Numerous species essentially belonging to the family of Dipterocarpaceae are known and sought out for their oleoresin which sometimes can serve as lacquer. This botanical family is well-represented in South-east Asia and has a major economic importance in the region, not so much for its exudes as for its wood which is handsome and easy to work with. Its Latin name means “two-winged fruit” and, actually, the uniqueness of its fruit can be recognized by its being carried by two wings. Madame Bouakhaykhone Svengsuksa, who has particularly studied the Dipterocarpaceae, tells us that 27 species have been reported in Laos, one of which is endemic to the centre of the country: Parashorea dussaudii.
Tone nyang is one of the most widespread of these majestic trees, with their deep green foliage. It is exploited for its oleoresin, which is well-known by the name “oil of wood”, in Lao: nam man nyang, used for varnishing furniture and caulking boats. In the 1900’s, Raquez indicated another use of this resin which is still relevant today: “that they are may niang of resinous species. The indigenous hollow out the trunk of the tree, and burn it for a few hours, then extinguish the flames. The resin flows abundantly. Other old trees, eaten away by age, provide a veritable tinder, which is mixed with this resin. The result, elongated in the form of a candle, is wrapped in a green banana leaf and becomes an odiferous torch which illuminates the bamboo huts.” It must be noted that, today, this utilisation of fire to extract the sap is forbidden, because it prevents the normal development of the tree.
In religious handicrafts, the oil of the nyang serves as binding for paintings and as glue for applying gold leaf on the statues. This oil, which also has industrial uses, is gathered by Lao farmers and sold, without processing, in Thailand and China. It is also the wood that is sought out, like that of all the species of this family, for construction of houses.
In traditional medicine, so Petelot tells us, “the young plants are subjected to a complicated preparation of hot poultices placed on the stomach in cases of painful liver congestion.” And in veterinary medicine, “the bark of Dipterocarpus alatus mixed with an equal quantity of sappan wood, soaked for a few days in urine, produces a liquid that can be fed to horses and cattle that refuse to feed themselves.”
Plusieurs espèces appartenant essentiellement à la famille des Dipterocarpacées sont connues et recherchées pour leur oléorésine pouvant parfois servir de laque. Cette famille botanique est bien représentée dans le Sud Est Asiatique et a une grande importance économique dans la région, tant pour ses exsudats que pour ses bois qui sont beaux et faciles à travailler. Son nom latin signifie « deux ailes fruit » et, en effet, on en reconnaît les individus à leur fruit porté par deux ailes. Madame Bouakhaykhone Svengsuksa qui a étudié particulièrement les Diptérocarpacées nous dit que 27 espèces ont été recensées au Laos dont une est endémique au centre du pays : Parashorea dussaudii.
Tone nyang, est l’un des plus répandus de ces beaux arbres, au feuillage vert foncé. Il est exploité pour son oléo résine bien connue sous le nom de « huile de bois », nam man nyang en lao, utilisée pour le vernissage des meubles et le calfatage des embarcations. Dans les années 1900, Raquez indique une autre utilisation de cette résine toujours d’actualité: « ce sont des may niang d’espèce résineuse. Les indigènes creusent l’arbre, y mettent le feu pendant quelques heures et en éteignent ensuite les ardeurs. La résine coule alors abondante. D’autres vieux arbres rongés par la vieillesse donnent un véritable amadou que l’on mélange à cette résine. Le tout, allongé en forme de cierge, est enveloppé dans une verte feuille de bananier et devient la torche odoriférante qui éclaire les huttes de bambous. » Il faut noter que cette utilisation du feu pour extraire la sève est interdite aujourd’hui, car elle empêche le développement normal de l’arbre.
Dans l’artisanat religieux l’huile de nyang sert de liant pour les peintures et de colle pour l’application des feuilles d’or sur les statues. Cette huile, qui a également des utilisations industrielles, est récoltée par les paysans lao et vendue sans être transformée en Thaïlande et en Chine. Il en est de même pour le bois qui est très recherché, comme celui de toutes les espèces de cette famille, pour la construction des maisons.
En médecine traditionnelle, nous dit Petelot « les jeunes plants entrent dans une préparation très compliquée de cataplasmes chauds promenés sur l’abdomen dans le cas de congestion douloureuse du foie ». Et dans l’art vétérinaire: « l’écorce deDipterocarpus alatus associée à une égale quantité de bois de Sapan macéré pendant plusieurs jours dans de l’urine, donne un liquide que l’on fait prendre aux chevaux et aux bœufs qui refusent de s’alimenter ».
