At the edge of many rivers in Laos you can admire the pale yellow flowering of the Crateva; this genus, which belongs to the Capparaceae family, is well represented in the Indochinese Peninsula, but the differences between the species are not very sensitive for the layman.
Tone koum is a medium-sized tree, which likes the bed or the edges of rivers. Its leaves are composed of three light green leaflets. The flowers form clusters at the end of the branch; white or cream when they first appear, they turn yellow with age; they are remarkable for their fragrance and their lightness due to the twenty large stamens in the centre of four spreading petals. The fruits are berries of four to five centimetres, more or less oval depending on the variety; they have a hard shell that protects a juicy pulp.
The fruits of tone koum are edible but moderately appreciated, some going so far as to say that they are very bitter, just good for the birds. On the other hand, with the leaves, one makes som, (acid preparation which makes it possible to preserve certain vegetables).
Crateva has several uses in traditional medicine: the flowers and fruits are used as an antispasmodic; the leaves are said to have laxative and diuretic properties; they would also make it possible to relieve rheumatism; in northern Laos, it is made into the plasters in case of broken bones. The pharmaceutical industry is studying the preventive effects of the plant on diabetes.
This reputation as a medicinal plant must have been known to Linnaeus when he named the genus Crateva from the name of a famous Greek physician of the first century BC: Kratevas. The determinant “religiosa” probably finds its explanation in the use of the plant in India where it is named Varana; they are made into amulets to fight against demons, “varana” means “obstacle, rampart”; the plant “plays a role of primary importance in conjurations against demons and enemies…it is also made into amulets to fight against diseases or obtain a long life”.
In Laos this worship practice was also known since dok koum, according to ancient texts, were planted on the cetiya of sand erected for certain liturgical occasions.
Au bord de nombreux cours d’eau au Laos on peut admirer la floraison jaune pâle des Crateva; ce genre qui appartient à la famille des Capparaceae est bien représenté dans la Péninsule indochinoise, mais les différences entre les espèces sont peu sensibles pour le profane.
Tone koum est un arbre de taille moyenne, qui affectionne le lit ou les bords des rivières. Ses feuilles sont composées de trois folioles verts clairs. Les fleurs forment des grappes en bout de branche; blanches ou crème à leur apparition elles deviennent jaunes en vieillissant; elles sont remarquables par leur parfum et leur légèreté due à la vingtaine de grandes étamines au centre de quatre pétales étalés. Les fruits sont des baies de quatre à cinq centimètres, plus ou moins ovales selon les variétés; ils ont une enveloppe dure qui protège une pulpe juteuse.
Les fruits de tone koum sont comestibles mais modérément appréciés, certains allant jusqu’à dire qu’ils sont très amers, tout juste bon pour les oiseaux. En revanche, avec les feuilles on fait du som, (préparation acide qui permet de conserver certains légumes).
Les Crateva ont plusieurs utilisations en médecine traditionnelle: les fleurs et les fruits sont employés comme antispasmodique; les feuilles auraient des propriétés laxatives et diurétiques; elles permettraient également de soulager les rhumatismes; dans le Nord Laos on en fait des emplâtres en cas de fracture des os. L’industrie pharmaceutique étudie, quant à elle, les effets préventifs de la plante sur le diabète.
Cette réputation de plante médicinale devait être connue de Linné lorsqu’il nomma le genre Crateva à partir du nom d’un célèbre médecin grec du premier siècle avant notre ère: Kratevas. Le déterminant « religiosa » trouve sans doute son explication dans l’usage de la plante en Inde où elle est nommée Varana; on en fait des amulettes pour lutter contre les démons, « varana » veut dire d’ailleurs « obstacle, rempart »; la plante « joue un rôle de première importance dans les conjurations contre les démons et ennemis…on en fait aussi des amulettes pour lutter contre les maladies ou obtenir une longue vie ».
Au Laos cet usage cultuel était aussi connu puisque des dok koum, d’après les textes anciens, étaient plantées sur les cetiya de sable dressés pour certaines occasions liturgiques.
