This tree is of average height, tortuous, and, at the beginning of the dry season, is completely devoid of leaves; but, come February, it is covered with magnificent, brilliant orange flowers, hence its English name: flame of the forest. Each flower has five petals: one standard, two small wings, and two other petals, forming a sort of curved beak or claw. The leaves, which appear in April or May, are big and trifoliate; the 10-15 cm. pods are green, pendulous, and flat – from a distance, one might think they are leaves. The French name of this handsome flat, tree is not as evocative as its English counterpart since it merely reflects the scientific name emanating from that of the Earl of Bute, an English botanist.
The tone tiane is a tree primarily seen in the forests of Indo-Malaysia; it is becoming more and more rare in Laos, where it can still be admired a short distance from the Nam Ngum dam, for example. It is probable that the progressive disappearance of this tree from our countryside is due to excessive felling to make charcoal, since there is no longer interest in utilising it in textile crafts. In fact, cutting into the trunk produces a red resin, which hardens when exposed to the air (Bengal kino), soluble in water, and used in cosmetics, dyes, and in medicine. Additionally, this tree and those of the same genre, served as raising tree for insects, producing a carmine reddish matter called shellac or stick lacquer, which today has been replaced by chemical colourings.
Tone tiane has medicinal properties: its seeds act as purgatives and serve to destroy intestinal worms.
In India, where its Sanskrit name is palâça, Butea monosperma is considered sacred because, for instance, its trilobate leaves represent the Hindu Trinity: Brahma, Vishnu, and Shiva. Its flower evokes springtime and the moon, it is celebrated by the renowned poet, Tagore, but also by the popular songs which compare it to the traces left on the skin of lovers in their unbridled passion.
The Buddhists associate the tree in flower with the penitent, clad in his orange robe. Because this colour, which is that of fire, is worn by those who wish to signify that they have burned all their desires.
Cet arbre pas très grand, tortueux, est complètement dénudé en début de saison sèche, mais dès le mois de février il se couvre de splendides fleurs orange et porte bien alors son nom anglais de « flamme de la forêt ». Chaque fleur a cinq pétales: un étendard, deux petites ailes et deux autres pétales formant une sorte de bec recourbé ou de griffe. Les feuilles qui apparaissent en avril ou mai sont grandes et trifoliées. Les gousses sont vertes, pendantes, plates, de 10 à 15cm et peuvent de loin faire penser à des feuilles. Le nom français de ce bel arbre n’a pas le pouvoir évocateur de l’anglais puisqu’il copie simplement le nom scientifique qui vient de celui du comte de Bute, botaniste anglais.
Le tone tiane est un arbre des forêts primaires de la région indo-malaise, il est de plus en plus rare au Laos où l’on peut encore en admirer quelques pieds aux environs du barrage de la Nam Ngum par exemple. Il est probable que la disparition progressive de cet arbre de nos paysages tient au fait qu’il a été coupé à outrance pour faire du charbon de bois, car il n’a plus l’intérêt qu’il pouvait avoir autrefois pour l’artisanat textile. En effet l’incision du tronc donne une résine rouge, durcissant à l’air (kino du Bengale) soluble dans l’eau et utilisée en cosmétique, en teinture et en médecine. Par ailleurs cet arbre et ceux du même genre servaient de porte laque pour des insectes produisant une matière colorante rouge carminée appelée gomme laque ou stick lac, aujourd’hui remplacée par des colorants chimiques.
Tone tiane a des propriétés médicinales, ses graines seraient purgatives et permettraient de détruire les vers intestinaux.
En Inde où son nom sanscrit est palâça, Butea monosperma est considéré comme sacré à cause, entre autre, de ses feuilles trilobées qui représentent la trinité: Brahmâ, Vishnu, Shiva. Sa fleur évoque le printemps et la lune, elle est célébrée par le grand poète Tagore mais aussi par les chansons populaires qui la comparent aux traces laissées sur la peau des amants dans leur folle passion.
Les Bouddhistes, eux, associent l’arbre en fleurs au pénitent dressé dans sa robe orange. Car cette couleur qui est celle du feu est portée par ceux qui veulent signifier qu’ils ont brûlé tous leurs désirs.
