Laos, being excessively humid, does not have a climate that truly suits succulent plants. Nevertheless, a variety of them can be found in urban and village gardens, such as the recently mentioned Opuntia ficus-indica (L.) Mill. (Family name: Cactaceae), known as the prickly pear, and Bryophyllum pinnatum (Lam.) Oken.
This herbaceous, succulent plant, with minimal branching, can reach a height of 1.5 meters. It bears oval, fleshy leaves that are opposite and serrated on the edges. The pendant flowers, initially light green and later turning purple, are arranged in panicles at the tips of the stems. Their tubular calyx has four toothed lobes resembling small bells.
Bryophyllum pinnatum, which was long known as Kalanchoe pinnata, is likely native to Madagascar or the Comoros. It is now cultivated in all tropical and subtropical regions as an ornamental plant. However, its striking red flowering is most spectacular in dry climates. Numerous cultivars have been created by horticulturists for visual enjoyment. The name Kalanchoe was given by Michel Adanson, who described the genus around 1763. It is thought to come from the Chinese “jia lan cai shu”, a term referring to a species in this genus. Adanson is also known for wanting to give each genus a name unrelated to any existing language by randomly selecting syllables, and this may be the case here. Most Laotians we interviewed refer to this plant as dok poum pao, meaning “inflated pouch,” as each flower indeed gives the impression of having been blown (Air Plant in English). Other names include gna thao for “old herb” or som sao for “morning acidity”.
In the French Antilles Creole, it is called herbe-mal-tête because the plant is renowned for its migraine-relieving properties in many countries. Fresh leaves are applied directly to the head for quick relief. When used externally, it is believed to have antibacterial and antiulcer properties. In Laos, the thick leaves of dok poum pao are crushed, heated, and applied to fractures. For burns, the juice of the leaves is applied to alleviate pain and is also distilled into the ear. Among the Hmong people, a decoction is made for pregnant women, and a Laotian friend told us that this tea contributes to a long life.
A distinctive feature of these plants is their mode of vegetative reproduction. Small plants with roots sometimes form along the edges of adult leaves, and simply replanting them in the soil results in new shoots. In the French Antilles, where the plant is also called chance (luck), a leaf enclosed in a book, if it produces a shoot after some time, is believed to fulfil one’s wish.
Le Laos, trop humide, n’a pas un climat qui convient vraiment aux plantes « grasses », on en trouve cependant un certain nombre dans les jardins de ville et de village comme la figue de Barbarie vue récemment et comme les Kalanchoe.Cette plante herbacée, succulente, peu ramifiée peut atteindre 1m50 de haut; elle porte des feuilles ovales, charnues, opposées et crénelées sur les bords. Les fleurs pendantes, vert clair puis pourpres, sont disposées en panicules à l’extrémité des tiges; leur calice est tubulaire et présente quatre lobes dentés qui évoquent des petites clochettes.
Bryophyllum pinnatum qui a longtemps été nommé Kalanchoe pinnata, est sans doute originaire de Madagascar ou des Comores, elle est maintenant cultivée dans toutes les régions tropicales et subtropicales comme plante ornementale; mais sa belle floraison rouge n’est spectaculaire qu’en climat sec. Il en existe de nombreux cultivars crées par les horticulteurs pour le plaisir des yeux. Le nom Kalanchoe a été donné par Michel Adanson qui décrivit le genre vers 1763, il viendrait du chinois « jia lan cai shu », mot qui désignerait une espèce de ce genre. Mais Adanson est aussi connu pour avoir voulu donner à chaque genre un nom sans rapport avec aucune langue existante, par tirage au sort de syllabes, et c’est peut-être le cas ici. La plupart des Lao que nous avons interrogés nomment cette plante poum pao, c’est-à-dire « poche gonflée » car chaque fleur donne en effet l’impression d’avoir été soufflée (Air Plant en anglais); mais on entend aussi gna thao « vieille herbe » ou som sao « acidité du matin ».*
En créole des Antilles françaises on parle d’herbe-mal-tête car la plante est réputée pour ses propriétés antimigraineuses dans de nombreux pays; on applique directement les feuilles fraîches sur la tête pendant quelques minutes pour obtenir un soulagement rapide. Toujours en usage externe elle aurait des propriétés antibactériennes et antiulcéreuses. Au Laos les feuilles épaisses de dok poum pao sont écrasées, passées au feu et appliquées sur les fractures; sur les brûlures on fait couler le jus des feuilles qui apaise la douleur, on le distille également dans l’oreille; chez les Hmong on en fait une décoction pour la femme enceinte, une amie lao nous dit d’ailleurs que ce thé donne une longue vie.
Une particularité de ces plantes, c’est leur mode de reproduction végétatif; sur le bord des feuilles adultes des petits plants se forment, parfois même avec des racines et il suffit de les remettre en terre pour avoir de nouveaux pieds. Aux Antilles, où on nomme aussi la plante chance, on enferme une feuille dans un livre et, si au bout de quelque temps, elle a donné un rejet on verra son vœu réalisé.





