Tone kha is rare in Laos for the good reason that this tree likes the rocky and sandy coasts of maritime regions. However it is sometimes planted as a shade tree in tropical cities and a few plants are found here.
From the same family as the Mangosteen, this Calophyllum naturally borders the coasts from East Africa to the Pacific. Its common name, Takamaka, borrowed from an Amerindian language, comes from the fragrant resin that flows from its notched bark and is reminiscent of that of another American species.
Although not very regular in appearance, tone kha is characterized by beautiful, very thick, persistent, green and shiny foliage, which earned it this redundant scientific name, Calophyllum inophyllum, meaning in Greek “beautiful foliage with veined leaves”. Indeed, its oblong leaves, 10 to 16cm long, have very fine, parallel veins, visible on their reverse. Its white flowers are quite decorative with their waxy petals surrounding a tuft of yellow stamens; they form fragrant clusters at the axis of the branches. Its fruits, like small green balls (they are used as a game for children in Hawaii), each contain a single seed which, when pressed, gives an oil with multiple uses. Takamaka resin once enjoyed a good medicinal reputation. The fruit is edible and usually eaten pickled especially in Madagascar, but it must be cooked with care as it contains toxins. Calophyllum inophyllum has a hard, durable wood capable of a fine polish and which is marketed as Poon wood.
All these uses and many others (garlands and decorations, burnt fruits to drive away mosquitoes, making canoes, dyeing nets, lighting oil) are especially relevant in the Pacific region. However in Vietnam, for example, pharmacological studies have been done to evaluate the properties of tone kha. Without going into details let us say that the oil extracted from the seeds contains among others stearin, palmitine, calophyllic acid, benzoic acid. The bark contains tannin, the leaves and roots contain hydrocyanic acid and saponin. The oil is thus recommended for application on rheumatism, scabies and dermatoses; that of the dried and pulverized resin is effective in purulent otitis, furunculosis, ulcers.
In Laos the flowers are sometimes added to fumigations (ya hom) and the seed oil is used for massage.
Tone kha may also have symbolic value as we have only seen it planted in pagodas in Louang Prabang and Vientiane. Its reputation as a sacred tree on the shores of the Pacific Islands may have reached this far and, as it blooms all year round, its white, fragrant flowers would be an obvious tribute to the Buddha.
Tone kha est rare au Laos pour la bonne raison que cet arbre affectionne les côtes rocheuses et ensablées des régions maritimes. Cependant, il est parfois planté comme arbre d’ombrage dans les villes tropicales et on en rencontre quelques pieds ici.
De la même famille que le Mangoustan ce Calophyllum borde naturellement les côtes depuis l’Afrique de l’Est jusqu’au Pacifique. Son nom commun, Takamaka, emprunté à une langue amérindienne, lui vient de la résine odorante qui s’écoule de son écorce entaillée et qui rappelle celle d’une autre espèce américaine.
Bien que d’allure peu régulière tone kha se caractérise par un beau feuillage très épais, persistant, vert et luisant ce qui lui vaut ce nom scientifique redondant, Calophyllum inophyllum signifiant en grec « beau feuillage aux feuilles veinées ». En effet, ses feuilles oblongues de 10 à 16cm de long, ont des nervures très fines, parallèles, visibles sur leur envers. Ses fleurs blanches sont assez décoratives avec leurs pétales cireux entourant une touffe d’étamines jaunes; elles forment des grappes odorantes à l’axe des rameaux. Ses fruits, comme de petites balles vertes (ils servent de jeu aux enfants à Hawaï), contiennent chacun une graine unique qui, par pression, donne une huile aux usages multiples. La résine de Takamaka jouissait autrefois d’une bonne réputation médicinale. Le fruit est comestible et consommé généralement mariné en particulier à Madagascar, mais il doit être cuisiné avec soin car il contient des toxines. Calophyllum inophyllum a un bois dur, durable, susceptible d’un beau poli et qui est commercialisé sous le nom de bois de Poon.
