This plant is often considered a weed, but the Lao and many African populations consume it more or less regularly.
It is an annual herb which is not very remarkable because it stands prostrate, spotted especially by its orange flowers. It is about 1m high, its leaves are alternate, oblong, marked with lobes sometimes rather deep irregularly toothed; they are mucilaginous what gives them this collapsed aspect. The very small tubular flowers, dark orange, are grouped in dense flower heads at the end of the stems; this kind of “big head” that they form induced the scientific name Crassocephalum and the English name Thickhead. The fruits are seeds of 2mm surmounted by long bristles; after the flowers they form light balls which disintegrate little by little in the wind; it is what the Lao noticed which name the plant gnione or heua bine, i.e. “plane”; one will thus say gna gnione (“plane grass”) or phak gnione (“plane vegetable”) according to the way in which one regards the plant.
Crassocephalum crepidioides is native to Africa from where it has spread to the Indian Ocean and Southeast Asia as well as to all tropical regions. It is a pioneer species of degraded areas but requires a certain degree of moisture to grow; it is often found in the Vientiane area in recently abandoned arable land. It is not cultivated and only Lao people who appreciate it collect it. It is mostly the young shoots and leaves that are eaten raw with a sauce or blanched before being eaten; they can also be stir-fried. Some people find these leaves very aromatic, others find them bland, even unpleasant; we have experienced this difference which is perhaps due to the degree of domestication of the plant; if you come across a fragrant variety, you can add it to a classic salad to give it a touch of originality.
It is certain that this African brède (brède means vegetable in the Indian Ocean) is much more consumed on this continent where it is also a medicinal plant; it is used to treat stomach aches, liver disorders, colds, burns and conjunctivitis. In East Africa, it is an antidote against all poisons and moreover “like garlic, the whole plant has the reputation to repel crocodiles”.
Finally, it should be noted that gna gnione is not lost on everyone in Laos since it is fed to pigs.
Cette plante est souvent considérée comme une mauvaise herbe, mais les Lao et de nombreuses populations africaines la consomment plus ou moins régulièrement.
C’est une herbe annuelle qui n’est pas très remarquable car elle se tient prostrée, repérable surtout à ses fleurs orange. Elle a à peu près 1m de hauteur, ses feuilles sont alternes, oblongues, marquées de lobes parfois assez profonds irrégulièrement dentés; elles sont mucilagineuses ce qui leur donne cette allure affaissée. Les toutes petites fleurs tubulaires, orange foncé, sont groupées en capitules denses au bout des tiges; cette sorte de « grosse tête » qu’elles forment a induit le nom scientifique Crassocephalum et le nom anglais Thickhead. Les fruits sont des graines de 2mm surmontées de longues soies; après les fleurs ils forment des boules légères qui se désagrègent peu à peu dans le vent; c’est ce que les Lao ont remarqué qui nomment la plante gnione ou heua bine, c’est-à-dire « avion »; on dira donc gna gnione (« herbe avion ») ou phak gnione (« légume avion ») selon la façon dont on considère la plante.
Crassocephalum crepidioides est originaire d’Afrique d’où elle s’est répandue dans l’Océan indien et en Asie du sud-est comme dans toutes les régions tropicales. C’est une espèce pionnière des zones dégradées mais il lui faut un certain degré d’humidité pour se développer; on la trouve souvent dans la région de Vientiane dans les terres arables récemment abandonnées. Elle n’est pas cultivée et seuls les Lao qui l’apprécient la ramassent. Ce sont surtout les jeunes pousses et les feuilles qui sont mangées crues avec une sauce ou qui sont blanchies avant d’être mangées; on peut aussi en faire des sautés. Certains trouvent ces feuilles très aromatiques, d’autres les trouvent fades, voir désagréables; nous avons expérimenté cette différence qui est peut-être due au degré de domestication de la plante; si vous tombez sur une variété parfumée, vous pouvez l’ajouter à une salade classique pour lui donner une touche d’originalité.
Il est certain que cette brède d’Afrique (brède signifie légume dans l’océan Indien) est beaucoup plus consommée sur ce continent où elle est aussi une plante médicinale; on l’emploie pour soigner les maux d’estomac, les troubles du foie, le rhume, les brûlures et les conjonctivites. En Afrique de l’Est, elle est un antidote contre tous les poisons et en outre « comme l’ail, la plante tout entière a la réputation de repousser les crocodiles ».
Notons pour finir que, de toute façon, gna gnione n’est pas perdue pour tout le monde au Laos puisqu’on la donne à manger aux cochons.