Numerous species essentially belonging to the family of Dipterocarpaceae are known and sought out for their oleoresin which sometimes can serve as lacquer. This botanical family is well-represented in South-east Asia and has a major economic importance in the region, not so much for its exudes as for its wood which is handsome and easy to work with. Its Latin name means “two-winged fruit” and, actually, the uniqueness of its fruit can be recognized by its being carried by two wings. Madame Bouakhaykhone Svengsuksa, who has particularly studied the Dipterocarpaceae, tells us that 27 species have been reported in Laos, one of which is endemic to the centre of the country: Parashorea dussaudii.
Tone nyang is one of the most widespread of these majestic trees, with their deep green foliage. It is exploited for its oleoresin, which is well-known by the name “oil of wood”, in Lao: nam man nyang, used for varnishing furniture and caulking boats. In the 1900’s, Raquez indicated another use of this resin which is still relevant today: “that they are may niang of resinous species. The indigenous hollow out the trunk of the tree, and burn it for a few hours, then extinguish the flames. The resin flows abundantly. Other old trees, eaten away by age, provide a veritable tinder, which is mixed with this resin. The result, elongated in the form of a candle, is wrapped in a green banana leaf and becomes an odiferous torch which illuminates the bamboo huts.” It must be noted that, today, this utilisation of fire to extract the sap is forbidden, because it prevents the normal development of the tree.
In religious handicrafts, the oil of the nyang serves as binding for paintings and as glue for applying gold leaf on the statues. This oil, which also has industrial uses, is gathered by Lao farmers and sold, without processing, in Thailand and China. It is also the wood that is sought out, like that of all the species of this family, for construction of houses.
In traditional medicine, so Petelot tells us, “the young plants are subjected to a complicated preparation of hot poultices placed on the stomach in cases of painful liver congestion.” And in veterinary medicine, “the bark of Dipterocarpus alatus mixed with an equal quantity of sappan wood, soaked for a few days in urine, produces a liquid that can be fed to horses and cattle that refuse to feed themselves.”
Plusieurs espèces appartenant essentiellement à la famille des Dipterocarpacées sont connues et recherchées pour leur oléorésine pouvant parfois servir de laque. Cette famille botanique est bien représentée dans le Sud Est Asiatique et a une grande importance économique dans la région, tant pour ses exsudats que pour ses bois qui sont beaux et faciles à travailler. Son nom latin signifie « deux ailes fruit » et, en effet, on en reconnaît les individus à leur fruit porté par deux ailes. Madame Bouakhaykhone Svengsuksa qui a étudié particulièrement les Diptérocarpacées nous dit que 27 espèces ont été recensées au Laos dont une est endémique au centre du pays : Parashorea dussaudii.
Tone nyang, est l’un des plus répandus de ces beaux arbres, au feuillage vert foncé. Il est exploité pour son oléo résine bien connue sous le nom de « huile de bois », nam man nyang en lao, utilisée pour le vernissage des meubles et le calfatage des embarcations. Dans les années 1900, Raquez indique une autre utilisation de cette résine toujours d’actualité: « ce sont des may niang d’espèce résineuse. Les indigènes creusent l’arbre, y mettent le feu pendant quelques heures et en éteignent ensuite les ardeurs. La résine coule alors abondante. D’autres vieux arbres rongés par la vieillesse donnent un véritable amadou que l’on mélange à cette résine. Le tout, allongé en forme de cierge, est enveloppé dans une verte feuille de bananier et devient la torche odoriférante qui éclaire les huttes de bambous. » Il faut noter que cette utilisation du feu pour extraire la sève est interdite aujourd’hui, car elle empêche le développement normal de l’arbre.
Dans l’artisanat religieux l’huile de nyang sert de liant pour les peintures et de colle pour l’application des feuilles d’or sur les statues. Cette huile, qui a également des utilisations industrielles, est récoltée par les paysans lao et vendue sans être transformée en Thaïlande et en Chine. Il en est de même pour le bois qui est très recherché, comme celui de toutes les espèces de cette famille, pour la construction des maisons.
En médecine traditionnelle, nous dit Petelot « les jeunes plants entrent dans une préparation très compliquée de cataplasmes chauds promenés sur l’abdomen dans le cas de congestion douloureuse du foie ». Et dans l’art vétérinaire: « l’écorce deDipterocarpus alatus associée à une égale quantité de bois de Sapan macéré pendant plusieurs jours dans de l’urine, donne un liquide que l’on fait prendre aux chevaux et aux bœufs qui refusent de s’alimenter ».
