China Grass, also known as ‘ramie’ (from the Malay, “rami”), originated in the Far East and resembles the nettle in that it has green, heart-shaped, serrated leaves, soft on the underside. Stripped of their outer covering, the stems of this shrub provide long silky, strong fibres equal to those of most other textiles. Anything one makes with cotton, hemp, or silk, one can also make with ‘china Grass’. However, the stripping of its stems is, unfortunately, made more difficult due to their coating of rubber. Therefore special machinery is needed to make it a viable industry. In the textile industry, this fibre is used more and more when mixed with synthetic fibres, and so its quality is considerably improved. China is the main producer of ‘China Grass’, followed by Brazil and the Philippines, although Japan is its principal processor.
In Laos, only the people in mountainous regions cultivate ‘China Grass’, mostly to make fishing nets which must be strong and, above all, rot-proof. But traditional use is still maintained in Luang Prabang, where the costumes of mythical ancestors, Phou Gneu and Gna Gneu, are made from ‘China Grass’. They are brought out each year for ritual dances, and everyone tries to tear off a few strands from the costumes so that they can firmly attach the spirits of the new-born which are still weakly anchored in their bodies.
The leaves also provide a purplish colour, which the Tai Dam use to colour their rice.
Traditional Lao medicine has some use for the properties of ‘China Grass’: the roots may serve as diuretics or tonics, and the leaves are good to treat cases of heavy menstruation.
La ramie (du malais « rami ») est une plante originaire d’Extrême Orient qui ressemble à l’Ortie dont elle a les feuilles vertes, cordiformes, dentées, feutrées sur la face inférieure. Les tiges de cet arbuste, une fois décortiquées, donnent des fibres longues, soyeuses, très solides, plus même que celles de la plupart des autres textiles. On peut faire avec la ramie tout ce que l’on fait avec le coton, le chanvre ou la soie, malheureusement le décorticage des tiges est rendu difficile par la gomme dont elles sont enduites et nécessite des machines spécialisées pour une exploitation rentable. Dans l’industrie textile, cette fibre est de plus en plus utilisée en mélange avec des fibres synthétiques dont elle améliore considérablement la qualité. La Chine est le premier producteur de ramie, suivie par le Brésil et les Philippines, alors que le Japon en est le principal transformateur.
Au Laos, seules quelques populations montagnardes cultivent la ramie, essentiellement pour en faire des instruments de pêche qui doivent être solides et surtout imputrescibles. Mais une utilisation traditionnelle est à retenir à Louang Prabang car c’est en effet en po pan que sont faits les costumes des ancêtres mythiques Phou Gneu, Gna Gneu, sortis chaque année au nouvel an; lors de leurs danses rituelles, la foule tente d’arracher à leur costume quelques brins qui auront le pouvoir d’attacher fermement les âmes des nouveaux nés encore mal ancrées dans leur corps.
Les feuilles fournissent aussi un colorant violacé que les Taï dam utilisent pour colorer leur riz
La médecine traditionnelle lao prête aussi quelques propriétés médicinales à la ramie: les racines seraient diurétiques et toniques, les feuilles bonnes en cas de règles trop abondantes.
China Grass, also known as ‘ramie’ (from the Malay, “rami”), originated in the Far East and resembles the nettle in that it has green, heart-shaped, serrated leaves, soft on the underside. Stripped of their outer covering, the stems of this shrub provide long silky, strong fibres equal to those of most other textiles. Anything one makes with cotton, hemp, or silk, one can also make with ‘china Grass’. However, the stripping of its stems is, unfortunately, made more difficult due to their coating of rubber. Therefore special machinery is needed to make it a viable industry. In the textile industry, this fibre is used more and more when mixed with synthetic fibres, and so its quality is considerably improved. China is the main producer of ‘China Grass’, followed by Brazil and the Philippines, although Japan is its principal processor.
In Laos, only the people in mountainous regions cultivate ‘China Grass’, mostly to make fishing nets which must be strong and, above all, rot-proof. But traditional use is still maintained in Luang Prabang, where the costumes of mythical ancestors, Phou Gneu and Gna Gneu, are made from ‘China Grass’. They are brought out each year for ritual dances, and everyone tries to tear off a few strands from the costumes so that they can firmly attach the spirits of the new-born which are still weakly anchored in their bodies.
The leaves also provide a purplish colour, which the Tai Dam use to colour their rice.
Traditional Lao medicine has some use for the properties of ‘China Grass’: the roots may serve as diuretics or tonics, and the leaves are good to treat cases of heavy menstruation.
