Sambucus are shrubs or small trees recently classified in the Adoxaceae family. In Europe and America, they are considered important plants for their medicinal, culinary, decorative and magical value. In Laos, there are two species, one introduced from the West: Sambucus canadensis, and the other native to our region: Sambucus javanica.
These plants are characterised by light foliage with large, opposite leaves, consisting of lance-shaped leaflets with serrated edges; the crumpled leaves give off a characteristic, not very pleasant odour. The foliage is covered with large umbels of small, creamy white, fragrant, nectariferous and melliferous flowers. The fruits are small black, red or orange drupes in hanging or upright clusters. The stems of the elderberry contain a pith that is easily removed to make flutes; this usage is probably the origin of the Latin name Sambucus, which comes from the Greek “sambukê“, the name given to a triangular harp and a flute made from a hollowed-out branch.
Sambucus canadensis, American Elderberry in English, is called khai mouk in Lao. This American species is cultivated from the Himalayan to the Pacific region. In Laos, it is found in gardens or in forest fringes, particularly in the northern highlands. The Hmong make a decoction of the root to treat sterility. In Europe and America, the fruit is used to make wines and syrups that are reputed to facilitate digestion, allow good urinary elimination, and soothe throat irritations; they are even said to reduce the effects of the flu. However, beware of raw berries as they are slightly toxic. The same berries produce ink, the colour of which varies from blue to purple depending on the recipe.
Sambucus javanica is called mouang sou in Lao. Its leaves have fewer leaflets and its fruits are orange. It is found throughout the Indochinese peninsula and is sometimes the only flowering note in the Akha villages around Phong Saly. Like khai mouk, mouang sou is reputed to increase fertility; among the Hmong, who call it mo ha, the leaves are used to make plasters for fractures and oedemas; another use is interesting to try: the roots are boiled to make a tea that is said to alleviate malaria attacks.
Les Sambucus sont des arbustes ou de petits arbres classés depuis peu dans la famille des Adoxaceae. En Europe et en Amérique, ils sont considérés comme des plantes importantes pour leur valeur médicinale, culinaire, décorative et magique. Au Laos, il en existe deux espèces, l’une introduite d’Occident: Sambucus canadensis, l’autre originaire de notre région: Sambucus javanica.
Ces plantes se caractérisent par un feuillage léger fait de grandes feuilles opposées, composées de folioles en forme de lance au bord dentelé; les feuilles froissées dégagent une odeur caractéristique pas très agréable. Sur ce feuillage se découpent des grandes ombelles de petites fleurs d’un blanc crémeux, odorantes, nectarifères et mellifères. Les fruits sont de petites drupes noires, rouges ou orange en grappes pendantes ou dressées. Les tiges des sureaux contiennent une moelle que l’on enlève facilement pour faire des flûtes; cet usage est sans doute à l’origine du nom latin Sambucus qui vient du grec « sambukê » nom donné à une harpe triangulaire et à une flûte faite d’un rameau évidé.
Sambucus canadensis, American Elderberry en anglais, est nommé khai mouk en lao. Cette espèce américaine est cultivée de la région himalayenne à la région pacifique. Au Laos, on la trouve dans les jardins ou échappée de culture en bordure des forêts, particulièrement dans les hautes terres du Nord. Les Hmong font avec la racine une décoction pour soigner la stérilité. En Europe et en Amérique, on fait avec les fruits des vins et des sirops qui ont la réputation de faciliter la digestion, de permettre une bonne élimination urinaire, d’adoucir les irritations de gorge; ils permettraient même de réduire les effets de la grippe. Il faut cependant se méfier des baies crues car elles sont légèrement toxiques. Ces mêmes baies produisent de l’encre dont la couleur varie du bleu au violet selon les recettes.
Sambucus javanica est nommé en lao mouang sou. Ses feuilles ont moins de folioles, ses fruits sont oranges. On la rencontre dans toute la péninsule indochinoise; elle est parfois la seule note fleurie dans les villages akha autour de Phong Saly. Comme khai mouk, mouang sou a la réputation d’augmenter la fertilité; chez les Hmong qui la nomment mo ha on fait, avec les feuilles, des emplâtres à poser sur les fractures et les œdèmes; une autre utilisation est intéressante à tester: les racines sont bouillies pour faire un thé qui atténuerait les crises de paludisme.
