Tiliacora triandra

Scientific name:
Plant family:
Common name:
Lao name:
Tiliacora triandra Diels
Menispermaceae
Bai Yanang
ຜັກຢານາງ (phak ya nang)

With phak ya nang, we continue to explore these plants so very characteristic of Lao cuisine.  As with phak mo noy, we continue within the Menispermaceae family, which is comprised of numerous wild creepers growing in Southeast Asia, often completely unknown, which explains why we do not have French or English names for these plants.

This hardy creeper, occasionally grown in gardens, has elongated, dark green leaves, tassels of little yellowish flowers, and bunches of little round fruit, first green, turning to red when ripe.

Its Lao name means « young lady’s medicine », and it is indispensable in traditional Lao cuisine. Actually, the leaves of the ya nang are crushed, to obtain a green juice, which the scientists refer to as « chloroplast », that is to say, it is loaded with chlorophyll pigments. It is this juice that gives colour and consistency to the traditional Lao bamboo soup, kheng no mai, but it can also be added to khen mi (jackfruit soup), and khen het (mushroom soup).   Opinions are divided about whether it is mostly the colour, the somewhat viscous consistency, or the taste, thought to be a little acidic, ya nang provides – without which it is certain that bamboo soup would not exist.

The mountain Lao do not use this creeper in their cooking; for them, it is an invaluable medicine. Decoction of the entire plant is given to young mothers and its leaves are crushed and effective as a plaster for wounds. The root would be good to counteract fever, and the Traditional Medicine Research Center in Vientiane makes the same report.

Ya nang is considered by many as an antidote, and an elderly gentleman believes that if it is added to bamboo soup, it counter-balances any toxicity. Furthermore, it is believed a pregnant woman who partakes of any food that is not recommended during her pregnancy should immediately take a dose of ya nang juice.

In Thailand, research tends to prove that the root extract of the ya nang stops the development of in vitro plasmodium falciparum.

Finally, we add that this creeper can also occasionally serve as a link to attach pieces of wood one to the other.


Avec phak ya nang nous continuons à explorer ces plantes si caractéristiques de la cuisine lao ; comme avec  phak mô noy, nous restons dans la famille des Menispermaceae qui comprend de nombreuses lianes spontanées en Asie du Sud Est et souvent complètement inconnues ailleurs, ce qui explique que nous n’ayons pas de nom français pour ces plantes.

Cette forte liane, parfois cultivée dans les jardins, a des feuilles oblongues vert foncé, des petites fleurs jaunâtres en panicules et des petits fruits ronds, d’abord verts puis rouges.

Son nom lao signifie «médicament de la demoiselle» et elle est indispensable à la cuisine traditionnelle. En effet, les feuilles de ya nang sont écrasées pour obtenir un jus vert, les scientifiques parlent de «chloroplaste », c’est-à-dire chargé de pigments chlorophylliens. C’est ce jus qui donne la couleur et la consistance de la soupe de bambou traditionnelle, kheng no mai, mais on peut le mettre aussi dans kheng mi (soupe de jaque) kheng hèt (soupe de champignons). Les avis sont partagés quant à savoir si c’est plutôt la couleur, la consistance un peu visqueuse ou même le goût, dont on dit qu’il est légèrement acide, qui est donné par cette plante, ce qui est sûr c’est que la soupe de bambou ne peut être sans ya nang.

Pour les Lao des montagnes qui n’utilisent pas la plante en cuisine, elle est un médicament précieux. La décoction de la plante entière est donnée à la jeune accouchée et les feuilles sont écrasées en emplâtre sur les blessures. La racine serait bonne pour faire baisser la fièvre et L’IMT (Institut de Médecine Traditionnelle), à Vientiane, fait le même constat.

Plusieurs personnes considèrent ya nang comme un antidote et un vieux monsieur pense que si l’on met ya nang dans la soupe de bambou c’est pour contrebalancer la toxicité de certains d’entre eux. Par ailleurs, on croit que la femme enceinte qui n’a pas respecté un interdit alimentaire lié à son état doit prendre immédiatement du jus de ya nang.

En Thaïlande, des recherches tendraient à prouver que l’extrait de la racine arrête le développement de plasmodium falciparum in vitro.

Ajoutons enfin que cette liane sert aussi parfois de lien pour ajuster des pièces de bois.

