Several species of Acanthus are sought after for their decorative value, but also for their medicinal value. The one we photographed in the grounds of Vat That Foun in Vientiane, next to the house of a bonze doctor, is undoubtedly considered a remedy, but it is also spectacular both for its leaves and its flower stem.
It is a not very tall plant whose foliage spreads widely horizontally. Its oval or oblong leaves are very cut, sometimes up to the vein; they are dark green, shiny, with a toothed and thorny margin. At the heart of the leaves rises a very dense floral spike composed of thorny bracts that open for the flower; this is white, blue or pink depending on the species; the sepals are green tinged with purple; the corolla is composed of a single trilobed petal in the shape of a lip; the 4 stamens are fused to the corolla. The fruit is an oval capsule containing 4 flattened kidney-shaped seeds.
In Southeast Asia, Acanthus ebracteatus and a very similar species, Acanthus ilicifolius, are often found in wetlands and mangroves. In Africa, Acanthus montanus is a recognized medicinal plant; in southern Europe, the leaves of Acanthus mollis are soft and those of Acanthus spinosus are tough and thorny. This last species is also widespread in tropical areas and it is the one we saw in Vientiane.
The name “acanthus” probably comes from two Greek words meaning “thorn flower”. But this name is also that of a goddess from mythology with whom Apollo, the god of the sun, was in love; he wanted to kidnap her and she scratched him on the face. To get revenge, he transformed her into a thorny plant that loves the sun, and which has since borne his name. We also know that the Acanthus leaf (A. mollis) is the characteristic decoration of the capitals of Greek temples called Corinthian. In Laos and neighboring countries this plant is less known than in Europe; however, it has interesting names. In Lao it is called kan kam nam which can perhaps be translated as “the plant of karma” given its medicinal virtues; but we also use the Thai name, ngeuak pak mo, ngeuak being a water spirit in the form of a dragon evoked by the foliage of this plant. In English and French we recall the Holly, a European plant with hard and prickly leaves. Acanthus have almost all the same medicinal properties. The dried leaves, reduced to powder, constitute an elixir of long life. The whole plant is good for abscesses and infected wounds. The juice extracted from the leaves strengthens the hair.
Plusieurs espèces d’acanthe sont recherchées pour leur valeur décorative, mais aussi médicinale. Celle que nous avons photographiée dans l’enceinte du Vat That Foun à Vientiane, à côté de la maison d’un bonze médecin, est sans doute considérée comme un remède, mais elle est aussi spectaculaire tant par ses feuilles que par sa hampe florale.
C’est une plante pas très haute dont le feuillage s’étale largement à l’horizontal. Ses feuilles ovales ou oblongues sont très découpées, parfois jusqu’à la nervure; elles sont vert foncé, brillantes, pourvues d’une marge dentée et épineuse. Au cœur des feuilles s’élève un épi floral très dense composé de bractées épineuses qui s’ouvrent pour la fleur; celle-ci est selon les espèces blanche, bleue ou rosé; les sépales sont verts teintés de violet; la corolle est composée d’un seul pétale trilobé en forme de lèvre; les 4 étamines sont soudées à la corolle. Le fruit est une capsule ovale qui contient 4 graines aplaties en forme de rein.
En Asie du Sud-Est on trouve souvent dans les terrains humides et les mangroves Acanthus ebracteatus et une espèce très voisine Acanthus ilicifolius. En Afrique Acanthus montanus est une plante médicinale reconnue; en Europe du Sud les feuilles d’Acanthus mollis sont molles et celles d’Acanthus spinosus coriaces et épineuses. Cette dernière espèce est répandue aussi en zone tropicale et c’est elle que nous avons vue à Vientiane.
Le nom « acanthe » vient sans doute de deux mots grecs qui signifient « épine fleur ». Mais ce nom est aussi celui d’une déesse de la mythologie dont Apollon, dieu du soleil était amoureux; il voulut l’enlever et elle le griffa au visage. Pour se venger, il la métamorphosa en une plante épineuse qui aime le soleil, et qui porte depuis son nom. On sait aussi que la feuille d’acanthe (A. mollis) est le décor caractéristique des chapiteaux des temples grecs dits corinthiens. Au Laos et dans les pays voisins cette plante est moins connue qu’en Europe; elle a cependant des noms intéressants. En lao on la nomme kan kam nam que l’on peut peut-être traduire par « la plante du karma » eu égard à ses vertus médicinales; mais on emploie aussi le nom thaï, ngeuak pak mo, ngeuak étant un génie des eaux à la forme de dragon évoquée par le feuillage de cette plante. En anglais et en français on rappelle le houx, plante européenne aux feuilles dures et piquantes.
Les acanthes ont à peu près toutes les mêmes propriétés médicinales. Les feuilles séchées, réduites en poudre constituent un élixir de longue vie. La plante entière est bonne pour les abcès et les blessures infectées. Le jus extrait des feuilles renforce les cheveux.
