Citrus fruits are well known in Laos but among all these fruits from Asia, cultivated for a very long time for their incomparable flavor and their beauty, we have chosen to speak today of the remarkable citron with more of a title.
The natural area of the Citrus tree extends from northern India to South East Asia via China, it is perhaps also native to the Indochinese peninsula given that there are trees of this species in the wild. It was one of the first Citrus fruits introduced several centuries BC, in Media, hence its specific name. Virgil evokes it in the Georgics, the exegetes of the Bible think that it can be the forbidden fruit.
The flowers in this species are relatively large, with white petals marked with purplish purple. The fruit looks like a huge lemon, but irregular in shape with a very thick zest, a very reduced pulp, less charged with aromas than that of the lemon, a little less acid too. This very bitter pulp is mainly eaten candied. The essence of the very fine Citron tree is used in the composition of many perfumes and eau de toilette and the plant is cultivated in all the countries around the Mediterranean for confectionery and perfumery.
In Asia the fruit would rather have a symbolic value; in Japan with the peach and the pomegranate it forms the group of the “three lucky fruits”; Petelot in the forties remarked: “This tree is cultivated throughout the Indochinese union. The fruit is often placed as an offering in pagodas and on ancestral altars because of its bizarre shape and the good smell it gives off.” In fact, depending on the variety, the Citron can take quite surprising forms; the sarcodactylis variety is called “Buddha’s Hand” in China; the bright yellow fruits 10 to 20 cm long are split at their end in the shape of slender fingers, sometimes curved, sometimes completely free, thus evoking the Buddhist gesture of prayer, the mûdra. We then understand that this fruit is offered as a pledge of happiness on the occasion of the Chinese New Year, especially since the Chinese pronunciation of the words fo shou meaning “hand-of-Buddha”, is phonetically close to the words fu, happiness and shou, longevity.
In Laos, where the “Buddha’s hand” variety is rare, mak veu is sought after for its smell, in the same way as mak khi hout, and it symbolically purifies the lustral waters in Buddhist ceremonies. The medicinal properties of mak veu differ little from those of lemon and it is used as a tonic, antispasmodic and stomachic; the juice of these citrus fruits was once recommended against scurvy and intestinal worms and it is recommended today for its richness in vitamin C.
Les agrumes (acrumen « acide » en latin) sont bien connus au Laos mais parmi tous ces fruits venus d’Asie, cultivés depuis très longtemps pour leur saveur incomparable et leur beauté, nous avons choisi de parler aujourd’hui du cédrat remarquable à plus d’un titre.
L’aire naturelle du Cédratier s’étend du Nord de l’Inde jusqu’en Asie du Sud Est en passant par la Chine, il est peut-être d’ailleurs originaire de la péninsule indochinoise étant donné qu’on y trouve des arbres de cette espèce à l’état sauvage. Il fut l’un des premiers agrumes introduits plusieurs siècles avant J.C., en Médie, d’où son nom spécifique. Virgile l’évoque dans les Géorgiques, les exégètes de la Bible pensent qu’il peut être le fruit défendu.
Les fleurs chez cette espèce sont relativement grandes, pourvues de pétales blancs marqués de pourpre violacée. Le fruit ressemble à un énorme citron, mais de forme irrégulière avec un zeste très épais, une pulpe très réduite, moins chargée d’arômes que celle du citron, un peu moins acide aussi. Cette pulpe très amère est surtout consommée confite. L’essence du cédratier d’une grande finesse entre dans la composition de nombreux parfums et eaux de toilette et la plante est cultivée dans tous les pays du pourtour méditerranéen pour la confiserie et la parfumerie.
