The Lao people are fond of acidic plants and there are no less than fifty in the vernacular nomenclature, and today’s plant is one of them, it is even said to be “too acidic”, some phot!
Rhus chinensis is a small tree of up to 10 metres with a broad, spreading habit. It is common in open forests up to 2800 metres altitude from India to southern China, from Taiwan to Sumatra. Its compound, deciduous, alternate leaves have coarsely toothed, oval leaflets; the leaf tip (rachis) is winged, which helps distinguish this species from its neighbours. The flowers are small, in terminal panicles 15-30 cm long, and form attractive cream-coloured clusters. These pretty clusters turn into fruits, small, dry, pubescent, orange and then brownish drupes that hang at the end of the branch at the beginning of the dry season when the leaves begin to fall.
The genus Rhus includes American and Asian species, as well as those from southern Europe, from which it derives its name, which means “red”; around the Mediterranean, Rhus coriaria is well known for its bright red fruits which, once dried and crushed, give an acidic condiment called sumac, from the Arabic sommäk.
There are many current and ancient uses for tone mak some phot. The berries are crushed with salt, sugar and chilli to form a paste that is used to season rice or vegetables; the young leaves are crushed to make a condiment that is added to dishes to make them more acidic. Galls, i.e. pathological excrescences produced on the leaves, stems or fruits by the sting of certain parasitic insects, are often found on trees of this type; tone mak some phot galls are used in traditional medicine as a dressing on wounds but also to treat coughs and diarrhoea. At the beginning of the last century, they were still used “for lacquering teeth, as a mordant and fixative for dyes… for the preparation of writing and printing inks and for the treatment of paralysis… But the most general use of Chinese galls consists in the tanning of skins” (Crevost, 1941). It should be noted that the beautiful leathers are known as “maroquins” are still tanned in North Africa with the leaves and galls of certain sumac plants. However, care must be taken with this plant as all sumac plants produce a milky sap that is more or less toxic. This may be the reason why the Akhas consider it protective: when a rice granary is built, a stone covered with nine agnao leaves (Rhus chinensis in Akha idiom) is placed inside before the grain is poured in.
Les Lao affectionnent les plantes acides et on en compte pas moins de cinquante dans la nomenclature vernaculaire, celle d’aujourd’hui en fait partie, elle est même dite « trop acide », some phot !
Rhus chinensis est un petit arbre de 10 mètres maximum au port large et étalé. Il est commun dans les forêts ouvertes jusqu’à 2800 mètres d’altitude de l’Inde au sud de la Chine, de Taiwan à Sumatra. Ses feuilles composées, caduques, alternes ont des folioles ovales grossièrement dentées; l’extrémité de la feuille (le rachis) est ailée, ce qui permet de distinguer cette espèce de ses voisines. Les fleurs petites, en panicules terminales de 15 à 30 cm de long, forment de jolies grappes couleur crème. Ces jolies grappes se transforment en fruits, petites drupes sèches, pubescentes, orange puis brunâtres qui pendent en bout de branche, en début de saison sèche, quand les feuilles commencent à tomber.
Le genre Rhus comprend des espèces américaines, asiatiques, et aussi d’Europe méridionale d’où vient son nom qui signifierait « rouge »; sur le pourtour de la Méditerranée on connait bien Rhus coriaria aux fruits rouge vif qui, une fois séchés et écrasés, donnent un condiment acide le sumac, de l’arabe sommäk.
Les usages actuels et anciens de tone mak some phot sont multiples. Les petits fruits sont écrasés avec du sel, du sucre et du piment formant une pâte qui agrémente le riz ou les légumes; les jeunes feuilles sont broyées pour donner un condiment que l’on ajoute aux mets que l’on veut acidifier. Sur les arbres de ce genre on trouve assez souvent des galles, c’est-à-dire des excroissances pathologiques produites sur les feuilles, tiges ou fruits par la piqûre de certains insectes parasites; les galles de tone mak some phot sont employées en médecine traditionnelle comme pansement sur les blessures mais aussi pour traiter la toux, les diarrhées. Au début du siècle dernier encore, elles étaient employées « pour le laquage des dents, comme mordant et fixatif pour les teintures… pour les préparations d’encres à écrire et à imprimer et pour le traitement de la paralysie…Mais l’emploi le plus général des galles de Chine consiste dans le tannage des peaux » (Crevost, 1941). Notons que les beaux cuirs que l’on nomme « maroquins » sont toujours tannés, en Afrique du Nord, avec les feuilles et les galles de certains sumacs. Cependant, il faut rester prudent avec cette plante car tous les sumacs produisent une sève laiteuse plus ou moins toxique. C’est peut-être la raison pour laquelle les Akha la considèrent comme protectrice: quand on construit un grenier à riz on place à l’intérieur une pierre couverte de 9 feuilles d’agnao (Rhus chinensis en langue akha) avant d’y déverser le grain.
