While for our Thai neighbours, dok sadeua is a “flower-vegetable”, in Laos this pretty flower is little known and little used. It is however native to the region, from India to Vietnam. Botanists have successively given it several names which are still being debated today. The name telosma means that the plant “smells good from a distance” (from the Greek tele and osme); and it is its smell that has been retained as a characteristic by many vernacular languages; English and French compare it to jasmine or violet, while the Chinese call it ye lai xiang, which is said to mean “night perfume”.
Dok sadeua is an evergreen woody vine with slightly downy stems and attractive, heart-shaped leaves with a sharp point. But it is the hanging flower clusters that are most remarkable. Their colour changes during the day, from cream to yellow to orange. In Lao, the expression si sa deua is used for someone with golden skin; in Cambodian too, in the local version of the Ramayana, Rama says: “I remember your complexion like that of a beautiful sralit flower, changing shades three times a day, from yellow to green to dark”.
The dok sadeua are also subtly perfumed; their fragrance is described by specialists as sometimes “lemony, resembling Ylang-Ylang”, sometimes as “a mixture of Rose and Freesia with a hint of Ginger”, and sometimes as “a mixture of green notes and Aloe”. According to Chinese legend, this fragrance, which is released mainly in the evening, also has calming properties that can moderate the aggressiveness of the fiercest warriors.
The dok sadeua, which blossom from May to October, is also said to be tasty; in our neighbouring countries,s they are eaten fried or boiled. In Laos, we were not told of this use but of its value as medicine. The leaves are taken as an infusion in case of fever or headache. The leaves are also smoked with opium among the Hmong, which would update the Chinese legend of the plant’s sedative power.
Finally, laboratory analyses have shown that dok sadeua is rich in protein and vitamins A and, and that extracts made in the raw have a significant antimicrobial effect.
Alors que pour nos voisins Thaï, dok sadeua est une « fleur-légume », au Laos cette jolie fleur est peu connue et peu utilisée. Elle est pourtant originaire de la région, de l’Inde jusqu’au Vietnam. Les botanistes lui ont donné successivement plusieurs noms qui font débat aujourd’hui encore. Le nom telosma signifie que la plante « sent bon à distance » (du grec tele et osme); et c’est d’ailleurs son odeur qui a été retenue comme caractéristique par beaucoup de langues vernaculaires; l’anglais et le français la compare au jasmin ou à la Violette, quant au Chinois il la nomme ye lai xiang, ce qui signifie, parait-il, «parfum nocturne ».
Dok sadeua est une liane ligneuse toujours verte aux tiges légèrement duveteuse avec de jolies feuilles opposées, en forme de cœur à la pointe aiguë. Mais, ce sont surtout ses fleurs en grappes pendantes qui sont remarquables. En effet, leur couleur change au cours de la journée, elle passe du crème au jaune puis à l’orange. D’ailleurs, en lao, on emploie l’expression si sa deua pour quelqu’un qui a la peau dorée; en cambodgien également puisque, dans la version locale du Ramayana, Rama s’exprime ainsi: « je me souviens de ton teint proche de celui d’une belle fleur sralit, changeant de nuances trois fois par jour, du jaune au vert puis au sombre ».
Les dok sadeua sont également subtilement parfumées; leur fragrance est décrite par les spécialistes tantôt comme « citronnée ressemblant à l’Ylang-Ylang », tantôt comme « un mélange de Rose et de Freesia avec une pointe de Gingembre », tantôt encore comme « mélange de notes vertes et d’Aloès ». Ce parfum qui se dégage surtout en soirée, aurait également, si l’on en croit une légende chinoise, des vertus apaisantes capables de modérer l’agressivité des plus féroces guerriers.
Les dok sadeua qui fleurissent de mai à octobre seraient aussi goûteuses; chez nos voisins elles sont mangées frites ou bouillies. Au Laos, on ne nous a pas parlé de cet usage mais de leur valeur comme médecine. Les feuilles sont, en effet, prises en infusion en cas de fièvre ou de maux de tête. Les feuilles sont également fumées avec de l’opium chez les Hmong, ce qui actualiserait la légende chinoise d’un pouvoir sédatif de la plante.
Enfin, des analyses de laboratoire ont montré d’une part que dok sadeua est riche en protéine et vitamines A et C, d’autre part que des extraits faits à cru ont une efficacité antimicrobienne non négligeable.