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It is a strong vine
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It has small green fruits first, then red ones
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Luang Prabang market 2013
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Ya nang storming a roof
Scientific name:
Tiliacora triandra Diels
Plant family:
Menispermaceae
Common name:
Bai Yanang
Lao name:
ຜັກຢານາງ (phak ya nang)

With phak ya nang, we continue to explore these plants so very characteristic of Lao cuisine.  As with phak mo noy, we continue within the Menispermaceae family, which is comprised of numerous wild creepers growing in Southeast Asia, often completely unknown, which explains why we do not have French or English names for these plants.

This hardy creeper, occasionally grown in gardens, has elongated, dark green leaves, tassels of little yellowish flowers, and bunches of little round fruit, first green, turning to red when ripe.

Its Lao name means « young lady’s medicine », and it is indispensable in traditional Lao cuisine. Actually, the leaves of the ya nang are crushed, to obtain a green juice, which the scientists refer to as « chloroplast », that is to say, it is loaded with chlorophyll pigments. It is this juice that gives colour and consistency to the traditional Lao bamboo soup, kheng no mai, but it can also be added to khen mi (jackfruit soup), and khen het (mushroom soup).   Opinions are divided about whether it is mostly the colour, the somewhat viscous consistency, or the taste, thought to be a little acidic, ya nang provides – without which it is certain that bamboo soup would not exist.

The mountain Lao do not use this creeper in their cooking; for them, it is an invaluable medicine. Decoction of the entire plant is given to young mothers and its leaves are crushed and effective as a plaster for wounds. The root would be good to counteract fever, and the Traditional Medicine Research Center in Vientiane makes the same report.

Ya nang is considered by many as an antidote, and an elderly gentleman believes that if it is added to bamboo soup, it counter-balances any toxicity. Furthermore, it is believed a pregnant woman who partakes of any food that is not recommended during her pregnancy should immediately take a dose of ya nang juice.

In Thailand, research tends to prove that the root extract of the ya nang stops the development of in vitro plasmodium falciparum.

Finally, we add that this creeper can also occasionally serve as a link to attach pieces of wood one to the other.


Avec phak ya nang nous continuons à explorer ces plantes si caractéristiques de la cuisine lao ; comme avec  phak mô noy, nous restons dans la famille des Menispermaceae qui comprend de nombreuses lianes spontanées en Asie du Sud Est et souvent complètement inconnues ailleurs, ce qui explique que nous n’ayons pas de nom français pour ces plantes.

Cette forte liane, parfois cultivée dans les jardins, a des feuilles oblongues vert foncé, des petites fleurs jaunâtres en panicules et des petits fruits ronds, d’abord verts puis rouges.

Son nom lao signifie «médicament de la demoiselle» et elle est indispensable à la cuisine traditionnelle. En effet, les feuilles de ya nang sont écrasées pour obtenir un jus vert, les scientifiques parlent de «chloroplaste », c’est-à-dire chargé de pigments chlorophylliens. C’est ce jus qui donne la couleur et la consistance de la soupe de bambou traditionnelle, kheng no mai, mais on peut le mettre aussi dans kheng mi (soupe de jaque) kheng hèt (soupe de champignons). Les avis sont partagés quant à savoir si c’est plutôt la couleur, la consistance un peu visqueuse ou même le goût, dont on dit qu’il est légèrement acide, qui est donné par cette plante, ce qui est sûr c’est que la soupe de bambou ne peut être sans ya nang.

Pour les Lao des montagnes qui n’utilisent pas la plante en cuisine, elle est un médicament précieux. La décoction de la plante entière est donnée à la jeune accouchée et les feuilles sont écrasées en emplâtre sur les blessures. La racine serait bonne pour faire baisser la fièvre et L’IMT (Institut de Médecine Traditionnelle), à Vientiane, fait le même constat.

Plusieurs personnes considèrent ya nang comme un antidote et un vieux monsieur pense que si l’on met ya nang dans la soupe de bambou c’est pour contrebalancer la toxicité de certains d’entre eux. Par ailleurs, on croit que la femme enceinte qui n’a pas respecté un interdit alimentaire lié à son état doit prendre immédiatement du jus de ya nang.

En Thaïlande, des recherches tendraient à prouver que l’extrait de la racine arrête le développement de plasmodium falciparum in vitro.

Ajoutons enfin que cette liane sert aussi parfois de lien pour ajuster des pièces de bois.