The Lao people are fond of acidic plants and there are no less than fifty in the vernacular nomenclature, and today’s plant is one of them, it is even said to be “too acidic”, some phot!
Rhus chinensis is a small tree of up to 10 metres with a broad, spreading habit. It is common in open forests up to 2800 metres altitude from India to southern China, from Taiwan to Sumatra. Its compound, deciduous, alternate leaves have coarsely toothed, oval leaflets; the leaf tip (rachis) is winged, which helps distinguish this species from its neighbours. The flowers are small, in terminal panicles 15-30 cm long, and form attractive cream-coloured clusters. These pretty clusters turn into fruits, small, dry, pubescent, orange and then brownish drupes that hang at the end of the branch at the beginning of the dry season when the leaves begin to fall.
The genus Rhus includes American and Asian species, as well as those from southern Europe, from which it derives its name, which means “red”; around the Mediterranean, Rhus coriaria is well known for its bright red fruits which, once dried and crushed, give an acidic condiment called sumac, from the Arabic sommäk.
There are many current and ancient uses for tone mak some phot. The berries are crushed with salt, sugar and chilli to form a paste that is used to season rice or vegetables; the young leaves are crushed to make a condiment that is added to dishes to make them more acidic. Galls, i.e. pathological excrescences produced on the leaves, stems or fruits by the sting of certain parasitic insects, are often found on trees of this type; tone mak some phot galls are used in traditional medicine as a dressing on wounds but also to treat coughs and diarrhoea. At the beginning of the last century, they were still used “for lacquering teeth, as a mordant and fixative for dyes… for the preparation of writing and printing inks and for the treatment of paralysis… But the most general use of Chinese galls consists in the tanning of skins” (Crevost, 1941). It should be noted that the beautiful leathers are known as “maroquins” are still tanned in North Africa with the leaves and galls of certain sumac plants. However, care must be taken with this plant as all sumac plants produce a milky sap that is more or less toxic. This may be the reason why the Akhas consider it protective: when a rice granary is built, a stone covered with nine agnao leaves (Rhus chinensis in Akha idiom) is placed inside before the grain is poured in.
Les Lao affectionnent les plantes acides et on en compte pas moins de cinquante dans la nomenclature vernaculaire, celle d’aujourd’hui en fait partie, elle est même dite « trop acide », some phot !
Rhus chinensis est un petit arbre de 10 mètres maximum au port large et étalé. Il est commun dans les forêts ouvertes jusqu’à 2800 mètres d’altitude de l’Inde au sud de la Chine, de Taiwan à Sumatra. Ses feuilles composées, caduques, alternes ont des folioles ovales grossièrement dentées; l’extrémité de la feuille (le rachis) est ailée, ce qui permet de distinguer cette espèce de ses voisines. Les fleurs petites, en panicules terminales de 15 à 30 cm de long, forment de jolies grappes couleur crème. Ces jolies grappes se transforment en fruits, petites drupes sèches, pubescentes, orange puis brunâtres qui pendent en bout de branche, en début de saison sèche, quand les feuilles commencent à tomber.
Le genre Rhus comprend des espèces américaines, asiatiques, et aussi d’Europe méridionale d’où vient son nom qui signifierait « rouge »; sur le pourtour de la Méditerranée on connait bien Rhus coriaria aux fruits rouge vif qui, une fois séchés et écrasés, donnent un condiment acide le sumac, de l’arabe sommäk.
Les usages actuels et anciens de tone mak some phot sont multiples. Les petits fruits sont écrasés avec du sel, du sucre et du piment formant une pâte qui agrémente le riz ou les légumes; les jeunes feuilles sont broyées pour donner un condiment que l’on ajoute aux mets que l’on veut acidifier. Sur les arbres de ce genre on trouve assez souvent des galles, c’est-à-dire des excroissances pathologiques produites sur les feuilles, tiges ou fruits par la piqûre de certains insectes parasites; les galles de tone mak some phot sont employées en médecine traditionnelle comme pansement sur les blessures mais aussi pour traiter la toux, les diarrhées. Au début du siècle dernier encore, elles étaient employées « pour le laquage des dents, comme mordant et fixatif pour les teintures… pour les préparations d’encres à écrire et à imprimer et pour le traitement de la paralysie…Mais l’emploi le plus général des galles de Chine consiste dans le tannage des peaux » (Crevost, 1941). Notons que les beaux cuirs que l’on nomme « maroquins » sont toujours tannés, en Afrique du Nord, avec les feuilles et les galles de certains sumacs. Cependant, il faut rester prudent avec cette plante car tous les sumacs produisent une sève laiteuse plus ou moins toxique. C’est peut-être la raison pour laquelle les Akha la considèrent comme protectrice: quand on construit un grenier à riz on place à l’intérieur une pierre couverte de 9 feuilles d’agnao (Rhus chinensis en langue akha) avant d’y déverser le grain.
