Being both useful and pretty will get you a long way in the plant world. Barleria lupulina, or Hophead, originated in Madagascar and thence travelled all around the Indian Ocean to most tropical areas, with 120 species found in Asia and Africa alone.
A decorative plant, it’s a metre-high shrub with narrow, dark green, red-veined leaves and dark red stems with soft pale thorns. The exuberant flowers sprout from a central spike closely covered in dark green overlapping scales, like a pine cone or a beehive ginger.
Barleria lupulina gets its first name from a 17th century botanist monk, Jacques Barrellier. The second, lupulina (meaning wolf in Latin) is more gruesome. The story is that it resembles a European plant called hops, which is a vine that clings tightly to trees, sucking the sap like a wolf devouring its prey. So the Lao plant innocently bears a name hinting at a dark past.
In Laos, the plant is called salet phang phone, and some people add the word phou at the end, meaning ‘male’. They say there is a ‘female’ variety with no thorns and a male with thorns. But botanists say that the so-called ‘female’ plant is another species, Barleria prionitis that has not yet ever been seen in Laos.
This is because botany in Laos still has a long and interesting way to go – the first and only botanical garden, at Pha Tad Ke in Luang Prabang, is working to find out more about Laos’ undocumented species, as well as educating visitors about biodiversity in Laos.
In Laos, salet phang phone is planted in gardens for the flowers and distinctive leaves, but it’s both vigorous and hardy and often escapes. (In Australia, it is considered an invasive species.) In Laos, people use it medicinally, so its proliferation is a good thing.
Local practitioners mainly prescribe it for skin problems. Fresh leaves are crushed and mixed with a little alcohol and applied to abscesses, mosquito bites and cold sores to soothe inflamed tissue. The roots are also used in the same way for centipede bites. In Thailand, oil extracted from the plant is sold commercially to reduce the pain of sore muscles. So these pretty flowers can be more than simply decoration in a garden – they can help soothe the aches and pains of too much work in the garden as well.
Vous avez sans doute déjà vu dans les jardins cette plante originaire de Madagascar et de l’Océan indien, largement répandue dans les zones tropicales comme plante décorative.
C’est un arbrisseau érigé, d’à peu près un mètre de haut, aux tiges rousses, aux rameaux noirâtres. Ses feuilles sont nettement lancéolées, vert foncé, pubescentes sur les deux faces avec des épines molles et blanches à l’aisselle. Les fleurs sont contenues dans des bractées imbriquées formant de gros épis terminaux couverts d’écailles; émergent de ces bractées, leur corolle jaune à deux lèvres. Le fruit est une petite capsule ovale.
Dans la grande famille des Acanthacées le genre Barleria compte environ cent vingt espèces africaines et asiatiques. Son nom fait sans doute référence à celui d’un moine botaniste français du XVIIème siècle, Jacques Barrelier. Barleria lupulina a été nommé ainsi parce que ses inflorescences ressemblent à celles d’une plante européenne, le houblon « lupulus », en latin, car grimpant sur les arbres « elle en suce la sève comme le ferait un loup » !
En lao la plante est appelée salét phang phone et certains de nos interlocuteurs ajoutent « phou », c’est-à-dire « mâle »; ils nous disent que la plante comporte une variété femelle sans épine et une variété mâle, avec. Pour les botanistes la variété dite « femelle » est une autre espèce Barleria prionitis que nous n’avons pas encore vue au Laos. On peut remarquer que les taxinomies populaires distinguent souvent des plantes mâles et femelles qui ne le sont pas botaniquement parlant mais qui correspondent à des espèces très proches différentes par la taille ou la couleur ou comme ici la présence d’épines.
Au Laos salèt phang phone est plantée dans les jardins mais parfois aussi elle s’échappe pour coloniser les terrains abandonnés car elle apprécie les zones assez sèches (en Australie elle est considérée comme invasive). Si elle a belle allure avec ses épis écailleux et dressés, elle est en même temps une plante médicinale réputée. On l’emploie principalement pour les problèmes de peau. Les feuilles fraîches sont écrasées et mélangées avec un peu d’alcool elles sont appliquées sur les abcès, les piqûres d’insectes et les herpès pour atténuer l’inflammation des tissus; les racines elles aussi peuvent être écrasées dans de l’alcool pour le même usage, en particulier les morsures de mille-pattes. En Thaïlande on extrait de la plante une huile réputée pour masser les muscles douloureux.
