Bauhinia lakhonensis, Bauhinia bassacensis

Scientific name:
Plant family:
Common name:
Lao name:
Bauhinia lakhonensis, Bauhinia bassacensis Gagnep.
Fabaceae
/
(sièo som), (sièo gnay)

The Bauhinia genus constitutes an important group of nearly 250 species, all native to warm countries, with a significant number of them being Asian. While we have previously discussed decorative species commonly found in urban areas, several species are endemic to the region, especially woody vines.

The distinctive feature of Bauhinia is its bifid leaves, meaning they have two lobes. It is this characteristic that inspired the genus name, honoring the Franco-Swiss naturalist brothers, the Bauhins, who worked closely together.

In Lao, several Bauhinias are referred to as sièo. For example, som sièo or sièo som, meaning “Acid Bauhinia,” is used for Bauhinia lakhonensis, which shares the same name in the Thai language. According to Vidal, this Bauhinia has been documented only in Laos, Thailand, and northern Vietnam. It is a climbing shrub observed on various lianas scaling the trees of the forest. The floral buds are reddish, as is the heart of the white corolla, from which red stamens and an ovary emerge. The pods are around fifteen centimetres long, flat, and contain black seeds.

Another Bauhinia is also a robust vine found in clear forests: Bauhinia bassacensis, known as sièo gnay in Lao, meaning “grand bauhinia,” and chong ko in Thai. Its white flowers are much larger, irregular, with five very open petals, widening at the top of the lobe.

According to the name of the first of these vines, it should be edible, but there is no confirmation of its use as a food source. It is known, however, that the young shoots of several other Bauhinias, such as Bauhinia malabarica, are consumed after being blanched.

Nevertheless, both of these sièo vines have applications in traditional medicine; the bark is used against dysentery, while the leaves serve as a purgative. An infusion of the flowers is also recommended for respiratory discomfort.

The fibrous bark of several Bauhinias is utilized for making ropes, and the bark of sièo gnay also has a symbolic function, being used to tie the buffalo that will be sacrificed during the funeral ceremony among the Akha people.


Les Bauhinias constituent un genre important de près de 250 espèces, toutes originaires des pays chauds, et un grand nombre d’entre elles sont asiatiques. Nous avons déjà évoqué les espèces décoratives que l’on rencontre souvent en ville, mais plusieurs espèces sont endémiques dans la région, en particulier des lianes ligneuses.

La caractéristique des Bauhinia tient à leurs feuilles bifides, c’est à dire à deux lobes; ce serait cet aspect qui aurait déterminé le nom du genre inspiré des frères Bauhin, naturalistes franco-suisses, travaillant en étroite collaboration.

En lao plusieurs Bauhinias sont nommés sièo. On a ainsi som sièo ou sièo som c’est-à-dire « Bauhinia acide » pour Bauhinia lakhonensis avec le même nom en langue thaï. Ce Bauhinia, d’après Vidal, aurait été répertorié seulement au Laos, en Thaïlande et au nord du Vietnam. C’est un arbuste grimpant que l’on observe dans les murs de lianes diverses qui escaladent les arbres de la forêt. Les boutons floraux sont rougeâtres ainsi que le cœur de la corolle blanche d’où s’échappent des étamines et un ovaire rouges. Les gousses ont une quinzaine de centimètres de long, elles sont plates et contiennent des graines noires.

Un autre Bauhinia est également une forte liane trouvée en forêt claire: Bauhinia bassacensis que les Lao nomment sièo gnay, c’est-à-dire « grand bauhinia » et les Thaï chong ko. Ses fleurs blanches sont beaucoup plus grandes, irrégulières, avec 5 pétales très ouverts, s’élargissant au sommet du lobe.

Si l’on en croit le nom de la première de ces lianes, elle devrait être comestible, mais nous n’avons pas eu de confirmation d’un usage alimentaire pour cette espèce. L’on sait par ailleurs que les jeunes pousses de plusieurs autres Bauhinia sont mangées après avoir été blanchies (Bauhinia malabarica).

Cependant, ces deux sièo ont des emplois en médecine traditionnelle; l’écorce est utilisée contre la dysenterie tandis que les feuilles le sont comme dépuratif. Une infusion des fleurs est également recommandée en cas de gêne respiratoire.

Si l’écorce fibreuse de plusieurs Bauhinia sert à faire des cordes, celle de sièo gnay aurait aussi une fonction symbolique puisqu’elle sert à attacher le buffle qui sera sacrifié lors de la cérémonie des funérailles chez les Akha.