Sambucus are shrubs or small trees recently classified in the Adoxaceae family. In Europe and America, they are considered important plants for their medicinal, culinary, decorative and magical value. In Laos, there are two species, one introduced from the West: Sambucus canadensis, and the other native to our region: Sambucus javanica.
These plants are characterised by light foliage with large, opposite leaves, consisting of lance-shaped leaflets with serrated edges; the crumpled leaves give off a characteristic, not very pleasant odour. The foliage is covered with large umbels of small, creamy white, fragrant, nectariferous and melliferous flowers. The fruits are small black, red or orange drupes in hanging or upright clusters. The stems of the elderberry contain a pith that is easily removed to make flutes; this usage is probably the origin of the Latin name Sambucus, which comes from the Greek “sambukê“, the name given to a triangular harp and a flute made from a hollowed-out branch.
Sambucus canadensis, American Elderberry in English, is called khai mouk in Lao. This American species is cultivated from the Himalayan to the Pacific region. In Laos, it is found in gardens or in forest fringes, particularly in the northern highlands. The Hmong make a decoction of the root to treat sterility. In Europe and America, the fruit is used to make wines and syrups that are reputed to facilitate digestion, allow good urinary elimination, and soothe throat irritations; they are even said to reduce the effects of the flu. However, beware of raw berries as they are slightly toxic. The same berries produce ink, the colour of which varies from blue to purple depending on the recipe.
Sambucus javanica is called mouang sou in Lao. Its leaves have fewer leaflets and its fruits are orange. It is found throughout the Indochinese peninsula and is sometimes the only flowering note in the Akha villages around Phong Saly. Like khai mouk, mouang sou is reputed to increase fertility; among the Hmong, who call it mo ha, the leaves are used to make plasters for fractures and oedemas; another use is interesting to try: the roots are boiled to make a tea that is said to alleviate malaria attacks.
Les Sambucus sont des arbustes ou de petits arbres classés depuis peu dans la famille des Adoxaceae. En Europe et en Amérique, ils sont considérés comme des plantes importantes pour leur valeur médicinale, culinaire, décorative et magique. Au Laos, il en existe deux espèces, l’une introduite d’Occident: Sambucus canadensis, l’autre originaire de notre région: Sambucus javanica.
Ces plantes se caractérisent par un feuillage léger fait de grandes feuilles opposées, composées de folioles en forme de lance au bord dentelé; les feuilles froissées dégagent une odeur caractéristique pas très agréable. Sur ce feuillage se découpent des grandes ombelles de petites fleurs d’un blanc crémeux, odorantes, nectarifères et mellifères. Les fruits sont de petites drupes noires, rouges ou orange en grappes pendantes ou dressées. Les tiges des sureaux contiennent une moelle que l’on enlève facilement pour faire des flûtes; cet usage est sans doute à l’origine du nom latin Sambucus qui vient du grec « sambukê » nom donné à une harpe triangulaire et à une flûte faite d’un rameau évidé.
Sambucus canadensis, American Elderberry en anglais, est nommé khai mouk en lao. Cette espèce américaine est cultivée de la région himalayenne à la région pacifique. Au Laos, on la trouve dans les jardins ou échappée de culture en bordure des forêts, particulièrement dans les hautes terres du Nord. Les Hmong font avec la racine une décoction pour soigner la stérilité. En Europe et en Amérique, on fait avec les fruits des vins et des sirops qui ont la réputation de faciliter la digestion, de permettre une bonne élimination urinaire, d’adoucir les irritations de gorge; ils permettraient même de réduire les effets de la grippe. Il faut cependant se méfier des baies crues car elles sont légèrement toxiques. Ces mêmes baies produisent de l’encre dont la couleur varie du bleu au violet selon les recettes.
Sambucus javanica est nommé en lao mouang sou. Ses feuilles ont moins de folioles, ses fruits sont oranges. On la rencontre dans toute la péninsule indochinoise; elle est parfois la seule note fleurie dans les villages akha autour de Phong Saly. Comme khai mouk, mouang sou a la réputation d’augmenter la fertilité; chez les Hmong qui la nomment mo ha on fait, avec les feuilles, des emplâtres à poser sur les fractures et les œdèmes; une autre utilisation est intéressante à tester: les racines sont bouillies pour faire un thé qui atténuerait les crises de paludisme.