Being both useful and pretty will get you a long way in the plant world. Barleria lupulina, or Hophead, originated in Madagascar and thence travelled all around the Indian Ocean to most tropical areas, with 120 species found in Asia and Africa alone.
A decorative plant, it’s a metre-high shrub with narrow, dark green, red-veined leaves and dark red stems with soft pale thorns. The exuberant flowers sprout from a central spike closely covered in dark green overlapping scales, like a pine cone or a beehive ginger.
Barleria lupulina gets its first name from a 17th century botanist monk, Jacques Barrellier. The second, lupulina (meaning wolf in Latin) is more gruesome. The story is that it resembles a European plant called hops, which is a vine that clings tightly to trees, sucking the sap like a wolf devouring its prey. So the Lao plant innocently bears a name hinting at a dark past.
In Laos, the plant is called salet phang phone, and some people add the word phou at the end, meaning ‘male’. They say there is a ‘female’ variety with no thorns and a male with thorns. But botanists say that the so-called ‘female’ plant is another species, Barleria prionitis that has not yet ever been seen in Laos.
This is because botany in Laos still has a long and interesting way to go – the first and only botanical garden, at Pha Tad Ke in Luang Prabang, is working to find out more about Laos’ undocumented species, as well as educating visitors about biodiversity in Laos.
In Laos, salet phang phone is planted in gardens for the flowers and distinctive leaves, but it’s both vigorous and hardy and often escapes. (In Australia, it is considered an invasive species.) In Laos, people use it medicinally, so its proliferation is a good thing.
Local practitioners mainly prescribe it for skin problems. Fresh leaves are crushed and mixed with a little alcohol and applied to abscesses, mosquito bites and cold sores to soothe inflamed tissue. The roots are also used in the same way for centipede bites. In Thailand, oil extracted from the plant is sold commercially to reduce the pain of sore muscles. So these pretty flowers can be more than simply decoration in a garden – they can help soothe the aches and pains of too much work in the garden as well.
Vous avez sans doute déjà vu dans les jardins cette plante originaire de Madagascar et de l’Océan indien, largement répandue dans les zones tropicales comme plante décorative.
C’est un arbrisseau érigé, d’à peu près un mètre de haut, aux tiges rousses, aux rameaux noirâtres. Ses feuilles sont nettement lancéolées, vert foncé, pubescentes sur les deux faces avec des épines molles et blanches à l’aisselle. Les fleurs sont contenues dans des bractées imbriquées formant de gros épis terminaux couverts d’écailles; émergent de ces bractées, leur corolle jaune à deux lèvres. Le fruit est une petite capsule ovale.
Dans la grande famille des Acanthacées le genre Barleria compte environ cent vingt espèces africaines et asiatiques. Son nom fait sans doute référence à celui d’un moine botaniste français du XVIIème siècle, Jacques Barrelier. Barleria lupulina a été nommé ainsi parce que ses inflorescences ressemblent à celles d’une plante européenne, le houblon « lupulus », en latin, car grimpant sur les arbres « elle en suce la sève comme le ferait un loup » !
En lao la plante est appelée salét phang phone et certains de nos interlocuteurs ajoutent « phou », c’est-à-dire « mâle »; ils nous disent que la plante comporte une variété femelle sans épine et une variété mâle, avec. Pour les botanistes la variété dite « femelle » est une autre espèce Barleria prionitis que nous n’avons pas encore vue au Laos. On peut remarquer que les taxinomies populaires distinguent souvent des plantes mâles et femelles qui ne le sont pas botaniquement parlant mais qui correspondent à des espèces très proches différentes par la taille ou la couleur ou comme ici la présence d’épines.
Au Laos salèt phang phone est plantée dans les jardins mais parfois aussi elle s’échappe pour coloniser les terrains abandonnés car elle apprécie les zones assez sèches (en Australie elle est considérée comme invasive). Si elle a belle allure avec ses épis écailleux et dressés, elle est en même temps une plante médicinale réputée. On l’emploie principalement pour les problèmes de peau. Les feuilles fraîches sont écrasées et mélangées avec un peu d’alcool elles sont appliquées sur les abcès, les piqûres d’insectes et les herpès pour atténuer l’inflammation des tissus; les racines elles aussi peuvent être écrasées dans de l’alcool pour le même usage, en particulier les morsures de mille-pattes. En Thaïlande on extrait de la plante une huile réputée pour masser les muscles douloureux.
