The Fishtail Palms are not the most useful of Palms, but their particular bearing gives them a privileged place in tropical gardens. Their characteristics do not exactly resemble those of a Palm Tree. The leaflets of its leaves are, in fact, fan-shaped, irregularly toothed, and pleated – reminiscent of the tail or the fin of a fish (to the English), or a celery stick (to the French).
The two most widespread species in Laos carry the name tao hang, tao being the generic term for Palm Tree. Caryota mitis Lour. and Caryota urens L. are distinguished by the size of their stipe and of their leaves, the latter being taller with Palms of 5-6 metres long; another distinction: C. mitis grows in clusters of numerous stipes, it can often be found in gardens, however the C. urens has a solitary stipe which sometimes rises above the forest crowned by its plumes of celery-like leaves. In both species, the blooms occur when the tree has attained its mature height; that is to say in approximately thirteen years. The inflorescences first develop at the top of the trunk, then lower for about five years and finally near to the base of the trunk. After maturation, the last fruits of the tree slowly dry and die. These fruits are spherical, smooth, the size of a cherry; the red flesh of C. urens contains very irritating oxalate crystals, hence its name urens.
Tao hang is not only of decorative value, but in its region of origin, South-east Asia, it is sought out for its heart, which can be consumed as it is or turned into flour during lean years; the notched inflorescences give out a sugary sap from which one can make sugar or wine. In the villages of northern Laos, it is cultivated for a large number of usages, also in the construction of houses. Strong fibres are obtained from the sheaths of leaves and fruit, which disintegrate, leaving vascular bundles. After the retting and drying of these ‘hairs’, the Fishtail Palms produce a fibre known in business under the name of kittol, which is utilised to sew hats, braid cords, line fishing nets, and make brooms for sweeping streets. The Akha also use it to make traps for birds and as tinder to light their fires in case of need. From the seeds, they make necklaces which young girls combine with minuscule gourds, signifying to the boys that they are still free. We also add that elephants love all parts of these Palm Trees, so much so that sometimes it is called “Elephant Palm”. Tao hang also has a medical use: Traditional Medicine Research Centre deems its bark to be good to bring down a fever.
Les palmiers céleris ne sont pas les plus utiles des palmiers mais leur port particulier leur donne une place privilégiée dans les jardins tropicaux. Leur caractéristique est justement de ne pas ressembler à un palmier. Les folioles de leurs feuilles sont en effet découpées en forme d’éventail, irrégulièrement dentées et plissées, rappelant la queue ou la nageoire d’un poisson, (pour les Anglais), ou une branche de céleris (pour les Français).
Les deux espèces les plus répandues au Laos portent le nom de tao hang, tao étant le terme générique désignant les palmiers. Caryota mitis Lour. et Caryota urens L. se distinguent par la taille de leur stipe et de leurs feuilles, le second étant beaucoup plus haut avec des palmes de cinq à six mètres de long; autre distinction: C. mitis pousse en touffes de plusieurs stipes, on le rencontre souvent dans les jardins alors que C. urens a un stipe solitaire que l’on voit parfois s’élever au-dessus de la forêt couronné de son panache de feuilles de « céleris ». Dans les deux espèces la floraison intervient lorsque l’arbre a atteint sa taille adulte, c’est à dire au bout de treize ans environ; les inflorescences pendantes hors de leur gaine se développent d’abord au sommet du tronc, ensuite plus bas pendant environ cinq ans et finalement près de la base du tronc; après maturation des derniers fruits l’arbre se dessèche lentement et meurt. Ces fruits sont sphériques, lisses, de la taille d’une cerise; la pulpe rouge de C. urens contient des cristaux d’oxalate très irritant d’où son nom « urens ».
Tao hang n’a pas seulement une valeur décorative, dans sa région d’origine, l’Asie du Sud-Est, il est recherché pour son cœur qui peut être consommé tel quel ou transformé en farine, en période de disette; les inflorescences entaillées laissent échapper une sève sucrée dont on peut faire du sucre ou du vin. Il est cultivé dans les villages du Nord Laos pour un grand nombre d’usages, y compris la construction des maisons. On obtient des fibres très solides à partir des gaines des feuilles et des fruits qui en se désagrégeant laissent subsister des faisceaux fibro-vasculaires. Après rouissage et séchage de ces « chevelures » les palmiers céleris donnent une fibre connue dans le commerce sous le nom de kittol qui est utilisé pour coudre les chapeaux, tresser des cordelettes, border les filets de pêche, faire des lignes de pêche, faire des balais de cantonnier. Les Akha en font aussi des pièges à oiseaux et même de l’amadou pour allumer leur feu en cas de besoin. Avec les graines ils font des colliers que les jeunes filles combinent avec de minuscules gourdes pour signifier aux garçons qu’elles sont encore libres. Ajoutons que les éléphants aiment bien toutes les parties de ces palmiers que l’on nomme parfois « Palmier à éléphants ». Tao hang aurait même un usage médical puisque, d’après l’Institut Médecine Traditionnel l’écorce est bonne pour faire tomber la fièvre.
