Jatropha podagrica

Scientific name:
Plant family:
Common name:
Lao name:
Jatropha podagrica Hook.
Euphorbiaceae
Buddha Belly
(Hanouman nang tèn) (thai name)

In Laos, Jatropha plants are well-known, especially the famous Jatropha curcas (nhao khao), which has been extensively planted for biofuel production. However, the Jatropha that we are interested in today is more decorative. It is a shrub with a distinctive appearance, reflected in its vernacular names such as  “plante-bouteille” (bottle plant) in French, “Buddha’s belly” in English, and the species name “podagrica”. The plant features a swollen and contorted caudex from which twisted branches develop, resembling a person suffering from gout, a condition known as podagra (joint swelling). Large leaves with 3 or 5 lobes, dark green on one side and bluish-green on the other, emerge from long petioles. The flowers, appearing throughout the year, have bright red scarlet petals for males with two rows of stamens, while females are smaller, less conspicuous, and green. The fruit is a small capsule with three compartments containing rounded brown seeds. In its natural environment in Central America, J. podagrica can reach a height of 1.5 meters. However, in warmer regions where it has been introduced, it remains smaller and takes on the appearance of a bonsai, attracting many enthusiasts of this plant style.

The Jatropha genus, derived from the Greek words “jatrós” (doctor) and “trophé” (food), also has medicinal properties. Like all Euphorbias, it is toxic (latex and seeds), but it is considered effective. In Laos, it is regarded as a purgative and a fever-reducer. In China, it is reputed to reduce edema and act as an antidote to snakebites. Additionally, its chemical compounds have been studied in laboratories, revealing substances in its roots that are effective against various organisms.

As for the Thai name of the plant Hanouman nang tèn while the first part refers to the monkey deity Hanuman, the remainder leaves us perplexed, and we eagerly await a reader who can provide further insight into this situation.


On connaît bien au Laos les Jatropha dont le fameux J. curcas (nhao khao) qui a été planté de façon intensive, un peu partout, pour faire du bio-carburant. Celui qui nous intéresse aujourd’hui est plutôt décoratif. C’est un arbuste dont l’aspect particulier induit ses principaux noms vernaculaires: « plante bouteille » en français, « ventre de Bouddha » en anglais et le nom de l’espèce: « podagrica ». En effet, sur un caudex enflé et tourmenté se développent des branches tortueuses gonflées par endroit, comme un homme qui aurait la goutte, qui serait podagre (maladie du gonflement des articulations). Partent de là des grandes feuilles au bout d’un long pétiole; elles sont découpées en 3 ou 5 lobes, vert foncé d’un côté, bleu vert de l’autre. Les fleurs au bout d’un long pédoncule apparaissent tout au long de l’année; les mâles ont 5 pétales arrondis et 2 rangs d’étamines, elles sont rouges-écarlates; les femelles sont moins visibles, plus petites et vertes. Le fruit est une petite capsule à trois loges contenant trois graines brunes arrondies. Dans son environnement naturel, en Amérique centrale, J. podagrica peut atteindre 1m 50 de haut; dans les régions chaudes où il a été introduit, il reste plus petit et prend alors l’allure d’un bonzaï ce qui séduit de nombreux amateurs de ce style de plante.

Cependant, le genre Jatropha, dont le nom vient du grec jatrós, docteur et trophé, nourriture est aussi une plante médicinale. Comme toutes les Euphorbes, elle est toxique (latex et graines), mais elle a une certaine efficacité. Au Laos elle est considérée comme purgative et comme faisant baisser la fièvre. En Chine elle a la réputation de réduire les œdèmes et d’être antidote des morsures de serpents. Par ailleurs, ses composés chimiques ont été étudiés par les laboratoires qui ont trouvé dans ses racines des substances efficaces contre un certain nombre d’organismes.

Nous n’avons rien dit du nom thaï de la plante et pour cause, nous ne savons pas l’interpréter: Hanouman nang tèn, il y a bien le singe Hanouman, mais la suite du nom nous laisse perplexe et nous attendons le lecteur qui pourra nous sortir de cette situation.