Being both useful and pretty will get you a long way in the plant world. Barleria lupulina, or Hophead, originated in Madagascar and thence travelled all around the Indian Ocean to most tropical areas, with 120 species found in Asia and Africa alone.
A decorative plant, it’s a metre-high shrub with narrow, dark green, red-veined leaves and dark red stems with soft pale thorns. The exuberant flowers sprout from a central spike closely covered in dark green overlapping scales, like a pine cone or a beehive ginger.
Barleria lupulina gets its first name from a 17th century botanist monk, Jacques Barrellier. The second, lupulina (meaning wolf in Latin) is more gruesome. The story is that it resembles a European plant called hops, which is a vine that clings tightly to trees, sucking the sap like a wolf devouring its prey. So the Lao plant innocently bears a name hinting at a dark past.
In Laos, the plant is called salet phang phone, and some people add the word phou at the end, meaning ‘male’. They say there is a ‘female’ variety with no thorns and a male with thorns. But botanists say that the so-called ‘female’ plant is another species, Barleria prionitis that has not yet ever been seen in Laos.
This is because botany in Laos still has a long and interesting way to go – the first and only botanical garden, at Pha Tad Ke in Luang Prabang, is working to find out more about Laos’ undocumented species, as well as educating visitors about biodiversity in Laos.
In Laos, salet phang phone is planted in gardens for the flowers and distinctive leaves, but it’s both vigorous and hardy and often escapes. (In Australia, it is considered an invasive species.) In Laos, people use it medicinally, so its proliferation is a good thing.
Local practitioners mainly prescribe it for skin problems. Fresh leaves are crushed and mixed with a little alcohol and applied to abscesses, mosquito bites and cold sores to soothe inflamed tissue. The roots are also used in the same way for centipede bites. In Thailand, oil extracted from the plant is sold commercially to reduce the pain of sore muscles. So these pretty flowers can be more than simply decoration in a garden – they can help soothe the aches and pains of too much work in the garden as well.
Vous avez sans doute déjà vu dans les jardins cette plante originaire de Madagascar et de l’Océan indien, largement répandue dans les zones tropicales comme plante décorative.
C’est un arbrisseau érigé, d’à peu près un mètre de haut, aux tiges rousses, aux rameaux noirâtres. Ses feuilles sont nettement lancéolées, vert foncé, pubescentes sur les deux faces avec des épines molles et blanches à l’aisselle. Les fleurs sont contenues dans des bractées imbriquées formant de gros épis terminaux couverts d’écailles; émergent de ces bractées, leur corolle jaune à deux lèvres. Le fruit est une petite capsule ovale.
Dans la grande famille des Acanthacées le genre Barleria compte environ cent vingt espèces africaines et asiatiques. Son nom fait sans doute référence à celui d’un moine botaniste français du XVIIème siècle, Jacques Barrelier. Barleria lupulina a été nommé ainsi parce que ses inflorescences ressemblent à celles d’une plante européenne, le houblon « lupulus », en latin, car grimpant sur les arbres « elle en suce la sève comme le ferait un loup » !
En lao la plante est appelée salét phang phone et certains de nos interlocuteurs ajoutent « phou », c’est-à-dire « mâle »; ils nous disent que la plante comporte une variété femelle sans épine et une variété mâle, avec. Pour les botanistes la variété dite « femelle » est une autre espèce Barleria prionitis que nous n’avons pas encore vue au Laos. On peut remarquer que les taxinomies populaires distinguent souvent des plantes mâles et femelles qui ne le sont pas botaniquement parlant mais qui correspondent à des espèces très proches différentes par la taille ou la couleur ou comme ici la présence d’épines.
Au Laos salèt phang phone est plantée dans les jardins mais parfois aussi elle s’échappe pour coloniser les terrains abandonnés car elle apprécie les zones assez sèches (en Australie elle est considérée comme invasive). Si elle a belle allure avec ses épis écailleux et dressés, elle est en même temps une plante médicinale réputée. On l’emploie principalement pour les problèmes de peau. Les feuilles fraîches sont écrasées et mélangées avec un peu d’alcool elles sont appliquées sur les abcès, les piqûres d’insectes et les herpès pour atténuer l’inflammation des tissus; les racines elles aussi peuvent être écrasées dans de l’alcool pour le même usage, en particulier les morsures de mille-pattes. En Thaïlande on extrait de la plante une huile réputée pour masser les muscles douloureux.