The Fishtail Palms are not the most useful of Palms, but their particular bearing gives them a privileged place in tropical gardens. Their characteristics do not exactly resemble those of a Palm Tree. The leaflets of its leaves are, in fact, fan-shaped, irregularly toothed, and pleated – reminiscent of the tail or the fin of a fish (to the English), or a celery stick (to the French).
The two most widespread species in Laos carry the name tao hang, tao being the generic term for Palm Tree. Caryota mitis Lour. and Caryota urens L. are distinguished by the size of their stipe and of their leaves, the latter being taller with Palms of 5-6 metres long; another distinction: C. mitis grows in clusters of numerous stipes, it can often be found in gardens, however the C. urens has a solitary stipe which sometimes rises above the forest crowned by its plumes of celery-like leaves. In both species, the blooms occur when the tree has attained its mature height; that is to say in approximately thirteen years. The inflorescences first develop at the top of the trunk, then lower for about five years and finally near to the base of the trunk. After maturation, the last fruits of the tree slowly dry and die. These fruits are spherical, smooth, the size of a cherry; the red flesh of C. urens contains very irritating oxalate crystals, hence its name urens.
Tao hang is not only of decorative value, but in its region of origin, South-east Asia, it is sought out for its heart, which can be consumed as it is or turned into flour during lean years; the notched inflorescences give out a sugary sap from which one can make sugar or wine. In the villages of northern Laos, it is cultivated for a large number of usages, also in the construction of houses. Strong fibres are obtained from the sheaths of leaves and fruit, which disintegrate, leaving vascular bundles. After the retting and drying of these ‘hairs’, the Fishtail Palms produce a fibre known in business under the name of kittol, which is utilised to sew hats, braid cords, line fishing nets, and make brooms for sweeping streets. The Akha also use it to make traps for birds and as tinder to light their fires in case of need. From the seeds, they make necklaces which young girls combine with minuscule gourds, signifying to the boys that they are still free. We also add that elephants love all parts of these Palm Trees, so much so that sometimes it is called “Elephant Palm”. Tao hang also has a medical use: Traditional Medicine Research Centre deems its bark to be good to bring down a fever.
Les palmiers céleris ne sont pas les plus utiles des palmiers mais leur port particulier leur donne une place privilégiée dans les jardins tropicaux. Leur caractéristique est justement de ne pas ressembler à un palmier. Les folioles de leurs feuilles sont en effet découpées en forme d’éventail, irrégulièrement dentées et plissées, rappelant la queue ou la nageoire d’un poisson, (pour les Anglais), ou une branche de céleris (pour les Français).
Les deux espèces les plus répandues au Laos portent le nom de tao hang, tao étant le terme générique désignant les palmiers. Caryota mitis Lour. et Caryota urens L. se distinguent par la taille de leur stipe et de leurs feuilles, le second étant beaucoup plus haut avec des palmes de cinq à six mètres de long; autre distinction: C. mitis pousse en touffes de plusieurs stipes, on le rencontre souvent dans les jardins alors que C. urens a un stipe solitaire que l’on voit parfois s’élever au-dessus de la forêt couronné de son panache de feuilles de « céleris ». Dans les deux espèces la floraison intervient lorsque l’arbre a atteint sa taille adulte, c’est à dire au bout de treize ans environ; les inflorescences pendantes hors de leur gaine se développent d’abord au sommet du tronc, ensuite plus bas pendant environ cinq ans et finalement près de la base du tronc; après maturation des derniers fruits l’arbre se dessèche lentement et meurt. Ces fruits sont sphériques, lisses, de la taille d’une cerise; la pulpe rouge de C. urens contient des cristaux d’oxalate très irritant d’où son nom « urens ».
Tao hang n’a pas seulement une valeur décorative, dans sa région d’origine, l’Asie du Sud-Est, il est recherché pour son cœur qui peut être consommé tel quel ou transformé en farine, en période de disette; les inflorescences entaillées laissent échapper une sève sucrée dont on peut faire du sucre ou du vin. Il est cultivé dans les villages du Nord Laos pour un grand nombre d’usages, y compris la construction des maisons. On obtient des fibres très solides à partir des gaines des feuilles et des fruits qui en se désagrégeant laissent subsister des faisceaux fibro-vasculaires. Après rouissage et séchage de ces « chevelures » les palmiers céleris donnent une fibre connue dans le commerce sous le nom de kittol qui est utilisé pour coudre les chapeaux, tresser des cordelettes, border les filets de pêche, faire des lignes de pêche, faire des balais de cantonnier. Les Akha en font aussi des pièges à oiseaux et même de l’amadou pour allumer leur feu en cas de besoin. Avec les graines ils font des colliers que les jeunes filles combinent avec de minuscules gourdes pour signifier aux garçons qu’elles sont encore libres. Ajoutons que les éléphants aiment bien toutes les parties de ces palmiers que l’on nomme parfois « Palmier à éléphants ». Tao hang aurait même un usage médical puisque, d’après l’Institut Médecine Traditionnel l’écorce est bonne pour faire tomber la fièvre.