This tree is of average height, tortuous, and, at the beginning of the dry season, is completely devoid of leaves; but, come February, it is covered with magnificent, brilliant orange flowers, hence its English name: flame of the forest. Each flower has five petals: one standard, two small wings, and two other petals, forming a sort of curved beak or claw. The leaves, which appear in April or May, are big and trifoliate; the 10-15 cm. pods are green, pendulous, and flat – from a distance, one might think they are leaves. The French name of this handsome flat, tree is not as evocative as its English counterpart since it merely reflects the scientific name emanating from that of the Earl of Bute, an English botanist.
The tone tiane is a tree primarily seen in the forests of Indo-Malaysia; it is becoming more and more rare in Laos, where it can still be admired a short distance from the Nam Ngum dam, for example. It is probable that the progressive disappearance of this tree from our countryside is due to excessive felling to make charcoal, since there is no longer interest in utilising it in textile crafts. In fact, cutting into the trunk produces a red resin, which hardens when exposed to the air (Bengal kino), soluble in water, and used in cosmetics, dyes, and in medicine. Additionally, this tree and those of the same genre, served as raising tree for insects, producing a carmine reddish matter called shellac or stick lacquer, which today has been replaced by chemical colourings.
Tone tiane has medicinal properties: its seeds act as purgatives and serve to destroy intestinal worms.
In India, where its Sanskrit name is palâça, Butea monosperma is considered sacred because, for instance, its trilobate leaves represent the Hindu Trinity: Brahma, Vishnu, and Shiva. Its flower evokes springtime and the moon, it is celebrated by the renowned poet, Tagore, but also by the popular songs which compare it to the traces left on the skin of lovers in their unbridled passion.
The Buddhists associate the tree in flower with the penitent, clad in his orange robe. Because this colour, which is that of fire, is worn by those who wish to signify that they have burned all their desires.
Cet arbre pas très grand, tortueux, est complètement dénudé en début de saison sèche, mais dès le mois de février il se couvre de splendides fleurs orange et porte bien alors son nom anglais de « flamme de la forêt ». Chaque fleur a cinq pétales: un étendard, deux petites ailes et deux autres pétales formant une sorte de bec recourbé ou de griffe. Les feuilles qui apparaissent en avril ou mai sont grandes et trifoliées. Les gousses sont vertes, pendantes, plates, de 10 à 15cm et peuvent de loin faire penser à des feuilles. Le nom français de ce bel arbre n’a pas le pouvoir évocateur de l’anglais puisqu’il copie simplement le nom scientifique qui vient de celui du comte de Bute, botaniste anglais.
Le tone tiane est un arbre des forêts primaires de la région indo-malaise, il est de plus en plus rare au Laos où l’on peut encore en admirer quelques pieds aux environs du barrage de la Nam Ngum par exemple. Il est probable que la disparition progressive de cet arbre de nos paysages tient au fait qu’il a été coupé à outrance pour faire du charbon de bois, car il n’a plus l’intérêt qu’il pouvait avoir autrefois pour l’artisanat textile. En effet l’incision du tronc donne une résine rouge, durcissant à l’air (kino du Bengale) soluble dans l’eau et utilisée en cosmétique, en teinture et en médecine. Par ailleurs cet arbre et ceux du même genre servaient de porte laque pour des insectes produisant une matière colorante rouge carminée appelée gomme laque ou stick lac, aujourd’hui remplacée par des colorants chimiques.
Tone tiane a des propriétés médicinales, ses graines seraient purgatives et permettraient de détruire les vers intestinaux.
En Inde où son nom sanscrit est palâça, Butea monosperma est considéré comme sacré à cause, entre autre, de ses feuilles trilobées qui représentent la trinité: Brahmâ, Vishnu, Shiva. Sa fleur évoque le printemps et la lune, elle est célébrée par le grand poète Tagore mais aussi par les chansons populaires qui la comparent aux traces laissées sur la peau des amants dans leur folle passion.
Les Bouddhistes, eux, associent l’arbre en fleurs au pénitent dressé dans sa robe orange. Car cette couleur qui est celle du feu est portée par ceux qui veulent signifier qu’ils ont brûlé tous leurs désirs.