La ramie (du malais « rami ») est une plante originaire d’Extrême Orient qui ressemble à l’Ortie dont elle a les feuilles vertes, cordiformes, dentées, feutrées sur la face inférieure. Les tiges de cet arbuste, une fois décortiquées, donnent des fibres longues, soyeuses, très solides, plus même que celles de la plupart des autres textiles. On peut faire avec la ramie tout ce que l’on fait avec le coton, le chanvre ou la soie, malheureusement le décorticage des tiges est rendu difficile par la gomme dont elles sont enduites et nécessite des machines spécialisées pour une exploitation rentable. Dans l’industrie textile, cette fibre est de plus en plus utilisée en mélange avec des fibres synthétiques dont elle améliore considérablement la qualité. La Chine est le premier producteur de ramie, suivie par le Brésil et les Philippines, alors que le Japon en est le principal transformateur.
Au Laos, seules quelques populations montagnardes cultivent la ramie, essentiellement pour en faire des instruments de pêche qui doivent être solides et surtout imputrescibles. Mais une utilisation traditionnelle est à retenir à Louang Prabang car c’est en effet en po pan que sont faits les costumes des ancêtres mythiques Phou Gneu, Gna Gneu, sortis chaque année au nouvel an; lors de leurs danses rituelles, la foule tente d’arracher à leur costume quelques brins qui auront le pouvoir d’attacher fermement les âmes des nouveaux nés encore mal ancrées dans leur corps.
Les feuilles fournissent aussi un colorant violacé que les Taï dam utilisent pour colorer leur riz
La médecine traditionnelle lao prête aussi quelques propriétés médicinales à la ramie: les racines seraient diurétiques et toniques, les feuilles bonnes en cas de règles trop abondantes.
China Grass, also known as ‘ramie’ (from the Malay, “rami”), originated in the Far East and resembles the nettle in that it has green, heart-shaped, serrated leaves, soft on the underside. Stripped of their outer covering, the stems of this shrub provide long silky, strong fibres equal to those of most other textiles. Anything one makes with cotton, hemp, or silk, one can also make with ‘china Grass’. However, the stripping of its stems is, unfortunately, made more difficult due to their coating of rubber. Therefore special machinery is needed to make it a viable industry. In the textile industry, this fibre is used more and more when mixed with synthetic fibres, and so its quality is considerably improved. China is the main producer of ‘China Grass’, followed by Brazil and the Philippines, although Japan is its principal processor.
In Laos, only the people in mountainous regions cultivate ‘China Grass’, mostly to make fishing nets which must be strong and, above all, rot-proof. But traditional use is still maintained in Luang Prabang, where the costumes of mythical ancestors, Phou Gneu and Gna Gneu, are made from ‘China Grass’. They are brought out each year for ritual dances, and everyone tries to tear off a few strands from the costumes so that they can firmly attach the spirits of the new-born which are still weakly anchored in their bodies.
The leaves also provide a purplish colour, which the Tai Dam use to colour their rice.
Traditional Lao medicine has some use for the properties of ‘China Grass’: the roots may serve as diuretics or tonics, and the leaves are good to treat cases of heavy menstruation.
La ramie (du malais « rami ») est une plante originaire d’Extrême Orient qui ressemble à l’Ortie dont elle a les feuilles vertes, cordiformes, dentées, feutrées sur la face inférieure. Les tiges de cet arbuste, une fois décortiquées, donnent des fibres longues, soyeuses, très solides, plus même que celles de la plupart des autres textiles. On peut faire avec la ramie tout ce que l’on fait avec le coton, le chanvre ou la soie, malheureusement le décorticage des tiges est rendu difficile par la gomme dont elles sont enduites et nécessite des machines spécialisées pour une exploitation rentable. Dans l’industrie textile, cette fibre est de plus en plus utilisée en mélange avec des fibres synthétiques dont elle améliore considérablement la qualité. La Chine est le premier producteur de ramie, suivie par le Brésil et les Philippines, alors que le Japon en est le principal transformateur.
Au Laos, seules quelques populations montagnardes cultivent la ramie, essentiellement pour en faire des instruments de pêche qui doivent être solides et surtout imputrescibles. Mais une utilisation traditionnelle est à retenir à Louang Prabang car c’est en effet en po pan que sont faits les costumes des ancêtres mythiques Phou Gneu, Gna Gneu, sortis chaque année au nouvel an; lors de leurs danses rituelles, la foule tente d’arracher à leur costume quelques brins qui auront le pouvoir d’attacher fermement les âmes des nouveaux nés encore mal ancrées dans leur corps.
Les feuilles fournissent aussi un colorant violacé que les Taï dam utilisent pour colorer leur riz
La médecine traditionnelle lao prête aussi quelques propriétés médicinales à la ramie: les racines seraient diurétiques et toniques, les feuilles bonnes en cas de règles trop abondantes.