Cardiospermum halicacabum

Scientific name:
Plant family:
Common name:
Lao name:
Cardiospermum halicacabum L.
Sapindaceae
Heart Pea
sai nam

This pretty, somewhat invasive vine arrived a long time ago from America and has made itself at home in all tropical and subtropical areas.

Cardiospermum halicacabum is an annual or perennial, monoecious climbing herb. Its slender branches are streaked, glabrous, slightly pubescent. Its leaves are composed of three diamond-shaped leaflets cut a bit like parsley. Its flowers are formed in small axillary clusters from which 2 opposing tendrils extend; they have 4 unequal sepals, 4 more or less equal white and fragrant petals. The fruit is undoubtedly the part of the plant that we notice first; it is a three-sided capsule, globose or pear-shaped with projecting veins; it contains 3 black seeds marked with a white heart-shaped spot.

However, several vernacular names rather evoke the very cut foliage such as the French which speaks of parsley vine, the Cambodian which compares it to the tomato (sraom) or the Lao which sees a resemblance with mak sai (Momordica charantia) with somewhat similar leaves . But English and French also speak of “heart” as the Latin name of the genus which is made up of “heart” and “seed” in reference to the shape of the white spot which marks the small seeds. As for halicacabum, it is the Latin name of a plant with a swollen fruit like mak sai nam.

This modest plant, which is often found along river banks, has many uses in traditional medicine. In Laos a decoction of the leaves is recommended for diseases of the eyes, skin and ears; a plaster made of leaves is applied to rheumatism, bruises and tumors. In Thailand the whole plant is known to be good for relieving asthma, coughs, and fighting fever. In Cambodia, an observer notes that in addition “the fruits and their peduncles protect sick eyes against insects which could enter them: we surround the forehead just above the eyebrows with them”. In the pharmaceutical industry, the leaves are used in the composition of creams and ointments to treat inflammation (itching, redness), skin rashes (pruritus, eczema); they are also used in the manufacture of homeopathic remedies for both humans and animals.


Finally, note that in certain countries such as Australia, sai nam is one of the “aliens” because the seeds protected in the capsules are transported by the wind and waterways, and once established, quickly manage to smother trees.

Cette jolie liane quelque peu envahissante est arrivée il y a très longtemps d’Amérique et elle s’est installée, comme chez elle, dans toutes les zones tropicales et subtropicales.

Cardiospermum halicacabum est une herbe grimpante annuelle ou vivace, monoïque. Ses rameaux grêles sont striés, glabres légèrement pubescents. Ses feuilles sont composées de trois folioles en forme de losange ciselé un peu comme du persil. Ses fleurs sont formées en petites grappes axillaires d’où partent 2 vrilles opposées; elles ont 4 sépales inégaux, 4 pétales plus ou moins égaux blancs et parfumés. Le fruit est sans doute la partie de la plante que l’on remarque d’abord; c’est une capsule à trois faces, globuleuse ou piriforme avec des nervures saillantes; il contient 3 graines noires marquées d’une tache blanche en forme de cœur.

Cependant, plusieurs noms vernaculaires évoquent plutôt le feuillage très découpé comme le français qui parle de liane persil, le cambodgien qui le compare à la tomate (sraom) ou le lao qui voit une ressemblance avec mak sai (Momordica charantia) aux feuilles un peu semblables. Mais l’anglais et le français parlent aussi de « cœur » comme le nom latin du genre qui est formé de « cœur » et « graine » en référence à la forme de la tache blanche qui marque les petites graines. Quant à halicacabum c’est le nom latin d’une plante au fruit gonflé comme mak sai nam.

Cette modeste plante que l’on rencontre souvent en bord de rivière a de nombreux usages en médecine traditionnelle. Au Laos on recommande la décoction des feuilles dans les maladies des yeux, de la peau, des oreilles; un emplâtre fait de feuilles est appliqué sur les rhumatismes, les contusions, les tumeurs. En Thaïlande la plante entière est réputée bonne pour soulager l’asthme, la toux, et lutter contre la fièvre. Au Cambodge un observateur note qu’en outre  « les fruits et leurs pédoncules protègent les yeux malades contre les insectes qui pourraient sy introduire : on sen ceint le front juste audessus des sourcils ». Dans l’industrie pharmaceutique, les feuilles entrent dans la composition de crèmes et de pommades pour traiter les inflammations (démangeaisons, rougeurs), les éruptions cutanées (prurits, eczéma); elles entrent aussi dans la fabrication de remèdes homéopathiques tant pour les hommes que pour les animaux.

Notons enfin que dans certains pays comme l’Australie sai nam fait partie des « aliens » car les graines protégées dans les capsules sont véhiculées par le vent et les cours d’eau, et une fois implantées, parviennent rapidement à étouffer des arbres.