![Image](https://www.pha-tad-ke.com/wp-content/uploads/2022/07/1-Dok-sadeua-is-a-liana.jpg)
![Image](https://www.pha-tad-ke.com/wp-content/uploads/2022/07/Its-flowers-change-from-yellow-to-orange-during-the-day..jpg)
![Image](https://www.pha-tad-ke.com/wp-content/uploads/2022/07/Its-leaves-are-heart-shaped.jpg)
![Image](https://www.pha-tad-ke.com/wp-content/uploads/2022/07/Rice-based-dessert-in-which-flowers-have-been-added-photo-Nith.jpg)
While for our Thai neighbours, dok sadeua is a “flower-vegetable”, in Laos this pretty flower is little known and little used. It is however native to the region, from India to Vietnam. Botanists have successively given it several names which are still being debated today. The name telosma means that the plant “smells good from a distance” (from the Greek tele and osme); and it is its smell that has been retained as a characteristic by many vernacular languages; English and French compare it to jasmine or violet, while the Chinese call it ye lai xiang, which is said to mean “night perfume”.
Dok sadeua is an evergreen woody vine with slightly downy stems and attractive, heart-shaped leaves with a sharp point. But it is the hanging flower clusters that are most remarkable. Their colour changes during the day, from cream to yellow to orange. In Lao, the expression si sa deua is used for someone with golden skin; in Cambodian too, in the local version of the Ramayana, Rama says: “I remember your complexion like that of a beautiful sralit flower, changing shades three times a day, from yellow to green to dark”.
The dok sadeua are also subtly perfumed; their fragrance is described by specialists as sometimes “lemony, resembling Ylang-Ylang”, sometimes as “a mixture of Rose and Freesia with a hint of Ginger”, and sometimes as “a mixture of green notes and Aloe”. According to Chinese legend, this fragrance, which is released mainly in the evening, also has calming properties that can moderate the aggressiveness of the fiercest warriors.
The dok sadeua, which blossom from May to October, is also said to be tasty; in our neighbouring countries,s they are eaten fried or boiled. In Laos, we were not told of this use but of its value as medicine. The leaves are taken as an infusion in case of fever or headache. The leaves are also smoked with opium among the Hmong, which would update the Chinese legend of the plant’s sedative power.
Finally, laboratory analyses have shown that dok sadeua is rich in protein and vitamins A and, and that extracts made in the raw have a significant antimicrobial effect.
Alors que pour nos voisins Thaï, dok sadeua est une « fleur-légume », au Laos cette jolie fleur est peu connue et peu utilisée. Elle est pourtant originaire de la région, de l’Inde jusqu’au Vietnam. Les botanistes lui ont donné successivement plusieurs noms qui font débat aujourd’hui encore. Le nom telosma signifie que la plante « sent bon à distance » (du grec tele et osme); et c’est d’ailleurs son odeur qui a été retenue comme caractéristique par beaucoup de langues vernaculaires; l’anglais et le français la compare au jasmin ou à la Violette, quant au Chinois il la nomme ye lai xiang, ce qui signifie, parait-il, «parfum nocturne ».
Dok sadeua est une liane ligneuse toujours verte aux tiges légèrement duveteuse avec de jolies feuilles opposées, en forme de cœur à la pointe aiguë. Mais, ce sont surtout ses fleurs en grappes pendantes qui sont remarquables. En effet, leur couleur change au cours de la journée, elle passe du crème au jaune puis à l’orange. D’ailleurs, en lao, on emploie l’expression si sa deua pour quelqu’un qui a la peau dorée; en cambodgien également puisque, dans la version locale du Ramayana, Rama s’exprime ainsi: « je me souviens de ton teint proche de celui d’une belle fleur sralit, changeant de nuances trois fois par jour, du jaune au vert puis au sombre ».
Les dok sadeua sont également subtilement parfumées; leur fragrance est décrite par les spécialistes tantôt comme « citronnée ressemblant à l’Ylang-Ylang », tantôt comme « un mélange de Rose et de Freesia avec une pointe de Gingembre », tantôt encore comme « mélange de notes vertes et d’Aloès ». Ce parfum qui se dégage surtout en soirée, aurait également, si l’on en croit une légende chinoise, des vertus apaisantes capables de modérer l’agressivité des plus féroces guerriers.
Les dok sadeua qui fleurissent de mai à octobre seraient aussi goûteuses; chez nos voisins elles sont mangées frites ou bouillies. Au Laos, on ne nous a pas parlé de cet usage mais de leur valeur comme médecine. Les feuilles sont, en effet, prises en infusion en cas de fièvre ou de maux de tête. Les feuilles sont également fumées avec de l’opium chez les Hmong, ce qui actualiserait la légende chinoise d’un pouvoir sédatif de la plante.