Image
The pretty white flowers of Sièo som
Image
Sièo som pods
Image
Sièo gnay is a strong vine that attacks tall trees
Image
Flower of Sièo gay covered with the dust of the road
Scientific name:
Bauhinia lakhonensis, Bauhinia bassacensis Gagnep.
Plant family:
Fabaceae
Common name:
/
Lao name:
(sièo som), (sièo gnay)

The Bauhinia genus constitutes an important group of nearly 250 species, all native to warm countries, with a significant number of them being Asian. While we have previously discussed decorative species commonly found in urban areas, several species are endemic to the region, especially woody vines.

The distinctive feature of Bauhinia is its bifid leaves, meaning they have two lobes. It is this characteristic that inspired the genus name, honoring the Franco-Swiss naturalist brothers, the Bauhins, who worked closely together.

In Lao, several Bauhinias are referred to as sièo. For example, som sièo or sièo som, meaning “Acid Bauhinia,” is used for Bauhinia lakhonensis, which shares the same name in the Thai language. According to Vidal, this Bauhinia has been documented only in Laos, Thailand, and northern Vietnam. It is a climbing shrub observed on various lianas scaling the trees of the forest. The floral buds are reddish, as is the heart of the white corolla, from which red stamens and an ovary emerge. The pods are around fifteen centimetres long, flat, and contain black seeds.

Another Bauhinia is also a robust vine found in clear forests: Bauhinia bassacensis, known as sièo gnay in Lao, meaning “grand bauhinia,” and chong ko in Thai. Its white flowers are much larger, irregular, with five very open petals, widening at the top of the lobe.

According to the name of the first of these vines, it should be edible, but there is no confirmation of its use as a food source. It is known, however, that the young shoots of several other Bauhinias, such as Bauhinia malabarica, are consumed after being blanched.

Nevertheless, both of these sièo vines have applications in traditional medicine; the bark is used against dysentery, while the leaves serve as a purgative. An infusion of the flowers is also recommended for respiratory discomfort.

The fibrous bark of several Bauhinias is utilized for making ropes, and the bark of sièo gnay also has a symbolic function, being used to tie the buffalo that will be sacrificed during the funeral ceremony among the Akha people.


Les Bauhinias constituent un genre important de près de 250 espèces, toutes originaires des pays chauds, et un grand nombre d’entre elles sont asiatiques. Nous avons déjà évoqué les espèces décoratives que l’on rencontre souvent en ville, mais plusieurs espèces sont endémiques dans la région, en particulier des lianes ligneuses.

La caractéristique des Bauhinia tient à leurs feuilles bifides, c’est à dire à deux lobes; ce serait cet aspect qui aurait déterminé le nom du genre inspiré des frères Bauhin, naturalistes franco-suisses, travaillant en étroite collaboration.

En lao plusieurs Bauhinias sont nommés sièo. On a ainsi som sièo ou sièo som c’est-à-dire « Bauhinia acide » pour Bauhinia lakhonensis avec le même nom en langue thaï. Ce Bauhinia, d’après Vidal, aurait été répertorié seulement au Laos, en Thaïlande et au nord du Vietnam. C’est un arbuste grimpant que l’on observe dans les murs de lianes diverses qui escaladent les arbres de la forêt. Les boutons floraux sont rougeâtres ainsi que le cœur de la corolle blanche d’où s’échappent des étamines et un ovaire rouges. Les gousses ont une quinzaine de centimètres de long, elles sont plates et contiennent des graines noires.

Un autre Bauhinia est également une forte liane trouvée en forêt claire: Bauhinia bassacensis que les Lao nomment sièo gnay, c’est-à-dire « grand bauhinia » et les Thaï chong ko. Ses fleurs blanches sont beaucoup plus grandes, irrégulières, avec 5 pétales très ouverts, s’élargissant au sommet du lobe.

Si l’on en croit le nom de la première de ces lianes, elle devrait être comestible, mais nous n’avons pas eu de confirmation d’un usage alimentaire pour cette espèce. L’on sait par ailleurs que les jeunes pousses de plusieurs autres Bauhinia sont mangées après avoir été blanchies (Bauhinia malabarica).

Cependant, ces deux sièo ont des emplois en médecine traditionnelle; l’écorce est utilisée contre la dysenterie tandis que les feuilles le sont comme dépuratif. Une infusion des fleurs est également recommandée en cas de gêne respiratoire.

Si l’écorce fibreuse de plusieurs Bauhinia sert à faire des cordes, celle de sièo gnay aurait aussi une fonction symbolique puisqu’elle sert à attacher le buffle qui sera sacrifié lors de la cérémonie des funérailles chez les Akha.

