Antidesma acidum

Scientific name:
Plant family:
Common name:
Lao name:
Antidesma acidum Retz.
Euphorbiaceae
Black Currant Tree
mao

Let’s go back this week to the forests of Southeast Asia to discover a genus that has kept botanists busy and is well-liked by the population: Antidesma. It goes without saying that botanists are passionate and persevering people, as the history of this genus shows. This name was first given in 1737 by Burman and was validated a century later by Linnaeus. Over nearly three centuries, Antidesma have been dissected, inventoried, and have gone from 35 species in 1858 to 146 in 1922, to be reduced to one hundred today. In addition, they are sometimes classified in the Euphorbiaceae family, sometimes in the Phyllantaceae or even the Stilaginaceae family.

They are evergreen shrubs or trees with simple leaves often covered with fine down. They are dioecious, meaning that the male and female flowers are on different plants, formed in spikes of small greenish flowers; the males have an unpleasant smell of dried fish to attract pollinating insects. The small globular fruits form dense clusters of drupes with juicy and tasty pulp whose color varies from green to white, from red to black; they are almost always edible with an acidic or bitter flavor. The genus Antidesma is found in Southeast Asia, as far as Australia, in humid forests at low altitudes. Its name, given by Burman, comes from the Greek “anti“, “against” and “desma” which he translates as “venom” because these plants were used to cure the bites of the famous hooded cobra. In Lao and Thai the same generic name is used, mak mao but with distinctions of species. Antidesma acidum is the most commonly recognized species with several names: mao noy, mao khon, mao kin, som soy. It is one of those plants that are picked in the forest for pleasure or for subsistence. Its small acidic fruits are very popular raw, they quench thirst and deliciously excite the taste buds. The leaves are also collected to acidify carys. The Hmong who call this tree tsi tsaï kông use its wood for building houses. The plant also has medicinal uses, generally related to the skin. The leaves are used to make poultices applied to sprains, bites, and rashes. A decoction of the roots is also recommended for fever, diarrhea, and urinary problems.

 


Revenons cette semaine dans les forêts du Sud-Est asiatique pour y découvrir un genre qui a beaucoup occupé les botanistes et qui est bien apprécié des populations : Antidesma. Ce n’est rien de dire que les botanistes sont des gens passionnés et persévérants, l’histoire de ce genre le montre. Ce nom a été attribué pour la première fois en 1737 par Burman et il a été validé un siècle plus tard par Linné. Sur près de trois siècles les Antidesma ont été disséqués, inventoriés, et sont passés de 35 espèces en 1858 à 146 en 1922 pour être ramenés à cent aujourd’hui. En outre ils sont classés tantôt dans la famille des Euphorbiacées, tantôt dans celle des Phyllantacées ou même des Stilaginacées.

Ce sont des arbustes ou des arbres toujours verts aux feuilles simples souvent couvertes d’un fin duvet. Ils sont dioïques, c’est à dire que les fleurs mâles et femelles sont sur des pieds différents, formées en épis de petites fleurs verdâtres; les mâles ont une désagréable odeur de poisson séché pour attirer les insectes polinisateurs. Les petits fruits globuleux forment des grappes denses de drupes à la pulpe juteuse et goûteuse dont la couleur varie du vert au blanc, du rouge au noir; ils sont presque toujours comestibles avec une saveur acide ou amère.

Le genre Antidesma se rencontre en Asie du Sud-Est, jusqu’en Australie, dans les forêts humides à basse altitude. Son non, donné par Burman, vient du grec « anti », « contre » et « desma » qu’il traduit par « venin » car ces plantes étaient employées pour guérir les morsures du fameux cobra à capuchon. En lao et en thaï le même nom générique est employé, mak mao mais avec des distinctions d’espèces. Antidesma acidum est l’espèce la plus souvent reconnue avec plusieurs noms: mao noy, mao khon, mao kin, som soy. Elle fait partie de ces plantes de cueillette que l’on va chercher en forêt pour le plaisir ou pour la subsistance. Ses petits fruits acides sont très appréciés crus, ils calment la soif et excitent délicieusement les papilles. Les feuilles sont également ramassées pour acidifier les carys. Les Hmongs qui nomment cet arbre tsi tsaï kông utilisent son bois pour la construction des maisons. La plante a en outre des usages médicinaux, en général liés à la peau. On fait avec les feuilles des cataplasmes appliqués sur les entorses, les morsures, les éruptions cutanées. La décoction des racines est aussi recommandée en cas de fièvre, de diarrhée et de problèmes urinaires.