Enfin, des analyses de laboratoire ont montré d’une part que dok sadeua est riche en protéine et vitamines A et C, d’autre part que des extraits faits à cru ont une efficacité antimicrobienne non négligeable.
![Image](https://www.pha-tad-ke.com/wp-content/uploads/2022/07/1-Dok-sadeua-is-a-liana.jpg)
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While for our Thai neighbours, dok sadeua is a “flower-vegetable”, in Laos this pretty flower is little known and little used. It is however native to the region, from India to Vietnam. Botanists have successively given it several names which are still being debated today. The name telosma means that the plant “smells good from a distance” (from the Greek tele and osme); and it is its smell that has been retained as a characteristic by many vernacular languages; English and French compare it to jasmine or violet, while the Chinese call it ye lai xiang, which is said to mean “night perfume”.
Dok sadeua is an evergreen woody vine with slightly downy stems and attractive, heart-shaped leaves with a sharp point. But it is the hanging flower clusters that are most remarkable. Their colour changes during the day, from cream to yellow to orange. In Lao, the expression si sa deua is used for someone with golden skin; in Cambodian too, in the local version of the Ramayana, Rama says: “I remember your complexion like that of a beautiful sralit flower, changing shades three times a day, from yellow to green to dark”.
The dok sadeua are also subtly perfumed; their fragrance is described by specialists as sometimes “lemony, resembling Ylang-Ylang”, sometimes as “a mixture of Rose and Freesia with a hint of Ginger”, and sometimes as “a mixture of green notes and Aloe”. According to Chinese legend, this fragrance, which is released mainly in the evening, also has calming properties that can moderate the aggressiveness of the fiercest warriors.
The dok sadeua, which blossom from May to October, is also said to be tasty; in our neighbouring countries,s they are eaten fried or boiled. In Laos, we were not told of this use but of its value as medicine. The leaves are taken as an infusion in case of fever or headache. The leaves are also smoked with opium among the Hmong, which would update the Chinese legend of the plant’s sedative power.
Finally, laboratory analyses have shown that dok sadeua is rich in protein and vitamins A and, and that extracts made in the raw have a significant antimicrobial effect.
Alors que pour nos voisins Thaï, dok sadeua est une « fleur-légume », au Laos cette jolie fleur est peu connue et peu utilisée. Elle est pourtant originaire de la région, de l’Inde jusqu’au Vietnam. Les botanistes lui ont donné successivement plusieurs noms qui font débat aujourd’hui encore. Le nom telosma signifie que la plante « sent bon à distance » (du grec tele et osme); et c’est d’ailleurs son odeur qui a été retenue comme caractéristique par beaucoup de langues vernaculaires; l’anglais et le français la compare au jasmin ou à la Violette, quant au Chinois il la nomme ye lai xiang, ce qui signifie, parait-il, «parfum nocturne ».
Dok sadeua est une liane ligneuse toujours verte aux tiges légèrement duveteuse avec de jolies feuilles opposées, en forme de cœur à la pointe aiguë. Mais, ce sont surtout ses fleurs en grappes pendantes qui sont remarquables. En effet, leur couleur change au cours de la journée, elle passe du crème au jaune puis à l’orange. D’ailleurs, en lao, on emploie l’expression si sa deua pour quelqu’un qui a la peau dorée; en cambodgien également puisque, dans la version locale du Ramayana, Rama s’exprime ainsi: « je me souviens de ton teint proche de celui d’une belle fleur sralit, changeant de nuances trois fois par jour, du jaune au vert puis au sombre ».
Les dok sadeua sont également subtilement parfumées; leur fragrance est décrite par les spécialistes tantôt comme « citronnée ressemblant à l’Ylang-Ylang », tantôt comme « un mélange de Rose et de Freesia avec une pointe de Gingembre », tantôt encore comme « mélange de notes vertes et d’Aloès ». Ce parfum qui se dégage surtout en soirée, aurait également, si l’on en croit une légende chinoise, des vertus apaisantes capables de modérer l’agressivité des plus féroces guerriers.
Les dok sadeua qui fleurissent de mai à octobre seraient aussi goûteuses; chez nos voisins elles sont mangées frites ou bouillies. Au Laos, on ne nous a pas parlé de cet usage mais de leur valeur comme médecine. Les feuilles sont, en effet, prises en infusion en cas de fièvre ou de maux de tête. Les feuilles sont également fumées avec de l’opium chez les Hmong, ce qui actualiserait la légende chinoise d’un pouvoir sédatif de la plante.
Enfin, des analyses de laboratoire ont montré d’une part que dok sadeua est riche en protéine et vitamines A et C, d’autre part que des extraits faits à cru ont une efficacité antimicrobienne non négligeable.