Tous ces usages et bien d’autres (guirlandes et décorations, fruits brûlés pour chasser les moustiques, fabrication de canots, teinture des filets, huile d’éclairage) sont surtout d’actualité dans la région Pacifique. Cependant, au Vietnam par exemple, des études pharmacologiques ont été faites pour évaluer les propriétés de tone kha. Sans entrer dans les détails disons que l’huile extraite des graines contient entre autres de la stéarine, de la palmitine, de l’acide calophyllique, de l’acide benzoïque. L’écorce contient du tanin, les feuilles et les racines contiennent de l’acide cyanhydrique et de la saponine. L’huile est ainsi recommandée en application sur les rhumatismes, la galle et les dermatoses; celle de la résine séchée et pulvérisée est efficace dans les otites purulentes, les furonculoses, les ulcères.
Au Laos, les fleurs sont parfois ajoutées aux fumigations (ya hom) et l’huile des graines sert à faire des massages.
Tone kha a peut-être aussi une valeur symbolique car nous ne l’avons vu planté que dans des pagodes à Louang Prabang et Vientiane. Sa réputation d’arbre sacré sur les rivages des îles du Pacifique a pu parvenir jusqu’ici et, comme il fleurit toute l’année, ses fleurs blanches et odorantes seraient un hommage évident au Bouddha.
Tone kha is rare in Laos for the good reason that this tree likes the rocky and sandy coasts of maritime regions. However it is sometimes planted as a shade tree in tropical cities and a few plants are found here.
From the same family as the Mangosteen, this Calophyllum naturally borders the coasts from East Africa to the Pacific. Its common name, Takamaka, borrowed from an Amerindian language, comes from the fragrant resin that flows from its notched bark and is reminiscent of that of another American species.
Although not very regular in appearance, tone kha is characterized by beautiful, very thick, persistent, green and shiny foliage, which earned it this redundant scientific name, Calophyllum inophyllum, meaning in Greek “beautiful foliage with veined leaves”. Indeed, its oblong leaves, 10 to 16cm long, have very fine, parallel veins, visible on their reverse. Its white flowers are quite decorative with their waxy petals surrounding a tuft of yellow stamens; they form fragrant clusters at the axis of the branches. Its fruits, like small green balls (they are used as a game for children in Hawaii), each contain a single seed which, when pressed, gives an oil with multiple uses. Takamaka resin once enjoyed a good medicinal reputation. The fruit is edible and usually eaten pickled especially in Madagascar, but it must be cooked with care as it contains toxins. Calophyllum inophyllum has a hard, durable wood capable of a fine polish and which is marketed as Poon wood.
All these uses and many others (garlands and decorations, burnt fruits to drive away mosquitoes, making canoes, dyeing nets, lighting oil) are especially relevant in the Pacific region. However in Vietnam, for example, pharmacological studies have been done to evaluate the properties of tone kha. Without going into details let us say that the oil extracted from the seeds contains among others stearin, palmitine, calophyllic acid, benzoic acid. The bark contains tannin, the leaves and roots contain hydrocyanic acid and saponin. The oil is thus recommended for application on rheumatism, scabies and dermatoses; that of the dried and pulverized resin is effective in purulent otitis, furunculosis, ulcers.
In Laos the flowers are sometimes added to fumigations (ya hom) and the seed oil is used for massage.
Tone kha may also have symbolic value as we have only seen it planted in pagodas in Louang Prabang and Vientiane. Its reputation as a sacred tree on the shores of the Pacific Islands may have reached this far and, as it blooms all year round, its white, fragrant flowers would be an obvious tribute to the Buddha.
Tone kha est rare au Laos pour la bonne raison que cet arbre affectionne les côtes rocheuses et ensablées des régions maritimes. Cependant, il est parfois planté comme arbre d’ombrage dans les villes tropicales et on en rencontre quelques pieds ici.