 

 

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the foliage of Antidesma acidum
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Flowers
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Fruits
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The small globular fruits form more or less dense clusters.
Scientific name:
Antidesma acidum Retz.
Plant family:
Euphorbiaceae
Common name:
Black Currant Tree
Lao name:
mao

Let’s go back this week to the forests of Southeast Asia to discover a genus that has kept botanists busy and is well-liked by the population: Antidesma. It goes without saying that botanists are passionate and persevering people, as the history of this genus shows. This name was first given in 1737 by Burman and was validated a century later by Linnaeus. Over nearly three centuries, Antidesma have been dissected, inventoried, and have gone from 35 species in 1858 to 146 in 1922, to be reduced to one hundred today. In addition, they are sometimes classified in the Euphorbiaceae family, sometimes in the Phyllantaceae or even the Stilaginaceae family.

They are evergreen shrubs or trees with simple leaves often covered with fine down. They are dioecious, meaning that the male and female flowers are on different plants, formed in spikes of small greenish flowers; the males have an unpleasant smell of dried fish to attract pollinating insects. The small globular fruits form dense clusters of drupes with juicy and tasty pulp whose color varies from green to white, from red to black; they are almost always edible with an acidic or bitter flavor. The genus Antidesma is found in Southeast Asia, as far as Australia, in humid forests at low altitudes. Its name, given by Burman, comes from the Greek “anti“, “against” and “desma” which he translates as “venom” because these plants were used to cure the bites of the famous hooded cobra. In Lao and Thai the same generic name is used, mak mao but with distinctions of species. Antidesma acidum is the most commonly recognized species with several names: mao noy, mao khon, mao kin, som soy. It is one of those plants that are picked in the forest for pleasure or for subsistence. Its small acidic fruits are very popular raw, they quench thirst and deliciously excite the taste buds. The leaves are also collected to acidify carys. The Hmong who call this tree tsi tsaï kông use its wood for building houses. The plant also has medicinal uses, generally related to the skin. The leaves are used to make poultices applied to sprains, bites, and rashes. A decoction of the roots is also recommended for fever, diarrhea, and urinary problems.

 


Revenons cette semaine dans les forêts du Sud-Est asiatique pour y découvrir un genre qui a beaucoup occupé les botanistes et qui est bien apprécié des populations : Antidesma. Ce n’est rien de dire que les botanistes sont des gens passionnés et persévérants, l’histoire de ce genre le montre. Ce nom a été attribué pour la première fois en 1737 par Burman et il a été validé un siècle plus tard par Linné. Sur près de trois siècles les Antidesma ont été disséqués, inventoriés, et sont passés de 35 espèces en 1858 à 146 en 1922 pour être ramenés à cent aujourd’hui. En outre ils sont classés tantôt dans la famille des Euphorbiacées, tantôt dans celle des Phyllantacées ou même des Stilaginacées.

Ce sont des arbustes ou des arbres toujours verts aux feuilles simples souvent couvertes d’un fin duvet. Ils sont dioïques, c’est à dire que les fleurs mâles et femelles sont sur des pieds différents, formées en épis de petites fleurs verdâtres; les mâles ont une désagréable odeur de poisson séché pour attirer les insectes polinisateurs. Les petits fruits globuleux forment des grappes denses de drupes à la pulpe juteuse et goûteuse dont la couleur varie du vert au blanc, du rouge au noir; ils sont presque toujours comestibles avec une saveur acide ou amère.

Le genre Antidesma se rencontre en Asie du Sud-Est, jusqu’en Australie, dans les forêts humides à basse altitude. Son non, donné par Burman, vient du grec « anti », « contre » et « desma » qu’il traduit par « venin » car ces plantes étaient employées pour guérir les morsures du fameux cobra à capuchon. En lao et en thaï le même nom générique est employé, mak mao mais avec des distinctions d’espèces. Antidesma acidum est l’espèce la plus souvent reconnue avec plusieurs noms: mao noy, mao khon, mao kin, som soy. Elle fait partie de ces plantes de cueillette que l’on va chercher en forêt pour le plaisir ou pour la subsistance. Ses petits fruits acides sont très appréciés crus, ils calment la soif et excitent délicieusement les papilles. Les feuilles sont également ramassées pour acidifier les carys. Les Hmongs qui nomment cet arbre tsi tsaï kông utilisent son bois pour la construction des maisons. La plante a en outre des usages médicinaux, en général liés à la peau. On fait avec les feuilles des cataplasmes appliqués sur les entorses, les morsures, les éruptions cutanées. La décoction des racines est aussi recommandée en cas de fièvre, de diarrhée et de problèmes urinaires.