En Asie le fruit aurait plutôt une valeur symbolique; au Japon avec la pêche et la grenade il forme le groupe des « trois fruits porte bonheur »; Petelot dans les années quarante remarque: «On cultive cet arbre dans toute l’union indochinoise. Le fruit est souvent placé en offrande dans les pagodes et sur les autels des ancêtres à cause de sa forme bizarre et de la bonne odeur qu’il répand ». En effet, le cédrat selon les variétés peut prendre des formes tout à fait étonnantes; la variété sarcodactylis est appelée « main de bouddha » en Chine; les fruits d’un jaune lumineux de 10 à 20cm de long sont fendus à leur extrémité en forme de doigts effilés, tantôt recourbés, tantôt entièrement libres évoquant ainsi la gestuelle bouddhique de la prière, les mûdra. On comprend alors que ce fruit soit offert comme gage de bonheur à l’occasion du nouvel an chinois d’autant plus que la prononciation chinoise des mots Fo shou signifiant « main-de-Bouddha », se rapproche phonétiquement des mots fu, bonheur et shou, longévité.
Au Laos où la variété « main de Bouddha » est rare, mak veu est recherché pour son odeur, au même titre que mak khi hout, et il purifie symboliquement les eaux lustrales dans les cérémonies bouddhistes. Les vertus médicinales de mak veu sont peu différentes de celles du citron et on l’emploie comme tonique, antispasmodique et stomachique; le jus de ces agrumes était recommandé autrefois contre le scorbut et les vers intestinaux et il est conseillé aujourd’hui pour sa richesse en vitamine C.
Citrus fruits are well known in Laos but among all these fruits from Asia, cultivated for a very long time for their incomparable flavor and their beauty, we have chosen to speak today of the remarkable citron with more of a title.
The natural area of the Citrus tree extends from northern India to South East Asia via China, it is perhaps also native to the Indochinese peninsula given that there are trees of this species in the wild. It was one of the first Citrus fruits introduced several centuries BC, in Media, hence its specific name. Virgil evokes it in the Georgics, the exegetes of the Bible think that it can be the forbidden fruit.
The flowers in this species are relatively large, with white petals marked with purplish purple. The fruit looks like a huge lemon, but irregular in shape with a very thick zest, a very reduced pulp, less charged with aromas than that of the lemon, a little less acid too. This very bitter pulp is mainly eaten candied. The essence of the very fine Citron tree is used in the composition of many perfumes and eau de toilette and the plant is cultivated in all the countries around the Mediterranean for confectionery and perfumery.
In Asia the fruit would rather have a symbolic value; in Japan with the peach and the pomegranate it forms the group of the “three lucky fruits”; Petelot in the forties remarked: “This tree is cultivated throughout the Indochinese union. The fruit is often placed as an offering in pagodas and on ancestral altars because of its bizarre shape and the good smell it gives off.” In fact, depending on the variety, the Citron can take quite surprising forms; the sarcodactylis variety is called “Buddha’s Hand” in China; the bright yellow fruits 10 to 20 cm long are split at their end in the shape of slender fingers, sometimes curved, sometimes completely free, thus evoking the Buddhist gesture of prayer, the mûdra. We then understand that this fruit is offered as a pledge of happiness on the occasion of the Chinese New Year, especially since the Chinese pronunciation of the words fo shou meaning “hand-of-Buddha”, is phonetically close to the words fu, happiness and shou, longevity.
In Laos, where the “Buddha’s hand” variety is rare, mak veu is sought after for its smell, in the same way as mak khi hout, and it symbolically purifies the lustral waters in Buddhist ceremonies. The medicinal properties of mak veu differ little from those of lemon and it is used as a tonic, antispasmodic and stomachic; the juice of these citrus fruits was once recommended against scurvy and intestinal worms and it is recommended today for its richness in vitamin C.
Les agrumes (acrumen « acide » en latin) sont bien connus au Laos mais parmi tous ces fruits venus d’Asie, cultivés depuis très longtemps pour leur saveur incomparable et leur beauté, nous avons choisi de parler aujourd’hui du cédrat remarquable à plus d’un titre.
