Lansium parasiticum

Scientific name:
Plant family:
Common name:
Lao name:
Lansium parasiticum (Osbeck) K.C.Sahni & Bennet
Meliaceae
Langsat
(mak longkong)

Lansium domesticum, commonly known as langsat or longkong, is indeed a delightful fruit native to the region. Although it may resemble mak lam nhay (Nephelium longana) or mak fay (Baccaurea spp) at first glance, it belongs to an entirely different family—the Meliaceae family—and the genus Lansium.

Lansium domesticum is a relatively tall tree that can reach up to 30 meters in the wild but usually stays under 10 meters when cultivated. Its slender trunk is sometimes twisted, with gray bark speckled with orange spots and containing a white, sticky sap. The tree has branches, sometimes fuzzy, bearing large, glossy, and leathery pinnate leaves. Numerous small cup-shaped flowers form inflorescences in spikes about 30 centimeters long directly on the trunk or larger branches (cauliflory). The flowers have five greenish petals. The fruit is a nearly spherical, velvety, and yellowish berry about 5 cm in diameter. Under the thin and rigid skin, there are 5 or 6 translucent and juicy segments, with a green seed present in about half of them. The taste of the langsat is often compared to mangosteen for the delicacy of its slightly tangy, sweet, and highly fragrant pulp.

Unlike mak fay or longan, where the thin pulp surrounds a large pit, langsat provides a generous and smooth bite since the seed is often absent or soft. This fruit is typically enjoyed fresh, although some may preserve it in syrup, similar to lychee.

In addition to its culinary use, Lansium domesticum has valuable wood, durable and sturdy, used for house posts and tools. The dried skin of the fruit is burned to repel mosquitoes. The skin, seeds, and bark also have medicinal uses, believed to expel intestinal parasites and potentially used in the treatment of malaria, an application that has spurred ongoing research.

While langsat is sometimes found in Laos markets, it is often imported from Thailand, where it is cultivated. The tree requires a very humid environment and does not tolerate prolonged dry seasons, which could explain why it is not extensively cultivated in Laos. The challenging conditions for reproduction add to the difficulty of langsat cultivation, with seeds having a very short lifespan and a lengthy process of several years before a small plant matures into a fruit-bearing tree. In Malaysia, there’s a saying that one plants a langsat not for oneself or one’s children but for one’s grandchildren !


Il faut bien reconnaître que ce fruit délicieux, bien qu’originaire de la région, est plutôt rare au Laos. A première vue il ressemble à mak lam nhay  (Nephelium longana) ou même à mak fay (Baccaurea spp), en réalité il appartient à une tout autre famille, celle des Méliacées et au genre Lansium.

Lansium domesticum est un arbre assez haut qui peut atteindre 30m à l’état sauvage mais qui ne dépasse pas 10m lorsqu’il est cultivé. Son tronc est mince et parfois tortueux; on le reconnaît à son écorce grise tachée d’orange et à la sève blanche et collante qu’elle contient. Des branches, parfois duveteuses, pendent de grandes feuilles pennées aux folioles luisantes et coriaces. Les inflorescences de très nombreuses petites fleurs forment des épis d’une trentaine de centimètres directement sur le tronc ou sur les plus grosses branches (cauliflorie); les fleurs en forme de coupelle à cinq pétales sont verdâtres. Les fruits sont des baies à peu près sphériques de 5cm de diamètre, veloutées et jaunâtres; sous cette enveloppe fine et rigide on trouve 5 ou 6 gousses translucides et juteuses; dans la moitié d’entre elles il y a une graine verte; tantôt fine et molle elle craque facilement sous la dent, tantôt plus grosse, elle résiste et est très amère si on la croque. Il est difficile de décrire le goût de ce fruit; on le compare souvent au Mangoustan pour la délicatesse de sa pulpe, légèrement acidulée, sucrée et très parfumée. On peut dire aussi que ce fruit est avantageux: contrairement au mak fay, ou au longan dont la pulpe très mince entoure un gros noyau qui vous laisse sur votre désir, le lansone vous offre une bouchée franche et suave puisque la plupart du temps la graine est absente ou molle. Vous aurez compris que ce fruit se mange frais même si certains parfois le mettent au sirop comme les Litchi.