This tree is of average height, tortuous, and, at the beginning of the dry season, is completely devoid of leaves; but, come February, it is covered with magnificent, brilliant orange flowers, hence its English name: flame of the forest. Each flower has five petals: one standard, two small wings, and two other petals, forming a sort of curved beak or claw. The leaves, which appear in April or May, are big and trifoliate; the 10-15 cm. pods are green, pendulous, and flat – from a distance, one might think they are leaves. The French name of this handsome flat, tree is not as evocative as its English counterpart since it merely reflects the scientific name emanating from that of the Earl of Bute, an English botanist.
The tone tiane is a tree primarily seen in the forests of Indo-Malaysia; it is becoming more and more rare in Laos, where it can still be admired a short distance from the Nam Ngum dam, for example. It is probable that the progressive disappearance of this tree from our countryside is due to excessive felling to make charcoal, since there is no longer interest in utilising it in textile crafts. In fact, cutting into the trunk produces a red resin, which hardens when exposed to the air (Bengal kino), soluble in water, and used in cosmetics, dyes, and in medicine. Additionally, this tree and those of the same genre, served as raising tree for insects, producing a carmine reddish matter called shellac or stick lacquer, which today has been replaced by chemical colourings.
Tone tiane has medicinal properties: its seeds act as purgatives and serve to destroy intestinal worms.
In India, where its Sanskrit name is palâça, Butea monosperma is considered sacred because, for instance, its trilobate leaves represent the Hindu Trinity: Brahma, Vishnu, and Shiva. Its flower evokes springtime and the moon, it is celebrated by the renowned poet, Tagore, but also by the popular songs which compare it to the traces left on the skin of lovers in their unbridled passion.
The Buddhists associate the tree in flower with the penitent, clad in his orange robe. Because this colour, which is that of fire, is worn by those who wish to signify that they have burned all their desires.
Cet arbre pas très grand, tortueux, est complètement dénudé en début de saison sèche, mais dès le mois de février il se couvre de splendides fleurs orange et porte bien alors son nom anglais de « flamme de la forêt ». Chaque fleur a cinq pétales: un étendard, deux petites ailes et deux autres pétales formant une sorte de bec recourbé ou de griffe. Les feuilles qui apparaissent en avril ou mai sont grandes et trifoliées. Les gousses sont vertes, pendantes, plates, de 10 à 15cm et peuvent de loin faire penser à des feuilles. Le nom français de ce bel arbre n’a pas le pouvoir évocateur de l’anglais puisqu’il copie simplement le nom scientifique qui vient de celui du comte de Bute, botaniste anglais.
Le tone tiane est un arbre des forêts primaires de la région indo-malaise, il est de plus en plus rare au Laos où l’on peut encore en admirer quelques pieds aux environs du barrage de la Nam Ngum par exemple. Il est probable que la disparition progressive de cet arbre de nos paysages tient au fait qu’il a été coupé à outrance pour faire du charbon de bois, car il n’a plus l’intérêt qu’il pouvait avoir autrefois pour l’artisanat textile. En effet l’incision du tronc donne une résine rouge, durcissant à l’air (kino du Bengale) soluble dans l’eau et utilisée en cosmétique, en teinture et en médecine. Par ailleurs cet arbre et ceux du même genre servaient de porte laque pour des insectes produisant une matière colorante rouge carminée appelée gomme laque ou stick lac, aujourd’hui remplacée par des colorants chimiques.
Tone tiane a des propriétés médicinales, ses graines seraient purgatives et permettraient de détruire les vers intestinaux.
En Inde où son nom sanscrit est palâça, Butea monosperma est considéré comme sacré à cause, entre autre, de ses feuilles trilobées qui représentent la trinité: Brahmâ, Vishnu, Shiva. Sa fleur évoque le printemps et la lune, elle est célébrée par le grand poète Tagore mais aussi par les chansons populaires qui la comparent aux traces laissées sur la peau des amants dans leur folle passion.
Les Bouddhistes, eux, associent l’arbre en fleurs au pénitent dressé dans sa robe orange. Car cette couleur qui est celle du feu est portée par ceux qui veulent signifier qu’ils ont brûlé tous leurs désirs.