Nous avons vu au début de nos reportages ethnobotaniques une « langue de bois » (lin mai, Oroxylum indicum), voici aujourd’hui une « langue de chien » beaucoup plus petite, originaire de la zone indo-malaise. Lin ma fait partie de ce que l’on appelle la végétation anthropophile, c’est-à-dire, celle qui se développe le plus souvent près des habitations.
C’est une herbe qui peut atteindre un mètre mais qui est souvent beaucoup plus basse formant un couvert végétal dans les zones ombragées, en bordure des chemins. Ses tiges sont quadrangulaires, ligneuses à la base, couvertes de poils plus ou moins denses. Ses feuilles variables sont ovales ou oblongues, parfois poilues. L’inflorescence axillaire ou terminale est, elle, nettement poilue; elle constitue des épis duveteux, formés de bractées d’où émerge une fleur blanche tachetée de violet à la corolle irrégulière à deux lèvres. Le fruit est une capsule allongée contenant 4 petites graines poilues. La plante fleurit et fructifie d’octobre à mars
Lin ma est rangée par les botanistes dans le genre Lepidagathis, de la famille des Acanthacées; la plupart de ces plantes se caractérisent par des bractées en écailles, c’est ce que signifie le nom latin « lepidagathis ». Mais pour les Lao et les Thaï, cette herbe a à voir avec la gente animale; en lao à côté de lin ma, on trouve aussi gnièo ma, « pisse de chien » ou om na « marmotte obtuse (?). Ces termes ne sont pas très élogieux et pourtant lin ma est parfois nommé phak lin ma, comme s’il était comestible; mais aucun de nos interlocuteurs ne nous ont confirmé cet usage.
En revanche lin ma est une plante médicinale appréciée; comme souvent pour les Acanthacées son usage est lié aux soins de la peau. Les feuilles sont écrasées et posées en emplâtre sur les plaies, les contusions, les mycoses.
Nous avons vu au début de nos reportages ethnobotaniques une « langue de bois » (lin mai, Oroxylum indicum), voici aujourd’hui une « langue de chien » beaucoup plus petite, originaire de la zone indo-malaise. Lin ma fait partie de ce que l’on appelle la végétation anthropophile, c’est-à-dire, celle qui se développe le plus souvent près des habitations.
C’est une herbe qui peut atteindre un mètre mais qui est souvent beaucoup plus basse formant un couvert végétal dans les zones ombragées, en bordure des chemins. Ses tiges sont quadrangulaires, ligneuses à la base, couvertes de poils plus ou moins denses. Ses feuilles variables sont ovales ou oblongues, parfois poilues. L’inflorescence axillaire ou terminale est, elle, nettement poilue; elle constitue des épis duveteux, formés de bractées d’où émerge une fleur blanche tachetée de violet à la corolle irrégulière à deux lèvres. Le fruit est une capsule allongée contenant 4 petites graines poilues. La plante fleurit et fructifie d’octobre à mars
Lin ma est rangée par les botanistes dans le genre Lepidagathis, de la famille des Acanthacées; la plupart de ces plantes se caractérisent par des bractées en écailles, c’est ce que signifie le nom latin « lepidagathis ». Mais pour les Lao et les Thaï, cette herbe a à voir avec la gente animale; en lao à côté de lin ma, on trouve aussi gnièo ma, « pisse de chien » ou om na « marmotte obtuse (?). Ces termes ne sont pas très élogieux et pourtant lin ma est parfois nommé phak lin ma, comme s’il était comestible; mais aucun de nos interlocuteurs ne nous ont confirmé cet usage.
En revanche lin ma est une plante médicinale appréciée; comme souvent pour les Acanthacées son usage est lié aux soins de la peau. Les feuilles sont écrasées et posées en emplâtre sur les plaies, les contusions, les mycoses.
Nous avons vu au début de nos reportages ethnobotaniques une « langue de bois » (lin mai, Oroxylum indicum), voici aujourd’hui une « langue de chien » beaucoup plus petite, originaire de la zone indo-malaise. Lin ma fait partie de ce que l’on appelle la végétation anthropophile, c’est-à-dire, celle qui se développe le plus souvent près des habitations.
C’est une herbe qui peut atteindre un mètre mais qui est souvent beaucoup plus basse formant un couvert végétal dans les zones ombragées, en bordure des chemins. Ses tiges sont quadrangulaires, ligneuses à la base, couvertes de poils plus ou moins denses. Ses feuilles variables sont ovales ou oblongues, parfois poilues. L’inflorescence axillaire ou terminale est, elle, nettement poilue; elle constitue des épis duveteux, formés de bractées d’où émerge une fleur blanche tachetée de violet à la corolle irrégulière à deux lèvres. Le fruit est une capsule allongée contenant 4 petites graines poilues. La plante fleurit et fructifie d’octobre à mars
Lin ma est rangée par les botanistes dans le genre Lepidagathis, de la famille des Acanthacées; la plupart de ces plantes se caractérisent par des bractées en écailles, c’est ce que signifie le nom latin « lepidagathis ». Mais pour les Lao et les Thaï, cette herbe a à voir avec la gente animale; en lao à côté de lin ma, on trouve aussi gnièo ma, « pisse de chien » ou om na « marmotte obtuse (?). Ces termes ne sont pas très élogieux et pourtant lin ma est parfois nommé phak lin ma, comme s’il était comestible; mais aucun de nos interlocuteurs ne nous ont confirmé cet usage.
En revanche lin ma est une plante médicinale appréciée; comme souvent pour les Acanthacées son usage est lié aux soins de la peau. Les feuilles sont écrasées et posées en emplâtre sur les plaies, les contusions, les mycoses.