This plant is often considered a weed, but the Lao and many African populations consume it more or less regularly.
It is an annual herb which is not very remarkable because it stands prostrate, spotted especially by its orange flowers. It is about 1m high, its leaves are alternate, oblong, marked with lobes sometimes rather deep irregularly toothed; they are mucilaginous what gives them this collapsed aspect. The very small tubular flowers, dark orange, are grouped in dense flower heads at the end of the stems; this kind of “big head” that they form induced the scientific name Crassocephalum and the English name Thickhead. The fruits are seeds of 2mm surmounted by long bristles; after the flowers they form light balls which disintegrate little by little in the wind; it is what the Lao noticed which name the plant gnione or heua bine, i.e. “plane”; one will thus say gna gnione (“plane grass”) or phak gnione (“plane vegetable”) according to the way in which one regards the plant.
Crassocephalum crepidioides is native to Africa from where it has spread to the Indian Ocean and Southeast Asia as well as to all tropical regions. It is a pioneer species of degraded areas but requires a certain degree of moisture to grow; it is often found in the Vientiane area in recently abandoned arable land. It is not cultivated and only Lao people who appreciate it collect it. It is mostly the young shoots and leaves that are eaten raw with a sauce or blanched before being eaten; they can also be stir-fried. Some people find these leaves very aromatic, others find them bland, even unpleasant; we have experienced this difference which is perhaps due to the degree of domestication of the plant; if you come across a fragrant variety, you can add it to a classic salad to give it a touch of originality.
It is certain that this African brède (brède means vegetable in the Indian Ocean) is much more consumed on this continent where it is also a medicinal plant; it is used to treat stomach aches, liver disorders, colds, burns and conjunctivitis. In East Africa, it is an antidote against all poisons and moreover “like garlic, the whole plant has the reputation to repel crocodiles”.
Finally, it should be noted that gna gnione is not lost on everyone in Laos since it is fed to pigs.
Cette plante est souvent considérée comme une mauvaise herbe, mais les Lao et de nombreuses populations africaines la consomment plus ou moins régulièrement.
C’est une herbe annuelle qui n’est pas très remarquable car elle se tient prostrée, repérable surtout à ses fleurs orange. Elle a à peu près 1m de hauteur, ses feuilles sont alternes, oblongues, marquées de lobes parfois assez profonds irrégulièrement dentés; elles sont mucilagineuses ce qui leur donne cette allure affaissée. Les toutes petites fleurs tubulaires, orange foncé, sont groupées en capitules denses au bout des tiges; cette sorte de « grosse tête » qu’elles forment a induit le nom scientifique Crassocephalum et le nom anglais Thickhead. Les fruits sont des graines de 2mm surmontées de longues soies; après les fleurs ils forment des boules légères qui se désagrègent peu à peu dans le vent; c’est ce que les Lao ont remarqué qui nomment la plante gnione ou heua bine, c’est-à-dire « avion »; on dira donc gna gnione (« herbe avion ») ou phak gnione (« légume avion ») selon la façon dont on considère la plante.
Crassocephalum crepidioides est originaire d’Afrique d’où elle s’est répandue dans l’Océan indien et en Asie du sud-est comme dans toutes les régions tropicales. C’est une espèce pionnière des zones dégradées mais il lui faut un certain degré d’humidité pour se développer; on la trouve souvent dans la région de Vientiane dans les terres arables récemment abandonnées. Elle n’est pas cultivée et seuls les Lao qui l’apprécient la ramassent. Ce sont surtout les jeunes pousses et les feuilles qui sont mangées crues avec une sauce ou qui sont blanchies avant d’être mangées; on peut aussi en faire des sautés. Certains trouvent ces feuilles très aromatiques, d’autres les trouvent fades, voir désagréables; nous avons expérimenté cette différence qui est peut-être due au degré de domestication de la plante; si vous tombez sur une variété parfumée, vous pouvez l’ajouter à une salade classique pour lui donner une touche d’originalité.
Il est certain que cette brède d’Afrique (brède signifie légume dans l’océan Indien) est beaucoup plus consommée sur ce continent où elle est aussi une plante médicinale; on l’emploie pour soigner les maux d’estomac, les troubles du foie, le rhume, les brûlures et les conjonctivites. En Afrique de l’Est, elle est un antidote contre tous les poisons et en outre « comme l’ail, la plante tout entière a la réputation de repousser les crocodiles ».
Notons pour finir que, de toute façon, gna gnione n’est pas perdue pour tout le monde au Laos puisqu’on la donne à manger aux cochons.
