Dillenia pentagyna is one of the 10 species of the genus recorded in the Indochinese peninsula. It belongs to the Dilleniaceae family, which includes simple herbs, lianas and large trees, and is found only in the tropical areas of Asia and Australia. It is a deciduous tree of clear and decisive forests, about twenty meters. Its very large leaves are even larger when they are young, they can reach 1-meter-long and 25 cm wide; they are oval, more or less toothed, hairy when they are young, and smooth after. In comparison the flowers are much smaller but very visible because they form in clusters on the branches without leaves; they are of a beautiful bright yellow, with 5 overlapping sepals and 5 free petals surrounding 2 rows of very numerous stamens. The fruit of a few centimetres is fleshy, orange at maturity. The flowers appear in February and the fruits in April sometimes on a tree stripped of its leaves.
Dillenia recalls the name of a German botanist of the XVIIIth century and pentagyna which means in Greek “5 female organs” refers to the reproductive organs of the plant. European languages do not have a name for this dillenia, only English compares it to teak, but a “teak for dog” that is to say the little importance given to this tree. In Laos, we use the term pheng and sometimes san which is the generic term for Dillenia, because these trees are poorly known, little used and the species are often confused.
Here is what the French botanist J.B. Pierre says about this tree in his “Flore forestière de Cochinchine” published in 1899: “Its leaves, of colossal dimension, especially in the young age, are used as cover in the temporary constructions. It is one of the most beautiful ornamental trees known. Its wood, grey-brown, hardly reddish, is dense. It is fibrous and quite difficult to work. It resists well to bad weather. It is used for all kinds of construction; it is even suitable for the navy. It is also used for furniture. In Cochinchina, it is used only for planks and boards. I have seen poles that have been stuck in wet soil for eleven years and are still intact.”. Our Lao interlocutors say instead that the fruits and sometimes the flower buds of tone pheng are eaten as vegetables; with these very acid fruits, refreshing drinks and jams are made in India and Thailand. A Lao friend also tells us that the bark is boiled with some herbs to prepare food for pigs to fatten up.
Tone pheng is also used as a medicine; the bark is used to treat rheumatism; the roots are used to prepare herbal teas to treat coughs in humans and domestic animals.
Dillenia pentagyna est l’une des 10 espèces du genre recensées dans la péninsule indochinoise. Il appartient à la famille des Dilleniacées qui regroupe de simples herbes, des lianes, des grands arbres et que l’on trouve uniquement dans les zones tropicales d’Asie et d’Australie. C’est un arbre caduc des forêts claires et décidues, d’une vingtaine de mètres. Ses très grandes feuilles le sont encore plus lorsqu’elles sont jeunes, elles peuvent atteindre alors 1 mètre de long pour 25 cm de large; elles sont ovales, plus ou moins dentées, poilues quand elles sont jeunes, lisses après. En comparaison, les fleurs sont beaucoup plus petites mais très visibles car elles se forment en grappes sur les rameaux sans feuille; elles sont d’un beau jaune brillant, avec 5 sépales se chevauchant et 5 pétales libres entourant 2 rangées de très nombreuses étamines. Le fruit de quelques centimètres est charnu, orange à maturité. Les fleurs apparaissent dès février et les fruits en avril, parfois sur un arbre dépouillé de ses feuilles.
Dillenia rappelle le nom d’un botaniste allemand du XVIIIème siècle et pentagyna qui signifie en grec « 5 organes féminins » fait référence aux organes reproducteurs de la plante. Les langues européennes n’ont pas de nom pour cette dillénie, seul l’anglais la compare au teck, mais un « teck pour chien » c’est dire le peu d’importance accordé à cet arbre. Au Laos, on emploie le terme pheng et parfois san qui est le terme générique pour Dillenia, car ces arbres sont mal connus, peu utilisés et les espèces souvent confondues.