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The large leaves of J. podagrica hide its foot
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This plant has a caudex at the base
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When the plant is in good condition its scarlet flowers appear all year round
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The fruits seem to rest on coral
Scientific name:
Jatropha podagrica Hook.
Plant family:
Euphorbiaceae
Common name:
Buddha Belly
Lao name:
(Hanouman nang tèn) (thai name)

In Laos, Jatropha plants are well-known, especially the famous Jatropha curcas (nhao khao), which has been extensively planted for biofuel production. However, the Jatropha that we are interested in today is more decorative. It is a shrub with a distinctive appearance, reflected in its vernacular names such as  “plante-bouteille” (bottle plant) in French, “Buddha’s belly” in English, and the species name “podagrica”. The plant features a swollen and contorted caudex from which twisted branches develop, resembling a person suffering from gout, a condition known as podagra (joint swelling). Large leaves with 3 or 5 lobes, dark green on one side and bluish-green on the other, emerge from long petioles. The flowers, appearing throughout the year, have bright red scarlet petals for males with two rows of stamens, while females are smaller, less conspicuous, and green. The fruit is a small capsule with three compartments containing rounded brown seeds. In its natural environment in Central America, J. podagrica can reach a height of 1.5 meters. However, in warmer regions where it has been introduced, it remains smaller and takes on the appearance of a bonsai, attracting many enthusiasts of this plant style.

The Jatropha genus, derived from the Greek words “jatrós” (doctor) and “trophé” (food), also has medicinal properties. Like all Euphorbias, it is toxic (latex and seeds), but it is considered effective. In Laos, it is regarded as a purgative and a fever-reducer. In China, it is reputed to reduce edema and act as an antidote to snakebites. Additionally, its chemical compounds have been studied in laboratories, revealing substances in its roots that are effective against various organisms.

As for the Thai name of the plant Hanouman nang tèn while the first part refers to the monkey deity Hanuman, the remainder leaves us perplexed, and we eagerly await a reader who can provide further insight into this situation.


On connaît bien au Laos les Jatropha dont le fameux J. curcas (nhao khao) qui a été planté de façon intensive, un peu partout, pour faire du bio-carburant. Celui qui nous intéresse aujourd’hui est plutôt décoratif. C’est un arbuste dont l’aspect particulier induit ses principaux noms vernaculaires: « plante bouteille » en français, « ventre de Bouddha » en anglais et le nom de l’espèce: « podagrica ». En effet, sur un caudex enflé et tourmenté se développent des branches tortueuses gonflées par endroit, comme un homme qui aurait la goutte, qui serait podagre (maladie du gonflement des articulations). Partent de là des grandes feuilles au bout d’un long pétiole; elles sont découpées en 3 ou 5 lobes, vert foncé d’un côté, bleu vert de l’autre. Les fleurs au bout d’un long pédoncule apparaissent tout au long de l’année; les mâles ont 5 pétales arrondis et 2 rangs d’étamines, elles sont rouges-écarlates; les femelles sont moins visibles, plus petites et vertes. Le fruit est une petite capsule à trois loges contenant trois graines brunes arrondies. Dans son environnement naturel, en Amérique centrale, J. podagrica peut atteindre 1m 50 de haut; dans les régions chaudes où il a été introduit, il reste plus petit et prend alors l’allure d’un bonzaï ce qui séduit de nombreux amateurs de ce style de plante.

Cependant, le genre Jatropha, dont le nom vient du grec jatrós, docteur et trophé, nourriture est aussi une plante médicinale. Comme toutes les Euphorbes, elle est toxique (latex et graines), mais elle a une certaine efficacité. Au Laos elle est considérée comme purgative et comme faisant baisser la fièvre. En Chine elle a la réputation de réduire les œdèmes et d’être antidote des morsures de serpents. Par ailleurs, ses composés chimiques ont été étudiés par les laboratoires qui ont trouvé dans ses racines des substances efficaces contre un certain nombre d’organismes.

Nous n’avons rien dit du nom thaï de la plante et pour cause, nous ne savons pas l’interpréter: Hanouman nang tèn, il y a bien le singe Hanouman, mais la suite du nom nous laisse perplexe et nous attendons le lecteur qui pourra nous sortir de cette situation.