At the edge of many rivers in Laos you can admire the pale yellow flowering of the Crateva; this genus, which belongs to the Capparaceae family, is well represented in the Indochinese Peninsula, but the differences between the species are not very sensitive for the layman.
Tone koum is a medium-sized tree, which likes the bed or the edges of rivers. Its leaves are composed of three light green leaflets. The flowers form clusters at the end of the branch; white or cream when they first appear, they turn yellow with age; they are remarkable for their fragrance and their lightness due to the twenty large stamens in the centre of four spreading petals. The fruits are berries of four to five centimetres, more or less oval depending on the variety; they have a hard shell that protects a juicy pulp.
The fruits of tone koum are edible but moderately appreciated, some going so far as to say that they are very bitter, just good for the birds. On the other hand, with the leaves, one makes som, (acid preparation which makes it possible to preserve certain vegetables).
Crateva has several uses in traditional medicine: the flowers and fruits are used as an antispasmodic; the leaves are said to have laxative and diuretic properties; they would also make it possible to relieve rheumatism; in northern Laos, it is made into the plasters in case of broken bones. The pharmaceutical industry is studying the preventive effects of the plant on diabetes.
This reputation as a medicinal plant must have been known to Linnaeus when he named the genus Crateva from the name of a famous Greek physician of the first century BC: Kratevas. The determinant “religiosa” probably finds its explanation in the use of the plant in India where it is named Varana; they are made into amulets to fight against demons, “varana” means “obstacle, rampart”; the plant “plays a role of primary importance in conjurations against demons and enemies…it is also made into amulets to fight against diseases or obtain a long life”.
In Laos this worship practice was also known since dok koum, according to ancient texts, were planted on the cetiya of sand erected for certain liturgical occasions.
Au bord de nombreux cours d’eau au Laos on peut admirer la floraison jaune pâle des Crateva; ce genre qui appartient à la famille des Capparaceae est bien représenté dans la Péninsule indochinoise, mais les différences entre les espèces sont peu sensibles pour le profane.
Tone koum est un arbre de taille moyenne, qui affectionne le lit ou les bords des rivières. Ses feuilles sont composées de trois folioles verts clairs. Les fleurs forment des grappes en bout de branche; blanches ou crème à leur apparition elles deviennent jaunes en vieillissant; elles sont remarquables par leur parfum et leur légèreté due à la vingtaine de grandes étamines au centre de quatre pétales étalés. Les fruits sont des baies de quatre à cinq centimètres, plus ou moins ovales selon les variétés; ils ont une enveloppe dure qui protège une pulpe juteuse.
Les fruits de tone koum sont comestibles mais modérément appréciés, certains allant jusqu’à dire qu’ils sont très amers, tout juste bon pour les oiseaux. En revanche, avec les feuilles on fait du som, (préparation acide qui permet de conserver certains légumes).
Les Crateva ont plusieurs utilisations en médecine traditionnelle: les fleurs et les fruits sont employés comme antispasmodique; les feuilles auraient des propriétés laxatives et diurétiques; elles permettraient également de soulager les rhumatismes; dans le Nord Laos on en fait des emplâtres en cas de fracture des os. L’industrie pharmaceutique étudie, quant à elle, les effets préventifs de la plante sur le diabète.
Cette réputation de plante médicinale devait être connue de Linné lorsqu’il nomma le genre Crateva à partir du nom d’un célèbre médecin grec du premier siècle avant notre ère: Kratevas. Le déterminant « religiosa » trouve sans doute son explication dans l’usage de la plante en Inde où elle est nommée Varana; on en fait des amulettes pour lutter contre les démons, « varana » veut dire d’ailleurs « obstacle, rempart »; la plante « joue un rôle de première importance dans les conjurations contre les démons et ennemis…on en fait aussi des amulettes pour lutter contre les maladies ou obtenir une longue vie ».
Au Laos cet usage cultuel était aussi connu puisque des dok koum, d’après les textes anciens, étaient plantées sur les cetiya de sable dressés pour certaines occasions liturgiques.