Voici ce que dit de cet arbre le botaniste français J.B. Pierre dans sa « Flore forestière de Cochinchine » publiée en 1899: « Ses feuilles, de dimension colossale, surtout dans le jeune âge, sont utilisées comme couverture dans les constructions passagères. C’est l’un des plus beaux arbres d’ornement connus Sa croissance est très rapide. Son bois, gris-brun, à peine rougeâtre, est dense. II est fibreux et d’un travail assez difficile. Il résiste bien aux intempéries. On l’utilise pour toutes sortes de construction; il convient même pour la marine. On en fait des meubles très estimés. En Cochinchine, on ne l’emploie que pour planches et madriers. J’ai vu des poteaux, enlisés depuis onze ans dans un sol humide, toujours intacts. ». Nos interlocuteurs lao disent plutôt que les fruits et parfois les boutons floraux de tone pheng sont mangés en légumes; avec ces fruits très acides on fait en Inde, en Thaïlande des boissons rafraîchissantes et des confitures. Un ami lao nous dit également qu’avec l’écorce mise à bouillir avec quelques herbes, on prépare une pâtée que l’on donne aux cochons pour qu’ils engraissent.
Tone pheng est aussi employé comme médicament; l’écorce sert à soigner les rhumatismes; avec les racines on prépare des tisanes contre la toux des humains et des animaux domestiques.
Dillenia pentagyna is one of the 10 species of the genus recorded in the Indochinese peninsula. It belongs to the Dilleniaceae family, which includes simple herbs, lianas and large trees, and is found only in the tropical areas of Asia and Australia. It is a deciduous tree of clear and decisive forests, about twenty meters. Its very large leaves are even larger when they are young, they can reach 1-meter-long and 25 cm wide; they are oval, more or less toothed, hairy when they are young, and smooth after. In comparison the flowers are much smaller but very visible because they form in clusters on the branches without leaves; they are of a beautiful bright yellow, with 5 overlapping sepals and 5 free petals surrounding 2 rows of very numerous stamens. The fruit of a few centimetres is fleshy, orange at maturity. The flowers appear in February and the fruits in April sometimes on a tree stripped of its leaves.
Dillenia recalls the name of a German botanist of the XVIIIth century and pentagyna which means in Greek “5 female organs” refers to the reproductive organs of the plant. European languages do not have a name for this dillenia, only English compares it to teak, but a “teak for dog” that is to say the little importance given to this tree. In Laos, we use the term pheng and sometimes san which is the generic term for Dillenia, because these trees are poorly known, little used and the species are often confused.
Here is what the French botanist J.B. Pierre says about this tree in his “Flore forestière de Cochinchine” published in 1899: “Its leaves, of colossal dimension, especially in the young age, are used as cover in the temporary constructions. It is one of the most beautiful ornamental trees known. Its wood, grey-brown, hardly reddish, is dense. It is fibrous and quite difficult to work. It resists well to bad weather. It is used for all kinds of construction; it is even suitable for the navy. It is also used for furniture. In Cochinchina, it is used only for planks and boards. I have seen poles that have been stuck in wet soil for eleven years and are still intact.”. Our Lao interlocutors say instead that the fruits and sometimes the flower buds of tone pheng are eaten as vegetables; with these very acid fruits, refreshing drinks and jams are made in India and Thailand. A Lao friend also tells us that the bark is boiled with some herbs to prepare food for pigs to fatten up.
Tone pheng is also used as a medicine; the bark is used to treat rheumatism; the roots are used to prepare herbal teas to treat coughs in humans and domestic animals.