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The large leaves of J. podagrica hide its foot
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This plant has a caudex at the base
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When the plant is in good condition its scarlet flowers appear all year round
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The fruits seem to rest on coral
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The large leaves of J. podagrica hide its foot
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This plant has a caudex at the base
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When the plant is in good condition its scarlet flowers appear all year round
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The fruits seem to rest on coral
Scientific name:
Jatropha podagrica Hook.
Plant family:
Euphorbiaceae
Common name:
Buddha Belly
Lao name:
(Hanouman nang tèn) (thai name)

In Laos, Jatropha plants are well-known, especially the famous Jatropha curcas (nhao khao), which has been extensively planted for biofuel production. However, the Jatropha that we are interested in today is more decorative. It is a shrub with a distinctive appearance, reflected in its vernacular names such as  “plante-bouteille” (bottle plant) in French, “Buddha’s belly” in English, and the species name “podagrica”. The plant features a swollen and contorted caudex from which twisted branches develop, resembling a person suffering from gout, a condition known as podagra (joint swelling). Large leaves with 3 or 5 lobes, dark green on one side and bluish-green on the other, emerge from long petioles. The flowers, appearing throughout the year, have bright red scarlet petals for males with two rows of stamens, while females are smaller, less conspicuous, and green. The fruit is a small capsule with three compartments containing rounded brown seeds. In its natural environment in Central America, J. podagrica can reach a height of 1.5 meters. However, in warmer regions where it has been introduced, it remains smaller and takes on the appearance of a bonsai, attracting many enthusiasts of this plant style.

The Jatropha genus, derived from the Greek words “jatrós” (doctor) and “trophé” (food), also has medicinal properties. Like all Euphorbias, it is toxic (latex and seeds), but it is considered effective. In Laos, it is regarded as a purgative and a fever-reducer. In China, it is reputed to reduce edema and act as an antidote to snakebites. Additionally, its chemical compounds have been studied in laboratories, revealing substances in its roots that are effective against various organisms.

As for the Thai name of the plant Hanouman nang tèn while the first part refers to the monkey deity Hanuman, the remainder leaves us perplexed, and we eagerly await a reader who can provide further insight into this situation.


On connaît bien au Laos les Jatropha dont le fameux J. curcas (nhao khao) qui a été planté de façon intensive, un peu partout, pour faire du bio-carburant. Celui qui nous intéresse aujourd’hui est plutôt décoratif. C’est un arbuste dont l’aspect particulier induit ses principaux noms vernaculaires: « plante bouteille » en français, « ventre de Bouddha » en anglais et le nom de l’espèce: « podagrica ». En effet, sur un caudex enflé et tourmenté se développent des branches tortueuses gonflées par endroit, comme un homme qui aurait la goutte, qui serait podagre (maladie du gonflement des articulations). Partent de là des grandes feuilles au bout d’un long pétiole; elles sont découpées en 3 ou 5 lobes, vert foncé d’un côté, bleu vert de l’autre. Les fleurs au bout d’un long pédoncule apparaissent tout au long de l’année; les mâles ont 5 pétales arrondis et 2 rangs d’étamines, elles sont rouges-écarlates; les femelles sont moins visibles, plus petites et vertes. Le fruit est une petite capsule à trois loges contenant trois graines brunes arrondies. Dans son environnement naturel, en Amérique centrale, J. podagrica peut atteindre 1m 50 de haut; dans les régions chaudes où il a été introduit, il reste plus petit et prend alors l’allure d’un bonzaï ce qui séduit de nombreux amateurs de ce style de plante.

Cependant, le genre Jatropha, dont le nom vient du grec jatrós, docteur et trophé, nourriture est aussi une plante médicinale. Comme toutes les Euphorbes, elle est toxique (latex et graines), mais elle a une certaine efficacité. Au Laos elle est considérée comme purgative et comme faisant baisser la fièvre. En Chine elle a la réputation de réduire les œdèmes et d’être antidote des morsures de serpents. Par ailleurs, ses composés chimiques ont été étudiés par les laboratoires qui ont trouvé dans ses racines des substances efficaces contre un certain nombre d’organismes.

Nous n’avons rien dit du nom thaï de la plante et pour cause, nous ne savons pas l’interpréter: Hanouman nang tèn, il y a bien le singe Hanouman, mais la suite du nom nous laisse perplexe et nous attendons le lecteur qui pourra nous sortir de cette situation.