De la même famille que le Mangoustan ce Calophyllum borde naturellement les côtes depuis l’Afrique de l’Est jusqu’au Pacifique. Son nom commun, Takamaka, emprunté à une langue amérindienne, lui vient de la résine odorante qui s’écoule de son écorce entaillée et qui rappelle celle d’une autre espèce américaine.
Bien que d’allure peu régulière tone kha se caractérise par un beau feuillage très épais, persistant, vert et luisant ce qui lui vaut ce nom scientifique redondant, Calophyllum inophyllum signifiant en grec « beau feuillage aux feuilles veinées ». En effet, ses feuilles oblongues de 10 à 16cm de long, ont des nervures très fines, parallèles, visibles sur leur envers. Ses fleurs blanches sont assez décoratives avec leurs pétales cireux entourant une touffe d’étamines jaunes; elles forment des grappes odorantes à l’axe des rameaux. Ses fruits, comme de petites balles vertes (ils servent de jeu aux enfants à Hawaï), contiennent chacun une graine unique qui, par pression, donne une huile aux usages multiples. La résine de Takamaka jouissait autrefois d’une bonne réputation médicinale. Le fruit est comestible et consommé généralement mariné en particulier à Madagascar, mais il doit être cuisiné avec soin car il contient des toxines. Calophyllum inophyllum a un bois dur, durable, susceptible d’un beau poli et qui est commercialisé sous le nom de bois de Poon.
Tous ces usages et bien d’autres (guirlandes et décorations, fruits brûlés pour chasser les moustiques, fabrication de canots, teinture des filets, huile d’éclairage) sont surtout d’actualité dans la région Pacifique. Cependant, au Vietnam par exemple, des études pharmacologiques ont été faites pour évaluer les propriétés de tone kha. Sans entrer dans les détails disons que l’huile extraite des graines contient entre autres de la stéarine, de la palmitine, de l’acide calophyllique, de l’acide benzoïque. L’écorce contient du tanin, les feuilles et les racines contiennent de l’acide cyanhydrique et de la saponine. L’huile est ainsi recommandée en application sur les rhumatismes, la galle et les dermatoses; celle de la résine séchée et pulvérisée est efficace dans les otites purulentes, les furonculoses, les ulcères.
Au Laos, les fleurs sont parfois ajoutées aux fumigations (ya hom) et l’huile des graines sert à faire des massages.
Tone kha a peut-être aussi une valeur symbolique car nous ne l’avons vu planté que dans des pagodes à Louang Prabang et Vientiane. Sa réputation d’arbre sacré sur les rivages des îles du Pacifique a pu parvenir jusqu’ici et, comme il fleurit toute l’année, ses fleurs blanches et odorantes seraient un hommage évident au Bouddha.
Tone kha is rare in Laos for the good reason that this tree likes the rocky and sandy coasts of maritime regions. However it is sometimes planted as a shade tree in tropical cities and a few plants are found here.
From the same family as the Mangosteen, this Calophyllum naturally borders the coasts from East Africa to the Pacific. Its common name, Takamaka, borrowed from an Amerindian language, comes from the fragrant resin that flows from its notched bark and is reminiscent of that of another American species.
Although not very regular in appearance, tone kha is characterized by beautiful, very thick, persistent, green and shiny foliage, which earned it this redundant scientific name, Calophyllum inophyllum, meaning in Greek “beautiful foliage with veined leaves”. Indeed, its oblong leaves, 10 to 16cm long, have very fine, parallel veins, visible on their reverse. Its white flowers are quite decorative with their waxy petals surrounding a tuft of yellow stamens; they form fragrant clusters at the axis of the branches. Its fruits, like small green balls (they are used as a game for children in Hawaii), each contain a single seed which, when pressed, gives an oil with multiple uses. Takamaka resin once enjoyed a good medicinal reputation. The fruit is edible and usually eaten pickled especially in Madagascar, but it must be cooked with care as it contains toxins. Calophyllum inophyllum has a hard, durable wood capable of a fine polish and which is marketed as Poon wood.