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A wasteland in Vietnam
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Leaves and fruits in a wasteland in Laos.
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A cluster of small flowers
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The fruit like a little bubble attracts attention
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The fruit opens with 3 seeds
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the pretty black seeds with a white heart
Scientific name:
Cardiospermum halicacabum L.
Plant family:
Sapindaceae
Common name:
Heart Pea
Lao name:
sai nam

This pretty, somewhat invasive vine arrived a long time ago from America and has made itself at home in all tropical and subtropical areas.

Cardiospermum halicacabum is an annual or perennial, monoecious climbing herb. Its slender branches are streaked, glabrous, slightly pubescent. Its leaves are composed of three diamond-shaped leaflets cut a bit like parsley. Its flowers are formed in small axillary clusters from which 2 opposing tendrils extend; they have 4 unequal sepals, 4 more or less equal white and fragrant petals. The fruit is undoubtedly the part of the plant that we notice first; it is a three-sided capsule, globose or pear-shaped with projecting veins; it contains 3 black seeds marked with a white heart-shaped spot.

However, several vernacular names rather evoke the very cut foliage such as the French which speaks of parsley vine, the Cambodian which compares it to the tomato (sraom) or the Lao which sees a resemblance with mak sai (Momordica charantia) with somewhat similar leaves . But English and French also speak of “heart” as the Latin name of the genus which is made up of “heart” and “seed” in reference to the shape of the white spot which marks the small seeds. As for halicacabum, it is the Latin name of a plant with a swollen fruit like mak sai nam.

This modest plant, which is often found along river banks, has many uses in traditional medicine. In Laos a decoction of the leaves is recommended for diseases of the eyes, skin and ears; a plaster made of leaves is applied to rheumatism, bruises and tumors. In Thailand the whole plant is known to be good for relieving asthma, coughs, and fighting fever. In Cambodia, an observer notes that in addition “the fruits and their peduncles protect sick eyes against insects which could enter them: we surround the forehead just above the eyebrows with them”. In the pharmaceutical industry, the leaves are used in the composition of creams and ointments to treat inflammation (itching, redness), skin rashes (pruritus, eczema); they are also used in the manufacture of homeopathic remedies for both humans and animals.


Finally, note that in certain countries such as Australia, sai nam is one of the “aliens” because the seeds protected in the capsules are transported by the wind and waterways, and once established, quickly manage to smother trees.

Cette jolie liane quelque peu envahissante est arrivée il y a très longtemps d’Amérique et elle s’est installée, comme chez elle, dans toutes les zones tropicales et subtropicales.

Cardiospermum halicacabum est une herbe grimpante annuelle ou vivace, monoïque. Ses rameaux grêles sont striés, glabres légèrement pubescents. Ses feuilles sont composées de trois folioles en forme de losange ciselé un peu comme du persil. Ses fleurs sont formées en petites grappes axillaires d’où partent 2 vrilles opposées; elles ont 4 sépales inégaux, 4 pétales plus ou moins égaux blancs et parfumés. Le fruit est sans doute la partie de la plante que l’on remarque d’abord; c’est une capsule à trois faces, globuleuse ou piriforme avec des nervures saillantes; il contient 3 graines noires marquées d’une tache blanche en forme de cœur.

Cependant, plusieurs noms vernaculaires évoquent plutôt le feuillage très découpé comme le français qui parle de liane persil, le cambodgien qui le compare à la tomate (sraom) ou le lao qui voit une ressemblance avec mak sai (Momordica charantia) aux feuilles un peu semblables. Mais l’anglais et le français parlent aussi de « cœur » comme le nom latin du genre qui est formé de « cœur » et « graine » en référence à la forme de la tache blanche qui marque les petites graines. Quant à halicacabum c’est le nom latin d’une plante au fruit gonflé comme mak sai nam.

Cette modeste plante que l’on rencontre souvent en bord de rivière a de nombreux usages en médecine traditionnelle. Au Laos on recommande la décoction des feuilles dans les maladies des yeux, de la peau, des oreilles; un emplâtre fait de feuilles est appliqué sur les rhumatismes, les contusions, les tumeurs. En Thaïlande la plante entière est réputée bonne pour soulager l’asthme, la toux, et lutter contre la fièvre. Au Cambodge un observateur note qu’en outre  « les fruits et leurs pédoncules protègent les yeux malades contre les insectes qui pourraient sy introduire : on sen ceint le front juste audessus des sourcils ». Dans l’industrie pharmaceutique, les feuilles entrent dans la composition de crèmes et de pommades pour traiter les inflammations (démangeaisons, rougeurs), les éruptions cutanées (prurits, eczéma); elles entrent aussi dans la fabrication de remèdes homéopathiques tant pour les hommes que pour les animaux.

Notons enfin que dans certains pays comme l’Australie sai nam fait partie des « aliens » car les graines protégées dans les capsules sont véhiculées par le vent et les cours d’eau, et une fois implantées, parviennent rapidement à étouffer des arbres.