At the edge of many rivers in Laos you can admire the pale yellow flowering of the Crateva; this genus, which belongs to the Capparaceae family, is well represented in the Indochinese Peninsula, but the differences between the species are not very sensitive for the layman.
Tone koum is a medium-sized tree, which likes the bed or the edges of rivers. Its leaves are composed of three light green leaflets. The flowers form clusters at the end of the branch; white or cream when they first appear, they turn yellow with age; they are remarkable for their fragrance and their lightness due to the twenty large stamens in the centre of four spreading petals. The fruits are berries of four to five centimetres, more or less oval depending on the variety; they have a hard shell that protects a juicy pulp.
The fruits of tone koum are edible but moderately appreciated, some going so far as to say that they are very bitter, just good for the birds. On the other hand, with the leaves, one makes som, (acid preparation which makes it possible to preserve certain vegetables).
Crateva has several uses in traditional medicine: the flowers and fruits are used as an antispasmodic; the leaves are said to have laxative and diuretic properties; they would also make it possible to relieve rheumatism; in northern Laos, it is made into the plasters in case of broken bones. The pharmaceutical industry is studying the preventive effects of the plant on diabetes.
This reputation as a medicinal plant must have been known to Linnaeus when he named the genus Crateva from the name of a famous Greek physician of the first century BC: Kratevas. The determinant “religiosa” probably finds its explanation in the use of the plant in India where it is named Varana; they are made into amulets to fight against demons, “varana” means “obstacle, rampart”; the plant “plays a role of primary importance in conjurations against demons and enemies…it is also made into amulets to fight against diseases or obtain a long life”.
In Laos this worship practice was also known since dok koum, according to ancient texts, were planted on the cetiya of sand erected for certain liturgical occasions.
Au bord de nombreux cours d’eau au Laos on peut admirer la floraison jaune pâle des Crateva; ce genre qui appartient à la famille des Capparaceae est bien représenté dans la Péninsule indochinoise, mais les différences entre les espèces sont peu sensibles pour le profane.
Tone koum est un arbre de taille moyenne, qui affectionne le lit ou les bords des rivières. Ses feuilles sont composées de trois folioles verts clairs. Les fleurs forment des grappes en bout de branche; blanches ou crème à leur apparition elles deviennent jaunes en vieillissant; elles sont remarquables par leur parfum et leur légèreté due à la vingtaine de grandes étamines au centre de quatre pétales étalés. Les fruits sont des baies de quatre à cinq centimètres, plus ou moins ovales selon les variétés; ils ont une enveloppe dure qui protège une pulpe juteuse.
Les fruits de tone koum sont comestibles mais modérément appréciés, certains allant jusqu’à dire qu’ils sont très amers, tout juste bon pour les oiseaux. En revanche, avec les feuilles on fait du som, (préparation acide qui permet de conserver certains légumes).
Les Crateva ont plusieurs utilisations en médecine traditionnelle: les fleurs et les fruits sont employés comme antispasmodique; les feuilles auraient des propriétés laxatives et diurétiques; elles permettraient également de soulager les rhumatismes; dans le Nord Laos on en fait des emplâtres en cas de fracture des os. L’industrie pharmaceutique étudie, quant à elle, les effets préventifs de la plante sur le diabète.
Cette réputation de plante médicinale devait être connue de Linné lorsqu’il nomma le genre Crateva à partir du nom d’un célèbre médecin grec du premier siècle avant notre ère: Kratevas. Le déterminant « religiosa » trouve sans doute son explication dans l’usage de la plante en Inde où elle est nommée Varana; on en fait des amulettes pour lutter contre les démons, « varana » veut dire d’ailleurs « obstacle, rempart »; la plante « joue un rôle de première importance dans les conjurations contre les démons et ennemis…on en fait aussi des amulettes pour lutter contre les maladies ou obtenir une longue vie ».
Au Laos cet usage cultuel était aussi connu puisque des dok koum, d’après les textes anciens, étaient plantées sur les cetiya de sable dressés pour certaines occasions liturgiques.