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It is a strong vine
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It has small green fruits first, then red ones
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Luang Prabang market 2013
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Ya nang storming a roof
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It is a strong vine
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It has small green fruits first, then red ones
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Luang Prabang market 2013
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Ya nang storming a roof
Scientific name:
Tiliacora triandra Diels
Plant family:
Menispermaceae
Common name:
Bai Yanang
Lao name:
ຜັກຢານາງ (phak ya nang)

With phak ya nang, we continue to explore these plants so very characteristic of Lao cuisine.  As with phak mo noy, we continue within the Menispermaceae family, which is comprised of numerous wild creepers growing in Southeast Asia, often completely unknown, which explains why we do not have French or English names for these plants.

This hardy creeper, occasionally grown in gardens, has elongated, dark green leaves, tassels of little yellowish flowers, and bunches of little round fruit, first green, turning to red when ripe.

Its Lao name means « young lady’s medicine », and it is indispensable in traditional Lao cuisine. Actually, the leaves of the ya nang are crushed, to obtain a green juice, which the scientists refer to as « chloroplast », that is to say, it is loaded with chlorophyll pigments. It is this juice that gives colour and consistency to the traditional Lao bamboo soup, kheng no mai, but it can also be added to khen mi (jackfruit soup), and khen het (mushroom soup).   Opinions are divided about whether it is mostly the colour, the somewhat viscous consistency, or the taste, thought to be a little acidic, ya nang provides – without which it is certain that bamboo soup would not exist.

The mountain Lao do not use this creeper in their cooking; for them, it is an invaluable medicine. Decoction of the entire plant is given to young mothers and its leaves are crushed and effective as a plaster for wounds. The root would be good to counteract fever, and the Traditional Medicine Research Center in Vientiane makes the same report.

Ya nang is considered by many as an antidote, and an elderly gentleman believes that if it is added to bamboo soup, it counter-balances any toxicity. Furthermore, it is believed a pregnant woman who partakes of any food that is not recommended during her pregnancy should immediately take a dose of ya nang juice.

In Thailand, research tends to prove that the root extract of the ya nang stops the development of in vitro plasmodium falciparum.

Finally, we add that this creeper can also occasionally serve as a link to attach pieces of wood one to the other.


Avec phak ya nang nous continuons à explorer ces plantes si caractéristiques de la cuisine lao ; comme avec  phak mô noy, nous restons dans la famille des Menispermaceae qui comprend de nombreuses lianes spontanées en Asie du Sud Est et souvent complètement inconnues ailleurs, ce qui explique que nous n’ayons pas de nom français pour ces plantes.

Cette forte liane, parfois cultivée dans les jardins, a des feuilles oblongues vert foncé, des petites fleurs jaunâtres en panicules et des petits fruits ronds, d’abord verts puis rouges.

Son nom lao signifie «médicament de la demoiselle» et elle est indispensable à la cuisine traditionnelle. En effet, les feuilles de ya nang sont écrasées pour obtenir un jus vert, les scientifiques parlent de «chloroplaste », c’est-à-dire chargé de pigments chlorophylliens. C’est ce jus qui donne la couleur et la consistance de la soupe de bambou traditionnelle, kheng no mai, mais on peut le mettre aussi dans kheng mi (soupe de jaque) kheng hèt (soupe de champignons). Les avis sont partagés quant à savoir si c’est plutôt la couleur, la consistance un peu visqueuse ou même le goût, dont on dit qu’il est légèrement acide, qui est donné par cette plante, ce qui est sûr c’est que la soupe de bambou ne peut être sans ya nang.

Pour les Lao des montagnes qui n’utilisent pas la plante en cuisine, elle est un médicament précieux. La décoction de la plante entière est donnée à la jeune accouchée et les feuilles sont écrasées en emplâtre sur les blessures. La racine serait bonne pour faire baisser la fièvre et L’IMT (Institut de Médecine Traditionnelle), à Vientiane, fait le même constat.

Plusieurs personnes considèrent ya nang comme un antidote et un vieux monsieur pense que si l’on met ya nang dans la soupe de bambou c’est pour contrebalancer la toxicité de certains d’entre eux. Par ailleurs, on croit que la femme enceinte qui n’a pas respecté un interdit alimentaire lié à son état doit prendre immédiatement du jus de ya nang.

En Thaïlande, des recherches tendraient à prouver que l’extrait de la racine arrête le développement de plasmodium falciparum in vitro.

Ajoutons enfin que cette liane sert aussi parfois de lien pour ajuster des pièces de bois.