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A wasteland in Vietnam
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Leaves and fruits in a wasteland in Laos.
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A cluster of small flowers
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The fruit like a little bubble attracts attention
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The fruit opens with 3 seeds
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the pretty black seeds with a white heart
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A wasteland in Vietnam
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Leaves and fruits in a wasteland in Laos.
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A cluster of small flowers
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The fruit like a little bubble attracts attention
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The fruit opens with 3 seeds
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the pretty black seeds with a white heart
Scientific name:
Cardiospermum halicacabum L.
Plant family:
Sapindaceae
Common name:
Heart Pea
Lao name:
sai nam

This pretty, somewhat invasive vine arrived a long time ago from America and has made itself at home in all tropical and subtropical areas.

Cardiospermum halicacabum is an annual or perennial, monoecious climbing herb. Its slender branches are streaked, glabrous, slightly pubescent. Its leaves are composed of three diamond-shaped leaflets cut a bit like parsley. Its flowers are formed in small axillary clusters from which 2 opposing tendrils extend; they have 4 unequal sepals, 4 more or less equal white and fragrant petals. The fruit is undoubtedly the part of the plant that we notice first; it is a three-sided capsule, globose or pear-shaped with projecting veins; it contains 3 black seeds marked with a white heart-shaped spot.

However, several vernacular names rather evoke the very cut foliage such as the French which speaks of parsley vine, the Cambodian which compares it to the tomato (sraom) or the Lao which sees a resemblance with mak sai (Momordica charantia) with somewhat similar leaves . But English and French also speak of “heart” as the Latin name of the genus which is made up of “heart” and “seed” in reference to the shape of the white spot which marks the small seeds. As for halicacabum, it is the Latin name of a plant with a swollen fruit like mak sai nam.

This modest plant, which is often found along river banks, has many uses in traditional medicine. In Laos a decoction of the leaves is recommended for diseases of the eyes, skin and ears; a plaster made of leaves is applied to rheumatism, bruises and tumors. In Thailand the whole plant is known to be good for relieving asthma, coughs, and fighting fever. In Cambodia, an observer notes that in addition “the fruits and their peduncles protect sick eyes against insects which could enter them: we surround the forehead just above the eyebrows with them”. In the pharmaceutical industry, the leaves are used in the composition of creams and ointments to treat inflammation (itching, redness), skin rashes (pruritus, eczema); they are also used in the manufacture of homeopathic remedies for both humans and animals.


Finally, note that in certain countries such as Australia, sai nam is one of the “aliens” because the seeds protected in the capsules are transported by the wind and waterways, and once established, quickly manage to smother trees.

Cette jolie liane quelque peu envahissante est arrivée il y a très longtemps d’Amérique et elle s’est installée, comme chez elle, dans toutes les zones tropicales et subtropicales.

Cardiospermum halicacabum est une herbe grimpante annuelle ou vivace, monoïque. Ses rameaux grêles sont striés, glabres légèrement pubescents. Ses feuilles sont composées de trois folioles en forme de losange ciselé un peu comme du persil. Ses fleurs sont formées en petites grappes axillaires d’où partent 2 vrilles opposées; elles ont 4 sépales inégaux, 4 pétales plus ou moins égaux blancs et parfumés. Le fruit est sans doute la partie de la plante que l’on remarque d’abord; c’est une capsule à trois faces, globuleuse ou piriforme avec des nervures saillantes; il contient 3 graines noires marquées d’une tache blanche en forme de cœur.

Cependant, plusieurs noms vernaculaires évoquent plutôt le feuillage très découpé comme le français qui parle de liane persil, le cambodgien qui le compare à la tomate (sraom) ou le lao qui voit une ressemblance avec mak sai (Momordica charantia) aux feuilles un peu semblables. Mais l’anglais et le français parlent aussi de « cœur » comme le nom latin du genre qui est formé de « cœur » et « graine » en référence à la forme de la tache blanche qui marque les petites graines. Quant à halicacabum c’est le nom latin d’une plante au fruit gonflé comme mak sai nam.

Cette modeste plante que l’on rencontre souvent en bord de rivière a de nombreux usages en médecine traditionnelle. Au Laos on recommande la décoction des feuilles dans les maladies des yeux, de la peau, des oreilles; un emplâtre fait de feuilles est appliqué sur les rhumatismes, les contusions, les tumeurs. En Thaïlande la plante entière est réputée bonne pour soulager l’asthme, la toux, et lutter contre la fièvre. Au Cambodge un observateur note qu’en outre  « les fruits et leurs pédoncules protègent les yeux malades contre les insectes qui pourraient sy introduire : on sen ceint le front juste audessus des sourcils ». Dans l’industrie pharmaceutique, les feuilles entrent dans la composition de crèmes et de pommades pour traiter les inflammations (démangeaisons, rougeurs), les éruptions cutanées (prurits, eczéma); elles entrent aussi dans la fabrication de remèdes homéopathiques tant pour les hommes que pour les animaux.

Notons enfin que dans certains pays comme l’Australie sai nam fait partie des « aliens » car les graines protégées dans les capsules sont véhiculées par le vent et les cours d’eau, et une fois implantées, parviennent rapidement à étouffer des arbres.