Lansium domesticum a aussi un bon bois durable et solide que l’on emploie pour faire les poteaux des maisons et des outils. La peau séchée des fruits est brûlée pour chasser les moustiques. Enfin, la peau, les graines et l’écorce ont des usages médicinaux, elles chasseraient les parasites intestinaux et serait l’un des médicaments employés pour lutter contre la malaria; ce dernier usage donne d’ailleurs lieu à de nombreuses recherches.

Au Laos on trouve parfois des mak longkong au marché; ils viennent, nous dit-on de Thaïlande où ils sont en effet cultivés, comme au Vietnam, en Malaisie et en Indonésie. Cet arbre a besoin pour se développer d’un milieu très humide et il ne supporte pas une saison sèche trop longue, ce qui expliquerait qu’il ne soit pas cultivé ici. Mais les conditions mêmes de sa reproduction sont difficiles: d’abord les graines ont une durée de vie très courte, elles doivent être mises en terre quelques jours après avoir été extraites du fruit; ensuite, Il faut de deux à trois ans avant d’avoir un petit plant qui mettra une dizaine d’années à devenir un arbre fruitier; en Malaisie on dit qu’on plante un lansone, non pour soi, non pour ses enfants, mais pour ses petits-enfants !

Image
The Langsat form more or less large bunchs
Image
Fruit bunchs appear directly on the trunk
Image
The fruits have a thin, rigid skin that envelops a translucent, juicy and sweet pulp
Image
The 5 or 6 cloves inside the fruit do not all contain a pit
Scientific name:
Lansium parasiticum (Osbeck) K.C.Sahni & Bennet
Plant family:
Meliaceae
Common name:
Langsat
Lao name:
(mak longkong)

Lansium domesticum, commonly known as langsat or longkong, is indeed a delightful fruit native to the region. Although it may resemble mak lam nhay (Nephelium longana) or mak fay (Baccaurea spp) at first glance, it belongs to an entirely different family—the Meliaceae family—and the genus Lansium.

Lansium domesticum is a relatively tall tree that can reach up to 30 meters in the wild but usually stays under 10 meters when cultivated. Its slender trunk is sometimes twisted, with gray bark speckled with orange spots and containing a white, sticky sap. The tree has branches, sometimes fuzzy, bearing large, glossy, and leathery pinnate leaves. Numerous small cup-shaped flowers form inflorescences in spikes about 30 centimeters long directly on the trunk or larger branches (cauliflory). The flowers have five greenish petals. The fruit is a nearly spherical, velvety, and yellowish berry about 5 cm in diameter. Under the thin and rigid skin, there are 5 or 6 translucent and juicy segments, with a green seed present in about half of them. The taste of the langsat is often compared to mangosteen for the delicacy of its slightly tangy, sweet, and highly fragrant pulp.

Unlike mak fay or longan, where the thin pulp surrounds a large pit, langsat provides a generous and smooth bite since the seed is often absent or soft. This fruit is typically enjoyed fresh, although some may preserve it in syrup, similar to lychee.

In addition to its culinary use, Lansium domesticum has valuable wood, durable and sturdy, used for house posts and tools. The dried skin of the fruit is burned to repel mosquitoes. The skin, seeds, and bark also have medicinal uses, believed to expel intestinal parasites and potentially used in the treatment of malaria, an application that has spurred ongoing research.

While langsat is sometimes found in Laos markets, it is often imported from Thailand, where it is cultivated. The tree requires a very humid environment and does not tolerate prolonged dry seasons, which could explain why it is not extensively cultivated in Laos. The challenging conditions for reproduction add to the difficulty of langsat cultivation, with seeds having a very short lifespan and a lengthy process of several years before a small plant matures into a fruit-bearing tree. In Malaysia, there’s a saying that one plants a langsat not for oneself or one’s children but for one’s grandchildren !


