Homonoia riparia is a plant commonly found along riverbanks, with its delicate foliage clinging to the rocks on the shores or submerged in the current. Botanists describe it as a “rheophyte,” adapted to flowing waters. It forms clusters of twisted shrubs with simple, alternate, narrowly lanceolate leaves. The plant has male and female flowers, with male ones arranged in dense, round spikes of 5 or 6 cm composed of small brown flowers, and female ones in longer and less dense spikes. The fruits are tiny oval capsules. During low water levels in the dry season, the robust root system anchored in the rocks becomes visible, allowing the plant to remain submerged, even completely, during the rainy season.
The scientific name Homonoia riparia was given by Loureiro, a Portuguese Jesuit and author of Flora Cochinchinensis in 1790. He chose the name of the Greek goddess of Concord, Homonoia, as the genus name and added “riparia,” meaning “on the banks.” Homonoia riparia is widely distributed in Asia, from India to Indochina and southern China, Malaysia to the Philippines.
In Laos, this plant is known as khai fat, and in Thai, it is called khai nam, with khai being the name for several aquatic plants or those found at the water’s edge. It is primarily considered a medicinal plant; decoctions of leaves and fruits are used to treat skin diseases, especially scabies. The roots are believed to have diuretic properties, while leaves and stems are considered purgative. Another interesting but unconfirmed traditional use in Laos is the extraction of juice from the leaves to dye teeth black, a technique valued in societies that practice it. In Cambodia, oil is extracted from young shoots for hair care, while in the Philippines, young leaves are consumed as a vegetable. There are various uses to explore for this widespread plant in Laos.
One of the significant roles of Homonoia riparia might be its ability, thanks to its strong anchoring in watercourses and on riverbanks, to slow erosion caused by monsoons and preserve riverbeds.
In Luang Prabang, a similar plant called khaé is used to prevent recently gathered algae (thao) from rotting, but there are several aquatic varieties of khaé!
Homonoia est une plante des bords de rivières et vous l’avez certainement remarquée avec son feuillage fin, s’accrochant aux rochers des rives ou immergée dans le courant; les botanistes parlent d’une plante « rhéophyte », c’est-à-dire adaptée aux eaux courantes. Elle forme des groupes d’arbustes tortueux aux feuilles simples, alternes, étroitement lancéolées. Ses fleurs sont mâles ou femelles, les mâles en épis denses et ronds de 5 ou 6 cm composés de petites fleurs brunes, les femelles en épis plus longs et peu fournis. Les fruits sont de toutes petites capsules ovales. Lorsque les eaux sont basses, à la saison sèche, on peut voir le système racinaire puissant ancré dans les rochers qui permettra à la plante de se maintenir immergée, même complètement, à la saison des pluies.
Son nom scientifique lui a été donné par Loureiro, jésuite portugais, auteur en 1790 de Flora Cochinchinensis; il a choisi le nom de la déesse grecque de la Concorde, Homonoia, comme nom du genre et il a ajouté « riparia » qui signifie « sur les rives ». Homonoia riparia est largement répandue en Asie, depuis l’Inde jusqu’à l’Indochine et le sud de la Chine et de la Malaisie jusqu’aux Philippines.
Les Lao nomment cette plante khai fat et les Thaï khai nam, khai étant le nom de plusieurs plantes aquatiques ou des bords de l’eau. Elle est considérée essentiellement comme plante médicinale; les feuilles et les fruits en décoction entrent dans le traitement des maladies de peau, en particulier la gale; les racines seraient diurétiques, les feuilles et les tiges dépuratives. Un autre usage traditionnel est intéressant mais non attesté au Laos: le jus extrait des feuilles sert à teindre les dents en noir dans les sociétés où cette technique est valorisée. Au Cambodge, on extrait des jeunes pousses une huile pour les cheveux alors qu’aux Philippines les jeunes feuilles sont mangées comme légume. Voilà bien des utilisations à expérimenter pour une plante très répandue au Laos.
Cependant, parmi tous ces usages le plus important est peut-être que tone khai fat, grâce à son puissant ancrage dans les cours d’eau et sur les rives, permet de ralentir l’érosion due aux moussons et de préserver le lit des rivières.
