois. In the hot regions where it spread rapidly, it was considered as a medicinal plant as well as a decorative one. Thus in the Indochinese Peninsula it is used as a depurative medicine after childbirth, against coughs and for washing the head.
However, ethnopharmacologists traveling through the island of Madagascar, which is rich in biodiversity, have found that bush runners, by chewing certain leaves or twigs, feel less stomach cramps when they are hungry. They have thus selected anorexic plants, that is to say reducing the appetite. And one of the most typical examples is that of this Periwinkle, commonly carried by navigators on their canoe, to calm their hunger during their long journeys. Based on these findings, the pharmaceutical industry has been able to manufacture drugs for diabetics who tend to overeat, which drugs are in addition hypoglycemics. It has further been found that the alkaloids extracted from the leaves are effective in leukemia and that the alkaloids from the roots are cerebral vasodilators and hypotensives.
The Madagascar Periwinkle is thus a good example of the cooperation that can exist between traditional medicine and modern pharmacy.
We do not know of any symbolic use of the plant in Laos, but in Cambodia, Martin reports that “the flowers are placed on the altar of the Buddha as a sign of offering“. In the Caribbean, on the other hand, the Madagascar Periwinkle, which is called zèb simityè zèb a sòsyé, that is to say “cemetery and sorcerer’s grass“, is a magical plant used in Voodoo ceremonies.
La Pervenche de Madagascar pousse un peu partout au Laos dans les lieux habités sans beaucoup de soins et sans susciter un grand intérêt au point que les Lao interrogés disent, la plupart du temps, ignorer son nom. Caractéristique des régions maritimes, car elle affectionne les sols sablonneux, elle est cultivée dans les régions chaudes pour ses fleurs. Ses tiges dressées, rameuses, violacées forment des touffes d’une cinquantaine de centimètres de haut; ses feuilles opposées glabres sur les deux faces, sont luisantes sur le dessus; les fleurs isolées apparaissent en bout de tiges, roses ou blanches, durant toute l’année.
Comme son nom l’indique elle est originaire de Madagascar d’où elle a été ramenée au XVII° siècle par le célèbre botaniste Flacourt qui l’acclimata au château de Blois. Dans les régions chaudes où elle s’est rapidement répandue, elle a été considérée comme plante médicinale autant que décorative. Ainsi dans la Péninsule indochinoise on l’utilise comme médicament dépuratif après l’accouchement, contre la toux et pour le lavage de la tête.
Cependant, les ethnopharmacologues en parcourant l’île de Madagascar riche en biodiversité, ont constaté que les coureurs de brousse, en mâchant certaines feuilles ou rameaux, ressentent moins les crampes d’estomac quand ils ont faim. Ils ont ainsi sélectionné des plantes anoréxiantes, c’est à dire réduisant l’appétit. Et l’un des exemples les plus typiques est celui de cette Pervenche, couramment emportée par les navigateurs sur leur pirogue, pour calmer leur faim durant leurs longs voyages. Partant de ces constatations, l’industrie pharmaceutique a pu fabriquer des médicaments à l’intention des diabétiques qui ont tendance à trop manger, lesquels médicaments sont en plus des hypoglycémiants. On a découvert en outre que les alcaloïdes extraits des feuilles étaient efficaces dans la leucémie et que les alcaloïdes des racines sont des vasodilatateurs cérébraux et des hypotenseurs.
La Pervenche de Madagascar est ainsi un bon exemple de la coopération qui peut exister entre la médecine traditionnelle et la pharmacie moderne.
Nous ne connaissons pas d’usage symbolique de la plante au Laos mais au Cambodge, Martin signale que « les fleurs sont déposées sur l’autel du Bouddha en signe d’offrande ». Dans la Caraïbe en revanche la Pervenche de Madagascar que l’on nomme zèb simityè zèb a sòsyé, c’est-à-dire « herbe de cimetière et de sorcier », est une plante magique utilisée dans les cérémonies du Vaudou.