This is a vine that interests us today, belonging to the Cucurbitaceae family, including cucumber, melon, and the many squashes found in Laos.
This climber with deeply lobed leaves is found both in the wild on the edge of roads, in abandoned land and cultivated in gardens. We notice its solitary yellow flower and especially its fruit of variable size, yellow or orange when ripe, which opens onto seeds covered with a shiny red pulp; its skin, far from being smooth, is formed of small protuberances that can be thorny or simply rounded.
There are about forty species in the genus Momordica native to the old world.
Momordica charantia is the most widespread. In tropical Asia, many cultivars, local and improved, are known; Their fruits have shapes, colors and sizes ranging from the semi-wild type, small, thorny and dark green to improved cultivars with large fruits, with colors varying from dark green to pale green and white.
This genus owes its name to the Latin mordere “to bite”, “because the seed is rough and as if bitten”. In French as in English we speak of Bitter Cucumber, and in the Antilles of manjékouli, that is to say “what the Indians eat” who undoubtedly popularized the use of this plant in the Caribbean. The term margose is used in Reunion. In Lao as in Thai we use different imprecise names which apply to several plants of the same family, phak say, phak hay, phak mala…
While in Africa or America this plant is a food of famine or a medicinal plant, in Asia the fruit is cultivated as a vegetable. Its very strong bitterness brings a particular note to Chinese, Lao or Vietnamese cuisine. The fruit stuffed with meat is cooked in a broth then cut into slices which will be eaten with the liquid. Another recipe consists of making a stir-fry of pork garnished with phak hay cubes. All these preparations are known to be good for health because of their bitterness. They are said to have a beneficial effect on the digestive system as tonics, purgatives, and vermifuges. In addition, a decoction of the leaves is said to be good against coughs and bronchitis. In India, the very numerous indications in the pharmacopoeia, particularly against diabetes, have encouraged researchers to carry out more in-depth analyses. Their conclusions relate to proven antibacterial efficacy and an improvement in certain forms of diabetes.
C’est une liane qui nous intéresse aujourd’hui appartenant à la famille des Cucurbitacées dont le concombre, le melon, et les nombreuses courges que l’on trouve au Laos.
Cette grimpante aux feuilles profondément lobées, se rencontre à la fois à l’état sauvage au bord des chemins, dans les terrains abandonnés et cultivée dans les jardins. On remarque sa fleur jaune solitaire et surtout son fruit de taille variable, jaune ou orange quand il est mûr qui s’ouvre sur des graines recouvertes d’une pulpe brillante rouge; sa peau, loin d’être lisse, est formée de petites protubérances qui peuvent être épineuses ou simplement arrondie.
Il existe une quarantaine d’espèces dans le genre Momordica originaire de l’ancien monde.
Momordica charantia est la plus répandue. En Asie tropicale, de nombreux cultivars, locaux et améliorés, sont connus; leurs fruits ont des formes, des couleurs et des tailles allant du type semi-sauvage, petit, épineux et vert foncé aux cultivars améliorés à gros fruits, avec des couleurs variant du vert foncé au vert pâle et au blanc.
Ce genre doit son nom au latin mordere « mordre », «parce que la semence est rugueuse et comme mordillée». En français comme en anglais on parle de concombre amer, et aux Antilles de manjékouli, c’est-à-dire « ce que mange les Indiens » qui ont sans doute popularisé l’emploi de cette plante dans la Caraïbe. Le terme margose est lui employé à La Réunion. En lao comme en thaï on emploie différents noms peu précis et qui s’appliquent à plusieurs plantes de la même famille, phak say, phak hay, phak mala…
Alors qu’en Afrique ou en Amérique cette plante est un aliment de disette ou une plante médicinale, en Asie le fruit est cultivé comme légume. Sa très forte amertume apporte une note particulière à la cuisine chinoise, lao ou vietnamienne. Le fruit farci de viande est cuit dans un bouillon puis découpé en tranches qui seront dégustées avec le liquide. Une autre recette consiste à faire un sauté de viande de porc agrémenté de cube de phak hay. Toutes ces préparations sont réputées bonnes pour la santé en raison de leur amertume. Elles agiraient bénéfiquement sur le système digestif comme toniques, purgatives, vermifuges. En outre une décoction des feuilles serait bonne contre la toux et la bronchite. En Inde les indications très nombreuses dans la pharmacopée, en particulier contre le diabète, ont encouragé les chercheurs à faire des analyses plus poussées. Leurs conclusions portent sur une efficacité antibactérienne prouvée et une amélioration de certaines formes de diabète.