A Luang Prabang, on utilise une plante très semblable nommée khaé pour empêcher les algues récemment ramassées (thao) de pourrir mais il y a plusieurs khaé aquatique !!!
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Homonoia riparia is a plant commonly found along riverbanks, with its delicate foliage clinging to the rocks on the shores or submerged in the current. Botanists describe it as a “rheophyte,” adapted to flowing waters. It forms clusters of twisted shrubs with simple, alternate, narrowly lanceolate leaves. The plant has male and female flowers, with male ones arranged in dense, round spikes of 5 or 6 cm composed of small brown flowers, and female ones in longer and less dense spikes. The fruits are tiny oval capsules. During low water levels in the dry season, the robust root system anchored in the rocks becomes visible, allowing the plant to remain submerged, even completely, during the rainy season.
The scientific name Homonoia riparia was given by Loureiro, a Portuguese Jesuit and author of Flora Cochinchinensis in 1790. He chose the name of the Greek goddess of Concord, Homonoia, as the genus name and added “riparia,” meaning “on the banks.” Homonoia riparia is widely distributed in Asia, from India to Indochina and southern China, Malaysia to the Philippines.
In Laos, this plant is known as khai fat, and in Thai, it is called khai nam, with khai being the name for several aquatic plants or those found at the water’s edge. It is primarily considered a medicinal plant; decoctions of leaves and fruits are used to treat skin diseases, especially scabies. The roots are believed to have diuretic properties, while leaves and stems are considered purgative. Another interesting but unconfirmed traditional use in Laos is the extraction of juice from the leaves to dye teeth black, a technique valued in societies that practice it. In Cambodia, oil is extracted from young shoots for hair care, while in the Philippines, young leaves are consumed as a vegetable. There are various uses to explore for this widespread plant in Laos.
One of the significant roles of Homonoia riparia might be its ability, thanks to its strong anchoring in watercourses and on riverbanks, to slow erosion caused by monsoons and preserve riverbeds.
In Luang Prabang, a similar plant called khaé is used to prevent recently gathered algae (thao) from rotting, but there are several aquatic varieties of khaé!
Homonoia est une plante des bords de rivières et vous l’avez certainement remarquée avec son feuillage fin, s’accrochant aux rochers des rives ou immergée dans le courant; les botanistes parlent d’une plante « rhéophyte », c’est-à-dire adaptée aux eaux courantes. Elle forme des groupes d’arbustes tortueux aux feuilles simples, alternes, étroitement lancéolées. Ses fleurs sont mâles ou femelles, les mâles en épis denses et ronds de 5 ou 6 cm composés de petites fleurs brunes, les femelles en épis plus longs et peu fournis. Les fruits sont de toutes petites capsules ovales. Lorsque les eaux sont basses, à la saison sèche, on peut voir le système racinaire puissant ancré dans les rochers qui permettra à la plante de se maintenir immergée, même complètement, à la saison des pluies.
Son nom scientifique lui a été donné par Loureiro, jésuite portugais, auteur en 1790 de Flora Cochinchinensis; il a choisi le nom de la déesse grecque de la Concorde, Homonoia, comme nom du genre et il a ajouté « riparia » qui signifie « sur les rives ». Homonoia riparia est largement répandue en Asie, depuis l’Inde jusqu’à l’Indochine et le sud de la Chine et de la Malaisie jusqu’aux Philippines.
Les Lao nomment cette plante khai fat et les Thaï khai nam, khai étant le nom de plusieurs plantes aquatiques ou des bords de l’eau. Elle est considérée essentiellement comme plante médicinale; les feuilles et les fruits en décoction entrent dans le traitement des maladies de peau, en particulier la gale; les racines seraient diurétiques, les feuilles et les tiges dépuratives. Un autre usage traditionnel est intéressant mais non attesté au Laos: le jus extrait des feuilles sert à teindre les dents en noir dans les sociétés où cette technique est valorisée. Au Cambodge, on extrait des jeunes pousses une huile pour les cheveux alors qu’aux Philippines les jeunes feuilles sont mangées comme légume. Voilà bien des utilisations à expérimenter pour une plante très répandue au Laos.