Dillenia pentagyna est l’une des 10 espèces du genre recensées dans la péninsule indochinoise. Il appartient à la famille des Dilleniacées qui regroupe de simples herbes, des lianes, des grands arbres et que l’on trouve uniquement dans les zones tropicales d’Asie et d’Australie. C’est un arbre caduc des forêts claires et décidues, d’une vingtaine de mètres. Ses très grandes feuilles le sont encore plus lorsqu’elles sont jeunes, elles peuvent atteindre alors 1 mètre de long pour 25 cm de large; elles sont ovales, plus ou moins dentées, poilues quand elles sont jeunes, lisses après. En comparaison, les fleurs sont beaucoup plus petites mais très visibles car elles se forment en grappes sur les rameaux sans feuille; elles sont d’un beau jaune brillant, avec 5 sépales se chevauchant et 5 pétales libres entourant 2 rangées de très nombreuses étamines. Le fruit de quelques centimètres est charnu, orange à maturité. Les fleurs apparaissent dès février et les fruits en avril, parfois sur un arbre dépouillé de ses feuilles.
Dillenia rappelle le nom d’un botaniste allemand du XVIIIème siècle et pentagyna qui signifie en grec « 5 organes féminins » fait référence aux organes reproducteurs de la plante. Les langues européennes n’ont pas de nom pour cette dillénie, seul l’anglais la compare au teck, mais un « teck pour chien » c’est dire le peu d’importance accordé à cet arbre. Au Laos, on emploie le terme pheng et parfois san qui est le terme générique pour Dillenia, car ces arbres sont mal connus, peu utilisés et les espèces souvent confondues.
Voici ce que dit de cet arbre le botaniste français J.B. Pierre dans sa « Flore forestière de Cochinchine » publiée en 1899: « Ses feuilles, de dimension colossale, surtout dans le jeune âge, sont utilisées comme couverture dans les constructions passagères. C’est l’un des plus beaux arbres d’ornement connus Sa croissance est très rapide. Son bois, gris-brun, à peine rougeâtre, est dense. II est fibreux et d’un travail assez difficile. Il résiste bien aux intempéries. On l’utilise pour toutes sortes de construction; il convient même pour la marine. On en fait des meubles très estimés. En Cochinchine, on ne l’emploie que pour planches et madriers. J’ai vu des poteaux, enlisés depuis onze ans dans un sol humide, toujours intacts. ». Nos interlocuteurs lao disent plutôt que les fruits et parfois les boutons floraux de tone pheng sont mangés en légumes; avec ces fruits très acides on fait en Inde, en Thaïlande des boissons rafraîchissantes et des confitures. Un ami lao nous dit également qu’avec l’écorce mise à bouillir avec quelques herbes, on prépare une pâtée que l’on donne aux cochons pour qu’ils engraissent.
Tone pheng est aussi employé comme médicament; l’écorce sert à soigner les rhumatismes; avec les racines on prépare des tisanes contre la toux des humains et des animaux domestiques.
Dillenia pentagyna is one of the 10 species of the genus recorded in the Indochinese peninsula. It belongs to the Dilleniaceae family, which includes simple herbs, lianas and large trees, and is found only in the tropical areas of Asia and Australia. It is a deciduous tree of clear and decisive forests, about twenty meters. Its very large leaves are even larger when they are young, they can reach 1-meter-long and 25 cm wide; they are oval, more or less toothed, hairy when they are young, and smooth after. In comparison the flowers are much smaller but very visible because they form in clusters on the branches without leaves; they are of a beautiful bright yellow, with 5 overlapping sepals and 5 free petals surrounding 2 rows of very numerous stamens. The fruit of a few centimetres is fleshy, orange at maturity. The flowers appear in February and the fruits in April sometimes on a tree stripped of its leaves.
Dillenia recalls the name of a German botanist of the XVIIIth century and pentagyna which means in Greek “5 female organs” refers to the reproductive organs of the plant. European languages do not have a name for this dillenia, only English compares it to teak, but a “teak for dog” that is to say the little importance given to this tree. In Laos, we use the term pheng and sometimes san which is the generic term for Dillenia, because these trees are poorly known, little used and the species are often confused.