This is a vine that interests us today, belonging to the Cucurbitaceae family, including cucumber, melon, and the many squashes found in Laos.
This climber with deeply lobed leaves is found both in the wild on the edge of roads, in abandoned land and cultivated in gardens. We notice its solitary yellow flower and especially its fruit of variable size, yellow or orange when ripe, which opens onto seeds covered with a shiny red pulp; its skin, far from being smooth, is formed of small protuberances that can be thorny or simply rounded.
There are about forty species in the genus Momordica native to the old world.
Momordica charantia is the most widespread. In tropical Asia, many cultivars, local and improved, are known; Their fruits have shapes, colors and sizes ranging from the semi-wild type, small, thorny and dark green to improved cultivars with large fruits, with colors varying from dark green to pale green and white.
This genus owes its name to the Latin mordere “to bite”, “because the seed is rough and as if bitten”. In French as in English we speak of Bitter Cucumber, and in the Antilles of manjékouli, that is to say “what the Indians eat” who undoubtedly popularized the use of this plant in the Caribbean. The term margose is used in Reunion. In Lao as in Thai we use different imprecise names which apply to several plants of the same family, phak say, phak hay, phak mala…
While in Africa or America this plant is a food of famine or a medicinal plant, in Asia the fruit is cultivated as a vegetable. Its very strong bitterness brings a particular note to Chinese, Lao or Vietnamese cuisine. The fruit stuffed with meat is cooked in a broth then cut into slices which will be eaten with the liquid. Another recipe consists of making a stir-fry of pork garnished with phak hay cubes. All these preparations are known to be good for health because of their bitterness. They are said to have a beneficial effect on the digestive system as tonics, purgatives, and vermifuges. In addition, a decoction of the leaves is said to be good against coughs and bronchitis. In India, the very numerous indications in the pharmacopoeia, particularly against diabetes, have encouraged researchers to carry out more in-depth analyses. Their conclusions relate to proven antibacterial efficacy and an improvement in certain forms of diabetes.
C’est une liane qui nous intéresse aujourd’hui appartenant à la famille des Cucurbitacées dont le concombre, le melon, et les nombreuses courges que l’on trouve au Laos.
Cette grimpante aux feuilles profondément lobées, se rencontre à la fois à l’état sauvage au bord des chemins, dans les terrains abandonnés et cultivée dans les jardins. On remarque sa fleur jaune solitaire et surtout son fruit de taille variable, jaune ou orange quand il est mûr qui s’ouvre sur des graines recouvertes d’une pulpe brillante rouge; sa peau, loin d’être lisse, est formée de petites protubérances qui peuvent être épineuses ou simplement arrondie.
Il existe une quarantaine d’espèces dans le genre Momordica originaire de l’ancien monde.
Momordica charantia est la plus répandue. En Asie tropicale, de nombreux cultivars, locaux et améliorés, sont connus; leurs fruits ont des formes, des couleurs et des tailles allant du type semi-sauvage, petit, épineux et vert foncé aux cultivars améliorés à gros fruits, avec des couleurs variant du vert foncé au vert pâle et au blanc.
Ce genre doit son nom au latin mordere « mordre », «parce que la semence est rugueuse et comme mordillée». En français comme en anglais on parle de concombre amer, et aux Antilles de manjékouli, c’est-à-dire « ce que mange les Indiens » qui ont sans doute popularisé l’emploi de cette plante dans la Caraïbe. Le terme margose est lui employé à La Réunion. En lao comme en thaï on emploie différents noms peu précis et qui s’appliquent à plusieurs plantes de la même famille, phak say, phak hay, phak mala…
Alors qu’en Afrique ou en Amérique cette plante est un aliment de disette ou une plante médicinale, en Asie le fruit est cultivé comme légume. Sa très forte amertume apporte une note particulière à la cuisine chinoise, lao ou vietnamienne. Le fruit farci de viande est cuit dans un bouillon puis découpé en tranches qui seront dégustées avec le liquide. Une autre recette consiste à faire un sauté de viande de porc agrémenté de cube de phak hay. Toutes ces préparations sont réputées bonnes pour la santé en raison de leur amertume. Elles agiraient bénéfiquement sur le système digestif comme toniques, purgatives, vermifuges. En outre une décoction des feuilles serait bonne contre la toux et la bronchite. En Inde les indications très nombreuses dans la pharmacopée, en particulier contre le diabète, ont encouragé les chercheurs à faire des analyses plus poussées. Leurs conclusions portent sur une efficacité antibactérienne prouvée et une amélioration de certaines formes de diabète.