This plant is often considered a weed, but the Lao and many African populations consume it more or less regularly.
It is an annual herb which is not very remarkable because it stands prostrate, spotted especially by its orange flowers. It is about 1m high, its leaves are alternate, oblong, marked with lobes sometimes rather deep irregularly toothed; they are mucilaginous what gives them this collapsed aspect. The very small tubular flowers, dark orange, are grouped in dense flower heads at the end of the stems; this kind of “big head” that they form induced the scientific name Crassocephalum and the English name Thickhead. The fruits are seeds of 2mm surmounted by long bristles; after the flowers they form light balls which disintegrate little by little in the wind; it is what the Lao noticed which name the plant gnione or heua bine, i.e. “plane”; one will thus say gna gnione (“plane grass”) or phak gnione (“plane vegetable”) according to the way in which one regards the plant.
Crassocephalum crepidioides is native to Africa from where it has spread to the Indian Ocean and Southeast Asia as well as to all tropical regions. It is a pioneer species of degraded areas but requires a certain degree of moisture to grow; it is often found in the Vientiane area in recently abandoned arable land. It is not cultivated and only Lao people who appreciate it collect it. It is mostly the young shoots and leaves that are eaten raw with a sauce or blanched before being eaten; they can also be stir-fried. Some people find these leaves very aromatic, others find them bland, even unpleasant; we have experienced this difference which is perhaps due to the degree of domestication of the plant; if you come across a fragrant variety, you can add it to a classic salad to give it a touch of originality.
It is certain that this African brède (brède means vegetable in the Indian Ocean) is much more consumed on this continent where it is also a medicinal plant; it is used to treat stomach aches, liver disorders, colds, burns and conjunctivitis. In East Africa, it is an antidote against all poisons and moreover “like garlic, the whole plant has the reputation to repel crocodiles”.
Finally, it should be noted that gna gnione is not lost on everyone in Laos since it is fed to pigs.
Cette plante est souvent considérée comme une mauvaise herbe, mais les Lao et de nombreuses populations africaines la consomment plus ou moins régulièrement.
C’est une herbe annuelle qui n’est pas très remarquable car elle se tient prostrée, repérable surtout à ses fleurs orange. Elle a à peu près 1m de hauteur, ses feuilles sont alternes, oblongues, marquées de lobes parfois assez profonds irrégulièrement dentés; elles sont mucilagineuses ce qui leur donne cette allure affaissée. Les toutes petites fleurs tubulaires, orange foncé, sont groupées en capitules denses au bout des tiges; cette sorte de « grosse tête » qu’elles forment a induit le nom scientifique Crassocephalum et le nom anglais Thickhead. Les fruits sont des graines de 2mm surmontées de longues soies; après les fleurs ils forment des boules légères qui se désagrègent peu à peu dans le vent; c’est ce que les Lao ont remarqué qui nomment la plante gnione ou heua bine, c’est-à-dire « avion »; on dira donc gna gnione (« herbe avion ») ou phak gnione (« légume avion ») selon la façon dont on considère la plante.
Crassocephalum crepidioides est originaire d’Afrique d’où elle s’est répandue dans l’Océan indien et en Asie du sud-est comme dans toutes les régions tropicales. C’est une espèce pionnière des zones dégradées mais il lui faut un certain degré d’humidité pour se développer; on la trouve souvent dans la région de Vientiane dans les terres arables récemment abandonnées. Elle n’est pas cultivée et seuls les Lao qui l’apprécient la ramassent. Ce sont surtout les jeunes pousses et les feuilles qui sont mangées crues avec une sauce ou qui sont blanchies avant d’être mangées; on peut aussi en faire des sautés. Certains trouvent ces feuilles très aromatiques, d’autres les trouvent fades, voir désagréables; nous avons expérimenté cette différence qui est peut-être due au degré de domestication de la plante; si vous tombez sur une variété parfumée, vous pouvez l’ajouter à une salade classique pour lui donner une touche d’originalité.
Il est certain que cette brède d’Afrique (brède signifie légume dans l’océan Indien) est beaucoup plus consommée sur ce continent où elle est aussi une plante médicinale; on l’emploie pour soigner les maux d’estomac, les troubles du foie, le rhume, les brûlures et les conjonctivites. En Afrique de l’Est, elle est un antidote contre tous les poisons et en outre « comme l’ail, la plante tout entière a la réputation de repousser les crocodiles ».
Notons pour finir que, de toute façon, gna gnione n’est pas perdue pour tout le monde au Laos puisqu’on la donne à manger aux cochons.