Sweet potato is a perennial plant with creeping stems that can reach up to 3 m in length. Its leaves are entire, of variable shape, with more or less drawn lobes. The flowers with fused corolla, of violet or white color, are very similar to those of the bindweed which belong to the same genus. It produces elongated or rounded tubers, with thin skin and flesh varying from white to orange depending on the variety. This plant, unknown in the wild, has spread for a long time in all tropical and subtropical zones. Moreover, it is also grown in warm Mediterranean regions as an annual plant. Indeed, the sweet potato grows very easily everywhere, it does not impoverish the soil but on the contrary works it with its roots, a kind of natural plowing.
Its tubers, most often whitish, are well known in Laos where they are sold, cooked over embers, as appetizers or appetite suppressants near the markets. They are not an ingredient of traditional Lao cuisine, but they fit very well with the different curries to which they add a sweet note. Sweet potato leaves are cooked like those of water bindweed or different “cabbages”, in stir-fries, stews but also soup phak. In the countryside, the sweet potato has, like taro or yam, the role of substitute for rice. Among the Hmong, where it is called qos liab “red tuber”, it is cooked in ashes. The leaves are eaten everywhere but also given as fodder to animals as well as the tubers.
Several plants of the genus Ipomoea are considered in Laos as medicinal, for sweet potato there is simply a use in case of intestinal worms.
La Patate douce est une plante vivace à tiges rampantes pouvant atteindre jusqu’ à 3 m de long. Ses feuilles sont entières, de forme variable, à lobes plus ou moins dessinés. Les fleurs à corolle soudée, de couleur violette ou blanche, sont très semblables à celle des liserons qui appartiennent au même genre. Elle produit des tubercules de forme allongée ou arrondie, à la peau fine et à la chair variant du blanc à l’orange selon les variétés. Cette plante, inconnue à l’état sauvage, s’est diffusée depuis longtemps dans toutes les zones tropicales et subtropicales. De plus, elle est aussi cultivée dans les régions méditerranéennes chaudes comme plante annuelle. En effet, la patate douce pousse très facilement partout, elle n’appauvrit pas le sol mais au contraire le travaille avec ses racines, une sorte de labourage naturel.
Ses tubercules, le plus souvent blanchâtres, sont bien connus au Laos où ils sont vendus, cuits à la braise, comme amuse-gueule ou coupe faim aux abords des marchés. Ils ne sont pas un ingrédient de la cuisine traditionnelle lao, mais ils s’intègrent très bien aux différents carry auxquels ils ajoutent une note sucrée. Les feuilles de patate douce sont, elles, cuisinées comme celles des liserons d’eau ou des différents « choux », dans les sautés, les ragoûts mais aussi les soup phak. Dans les campagnes la patate douce a, comme le taro ou l’igname, le rôle de substitut du riz. Chez les Hmong où on la nomme qos liab “tubercule rouge”, elle est cuite sous la cendre. Les feuilles sont partout consommées mais données aussi comme fourrage aux animaux ainsi d’ailleurs que les tubercules.
Plusieurs plantes du genre Ipomoea sont considérées au Laos comme médicinales, pour la patate douce on relève simplement un usage en cas de vers intestinaux.
Sweet potato is a perennial plant with creeping stems that can reach up to 3 m in length. Its leaves are entire, of variable shape, with more or less drawn lobes. The flowers with fused corolla, of violet or white color, are very similar to those of the bindweed which belong to the same genus. It produces elongated or rounded tubers, with thin skin and flesh varying from white to orange depending on the variety. This plant, unknown in the wild, has spread for a long time in all tropical and subtropical zones. Moreover, it is also grown in warm Mediterranean regions as an annual plant. Indeed, the sweet potato grows very easily everywhere, it does not impoverish the soil but on the contrary works it with its roots, a kind of natural plowing.
Its tubers, most often whitish, are well known in Laos where they are sold, cooked over embers, as appetizers or appetite suppressants near the markets. They are not an ingredient of traditional Lao cuisine, but they fit very well with the different curries to which they add a sweet note. Sweet potato leaves are cooked like those of water bindweed or different “cabbages”, in stir-fries, stews but also soup phak. In the countryside, the sweet potato has, like taro or yam, the role of substitute for rice. Among the Hmong, where it is called qos liab “red tuber”, it is cooked in ashes. The leaves are eaten everywhere but also given as fodder to animals as well as the tubers.
Several plants of the genus Ipomoea are considered in Laos as medicinal, for sweet potato there is simply a use in case of intestinal worms.