Image
The pretty white flowers of Sièo som
Image
Sièo som pods
Image
Sièo gnay is a strong vine that attacks tall trees
Image
Flower of Sièo gay covered with the dust of the road
Image
The pretty white flowers of Sièo som
Image
Sièo som pods
Image
Sièo gnay is a strong vine that attacks tall trees
Image
Flower of Sièo gay covered with the dust of the road
Scientific name:
Bauhinia lakhonensis, Bauhinia bassacensis Gagnep.
Plant family:
Fabaceae
Common name:
/
Lao name:
(sièo som), (sièo gnay)

The Bauhinia genus constitutes an important group of nearly 250 species, all native to warm countries, with a significant number of them being Asian. While we have previously discussed decorative species commonly found in urban areas, several species are endemic to the region, especially woody vines.

The distinctive feature of Bauhinia is its bifid leaves, meaning they have two lobes. It is this characteristic that inspired the genus name, honoring the Franco-Swiss naturalist brothers, the Bauhins, who worked closely together.

In Lao, several Bauhinias are referred to as sièo. For example, som sièo or sièo som, meaning “Acid Bauhinia,” is used for Bauhinia lakhonensis, which shares the same name in the Thai language. According to Vidal, this Bauhinia has been documented only in Laos, Thailand, and northern Vietnam. It is a climbing shrub observed on various lianas scaling the trees of the forest. The floral buds are reddish, as is the heart of the white corolla, from which red stamens and an ovary emerge. The pods are around fifteen centimetres long, flat, and contain black seeds.

Another Bauhinia is also a robust vine found in clear forests: Bauhinia bassacensis, known as sièo gnay in Lao, meaning “grand bauhinia,” and chong ko in Thai. Its white flowers are much larger, irregular, with five very open petals, widening at the top of the lobe.

According to the name of the first of these vines, it should be edible, but there is no confirmation of its use as a food source. It is known, however, that the young shoots of several other Bauhinias, such as Bauhinia malabarica, are consumed after being blanched.

Nevertheless, both of these sièo vines have applications in traditional medicine; the bark is used against dysentery, while the leaves serve as a purgative. An infusion of the flowers is also recommended for respiratory discomfort.

The fibrous bark of several Bauhinias is utilized for making ropes, and the bark of sièo gnay also has a symbolic function, being used to tie the buffalo that will be sacrificed during the funeral ceremony among the Akha people.


Les Bauhinias constituent un genre important de près de 250 espèces, toutes originaires des pays chauds, et un grand nombre d’entre elles sont asiatiques. Nous avons déjà évoqué les espèces décoratives que l’on rencontre souvent en ville, mais plusieurs espèces sont endémiques dans la région, en particulier des lianes ligneuses.

La caractéristique des Bauhinia tient à leurs feuilles bifides, c’est à dire à deux lobes; ce serait cet aspect qui aurait déterminé le nom du genre inspiré des frères Bauhin, naturalistes franco-suisses, travaillant en étroite collaboration.

En lao plusieurs Bauhinias sont nommés sièo. On a ainsi som sièo ou sièo som c’est-à-dire « Bauhinia acide » pour Bauhinia lakhonensis avec le même nom en langue thaï. Ce Bauhinia, d’après Vidal, aurait été répertorié seulement au Laos, en Thaïlande et au nord du Vietnam. C’est un arbuste grimpant que l’on observe dans les murs de lianes diverses qui escaladent les arbres de la forêt. Les boutons floraux sont rougeâtres ainsi que le cœur de la corolle blanche d’où s’échappent des étamines et un ovaire rouges. Les gousses ont une quinzaine de centimètres de long, elles sont plates et contiennent des graines noires.

Un autre Bauhinia est également une forte liane trouvée en forêt claire: Bauhinia bassacensis que les Lao nomment sièo gnay, c’est-à-dire « grand bauhinia » et les Thaï chong ko. Ses fleurs blanches sont beaucoup plus grandes, irrégulières, avec 5 pétales très ouverts, s’élargissant au sommet du lobe.

Si l’on en croit le nom de la première de ces lianes, elle devrait être comestible, mais nous n’avons pas eu de confirmation d’un usage alimentaire pour cette espèce. L’on sait par ailleurs que les jeunes pousses de plusieurs autres Bauhinia sont mangées après avoir été blanchies (Bauhinia malabarica).

Cependant, ces deux sièo ont des emplois en médecine traditionnelle; l’écorce est utilisée contre la dysenterie tandis que les feuilles le sont comme dépuratif. Une infusion des fleurs est également recommandée en cas de gêne respiratoire.

Si l’écorce fibreuse de plusieurs Bauhinia sert à faire des cordes, celle de sièo gnay aurait aussi une fonction symbolique puisqu’elle sert à attacher le buffle qui sera sacrifié lors de la cérémonie des funérailles chez les Akha.