This is an example of a small, insignificant herb that you crush while walking without even seeing it and which is nevertheless a very important medicinal plant. The French call it “malnommée” precisely for this reason; Lao and Thai recall that, like all Euphorbia, this grass has a milky sap and they use the expression “lioness milk”; as for the English, very concise as always, he baptizes it “doormat of the sands with medicinal pods”. It must be said that this plant, which is found on the edges of the roads in all tropical countries, has more than 180 vernacular names!
Euphorbia hirta comes from America but has become pan-tropical. It is a small, creeping or slightly erect annual herb. Its leaves are opposite, oval 5 cm by 2 cm, they can be distinctly green but are often reddish. Its small flowers, discreet as it is in Euphorbiaceae, are grouped in vaguely yellowish glomeruli at the end of the stems; the very inconspicuous fruit is a capsule covered with hairs.
In the regions where it grows, this Euphorbia is renowned against a thousand ailments, although it is a plant whose toxicity is beyond doubt but which would be destroyed orally.
In Laos as in many countries, because this plant has a sap reminiscent of milk, it is considered galactogenic; thus, among the Hmong, a decoction of two Euphorbias, including this one, is recommended for the young woman who has given birth. Another widespread use is in the fight against dysentery. But we also find this plant in recipes against cough, asthma, epilepsy; the latex is even offered in ulcerations of the cornea.
In Africa, where all these uses are known, plus that of a sexual stimulant, extensive pharmacological studies are being carried out in the hope of being able to fight effectively against the very numerous parasitoses in tropical regions. “Many products have been isolated from this plant. Mention may be made of sugars, amino acids, tannins and flavonoids. Responsible for antidiarrheal and antiamoebic activities is a flavonoid, quercitrin”. Patients treated with freeze-dried extracts of the plant fared better than those treated with conventional parasitosis drugs. You can find many files on this subject on the Internet with the list of phytomedicines based on Euphorbia hirta: powder, aqueous solution, dry plant extracts, etc.
However, the enthusiasm is such that pharmacists are planning a wave of fanciful applications of Euphorbia hirta, such as the one currently raging for the famous Noni.
Voilà bien l’exemple d’une petite herbe insignifiante, que l’on écrase en marchant sans même la voir et qui est pourtant une plante médicinale très importante. Le français la dit « malnommée » justement pour cette raison; le lao et le thaï rappellent que, comme toutes le Euphorbes, cette herbe a une sève laiteuse et ils emploient l’expression « lait de lionne »; quant à l’anglais, très concis comme toujours, il la baptise « paillasson des sables aux gousses médicaments ». Il faut dire que cette plante que l’on rencontre sur les bords des chemins de tous les pays tropicaux a plus de 180 noms vernaculaires !
Euphorbia hirta vient d’Amérique mais elle est devenue pantropicale. C’est une petite herbe annuelle rampante ou légèrement dressée. Ses feuilles sont opposées, ovales de 5 cm sur 2 cm, elles peuvent être nettement vertes mais sont souvent rougeâtres. Ses petites fleurs, discrètes comme il est de mise chez les Euphorbiacées, sont regroupées en glomérules vaguement jaunâtres au bout des tiges; le fruit très peu apparent est une capsule couverte de poils.
Dans les régions où elle pousse cette Euphorbe est réputée contre mille maux bien qu’il s’agisse d’un végétal dont la toxicité ne fait aucun doute mais qui serait détruite par voie orale.
Au Laos comme dans beaucoup de contrées, parce que cette plante a une sève qui rappelle le lait, elle est considérée comme galactogène; ainsi chez les Hmong on recommande une décoction de deux Euphorbes, dont celle-ci, pour la jeune accouchée. Un autre usage très répandu est la lutte contre la dysenterie. Toutefois, on trouve aussi cette plante dans les recettes contre la toux, l’asthme, l’épilepsie; le latex est même proposé dans les ulcérations de la cornée.
En Afrique où l’on connaît tous ces usages, avec en plus celui de stimulant sexuel, des études pharmacologiques poussées sont menées dans l’espoir de pouvoir lutter efficacement contre les parasitoses très nombreuses en régions tropicales. « De nombreux produits ont été isolés à partir de cette plante. On peut citer des sucres, des acides aminés, des tanins et des flavonoïdes. Le responsable des activités antidiarrhéiques et antiamibiennes est un flavonoïde, le quercitrin ». Des patients traités avec des extraits lyophilisés de la plante se sont trouvés mieux que ceux traités avec les médicaments classiques des parasitoses. Vous pourrez trouver sur Internet de nombreux dossiers à ce sujet avec la liste des phytomédicaments à base d’Euphorbia hirta: poudre, solution aqueuse, extraits de plante sèche…etc.
Cependant l’engouement est tel que les pharmaciens prévoient une vague d’applications fantaisistes de l’Euphorbia hirta, comme celle qui sévit actuellement pour le fameux Noni.