The Fishtail Palms are not the most useful of Palms, but their particular bearing gives them a privileged place in tropical gardens. Their characteristics do not exactly resemble those of a Palm Tree. The leaflets of its leaves are, in fact, fan-shaped, irregularly toothed, and pleated – reminiscent of the tail or the fin of a fish (to the English), or a celery stick (to the French).
The two most widespread species in Laos carry the name tao hang, tao being the generic term for Palm Tree. Caryota mitis Lour. and Caryota urens L. are distinguished by the size of their stipe and of their leaves, the latter being taller with Palms of 5-6 metres long; another distinction: C. mitis grows in clusters of numerous stipes, it can often be found in gardens, however the C. urens has a solitary stipe which sometimes rises above the forest crowned by its plumes of celery-like leaves. In both species, the blooms occur when the tree has attained its mature height; that is to say in approximately thirteen years. The inflorescences first develop at the top of the trunk, then lower for about five years and finally near to the base of the trunk. After maturation, the last fruits of the tree slowly dry and die. These fruits are spherical, smooth, the size of a cherry; the red flesh of C. urens contains very irritating oxalate crystals, hence its name urens.
Tao hang is not only of decorative value, but in its region of origin, South-east Asia, it is sought out for its heart, which can be consumed as it is or turned into flour during lean years; the notched inflorescences give out a sugary sap from which one can make sugar or wine. In the villages of northern Laos, it is cultivated for a large number of usages, also in the construction of houses. Strong fibres are obtained from the sheaths of leaves and fruit, which disintegrate, leaving vascular bundles. After the retting and drying of these ‘hairs’, the Fishtail Palms produce a fibre known in business under the name of kittol, which is utilised to sew hats, braid cords, line fishing nets, and make brooms for sweeping streets. The Akha also use it to make traps for birds and as tinder to light their fires in case of need. From the seeds, they make necklaces which young girls combine with minuscule gourds, signifying to the boys that they are still free. We also add that elephants love all parts of these Palm Trees, so much so that sometimes it is called “Elephant Palm”. Tao hang also has a medical use: Traditional Medicine Research Centre deems its bark to be good to bring down a fever.
Les palmiers céleris ne sont pas les plus utiles des palmiers mais leur port particulier leur donne une place privilégiée dans les jardins tropicaux. Leur caractéristique est justement de ne pas ressembler à un palmier. Les folioles de leurs feuilles sont en effet découpées en forme d’éventail, irrégulièrement dentées et plissées, rappelant la queue ou la nageoire d’un poisson, (pour les Anglais), ou une branche de céleris (pour les Français).
Les deux espèces les plus répandues au Laos portent le nom de tao hang, tao étant le terme générique désignant les palmiers. Caryota mitis Lour. et Caryota urens L. se distinguent par la taille de leur stipe et de leurs feuilles, le second étant beaucoup plus haut avec des palmes de cinq à six mètres de long; autre distinction: C. mitis pousse en touffes de plusieurs stipes, on le rencontre souvent dans les jardins alors que C. urens a un stipe solitaire que l’on voit parfois s’élever au-dessus de la forêt couronné de son panache de feuilles de « céleris ». Dans les deux espèces la floraison intervient lorsque l’arbre a atteint sa taille adulte, c’est à dire au bout de treize ans environ; les inflorescences pendantes hors de leur gaine se développent d’abord au sommet du tronc, ensuite plus bas pendant environ cinq ans et finalement près de la base du tronc; après maturation des derniers fruits l’arbre se dessèche lentement et meurt. Ces fruits sont sphériques, lisses, de la taille d’une cerise; la pulpe rouge de C. urens contient des cristaux d’oxalate très irritant d’où son nom « urens ».
Tao hang n’a pas seulement une valeur décorative, dans sa région d’origine, l’Asie du Sud-Est, il est recherché pour son cœur qui peut être consommé tel quel ou transformé en farine, en période de disette; les inflorescences entaillées laissent échapper une sève sucrée dont on peut faire du sucre ou du vin. Il est cultivé dans les villages du Nord Laos pour un grand nombre d’usages, y compris la construction des maisons. On obtient des fibres très solides à partir des gaines des feuilles et des fruits qui en se désagrégeant laissent subsister des faisceaux fibro-vasculaires. Après rouissage et séchage de ces « chevelures » les palmiers céleris donnent une fibre connue dans le commerce sous le nom de kittol qui est utilisé pour coudre les chapeaux, tresser des cordelettes, border les filets de pêche, faire des lignes de pêche, faire des balais de cantonnier. Les Akha en font aussi des pièges à oiseaux et même de l’amadou pour allumer leur feu en cas de besoin. Avec les graines ils font des colliers que les jeunes filles combinent avec de minuscules gourdes pour signifier aux garçons qu’elles sont encore libres. Ajoutons que les éléphants aiment bien toutes les parties de ces palmiers que l’on nomme parfois « Palmier à éléphants ». Tao hang aurait même un usage médical puisque, d’après l’Institut Médecine Traditionnel l’écorce est bonne pour faire tomber la fièvre.