La Patate douce est une plante vivace à tiges rampantes pouvant atteindre jusqu’ à 3 m de long. Ses feuilles sont entières, de forme variable, à lobes plus ou moins dessinés. Les fleurs à corolle soudée, de couleur violette ou blanche, sont très semblables à celle des liserons qui appartiennent au même genre. Elle produit des tubercules de forme allongée ou arrondie, à la peau fine et à la chair variant du blanc à l’orange selon les variétés. Cette plante, inconnue à l’état sauvage, s’est diffusée depuis longtemps dans toutes les zones tropicales et subtropicales. De plus, elle est aussi cultivée dans les régions méditerranéennes chaudes comme plante annuelle. En effet, la patate douce pousse très facilement partout, elle n’appauvrit pas le sol mais au contraire le travaille avec ses racines, une sorte de labourage naturel.
Ses tubercules, le plus souvent blanchâtres, sont bien connus au Laos où ils sont vendus, cuits à la braise, comme amuse-gueule ou coupe faim aux abords des marchés. Ils ne sont pas un ingrédient de la cuisine traditionnelle lao, mais ils s’intègrent très bien aux différents carry auxquels ils ajoutent une note sucrée. Les feuilles de patate douce sont, elles, cuisinées comme celles des liserons d’eau ou des différents « choux », dans les sautés, les ragoûts mais aussi les soup phak. Dans les campagnes la patate douce a, comme le taro ou l’igname, le rôle de substitut du riz. Chez les Hmong où on la nomme qos liab “tubercule rouge”, elle est cuite sous la cendre. Les feuilles sont partout consommées mais données aussi comme fourrage aux animaux ainsi d’ailleurs que les tubercules.
Plusieurs plantes du genre Ipomoea sont considérées au Laos comme médicinales, pour la patate douce on relève simplement un usage en cas de vers intestinaux.
Sweet potato is a perennial plant with creeping stems that can reach up to 3 m in length. Its leaves are entire, of variable shape, with more or less drawn lobes. The flowers with fused corolla, of violet or white color, are very similar to those of the bindweed which belong to the same genus. It produces elongated or rounded tubers, with thin skin and flesh varying from white to orange depending on the variety. This plant, unknown in the wild, has spread for a long time in all tropical and subtropical zones. Moreover, it is also grown in warm Mediterranean regions as an annual plant. Indeed, the sweet potato grows very easily everywhere, it does not impoverish the soil but on the contrary works it with its roots, a kind of natural plowing.
Its tubers, most often whitish, are well known in Laos where they are sold, cooked over embers, as appetizers or appetite suppressants near the markets. They are not an ingredient of traditional Lao cuisine, but they fit very well with the different curries to which they add a sweet note. Sweet potato leaves are cooked like those of water bindweed or different “cabbages”, in stir-fries, stews but also soup phak. In the countryside, the sweet potato has, like taro or yam, the role of substitute for rice. Among the Hmong, where it is called qos liab “red tuber”, it is cooked in ashes. The leaves are eaten everywhere but also given as fodder to animals as well as the tubers.
Several plants of the genus Ipomoea are considered in Laos as medicinal, for sweet potato there is simply a use in case of intestinal worms.
La Patate douce est une plante vivace à tiges rampantes pouvant atteindre jusqu’ à 3 m de long. Ses feuilles sont entières, de forme variable, à lobes plus ou moins dessinés. Les fleurs à corolle soudée, de couleur violette ou blanche, sont très semblables à celle des liserons qui appartiennent au même genre. Elle produit des tubercules de forme allongée ou arrondie, à la peau fine et à la chair variant du blanc à l’orange selon les variétés. Cette plante, inconnue à l’état sauvage, s’est diffusée depuis longtemps dans toutes les zones tropicales et subtropicales. De plus, elle est aussi cultivée dans les régions méditerranéennes chaudes comme plante annuelle. En effet, la patate douce pousse très facilement partout, elle n’appauvrit pas le sol mais au contraire le travaille avec ses racines, une sorte de labourage naturel.
Ses tubercules, le plus souvent blanchâtres, sont bien connus au Laos où ils sont vendus, cuits à la braise, comme amuse-gueule ou coupe faim aux abords des marchés. Ils ne sont pas un ingrédient de la cuisine traditionnelle lao, mais ils s’intègrent très bien aux différents carry auxquels ils ajoutent une note sucrée. Les feuilles de patate douce sont, elles, cuisinées comme celles des liserons d’eau ou des différents « choux », dans les sautés, les ragoûts mais aussi les soup phak. Dans les campagnes la patate douce a, comme le taro ou l’igname, le rôle de substitut du riz. Chez les Hmong où on la nomme qos liab “tubercule rouge”, elle est cuite sous la cendre. Les feuilles sont partout consommées mais données aussi comme fourrage aux animaux ainsi d’ailleurs que les tubercules.
Plusieurs plantes du genre Ipomoea sont considérées au Laos comme médicinales, pour la patate douce on relève simplement un usage en cas de vers intestinaux.