All these uses and many others (garlands and decorations, burnt fruits to drive away mosquitoes, making canoes, dyeing nets, lighting oil) are especially relevant in the Pacific region. However in Vietnam, for example, pharmacological studies have been done to evaluate the properties of tone kha. Without going into details let us say that the oil extracted from the seeds contains among others stearin, palmitine, calophyllic acid, benzoic acid. The bark contains tannin, the leaves and roots contain hydrocyanic acid and saponin. The oil is thus recommended for application on rheumatism, scabies and dermatoses; that of the dried and pulverized resin is effective in purulent otitis, furunculosis, ulcers.
In Laos the flowers are sometimes added to fumigations (ya hom) and the seed oil is used for massage.
Tone kha may also have symbolic value as we have only seen it planted in pagodas in Louang Prabang and Vientiane. Its reputation as a sacred tree on the shores of the Pacific Islands may have reached this far and, as it blooms all year round, its white, fragrant flowers would be an obvious tribute to the Buddha.
Tone kha est rare au Laos pour la bonne raison que cet arbre affectionne les côtes rocheuses et ensablées des régions maritimes. Cependant, il est parfois planté comme arbre d’ombrage dans les villes tropicales et on en rencontre quelques pieds ici.
De la même famille que le Mangoustan ce Calophyllum borde naturellement les côtes depuis l’Afrique de l’Est jusqu’au Pacifique. Son nom commun, Takamaka, emprunté à une langue amérindienne, lui vient de la résine odorante qui s’écoule de son écorce entaillée et qui rappelle celle d’une autre espèce américaine.
Bien que d’allure peu régulière tone kha se caractérise par un beau feuillage très épais, persistant, vert et luisant ce qui lui vaut ce nom scientifique redondant, Calophyllum inophyllum signifiant en grec « beau feuillage aux feuilles veinées ». En effet, ses feuilles oblongues de 10 à 16cm de long, ont des nervures très fines, parallèles, visibles sur leur envers. Ses fleurs blanches sont assez décoratives avec leurs pétales cireux entourant une touffe d’étamines jaunes; elles forment des grappes odorantes à l’axe des rameaux. Ses fruits, comme de petites balles vertes (ils servent de jeu aux enfants à Hawaï), contiennent chacun une graine unique qui, par pression, donne une huile aux usages multiples. La résine de Takamaka jouissait autrefois d’une bonne réputation médicinale. Le fruit est comestible et consommé généralement mariné en particulier à Madagascar, mais il doit être cuisiné avec soin car il contient des toxines. Calophyllum inophyllum a un bois dur, durable, susceptible d’un beau poli et qui est commercialisé sous le nom de bois de Poon.
Tous ces usages et bien d’autres (guirlandes et décorations, fruits brûlés pour chasser les moustiques, fabrication de canots, teinture des filets, huile d’éclairage) sont surtout d’actualité dans la région Pacifique. Cependant, au Vietnam par exemple, des études pharmacologiques ont été faites pour évaluer les propriétés de tone kha. Sans entrer dans les détails disons que l’huile extraite des graines contient entre autres de la stéarine, de la palmitine, de l’acide calophyllique, de l’acide benzoïque. L’écorce contient du tanin, les feuilles et les racines contiennent de l’acide cyanhydrique et de la saponine. L’huile est ainsi recommandée en application sur les rhumatismes, la galle et les dermatoses; celle de la résine séchée et pulvérisée est efficace dans les otites purulentes, les furonculoses, les ulcères.
Au Laos, les fleurs sont parfois ajoutées aux fumigations (ya hom) et l’huile des graines sert à faire des massages.
Tone kha a peut-être aussi une valeur symbolique car nous ne l’avons vu planté que dans des pagodes à Louang Prabang et Vientiane. Sa réputation d’arbre sacré sur les rivages des îles du Pacifique a pu parvenir jusqu’ici et, comme il fleurit toute l’année, ses fleurs blanches et odorantes seraient un hommage évident au Bouddha.