Here is what the French botanist J.B. Pierre says about this tree in his “Flore forestière de Cochinchine” published in 1899: “Its leaves, of colossal dimension, especially in the young age, are used as cover in the temporary constructions. It is one of the most beautiful ornamental trees known. Its wood, grey-brown, hardly reddish, is dense. It is fibrous and quite difficult to work. It resists well to bad weather. It is used for all kinds of construction; it is even suitable for the navy. It is also used for furniture. In Cochinchina, it is used only for planks and boards. I have seen poles that have been stuck in wet soil for eleven years and are still intact.”. Our Lao interlocutors say instead that the fruits and sometimes the flower buds of tone pheng are eaten as vegetables; with these very acid fruits, refreshing drinks and jams are made in India and Thailand. A Lao friend also tells us that the bark is boiled with some herbs to prepare food for pigs to fatten up.
Tone pheng is also used as a medicine; the bark is used to treat rheumatism; the roots are used to prepare herbal teas to treat coughs in humans and domestic animals.
Dillenia pentagyna est l’une des 10 espèces du genre recensées dans la péninsule indochinoise. Il appartient à la famille des Dilleniacées qui regroupe de simples herbes, des lianes, des grands arbres et que l’on trouve uniquement dans les zones tropicales d’Asie et d’Australie. C’est un arbre caduc des forêts claires et décidues, d’une vingtaine de mètres. Ses très grandes feuilles le sont encore plus lorsqu’elles sont jeunes, elles peuvent atteindre alors 1 mètre de long pour 25 cm de large; elles sont ovales, plus ou moins dentées, poilues quand elles sont jeunes, lisses après. En comparaison, les fleurs sont beaucoup plus petites mais très visibles car elles se forment en grappes sur les rameaux sans feuille; elles sont d’un beau jaune brillant, avec 5 sépales se chevauchant et 5 pétales libres entourant 2 rangées de très nombreuses étamines. Le fruit de quelques centimètres est charnu, orange à maturité. Les fleurs apparaissent dès février et les fruits en avril, parfois sur un arbre dépouillé de ses feuilles.
Dillenia rappelle le nom d’un botaniste allemand du XVIIIème siècle et pentagyna qui signifie en grec « 5 organes féminins » fait référence aux organes reproducteurs de la plante. Les langues européennes n’ont pas de nom pour cette dillénie, seul l’anglais la compare au teck, mais un « teck pour chien » c’est dire le peu d’importance accordé à cet arbre. Au Laos, on emploie le terme pheng et parfois san qui est le terme générique pour Dillenia, car ces arbres sont mal connus, peu utilisés et les espèces souvent confondues.
Voici ce que dit de cet arbre le botaniste français J.B. Pierre dans sa « Flore forestière de Cochinchine » publiée en 1899: « Ses feuilles, de dimension colossale, surtout dans le jeune âge, sont utilisées comme couverture dans les constructions passagères. C’est l’un des plus beaux arbres d’ornement connus Sa croissance est très rapide. Son bois, gris-brun, à peine rougeâtre, est dense. II est fibreux et d’un travail assez difficile. Il résiste bien aux intempéries. On l’utilise pour toutes sortes de construction; il convient même pour la marine. On en fait des meubles très estimés. En Cochinchine, on ne l’emploie que pour planches et madriers. J’ai vu des poteaux, enlisés depuis onze ans dans un sol humide, toujours intacts. ». Nos interlocuteurs lao disent plutôt que les fruits et parfois les boutons floraux de tone pheng sont mangés en légumes; avec ces fruits très acides on fait en Inde, en Thaïlande des boissons rafraîchissantes et des confitures. Un ami lao nous dit également qu’avec l’écorce mise à bouillir avec quelques herbes, on prépare une pâtée que l’on donne aux cochons pour qu’ils engraissent.
Tone pheng est aussi employé comme médicament; l’écorce sert à soigner les rhumatismes; avec les racines on prépare des tisanes contre la toux des humains et des animaux domestiques.