L’aire naturelle du Cédratier s’étend du Nord de l’Inde jusqu’en Asie du Sud Est en passant par la Chine, il est peut-être d’ailleurs originaire de la péninsule indochinoise étant donné qu’on y trouve des arbres de cette espèce à l’état sauvage. Il fut l’un des premiers agrumes introduits plusieurs siècles avant J.C., en Médie, d’où son nom spécifique. Virgile l’évoque dans les Géorgiques, les exégètes de la Bible pensent qu’il peut être le fruit défendu.
Les fleurs chez cette espèce sont relativement grandes, pourvues de pétales blancs marqués de pourpre violacée. Le fruit ressemble à un énorme citron, mais de forme irrégulière avec un zeste très épais, une pulpe très réduite, moins chargée d’arômes que celle du citron, un peu moins acide aussi. Cette pulpe très amère est surtout consommée confite. L’essence du cédratier d’une grande finesse entre dans la composition de nombreux parfums et eaux de toilette et la plante est cultivée dans tous les pays du pourtour méditerranéen pour la confiserie et la parfumerie.
En Asie le fruit aurait plutôt une valeur symbolique; au Japon avec la pêche et la grenade il forme le groupe des « trois fruits porte bonheur »; Petelot dans les années quarante remarque: «On cultive cet arbre dans toute l’union indochinoise. Le fruit est souvent placé en offrande dans les pagodes et sur les autels des ancêtres à cause de sa forme bizarre et de la bonne odeur qu’il répand ». En effet, le cédrat selon les variétés peut prendre des formes tout à fait étonnantes; la variété sarcodactylis est appelée « main de bouddha » en Chine; les fruits d’un jaune lumineux de 10 à 20cm de long sont fendus à leur extrémité en forme de doigts effilés, tantôt recourbés, tantôt entièrement libres évoquant ainsi la gestuelle bouddhique de la prière, les mûdra. On comprend alors que ce fruit soit offert comme gage de bonheur à l’occasion du nouvel an chinois d’autant plus que la prononciation chinoise des mots Fo shou signifiant « main-de-Bouddha », se rapproche phonétiquement des mots fu, bonheur et shou, longévité.
Au Laos où la variété « main de Bouddha » est rare, mak veu est recherché pour son odeur, au même titre que mak khi hout, et il purifie symboliquement les eaux lustrales dans les cérémonies bouddhistes. Les vertus médicinales de mak veu sont peu différentes de celles du citron et on l’emploie comme tonique, antispasmodique et stomachique; le jus de ces agrumes était recommandé autrefois contre le scorbut et les vers intestinaux et il est conseillé aujourd’hui pour sa richesse en vitamine C.
Citrus fruits are well known in Laos but among all these fruits from Asia, cultivated for a very long time for their incomparable flavor and their beauty, we have chosen to speak today of the remarkable citron with more of a title.
The natural area of the Citrus tree extends from northern India to South East Asia via China, it is perhaps also native to the Indochinese peninsula given that there are trees of this species in the wild. It was one of the first Citrus fruits introduced several centuries BC, in Media, hence its specific name. Virgil evokes it in the Georgics, the exegetes of the Bible think that it can be the forbidden fruit.
The flowers in this species are relatively large, with white petals marked with purplish purple. The fruit looks like a huge lemon, but irregular in shape with a very thick zest, a very reduced pulp, less charged with aromas than that of the lemon, a little less acid too. This very bitter pulp is mainly eaten candied. The essence of the very fine Citron tree is used in the composition of many perfumes and eau de toilette and the plant is cultivated in all the countries around the Mediterranean for confectionery and perfumery.