This is an example of a small, insignificant herb that you crush while walking without even seeing it and which is nevertheless a very important medicinal plant. The French call it “malnommée” precisely for this reason; Lao and Thai recall that, like all Euphorbia, this grass has a milky sap and they use the expression “lioness milk”; as for the English, very concise as always, he baptizes it “doormat of the sands with medicinal pods”. It must be said that this plant, which is found on the edges of the roads in all tropical countries, has more than 180 vernacular names!
Euphorbia hirta comes from America but has become pan-tropical. It is a small, creeping or slightly erect annual herb. Its leaves are opposite, oval 5 cm by 2 cm, they can be distinctly green but are often reddish. Its small flowers, discreet as it is in Euphorbiaceae, are grouped in vaguely yellowish glomeruli at the end of the stems; the very inconspicuous fruit is a capsule covered with hairs.
In the regions where it grows, this Euphorbia is renowned against a thousand ailments, although it is a plant whose toxicity is beyond doubt but which would be destroyed orally.
In Laos as in many countries, because this plant has a sap reminiscent of milk, it is considered galactogenic; thus, among the Hmong, a decoction of two Euphorbias, including this one, is recommended for the young woman who has given birth. Another widespread use is in the fight against dysentery. But we also find this plant in recipes against cough, asthma, epilepsy; the latex is even offered in ulcerations of the cornea.
In Africa, where all these uses are known, plus that of a sexual stimulant, extensive pharmacological studies are being carried out in the hope of being able to fight effectively against the very numerous parasitoses in tropical regions. “Many products have been isolated from this plant. Mention may be made of sugars, amino acids, tannins and flavonoids. Responsible for antidiarrheal and antiamoebic activities is a flavonoid, quercitrin”. Patients treated with freeze-dried extracts of the plant fared better than those treated with conventional parasitosis drugs. You can find many files on this subject on the Internet with the list of phytomedicines based on Euphorbia hirta: powder, aqueous solution, dry plant extracts, etc.
However, the enthusiasm is such that pharmacists are planning a wave of fanciful applications of Euphorbia hirta, such as the one currently raging for the famous Noni.
Voilà bien l’exemple d’une petite herbe insignifiante, que l’on écrase en marchant sans même la voir et qui est pourtant une plante médicinale très importante. Le français la dit « malnommée » justement pour cette raison; le lao et le thaï rappellent que, comme toutes le Euphorbes, cette herbe a une sève laiteuse et ils emploient l’expression « lait de lionne »; quant à l’anglais, très concis comme toujours, il la baptise « paillasson des sables aux gousses médicaments ». Il faut dire que cette plante que l’on rencontre sur les bords des chemins de tous les pays tropicaux a plus de 180 noms vernaculaires !
Euphorbia hirta vient d’Amérique mais elle est devenue pantropicale. C’est une petite herbe annuelle rampante ou légèrement dressée. Ses feuilles sont opposées, ovales de 5 cm sur 2 cm, elles peuvent être nettement vertes mais sont souvent rougeâtres. Ses petites fleurs, discrètes comme il est de mise chez les Euphorbiacées, sont regroupées en glomérules vaguement jaunâtres au bout des tiges; le fruit très peu apparent est une capsule couverte de poils.
Dans les régions où elle pousse cette Euphorbe est réputée contre mille maux bien qu’il s’agisse d’un végétal dont la toxicité ne fait aucun doute mais qui serait détruite par voie orale.
Au Laos comme dans beaucoup de contrées, parce que cette plante a une sève qui rappelle le lait, elle est considérée comme galactogène; ainsi chez les Hmong on recommande une décoction de deux Euphorbes, dont celle-ci, pour la jeune accouchée. Un autre usage très répandu est la lutte contre la dysenterie. Toutefois, on trouve aussi cette plante dans les recettes contre la toux, l’asthme, l’épilepsie; le latex est même proposé dans les ulcérations de la cornée.
En Afrique où l’on connaît tous ces usages, avec en plus celui de stimulant sexuel, des études pharmacologiques poussées sont menées dans l’espoir de pouvoir lutter efficacement contre les parasitoses très nombreuses en régions tropicales. « De nombreux produits ont été isolés à partir de cette plante. On peut citer des sucres, des acides aminés, des tanins et des flavonoïdes. Le responsable des activités antidiarrhéiques et antiamibiennes est un flavonoïde, le quercitrin ». Des patients traités avec des extraits lyophilisés de la plante se sont trouvés mieux que ceux traités avec les médicaments classiques des parasitoses. Vous pourrez trouver sur Internet de nombreux dossiers à ce sujet avec la liste des phytomédicaments à base d’Euphorbia hirta: poudre, solution aqueuse, extraits de plante sèche…etc.
Cependant l’engouement est tel que les pharmaciens prévoient une vague d’applications fantaisistes de l’Euphorbia hirta, comme celle qui sévit actuellement pour le fameux Noni.