The Lao people are fond of acidic plants and there are no less than fifty in the vernacular nomenclature, and today’s plant is one of them, it is even said to be “too acidic”, some phot!
Rhus chinensis is a small tree of up to 10 metres with a broad, spreading habit. It is common in open forests up to 2800 metres altitude from India to southern China, from Taiwan to Sumatra. Its compound, deciduous, alternate leaves have coarsely toothed, oval leaflets; the leaf tip (rachis) is winged, which helps distinguish this species from its neighbours. The flowers are small, in terminal panicles 15-30 cm long, and form attractive cream-coloured clusters. These pretty clusters turn into fruits, small, dry, pubescent, orange and then brownish drupes that hang at the end of the branch at the beginning of the dry season when the leaves begin to fall.
The genus Rhus includes American and Asian species, as well as those from southern Europe, from which it derives its name, which means “red”; around the Mediterranean, Rhus coriaria is well known for its bright red fruits which, once dried and crushed, give an acidic condiment called sumac, from the Arabic sommäk.
There are many current and ancient uses for tone mak some phot. The berries are crushed with salt, sugar and chilli to form a paste that is used to season rice or vegetables; the young leaves are crushed to make a condiment that is added to dishes to make them more acidic. Galls, i.e. pathological excrescences produced on the leaves, stems or fruits by the sting of certain parasitic insects, are often found on trees of this type; tone mak some phot galls are used in traditional medicine as a dressing on wounds but also to treat coughs and diarrhoea. At the beginning of the last century, they were still used “for lacquering teeth, as a mordant and fixative for dyes… for the preparation of writing and printing inks and for the treatment of paralysis… But the most general use of Chinese galls consists in the tanning of skins” (Crevost, 1941). It should be noted that the beautiful leathers are known as “maroquins” are still tanned in North Africa with the leaves and galls of certain sumac plants. However, care must be taken with this plant as all sumac plants produce a milky sap that is more or less toxic. This may be the reason why the Akhas consider it protective: when a rice granary is built, a stone covered with nine agnao leaves (Rhus chinensis in Akha idiom) is placed inside before the grain is poured in.
Les Lao affectionnent les plantes acides et on en compte pas moins de cinquante dans la nomenclature vernaculaire, celle d’aujourd’hui en fait partie, elle est même dite « trop acide », some phot !
Rhus chinensis est un petit arbre de 10 mètres maximum au port large et étalé. Il est commun dans les forêts ouvertes jusqu’à 2800 mètres d’altitude de l’Inde au sud de la Chine, de Taiwan à Sumatra. Ses feuilles composées, caduques, alternes ont des folioles ovales grossièrement dentées; l’extrémité de la feuille (le rachis) est ailée, ce qui permet de distinguer cette espèce de ses voisines. Les fleurs petites, en panicules terminales de 15 à 30 cm de long, forment de jolies grappes couleur crème. Ces jolies grappes se transforment en fruits, petites drupes sèches, pubescentes, orange puis brunâtres qui pendent en bout de branche, en début de saison sèche, quand les feuilles commencent à tomber.
Le genre Rhus comprend des espèces américaines, asiatiques, et aussi d’Europe méridionale d’où vient son nom qui signifierait « rouge »; sur le pourtour de la Méditerranée on connait bien Rhus coriaria aux fruits rouge vif qui, une fois séchés et écrasés, donnent un condiment acide le sumac, de l’arabe sommäk.
Les usages actuels et anciens de tone mak some phot sont multiples. Les petits fruits sont écrasés avec du sel, du sucre et du piment formant une pâte qui agrémente le riz ou les légumes; les jeunes feuilles sont broyées pour donner un condiment que l’on ajoute aux mets que l’on veut acidifier. Sur les arbres de ce genre on trouve assez souvent des galles, c’est-à-dire des excroissances pathologiques produites sur les feuilles, tiges ou fruits par la piqûre de certains insectes parasites; les galles de tone mak some phot sont employées en médecine traditionnelle comme pansement sur les blessures mais aussi pour traiter la toux, les diarrhées. Au début du siècle dernier encore, elles étaient employées « pour le laquage des dents, comme mordant et fixatif pour les teintures… pour les préparations d’encres à écrire et à imprimer et pour le traitement de la paralysie…Mais l’emploi le plus général des galles de Chine consiste dans le tannage des peaux » (Crevost, 1941). Notons que les beaux cuirs que l’on nomme « maroquins » sont toujours tannés, en Afrique du Nord, avec les feuilles et les galles de certains sumacs. Cependant, il faut rester prudent avec cette plante car tous les sumacs produisent une sève laiteuse plus ou moins toxique. C’est peut-être la raison pour laquelle les Akha la considèrent comme protectrice: quand on construit un grenier à riz on place à l’intérieur une pierre couverte de 9 feuilles d’agnao (Rhus chinensis en langue akha) avant d’y déverser le grain.