This is a vine that interests us today, belonging to the Cucurbitaceae family, including cucumber, melon, and the many squashes found in Laos.
This climber with deeply lobed leaves is found both in the wild on the edge of roads, in abandoned land and cultivated in gardens. We notice its solitary yellow flower and especially its fruit of variable size, yellow or orange when ripe, which opens onto seeds covered with a shiny red pulp; its skin, far from being smooth, is formed of small protuberances that can be thorny or simply rounded.
There are about forty species in the genus Momordica native to the old world.
Momordica charantia is the most widespread. In tropical Asia, many cultivars, local and improved, are known; Their fruits have shapes, colors and sizes ranging from the semi-wild type, small, thorny and dark green to improved cultivars with large fruits, with colors varying from dark green to pale green and white.
This genus owes its name to the Latin mordere “to bite”, “because the seed is rough and as if bitten”. In French as in English we speak of Bitter Cucumber, and in the Antilles of manjékouli, that is to say “what the Indians eat” who undoubtedly popularized the use of this plant in the Caribbean. The term margose is used in Reunion. In Lao as in Thai we use different imprecise names which apply to several plants of the same family, phak say, phak hay, phak mala…
While in Africa or America this plant is a food of famine or a medicinal plant, in Asia the fruit is cultivated as a vegetable. Its very strong bitterness brings a particular note to Chinese, Lao or Vietnamese cuisine. The fruit stuffed with meat is cooked in a broth then cut into slices which will be eaten with the liquid. Another recipe consists of making a stir-fry of pork garnished with phak hay cubes. All these preparations are known to be good for health because of their bitterness. They are said to have a beneficial effect on the digestive system as tonics, purgatives, and vermifuges. In addition, a decoction of the leaves is said to be good against coughs and bronchitis. In India, the very numerous indications in the pharmacopoeia, particularly against diabetes, have encouraged researchers to carry out more in-depth analyses. Their conclusions relate to proven antibacterial efficacy and an improvement in certain forms of diabetes.
C’est une liane qui nous intéresse aujourd’hui appartenant à la famille des Cucurbitacées dont le concombre, le melon, et les nombreuses courges que l’on trouve au Laos.
Cette grimpante aux feuilles profondément lobées, se rencontre à la fois à l’état sauvage au bord des chemins, dans les terrains abandonnés et cultivée dans les jardins. On remarque sa fleur jaune solitaire et surtout son fruit de taille variable, jaune ou orange quand il est mûr qui s’ouvre sur des graines recouvertes d’une pulpe brillante rouge; sa peau, loin d’être lisse, est formée de petites protubérances qui peuvent être épineuses ou simplement arrondie.
Il existe une quarantaine d’espèces dans le genre Momordica originaire de l’ancien monde.
Momordica charantia est la plus répandue. En Asie tropicale, de nombreux cultivars, locaux et améliorés, sont connus; leurs fruits ont des formes, des couleurs et des tailles allant du type semi-sauvage, petit, épineux et vert foncé aux cultivars améliorés à gros fruits, avec des couleurs variant du vert foncé au vert pâle et au blanc.
Ce genre doit son nom au latin mordere « mordre », «parce que la semence est rugueuse et comme mordillée». En français comme en anglais on parle de concombre amer, et aux Antilles de manjékouli, c’est-à-dire « ce que mange les Indiens » qui ont sans doute popularisé l’emploi de cette plante dans la Caraïbe. Le terme margose est lui employé à La Réunion. En lao comme en thaï on emploie différents noms peu précis et qui s’appliquent à plusieurs plantes de la même famille, phak say, phak hay, phak mala…
Alors qu’en Afrique ou en Amérique cette plante est un aliment de disette ou une plante médicinale, en Asie le fruit est cultivé comme légume. Sa très forte amertume apporte une note particulière à la cuisine chinoise, lao ou vietnamienne. Le fruit farci de viande est cuit dans un bouillon puis découpé en tranches qui seront dégustées avec le liquide. Une autre recette consiste à faire un sauté de viande de porc agrémenté de cube de phak hay. Toutes ces préparations sont réputées bonnes pour la santé en raison de leur amertume. Elles agiraient bénéfiquement sur le système digestif comme toniques, purgatives, vermifuges. En outre une décoction des feuilles serait bonne contre la toux et la bronchite. En Inde les indications très nombreuses dans la pharmacopée, en particulier contre le diabète, ont encouragé les chercheurs à faire des analyses plus poussées. Leurs conclusions portent sur une efficacité antibactérienne prouvée et une amélioration de certaines formes de diabète.