Laos, being excessively humid, does not have a climate that truly suits succulent plants. Nevertheless, a variety of them can be found in urban and village gardens, such as the recently mentioned Opuntia ficus-indica (L.) Mill. (Family name: Cactaceae), known as the prickly pear, and Bryophyllum pinnatum (Lam.) Oken.
This herbaceous, succulent plant, with minimal branching, can reach a height of 1.5 meters. It bears oval, fleshy leaves that are opposite and serrated on the edges. The pendant flowers, initially light green and later turning purple, are arranged in panicles at the tips of the stems. Their tubular calyx has four toothed lobes resembling small bells.
Bryophyllum pinnatum, which was long known as Kalanchoe pinnata, is likely native to Madagascar or the Comoros. It is now cultivated in all tropical and subtropical regions as an ornamental plant. However, its striking red flowering is most spectacular in dry climates. Numerous cultivars have been created by horticulturists for visual enjoyment. The name Kalanchoe was given by Michel Adanson, who described the genus around 1763. It is thought to come from the Chinese “jia lan cai shu”, a term referring to a species in this genus. Adanson is also known for wanting to give each genus a name unrelated to any existing language by randomly selecting syllables, and this may be the case here. Most Laotians we interviewed refer to this plant as dok poum pao, meaning “inflated pouch,” as each flower indeed gives the impression of having been blown (Air Plant in English). Other names include gna thao for “old herb” or som sao for “morning acidity”.
In the French Antilles Creole, it is called herbe-mal-tête because the plant is renowned for its migraine-relieving properties in many countries. Fresh leaves are applied directly to the head for quick relief. When used externally, it is believed to have antibacterial and antiulcer properties. In Laos, the thick leaves of dok poum pao are crushed, heated, and applied to fractures. For burns, the juice of the leaves is applied to alleviate pain and is also distilled into the ear. Among the Hmong people, a decoction is made for pregnant women, and a Laotian friend told us that this tea contributes to a long life.
A distinctive feature of these plants is their mode of vegetative reproduction. Small plants with roots sometimes form along the edges of adult leaves, and simply replanting them in the soil results in new shoots. In the French Antilles, where the plant is also called chance (luck), a leaf enclosed in a book, if it produces a shoot after some time, is believed to fulfil one’s wish.
Le Laos, trop humide, n’a pas un climat qui convient vraiment aux plantes « grasses », on en trouve cependant un certain nombre dans les jardins de ville et de village comme la figue de Barbarie vue récemment et comme les Kalanchoe.Cette plante herbacée, succulente, peu ramifiée peut atteindre 1m50 de haut; elle porte des feuilles ovales, charnues, opposées et crénelées sur les bords. Les fleurs pendantes, vert clair puis pourpres, sont disposées en panicules à l’extrémité des tiges; leur calice est tubulaire et présente quatre lobes dentés qui évoquent des petites clochettes.
Bryophyllum pinnatum qui a longtemps été nommé Kalanchoe pinnata, est sans doute originaire de Madagascar ou des Comores, elle est maintenant cultivée dans toutes les régions tropicales et subtropicales comme plante ornementale; mais sa belle floraison rouge n’est spectaculaire qu’en climat sec. Il en existe de nombreux cultivars crées par les horticulteurs pour le plaisir des yeux. Le nom Kalanchoe a été donné par Michel Adanson qui décrivit le genre vers 1763, il viendrait du chinois « jia lan cai shu », mot qui désignerait une espèce de ce genre. Mais Adanson est aussi connu pour avoir voulu donner à chaque genre un nom sans rapport avec aucune langue existante, par tirage au sort de syllabes, et c’est peut-être le cas ici. La plupart des Lao que nous avons interrogés nomment cette plante poum pao, c’est-à-dire « poche gonflée » car chaque fleur donne en effet l’impression d’avoir été soufflée (Air Plant en anglais); mais on entend aussi gna thao « vieille herbe » ou som sao « acidité du matin ».*
En créole des Antilles françaises on parle d’herbe-mal-tête car la plante est réputée pour ses propriétés antimigraineuses dans de nombreux pays; on applique directement les feuilles fraîches sur la tête pendant quelques minutes pour obtenir un soulagement rapide. Toujours en usage externe elle aurait des propriétés antibactériennes et antiulcéreuses. Au Laos les feuilles épaisses de dok poum pao sont écrasées, passées au feu et appliquées sur les fractures; sur les brûlures on fait couler le jus des feuilles qui apaise la douleur, on le distille également dans l’oreille; chez les Hmong on en fait une décoction pour la femme enceinte, une amie lao nous dit d’ailleurs que ce thé donne une longue vie.
Une particularité de ces plantes, c’est leur mode de reproduction végétatif; sur le bord des feuilles adultes des petits plants se forment, parfois même avec des racines et il suffit de les remettre en terre pour avoir de nouveaux pieds. Aux Antilles, où on nomme aussi la plante chance, on enferme une feuille dans un livre et, si au bout de quelque temps, elle a donné un rejet on verra son vœu réalisé.