Il faut bien reconnaître que ce fruit délicieux, bien qu’originaire de la région, est plutôt rare au Laos. A première vue il ressemble à mak lam nhay  (Nephelium longana) ou même à mak fay (Baccaurea spp), en réalité il appartient à une tout autre famille, celle des Méliacées et au genre Lansium.

Lansium domesticum est un arbre assez haut qui peut atteindre 30m à l’état sauvage mais qui ne dépasse pas 10m lorsqu’il est cultivé. Son tronc est mince et parfois tortueux; on le reconnaît à son écorce grise tachée d’orange et à la sève blanche et collante qu’elle contient. Des branches, parfois duveteuses, pendent de grandes feuilles pennées aux folioles luisantes et coriaces. Les inflorescences de très nombreuses petites fleurs forment des épis d’une trentaine de centimètres directement sur le tronc ou sur les plus grosses branches (cauliflorie); les fleurs en forme de coupelle à cinq pétales sont verdâtres. Les fruits sont des baies à peu près sphériques de 5cm de diamètre, veloutées et jaunâtres; sous cette enveloppe fine et rigide on trouve 5 ou 6 gousses translucides et juteuses; dans la moitié d’entre elles il y a une graine verte; tantôt fine et molle elle craque facilement sous la dent, tantôt plus grosse, elle résiste et est très amère si on la croque. Il est difficile de décrire le goût de ce fruit; on le compare souvent au Mangoustan pour la délicatesse de sa pulpe, légèrement acidulée, sucrée et très parfumée. On peut dire aussi que ce fruit est avantageux: contrairement au mak fay, ou au longan dont la pulpe très mince entoure un gros noyau qui vous laisse sur votre désir, le lansone vous offre une bouchée franche et suave puisque la plupart du temps la graine est absente ou molle. Vous aurez compris que ce fruit se mange frais même si certains parfois le mettent au sirop comme les Litchi.

Lansium domesticum a aussi un bon bois durable et solide que l’on emploie pour faire les poteaux des maisons et des outils. La peau séchée des fruits est brûlée pour chasser les moustiques. Enfin, la peau, les graines et l’écorce ont des usages médicinaux, elles chasseraient les parasites intestinaux et serait l’un des médicaments employés pour lutter contre la malaria; ce dernier usage donne d’ailleurs lieu à de nombreuses recherches.

Au Laos on trouve parfois des mak longkong au marché; ils viennent, nous dit-on de Thaïlande où ils sont en effet cultivés, comme au Vietnam, en Malaisie et en Indonésie. Cet arbre a besoin pour se développer d’un milieu très humide et il ne supporte pas une saison sèche trop longue, ce qui expliquerait qu’il ne soit pas cultivé ici. Mais les conditions mêmes de sa reproduction sont difficiles: d’abord les graines ont une durée de vie très courte, elles doivent être mises en terre quelques jours après avoir été extraites du fruit; ensuite, Il faut de deux à trois ans avant d’avoir un petit plant qui mettra une dizaine d’années à devenir un arbre fruitier; en Malaisie on dit qu’on plante un lansone, non pour soi, non pour ses enfants, mais pour ses petits-enfants !

Image
The Langsat form more or less large bunchs
Image
Fruit bunchs appear directly on the trunk
Image
The fruits have a thin, rigid skin that envelops a translucent, juicy and sweet pulp
Image
The 5 or 6 cloves inside the fruit do not all contain a pit
Image
The Langsat form more or less large bunchs
Image
Fruit bunchs appear directly on the trunk
Image
The fruits have a thin, rigid skin that envelops a translucent, juicy and sweet pulp
Image
The 5 or 6 cloves inside the fruit do not all contain a pit
Scientific name:
Lansium parasiticum (Osbeck) K.C.Sahni & Bennet
Plant family:
Meliaceae
Common name:
Langsat
Lao name:
(mak longkong)

Lansium domesticum, commonly known as langsat or longkong, is indeed a delightful fruit native to the region. Although it may resemble mak lam nhay (Nephelium longana) or mak fay (Baccaurea spp) at first glance, it belongs to an entirely different family—the Meliaceae family—and the genus Lansium.