Several species of Acanthus are sought after for their decorative value, but also for their medicinal value. The one we photographed in the grounds of Vat That Foun in Vientiane, next to the house of a bonze doctor, is undoubtedly considered a remedy, but it is also spectacular both for its leaves and its flower stem.
It is a not very tall plant whose foliage spreads widely horizontally. Its oval or oblong leaves are very cut, sometimes up to the vein; they are dark green, shiny, with a toothed and thorny margin. At the heart of the leaves rises a very dense floral spike composed of thorny bracts that open for the flower; this is white, blue or pink depending on the species; the sepals are green tinged with purple; the corolla is composed of a single trilobed petal in the shape of a lip; the 4 stamens are fused to the corolla. The fruit is an oval capsule containing 4 flattened kidney-shaped seeds.
In Southeast Asia, Acanthus ebracteatus and a very similar species, Acanthus ilicifolius, are often found in wetlands and mangroves. In Africa, Acanthus montanus is a recognized medicinal plant; in southern Europe, the leaves of Acanthus mollis are soft and those of Acanthus spinosus are tough and thorny. This last species is also widespread in tropical areas and it is the one we saw in Vientiane.
The name “acanthus” probably comes from two Greek words meaning “thorn flower”. But this name is also that of a goddess from mythology with whom Apollo, the god of the sun, was in love; he wanted to kidnap her and she scratched him on the face. To get revenge, he transformed her into a thorny plant that loves the sun, and which has since borne his name. We also know that the Acanthus leaf (A. mollis) is the characteristic decoration of the capitals of Greek temples called Corinthian. In Laos and neighboring countries this plant is less known than in Europe; however, it has interesting names. In Lao it is called kan kam nam which can perhaps be translated as “the plant of karma” given its medicinal virtues; but we also use the Thai name, ngeuak pak mo, ngeuak being a water spirit in the form of a dragon evoked by the foliage of this plant. In English and French we recall the Holly, a European plant with hard and prickly leaves. Acanthus have almost all the same medicinal properties. The dried leaves, reduced to powder, constitute an elixir of long life. The whole plant is good for abscesses and infected wounds. The juice extracted from the leaves strengthens the hair.
Plusieurs espèces d’acanthe sont recherchées pour leur valeur décorative, mais aussi médicinale. Celle que nous avons photographiée dans l’enceinte du Vat That Foun à Vientiane, à côté de la maison d’un bonze médecin, est sans doute considérée comme un remède, mais elle est aussi spectaculaire tant par ses feuilles que par sa hampe florale.
C’est une plante pas très haute dont le feuillage s’étale largement à l’horizontal. Ses feuilles ovales ou oblongues sont très découpées, parfois jusqu’à la nervure; elles sont vert foncé, brillantes, pourvues d’une marge dentée et épineuse. Au cœur des feuilles s’élève un épi floral très dense composé de bractées épineuses qui s’ouvrent pour la fleur; celle-ci est selon les espèces blanche, bleue ou rosé; les sépales sont verts teintés de violet; la corolle est composée d’un seul pétale trilobé en forme de lèvre; les 4 étamines sont soudées à la corolle. Le fruit est une capsule ovale qui contient 4 graines aplaties en forme de rein.
En Asie du Sud-Est on trouve souvent dans les terrains humides et les mangroves Acanthus ebracteatus et une espèce très voisine Acanthus ilicifolius. En Afrique Acanthus montanus est une plante médicinale reconnue; en Europe du Sud les feuilles d’Acanthus mollis sont molles et celles d’Acanthus spinosus coriaces et épineuses. Cette dernière espèce est répandue aussi en zone tropicale et c’est elle que nous avons vue à Vientiane.
Le nom « acanthe » vient sans doute de deux mots grecs qui signifient « épine fleur ». Mais ce nom est aussi celui d’une déesse de la mythologie dont Apollon, dieu du soleil était amoureux; il voulut l’enlever et elle le griffa au visage. Pour se venger, il la métamorphosa en une plante épineuse qui aime le soleil, et qui porte depuis son nom. On sait aussi que la feuille d’acanthe (A. mollis) est le décor caractéristique des chapiteaux des temples grecs dits corinthiens. Au Laos et dans les pays voisins cette plante est moins connue qu’en Europe; elle a cependant des noms intéressants. En lao on la nomme kan kam nam que l’on peut peut-être traduire par « la plante du karma » eu égard à ses vertus médicinales; mais on emploie aussi le nom thaï, ngeuak pak mo, ngeuak étant un génie des eaux à la forme de dragon évoquée par le feuillage de cette plante. En anglais et en français on rappelle le houx, plante européenne aux feuilles dures et piquantes.
Les acanthes ont à peu près toutes les mêmes propriétés médicinales. Les feuilles séchées, réduites en poudre constituent un élixir de longue vie. La plante entière est bonne pour les abcès et les blessures infectées. Le jus extrait des feuilles renforce les cheveux.