Laos, being excessively humid, does not have a climate that truly suits succulent plants. Nevertheless, a variety of them can be found in urban and village gardens, such as the recently mentioned Opuntia ficus-indica (L.) Mill. (Family name: Cactaceae), known as the prickly pear, and Bryophyllum pinnatum (Lam.) Oken.
This herbaceous, succulent plant, with minimal branching, can reach a height of 1.5 meters. It bears oval, fleshy leaves that are opposite and serrated on the edges. The pendant flowers, initially light green and later turning purple, are arranged in panicles at the tips of the stems. Their tubular calyx has four toothed lobes resembling small bells.
Bryophyllum pinnatum, which was long known as Kalanchoe pinnata, is likely native to Madagascar or the Comoros. It is now cultivated in all tropical and subtropical regions as an ornamental plant. However, its striking red flowering is most spectacular in dry climates. Numerous cultivars have been created by horticulturists for visual enjoyment. The name Kalanchoe was given by Michel Adanson, who described the genus around 1763. It is thought to come from the Chinese “jia lan cai shu”, a term referring to a species in this genus. Adanson is also known for wanting to give each genus a name unrelated to any existing language by randomly selecting syllables, and this may be the case here. Most Laotians we interviewed refer to this plant as dok poum pao, meaning “inflated pouch,” as each flower indeed gives the impression of having been blown (Air Plant in English). Other names include gna thao for “old herb” or som sao for “morning acidity”.
In the French Antilles Creole, it is called herbe-mal-tête because the plant is renowned for its migraine-relieving properties in many countries. Fresh leaves are applied directly to the head for quick relief. When used externally, it is believed to have antibacterial and antiulcer properties. In Laos, the thick leaves of dok poum pao are crushed, heated, and applied to fractures. For burns, the juice of the leaves is applied to alleviate pain and is also distilled into the ear. Among the Hmong people, a decoction is made for pregnant women, and a Laotian friend told us that this tea contributes to a long life.
A distinctive feature of these plants is their mode of vegetative reproduction. Small plants with roots sometimes form along the edges of adult leaves, and simply replanting them in the soil results in new shoots. In the French Antilles, where the plant is also called chance (luck), a leaf enclosed in a book, if it produces a shoot after some time, is believed to fulfil one’s wish.
Le Laos, trop humide, n’a pas un climat qui convient vraiment aux plantes « grasses », on en trouve cependant un certain nombre dans les jardins de ville et de village comme la figue de Barbarie vue récemment et comme les Kalanchoe.Cette plante herbacée, succulente, peu ramifiée peut atteindre 1m50 de haut; elle porte des feuilles ovales, charnues, opposées et crénelées sur les bords. Les fleurs pendantes, vert clair puis pourpres, sont disposées en panicules à l’extrémité des tiges; leur calice est tubulaire et présente quatre lobes dentés qui évoquent des petites clochettes.
Bryophyllum pinnatum qui a longtemps été nommé Kalanchoe pinnata, est sans doute originaire de Madagascar ou des Comores, elle est maintenant cultivée dans toutes les régions tropicales et subtropicales comme plante ornementale; mais sa belle floraison rouge n’est spectaculaire qu’en climat sec. Il en existe de nombreux cultivars crées par les horticulteurs pour le plaisir des yeux. Le nom Kalanchoe a été donné par Michel Adanson qui décrivit le genre vers 1763, il viendrait du chinois « jia lan cai shu », mot qui désignerait une espèce de ce genre. Mais Adanson est aussi connu pour avoir voulu donner à chaque genre un nom sans rapport avec aucune langue existante, par tirage au sort de syllabes, et c’est peut-être le cas ici. La plupart des Lao que nous avons interrogés nomment cette plante poum pao, c’est-à-dire « poche gonflée » car chaque fleur donne en effet l’impression d’avoir été soufflée (Air Plant en anglais); mais on entend aussi gna thao « vieille herbe » ou som sao « acidité du matin ».*
En créole des Antilles françaises on parle d’herbe-mal-tête car la plante est réputée pour ses propriétés antimigraineuses dans de nombreux pays; on applique directement les feuilles fraîches sur la tête pendant quelques minutes pour obtenir un soulagement rapide. Toujours en usage externe elle aurait des propriétés antibactériennes et antiulcéreuses. Au Laos les feuilles épaisses de dok poum pao sont écrasées, passées au feu et appliquées sur les fractures; sur les brûlures on fait couler le jus des feuilles qui apaise la douleur, on le distille également dans l’oreille; chez les Hmong on en fait une décoction pour la femme enceinte, une amie lao nous dit d’ailleurs que ce thé donne une longue vie.
Une particularité de ces plantes, c’est leur mode de reproduction végétatif; sur le bord des feuilles adultes des petits plants se forment, parfois même avec des racines et il suffit de les remettre en terre pour avoir de nouveaux pieds. Aux Antilles, où on nomme aussi la plante chance, on enferme une feuille dans un livre et, si au bout de quelque temps, elle a donné un rejet on verra son vœu réalisé.