Sambucus are shrubs or small trees recently classified in the Adoxaceae family. In Europe and America, they are considered important plants for their medicinal, culinary, decorative and magical value. In Laos, there are two species, one introduced from the West: Sambucus canadensis, and the other native to our region: Sambucus javanica.
These plants are characterised by light foliage with large, opposite leaves, consisting of lance-shaped leaflets with serrated edges; the crumpled leaves give off a characteristic, not very pleasant odour. The foliage is covered with large umbels of small, creamy white, fragrant, nectariferous and melliferous flowers. The fruits are small black, red or orange drupes in hanging or upright clusters. The stems of the elderberry contain a pith that is easily removed to make flutes; this usage is probably the origin of the Latin name Sambucus, which comes from the Greek “sambukê“, the name given to a triangular harp and a flute made from a hollowed-out branch.
Sambucus canadensis, American Elderberry in English, is called khai mouk in Lao. This American species is cultivated from the Himalayan to the Pacific region. In Laos, it is found in gardens or in forest fringes, particularly in the northern highlands. The Hmong make a decoction of the root to treat sterility. In Europe and America, the fruit is used to make wines and syrups that are reputed to facilitate digestion, allow good urinary elimination, and soothe throat irritations; they are even said to reduce the effects of the flu. However, beware of raw berries as they are slightly toxic. The same berries produce ink, the colour of which varies from blue to purple depending on the recipe.
Sambucus javanica is called mouang sou in Lao. Its leaves have fewer leaflets and its fruits are orange. It is found throughout the Indochinese peninsula and is sometimes the only flowering note in the Akha villages around Phong Saly. Like khai mouk, mouang sou is reputed to increase fertility; among the Hmong, who call it mo ha, the leaves are used to make plasters for fractures and oedemas; another use is interesting to try: the roots are boiled to make a tea that is said to alleviate malaria attacks.
Les Sambucus sont des arbustes ou de petits arbres classés depuis peu dans la famille des Adoxaceae. En Europe et en Amérique, ils sont considérés comme des plantes importantes pour leur valeur médicinale, culinaire, décorative et magique. Au Laos, il en existe deux espèces, l’une introduite d’Occident: Sambucus canadensis, l’autre originaire de notre région: Sambucus javanica.
Ces plantes se caractérisent par un feuillage léger fait de grandes feuilles opposées, composées de folioles en forme de lance au bord dentelé; les feuilles froissées dégagent une odeur caractéristique pas très agréable. Sur ce feuillage se découpent des grandes ombelles de petites fleurs d’un blanc crémeux, odorantes, nectarifères et mellifères. Les fruits sont de petites drupes noires, rouges ou orange en grappes pendantes ou dressées. Les tiges des sureaux contiennent une moelle que l’on enlève facilement pour faire des flûtes; cet usage est sans doute à l’origine du nom latin Sambucus qui vient du grec « sambukê » nom donné à une harpe triangulaire et à une flûte faite d’un rameau évidé.
Sambucus canadensis, American Elderberry en anglais, est nommé khai mouk en lao. Cette espèce américaine est cultivée de la région himalayenne à la région pacifique. Au Laos, on la trouve dans les jardins ou échappée de culture en bordure des forêts, particulièrement dans les hautes terres du Nord. Les Hmong font avec la racine une décoction pour soigner la stérilité. En Europe et en Amérique, on fait avec les fruits des vins et des sirops qui ont la réputation de faciliter la digestion, de permettre une bonne élimination urinaire, d’adoucir les irritations de gorge; ils permettraient même de réduire les effets de la grippe. Il faut cependant se méfier des baies crues car elles sont légèrement toxiques. Ces mêmes baies produisent de l’encre dont la couleur varie du bleu au violet selon les recettes.
Sambucus javanica est nommé en lao mouang sou. Ses feuilles ont moins de folioles, ses fruits sont oranges. On la rencontre dans toute la péninsule indochinoise; elle est parfois la seule note fleurie dans les villages akha autour de Phong Saly. Comme khai mouk, mouang sou a la réputation d’augmenter la fertilité; chez les Hmong qui la nomment mo ha on fait, avec les feuilles, des emplâtres à poser sur les fractures et les œdèmes; une autre utilisation est intéressante à tester: les racines sont bouillies pour faire un thé qui atténuerait les crises de paludisme.