This is an example of a small, insignificant herb that you crush while walking without even seeing it and which is nevertheless a very important medicinal plant. The French call it “malnommée” precisely for this reason; Lao and Thai recall that, like all Euphorbia, this grass has a milky sap and they use the expression “lioness milk”; as for the English, very concise as always, he baptizes it “doormat of the sands with medicinal pods”. It must be said that this plant, which is found on the edges of the roads in all tropical countries, has more than 180 vernacular names!
Euphorbia hirta comes from America but has become pan-tropical. It is a small, creeping or slightly erect annual herb. Its leaves are opposite, oval 5 cm by 2 cm, they can be distinctly green but are often reddish. Its small flowers, discreet as it is in Euphorbiaceae, are grouped in vaguely yellowish glomeruli at the end of the stems; the very inconspicuous fruit is a capsule covered with hairs.
In the regions where it grows, this Euphorbia is renowned against a thousand ailments, although it is a plant whose toxicity is beyond doubt but which would be destroyed orally.
In Laos as in many countries, because this plant has a sap reminiscent of milk, it is considered galactogenic; thus, among the Hmong, a decoction of two Euphorbias, including this one, is recommended for the young woman who has given birth. Another widespread use is in the fight against dysentery. But we also find this plant in recipes against cough, asthma, epilepsy; the latex is even offered in ulcerations of the cornea.
In Africa, where all these uses are known, plus that of a sexual stimulant, extensive pharmacological studies are being carried out in the hope of being able to fight effectively against the very numerous parasitoses in tropical regions. “Many products have been isolated from this plant. Mention may be made of sugars, amino acids, tannins and flavonoids. Responsible for antidiarrheal and antiamoebic activities is a flavonoid, quercitrin”. Patients treated with freeze-dried extracts of the plant fared better than those treated with conventional parasitosis drugs. You can find many files on this subject on the Internet with the list of phytomedicines based on Euphorbia hirta: powder, aqueous solution, dry plant extracts, etc.
However, the enthusiasm is such that pharmacists are planning a wave of fanciful applications of Euphorbia hirta, such as the one currently raging for the famous Noni.
Voilà bien l’exemple d’une petite herbe insignifiante, que l’on écrase en marchant sans même la voir et qui est pourtant une plante médicinale très importante. Le français la dit « malnommée » justement pour cette raison; le lao et le thaï rappellent que, comme toutes le Euphorbes, cette herbe a une sève laiteuse et ils emploient l’expression « lait de lionne »; quant à l’anglais, très concis comme toujours, il la baptise « paillasson des sables aux gousses médicaments ». Il faut dire que cette plante que l’on rencontre sur les bords des chemins de tous les pays tropicaux a plus de 180 noms vernaculaires !
Euphorbia hirta vient d’Amérique mais elle est devenue pantropicale. C’est une petite herbe annuelle rampante ou légèrement dressée. Ses feuilles sont opposées, ovales de 5 cm sur 2 cm, elles peuvent être nettement vertes mais sont souvent rougeâtres. Ses petites fleurs, discrètes comme il est de mise chez les Euphorbiacées, sont regroupées en glomérules vaguement jaunâtres au bout des tiges; le fruit très peu apparent est une capsule couverte de poils.
Dans les régions où elle pousse cette Euphorbe est réputée contre mille maux bien qu’il s’agisse d’un végétal dont la toxicité ne fait aucun doute mais qui serait détruite par voie orale.
Au Laos comme dans beaucoup de contrées, parce que cette plante a une sève qui rappelle le lait, elle est considérée comme galactogène; ainsi chez les Hmong on recommande une décoction de deux Euphorbes, dont celle-ci, pour la jeune accouchée. Un autre usage très répandu est la lutte contre la dysenterie. Toutefois, on trouve aussi cette plante dans les recettes contre la toux, l’asthme, l’épilepsie; le latex est même proposé dans les ulcérations de la cornée.
En Afrique où l’on connaît tous ces usages, avec en plus celui de stimulant sexuel, des études pharmacologiques poussées sont menées dans l’espoir de pouvoir lutter efficacement contre les parasitoses très nombreuses en régions tropicales. « De nombreux produits ont été isolés à partir de cette plante. On peut citer des sucres, des acides aminés, des tanins et des flavonoïdes. Le responsable des activités antidiarrhéiques et antiamibiennes est un flavonoïde, le quercitrin ». Des patients traités avec des extraits lyophilisés de la plante se sont trouvés mieux que ceux traités avec les médicaments classiques des parasitoses. Vous pourrez trouver sur Internet de nombreux dossiers à ce sujet avec la liste des phytomédicaments à base d’Euphorbia hirta: poudre, solution aqueuse, extraits de plante sèche…etc.
Cependant l’engouement est tel que les pharmaciens prévoient une vague d’applications fantaisistes de l’Euphorbia hirta, comme celle qui sévit actuellement pour le fameux Noni.