Several species of Acanthus are sought after for their decorative value, but also for their medicinal value. The one we photographed in the grounds of Vat That Foun in Vientiane, next to the house of a bonze doctor, is undoubtedly considered a remedy, but it is also spectacular both for its leaves and its flower stem.
It is a not very tall plant whose foliage spreads widely horizontally. Its oval or oblong leaves are very cut, sometimes up to the vein; they are dark green, shiny, with a toothed and thorny margin. At the heart of the leaves rises a very dense floral spike composed of thorny bracts that open for the flower; this is white, blue or pink depending on the species; the sepals are green tinged with purple; the corolla is composed of a single trilobed petal in the shape of a lip; the 4 stamens are fused to the corolla. The fruit is an oval capsule containing 4 flattened kidney-shaped seeds.
In Southeast Asia, Acanthus ebracteatus and a very similar species, Acanthus ilicifolius, are often found in wetlands and mangroves. In Africa, Acanthus montanus is a recognized medicinal plant; in southern Europe, the leaves of Acanthus mollis are soft and those of Acanthus spinosus are tough and thorny. This last species is also widespread in tropical areas and it is the one we saw in Vientiane.
The name “acanthus” probably comes from two Greek words meaning “thorn flower”. But this name is also that of a goddess from mythology with whom Apollo, the god of the sun, was in love; he wanted to kidnap her and she scratched him on the face. To get revenge, he transformed her into a thorny plant that loves the sun, and which has since borne his name. We also know that the Acanthus leaf (A. mollis) is the characteristic decoration of the capitals of Greek temples called Corinthian. In Laos and neighboring countries this plant is less known than in Europe; however, it has interesting names. In Lao it is called kan kam nam which can perhaps be translated as “the plant of karma” given its medicinal virtues; but we also use the Thai name, ngeuak pak mo, ngeuak being a water spirit in the form of a dragon evoked by the foliage of this plant. In English and French we recall the Holly, a European plant with hard and prickly leaves. Acanthus have almost all the same medicinal properties. The dried leaves, reduced to powder, constitute an elixir of long life. The whole plant is good for abscesses and infected wounds. The juice extracted from the leaves strengthens the hair.
Plusieurs espèces d’acanthe sont recherchées pour leur valeur décorative, mais aussi médicinale. Celle que nous avons photographiée dans l’enceinte du Vat That Foun à Vientiane, à côté de la maison d’un bonze médecin, est sans doute considérée comme un remède, mais elle est aussi spectaculaire tant par ses feuilles que par sa hampe florale.
C’est une plante pas très haute dont le feuillage s’étale largement à l’horizontal. Ses feuilles ovales ou oblongues sont très découpées, parfois jusqu’à la nervure; elles sont vert foncé, brillantes, pourvues d’une marge dentée et épineuse. Au cœur des feuilles s’élève un épi floral très dense composé de bractées épineuses qui s’ouvrent pour la fleur; celle-ci est selon les espèces blanche, bleue ou rosé; les sépales sont verts teintés de violet; la corolle est composée d’un seul pétale trilobé en forme de lèvre; les 4 étamines sont soudées à la corolle. Le fruit est une capsule ovale qui contient 4 graines aplaties en forme de rein.
En Asie du Sud-Est on trouve souvent dans les terrains humides et les mangroves Acanthus ebracteatus et une espèce très voisine Acanthus ilicifolius. En Afrique Acanthus montanus est une plante médicinale reconnue; en Europe du Sud les feuilles d’Acanthus mollis sont molles et celles d’Acanthus spinosus coriaces et épineuses. Cette dernière espèce est répandue aussi en zone tropicale et c’est elle que nous avons vue à Vientiane.
Le nom « acanthe » vient sans doute de deux mots grecs qui signifient « épine fleur ». Mais ce nom est aussi celui d’une déesse de la mythologie dont Apollon, dieu du soleil était amoureux; il voulut l’enlever et elle le griffa au visage. Pour se venger, il la métamorphosa en une plante épineuse qui aime le soleil, et qui porte depuis son nom. On sait aussi que la feuille d’acanthe (A. mollis) est le décor caractéristique des chapiteaux des temples grecs dits corinthiens. Au Laos et dans les pays voisins cette plante est moins connue qu’en Europe; elle a cependant des noms intéressants. En lao on la nomme kan kam nam que l’on peut peut-être traduire par « la plante du karma » eu égard à ses vertus médicinales; mais on emploie aussi le nom thaï, ngeuak pak mo, ngeuak étant un génie des eaux à la forme de dragon évoquée par le feuillage de cette plante. En anglais et en français on rappelle le houx, plante européenne aux feuilles dures et piquantes.
Les acanthes ont à peu près toutes les mêmes propriétés médicinales. Les feuilles séchées, réduites en poudre constituent un élixir de longue vie. La plante entière est bonne pour les abcès et les blessures infectées. Le jus extrait des feuilles renforce les cheveux.