 

 

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the foliage of Antidesma acidum
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Flowers
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Fruits
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The small globular fruits form more or less dense clusters.
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the foliage of Antidesma acidum
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Flowers
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Fruits
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The small globular fruits form more or less dense clusters.
Scientific name:
Antidesma acidum Retz.
Plant family:
Euphorbiaceae
Common name:
Black Currant Tree
Lao name:
mao

Let’s go back this week to the forests of Southeast Asia to discover a genus that has kept botanists busy and is well-liked by the population: Antidesma. It goes without saying that botanists are passionate and persevering people, as the history of this genus shows. This name was first given in 1737 by Burman and was validated a century later by Linnaeus. Over nearly three centuries, Antidesma have been dissected, inventoried, and have gone from 35 species in 1858 to 146 in 1922, to be reduced to one hundred today. In addition, they are sometimes classified in the Euphorbiaceae family, sometimes in the Phyllantaceae or even the Stilaginaceae family.

They are evergreen shrubs or trees with simple leaves often covered with fine down. They are dioecious, meaning that the male and female flowers are on different plants, formed in spikes of small greenish flowers; the males have an unpleasant smell of dried fish to attract pollinating insects. The small globular fruits form dense clusters of drupes with juicy and tasty pulp whose color varies from green to white, from red to black; they are almost always edible with an acidic or bitter flavor. The genus Antidesma is found in Southeast Asia, as far as Australia, in humid forests at low altitudes. Its name, given by Burman, comes from the Greek “anti“, “against” and “desma” which he translates as “venom” because these plants were used to cure the bites of the famous hooded cobra. In Lao and Thai the same generic name is used, mak mao but with distinctions of species. Antidesma acidum is the most commonly recognized species with several names: mao noy, mao khon, mao kin, som soy. It is one of those plants that are picked in the forest for pleasure or for subsistence. Its small acidic fruits are very popular raw, they quench thirst and deliciously excite the taste buds. The leaves are also collected to acidify carys. The Hmong who call this tree tsi tsaï kông use its wood for building houses. The plant also has medicinal uses, generally related to the skin. The leaves are used to make poultices applied to sprains, bites, and rashes. A decoction of the roots is also recommended for fever, diarrhea, and urinary problems.

 


Revenons cette semaine dans les forêts du Sud-Est asiatique pour y découvrir un genre qui a beaucoup occupé les botanistes et qui est bien apprécié des populations : Antidesma. Ce n’est rien de dire que les botanistes sont des gens passionnés et persévérants, l’histoire de ce genre le montre. Ce nom a été attribué pour la première fois en 1737 par Burman et il a été validé un siècle plus tard par Linné. Sur près de trois siècles les Antidesma ont été disséqués, inventoriés, et sont passés de 35 espèces en 1858 à 146 en 1922 pour être ramenés à cent aujourd’hui. En outre ils sont classés tantôt dans la famille des Euphorbiacées, tantôt dans celle des Phyllantacées ou même des Stilaginacées.

Ce sont des arbustes ou des arbres toujours verts aux feuilles simples souvent couvertes d’un fin duvet. Ils sont dioïques, c’est à dire que les fleurs mâles et femelles sont sur des pieds différents, formées en épis de petites fleurs verdâtres; les mâles ont une désagréable odeur de poisson séché pour attirer les insectes polinisateurs. Les petits fruits globuleux forment des grappes denses de drupes à la pulpe juteuse et goûteuse dont la couleur varie du vert au blanc, du rouge au noir; ils sont presque toujours comestibles avec une saveur acide ou amère.

Le genre Antidesma se rencontre en Asie du Sud-Est, jusqu’en Australie, dans les forêts humides à basse altitude. Son non, donné par Burman, vient du grec « anti », « contre » et « desma » qu’il traduit par « venin » car ces plantes étaient employées pour guérir les morsures du fameux cobra à capuchon. En lao et en thaï le même nom générique est employé, mak mao mais avec des distinctions d’espèces. Antidesma acidum est l’espèce la plus souvent reconnue avec plusieurs noms: mao noy, mao khon, mao kin, som soy. Elle fait partie de ces plantes de cueillette que l’on va chercher en forêt pour le plaisir ou pour la subsistance. Ses petits fruits acides sont très appréciés crus, ils calment la soif et excitent délicieusement les papilles. Les feuilles sont également ramassées pour acidifier les carys. Les Hmongs qui nomment cet arbre tsi tsaï kông utilisent son bois pour la construction des maisons. La plante a en outre des usages médicinaux, en général liés à la peau. On fait avec les feuilles des cataplasmes appliqués sur les entorses, les morsures, les éruptions cutanées. La décoction des racines est aussi recommandée en cas de fièvre, de diarrhée et de problèmes urinaires.