In Asia the fruit would rather have a symbolic value; in Japan with the peach and the pomegranate it forms the group of the “three lucky fruits”; Petelot in the forties remarked: “This tree is cultivated throughout the Indochinese union. The fruit is often placed as an offering in pagodas and on ancestral altars because of its bizarre shape and the good smell it gives off.” In fact, depending on the variety, the Citron can take quite surprising forms; the sarcodactylis variety is called “Buddha’s Hand” in China; the bright yellow fruits 10 to 20 cm long are split at their end in the shape of slender fingers, sometimes curved, sometimes completely free, thus evoking the Buddhist gesture of prayer, the mûdra. We then understand that this fruit is offered as a pledge of happiness on the occasion of the Chinese New Year, especially since the Chinese pronunciation of the words fo shou meaning “hand-of-Buddha”, is phonetically close to the words fu, happiness and shou, longevity.
In Laos, where the “Buddha’s hand” variety is rare, mak veu is sought after for its smell, in the same way as mak khi hout, and it symbolically purifies the lustral waters in Buddhist ceremonies. The medicinal properties of mak veu differ little from those of lemon and it is used as a tonic, antispasmodic and stomachic; the juice of these citrus fruits was once recommended against scurvy and intestinal worms and it is recommended today for its richness in vitamin C.
Les agrumes (acrumen « acide » en latin) sont bien connus au Laos mais parmi tous ces fruits venus d’Asie, cultivés depuis très longtemps pour leur saveur incomparable et leur beauté, nous avons choisi de parler aujourd’hui du cédrat remarquable à plus d’un titre.
L’aire naturelle du Cédratier s’étend du Nord de l’Inde jusqu’en Asie du Sud Est en passant par la Chine, il est peut-être d’ailleurs originaire de la péninsule indochinoise étant donné qu’on y trouve des arbres de cette espèce à l’état sauvage. Il fut l’un des premiers agrumes introduits plusieurs siècles avant J.C., en Médie, d’où son nom spécifique. Virgile l’évoque dans les Géorgiques, les exégètes de la Bible pensent qu’il peut être le fruit défendu.
Les fleurs chez cette espèce sont relativement grandes, pourvues de pétales blancs marqués de pourpre violacée. Le fruit ressemble à un énorme citron, mais de forme irrégulière avec un zeste très épais, une pulpe très réduite, moins chargée d’arômes que celle du citron, un peu moins acide aussi. Cette pulpe très amère est surtout consommée confite. L’essence du cédratier d’une grande finesse entre dans la composition de nombreux parfums et eaux de toilette et la plante est cultivée dans tous les pays du pourtour méditerranéen pour la confiserie et la parfumerie.
En Asie le fruit aurait plutôt une valeur symbolique; au Japon avec la pêche et la grenade il forme le groupe des « trois fruits porte bonheur »; Petelot dans les années quarante remarque: «On cultive cet arbre dans toute l’union indochinoise. Le fruit est souvent placé en offrande dans les pagodes et sur les autels des ancêtres à cause de sa forme bizarre et de la bonne odeur qu’il répand ». En effet, le cédrat selon les variétés peut prendre des formes tout à fait étonnantes; la variété sarcodactylis est appelée « main de bouddha » en Chine; les fruits d’un jaune lumineux de 10 à 20cm de long sont fendus à leur extrémité en forme de doigts effilés, tantôt recourbés, tantôt entièrement libres évoquant ainsi la gestuelle bouddhique de la prière, les mûdra. On comprend alors que ce fruit soit offert comme gage de bonheur à l’occasion du nouvel an chinois d’autant plus que la prononciation chinoise des mots Fo shou signifiant « main-de-Bouddha », se rapproche phonétiquement des mots fu, bonheur et shou, longévité.
Au Laos où la variété « main de Bouddha » est rare, mak veu est recherché pour son odeur, au même titre que mak khi hout, et il purifie symboliquement les eaux lustrales dans les cérémonies bouddhistes. Les vertus médicinales de mak veu sont peu différentes de celles du citron et on l’emploie comme tonique, antispasmodique et stomachique; le jus de ces agrumes était recommandé autrefois contre le scorbut et les vers intestinaux et il est conseillé aujourd’hui pour sa richesse en vitamine C.