Cependant, parmi tous ces usages le plus important est peut-être que tone khai fat, grâce à son puissant ancrage dans les cours d’eau et sur les rives, permet de ralentir l’érosion due aux moussons et de préserver le lit des rivières.
A Luang Prabang, on utilise une plante très semblable nommée khaé pour empêcher les algues récemment ramassées (thao) de pourrir mais il y a plusieurs khaé aquatique !!!
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The scientific name Homonoia riparia was given by Loureiro, a Portuguese Jesuit and author of Flora Cochinchinensis in 1790. He chose the name of the Greek goddess of Concord, Homonoia, as the genus name and added “riparia,” meaning “on the banks.” Homonoia riparia is widely distributed in Asia, from India to Indochina and southern China, Malaysia to the Philippines.
In Laos, this plant is known as khai fat, and in Thai, it is called khai nam, with khai being the name for several aquatic plants or those found at the water’s edge. It is primarily considered a medicinal plant; decoctions of leaves and fruits are used to treat skin diseases, especially scabies. The roots are believed to have diuretic properties, while leaves and stems are considered purgative. Another interesting but unconfirmed traditional use in Laos is the extraction of juice from the leaves to dye teeth black, a technique valued in societies that practice it. In Cambodia, oil is extracted from young shoots for hair care, while in the Philippines, young leaves are consumed as a vegetable. There are various uses to explore for this widespread plant in Laos.
One of the significant roles of Homonoia riparia might be its ability, thanks to its strong anchoring in watercourses and on riverbanks, to slow erosion caused by monsoons and preserve riverbeds.
In Luang Prabang, a similar plant called khaé is used to prevent recently gathered algae (thao) from rotting, but there are several aquatic varieties of khaé!
Homonoia est une plante des bords de rivières et vous l’avez certainement remarquée avec son feuillage fin, s’accrochant aux rochers des rives ou immergée dans le courant; les botanistes parlent d’une plante « rhéophyte », c’est-à-dire adaptée aux eaux courantes. Elle forme des groupes d’arbustes tortueux aux feuilles simples, alternes, étroitement lancéolées. Ses fleurs sont mâles ou femelles, les mâles en épis denses et ronds de 5 ou 6 cm composés de petites fleurs brunes, les femelles en épis plus longs et peu fournis. Les fruits sont de toutes petites capsules ovales. Lorsque les eaux sont basses, à la saison sèche, on peut voir le système racinaire puissant ancré dans les rochers qui permettra à la plante de se maintenir immergée, même complètement, à la saison des pluies.
Son nom scientifique lui a été donné par Loureiro, jésuite portugais, auteur en 1790 de Flora Cochinchinensis; il a choisi le nom de la déesse grecque de la Concorde, Homonoia, comme nom du genre et il a ajouté « riparia » qui signifie « sur les rives ». Homonoia riparia est largement répandue en Asie, depuis l’Inde jusqu’à l’Indochine et le sud de la Chine et de la Malaisie jusqu’aux Philippines.
Les Lao nomment cette plante khai fat et les Thaï khai nam, khai étant le nom de plusieurs plantes aquatiques ou des bords de l’eau. Elle est considérée essentiellement comme plante médicinale; les feuilles et les fruits en décoction entrent dans le traitement des maladies de peau, en particulier la gale; les racines seraient diurétiques, les feuilles et les tiges dépuratives. Un autre usage traditionnel est intéressant mais non attesté au Laos: le jus extrait des feuilles sert à teindre les dents en noir dans les sociétés où cette technique est valorisée. Au Cambodge, on extrait des jeunes pousses une huile pour les cheveux alors qu’aux Philippines les jeunes feuilles sont mangées comme légume. Voilà bien des utilisations à expérimenter pour une plante très répandue au Laos.
Cependant, parmi tous ces usages le plus important est peut-être que tone khai fat, grâce à son puissant ancrage dans les cours d’eau et sur les rives, permet de ralentir l’érosion due aux moussons et de préserver le lit des rivières.
A Luang Prabang, on utilise une plante très semblable nommée khaé pour empêcher les algues récemment ramassées (thao) de pourrir mais il y a plusieurs khaé aquatique !!!