Numerous species essentially belonging to the family of Dipterocarpaceae are known and sought out for their oleoresin which sometimes can serve as lacquer. This botanical family is well-represented in South-east Asia and has a major economic importance in the region, not so much for its exudes as for its wood which is handsome and easy to work with. Its Latin name means “two-winged fruit” and, actually, the uniqueness of its fruit can be recognized by its being carried by two wings. Madame Bouakhaykhone Svengsuksa, who has particularly studied the Dipterocarpaceae, tells us that 27 species have been reported in Laos, one of which is endemic to the centre of the country: Parashorea dussaudii.
Tone nyang is one of the most widespread of these majestic trees, with their deep green foliage. It is exploited for its oleoresin, which is well-known by the name “oil of wood”, in Lao: nam man nyang, used for varnishing furniture and caulking boats. In the 1900’s, Raquez indicated another use of this resin which is still relevant today: “that they are may niang of resinous species. The indigenous hollow out the trunk of the tree, and burn it for a few hours, then extinguish the flames. The resin flows abundantly. Other old trees, eaten away by age, provide a veritable tinder, which is mixed with this resin. The result, elongated in the form of a candle, is wrapped in a green banana leaf and becomes an odiferous torch which illuminates the bamboo huts.” It must be noted that, today, this utilisation of fire to extract the sap is forbidden, because it prevents the normal development of the tree.
In religious handicrafts, the oil of the nyang serves as binding for paintings and as glue for applying gold leaf on the statues. This oil, which also has industrial uses, is gathered by Lao farmers and sold, without processing, in Thailand and China. It is also the wood that is sought out, like that of all the species of this family, for construction of houses.
In traditional medicine, so Petelot tells us, “the young plants are subjected to a complicated preparation of hot poultices placed on the stomach in cases of painful liver congestion.” And in veterinary medicine, “the bark of Dipterocarpus alatus mixed with an equal quantity of sappan wood, soaked for a few days in urine, produces a liquid that can be fed to horses and cattle that refuse to feed themselves.”
Plusieurs espèces appartenant essentiellement à la famille des Dipterocarpacées sont connues et recherchées pour leur oléorésine pouvant parfois servir de laque. Cette famille botanique est bien représentée dans le Sud Est Asiatique et a une grande importance économique dans la région, tant pour ses exsudats que pour ses bois qui sont beaux et faciles à travailler. Son nom latin signifie « deux ailes fruit » et, en effet, on en reconnaît les individus à leur fruit porté par deux ailes. Madame Bouakhaykhone Svengsuksa qui a étudié particulièrement les Diptérocarpacées nous dit que 27 espèces ont été recensées au Laos dont une est endémique au centre du pays : Parashorea dussaudii.
Tone nyang, est l’un des plus répandus de ces beaux arbres, au feuillage vert foncé. Il est exploité pour son oléo résine bien connue sous le nom de « huile de bois », nam man nyang en lao, utilisée pour le vernissage des meubles et le calfatage des embarcations. Dans les années 1900, Raquez indique une autre utilisation de cette résine toujours d’actualité: « ce sont des may niang d’espèce résineuse. Les indigènes creusent l’arbre, y mettent le feu pendant quelques heures et en éteignent ensuite les ardeurs. La résine coule alors abondante. D’autres vieux arbres rongés par la vieillesse donnent un véritable amadou que l’on mélange à cette résine. Le tout, allongé en forme de cierge, est enveloppé dans une verte feuille de bananier et devient la torche odoriférante qui éclaire les huttes de bambous. » Il faut noter que cette utilisation du feu pour extraire la sève est interdite aujourd’hui, car elle empêche le développement normal de l’arbre.
Dans l’artisanat religieux l’huile de nyang sert de liant pour les peintures et de colle pour l’application des feuilles d’or sur les statues. Cette huile, qui a également des utilisations industrielles, est récoltée par les paysans lao et vendue sans être transformée en Thaïlande et en Chine. Il en est de même pour le bois qui est très recherché, comme celui de toutes les espèces de cette famille, pour la construction des maisons.
En médecine traditionnelle, nous dit Petelot « les jeunes plants entrent dans une préparation très compliquée de cataplasmes chauds promenés sur l’abdomen dans le cas de congestion douloureuse du foie ». Et dans l’art vétérinaire: « l’écorce deDipterocarpus alatus associée à une égale quantité de bois de Sapan macéré pendant plusieurs jours dans de l’urine, donne un liquide que l’on fait prendre aux chevaux et aux bœufs qui refusent de s’alimenter ».