Lansium domesticum is a relatively tall tree that can reach up to 30 meters in the wild but usually stays under 10 meters when cultivated. Its slender trunk is sometimes twisted, with gray bark speckled with orange spots and containing a white, sticky sap. The tree has branches, sometimes fuzzy, bearing large, glossy, and leathery pinnate leaves. Numerous small cup-shaped flowers form inflorescences in spikes about 30 centimeters long directly on the trunk or larger branches (cauliflory). The flowers have five greenish petals. The fruit is a nearly spherical, velvety, and yellowish berry about 5 cm in diameter. Under the thin and rigid skin, there are 5 or 6 translucent and juicy segments, with a green seed present in about half of them. The taste of the langsat is often compared to mangosteen for the delicacy of its slightly tangy, sweet, and highly fragrant pulp.

Unlike mak fay or longan, where the thin pulp surrounds a large pit, langsat provides a generous and smooth bite since the seed is often absent or soft. This fruit is typically enjoyed fresh, although some may preserve it in syrup, similar to lychee.

In addition to its culinary use, Lansium domesticum has valuable wood, durable and sturdy, used for house posts and tools. The dried skin of the fruit is burned to repel mosquitoes. The skin, seeds, and bark also have medicinal uses, believed to expel intestinal parasites and potentially used in the treatment of malaria, an application that has spurred ongoing research.

While langsat is sometimes found in Laos markets, it is often imported from Thailand, where it is cultivated. The tree requires a very humid environment and does not tolerate prolonged dry seasons, which could explain why it is not extensively cultivated in Laos. The challenging conditions for reproduction add to the difficulty of langsat cultivation, with seeds having a very short lifespan and a lengthy process of several years before a small plant matures into a fruit-bearing tree. In Malaysia, there’s a saying that one plants a langsat not for oneself or one’s children but for one’s grandchildren !


Il faut bien reconnaître que ce fruit délicieux, bien qu’originaire de la région, est plutôt rare au Laos. A première vue il ressemble à mak lam nhay  (Nephelium longana) ou même à mak fay (Baccaurea spp), en réalité il appartient à une tout autre famille, celle des Méliacées et au genre Lansium.

Lansium domesticum est un arbre assez haut qui peut atteindre 30m à l’état sauvage mais qui ne dépasse pas 10m lorsqu’il est cultivé. Son tronc est mince et parfois tortueux; on le reconnaît à son écorce grise tachée d’orange et à la sève blanche et collante qu’elle contient. Des branches, parfois duveteuses, pendent de grandes feuilles pennées aux folioles luisantes et coriaces. Les inflorescences de très nombreuses petites fleurs forment des épis d’une trentaine de centimètres directement sur le tronc ou sur les plus grosses branches (cauliflorie); les fleurs en forme de coupelle à cinq pétales sont verdâtres. Les fruits sont des baies à peu près sphériques de 5cm de diamètre, veloutées et jaunâtres; sous cette enveloppe fine et rigide on trouve 5 ou 6 gousses translucides et juteuses; dans la moitié d’entre elles il y a une graine verte; tantôt fine et molle elle craque facilement sous la dent, tantôt plus grosse, elle résiste et est très amère si on la croque. Il est difficile de décrire le goût de ce fruit; on le compare souvent au Mangoustan pour la délicatesse de sa pulpe, légèrement acidulée, sucrée et très parfumée. On peut dire aussi que ce fruit est avantageux: contrairement au mak fay, ou au longan dont la pulpe très mince entoure un gros noyau qui vous laisse sur votre désir, le lansone vous offre une bouchée franche et suave puisque la plupart du temps la graine est absente ou molle. Vous aurez compris que ce fruit se mange frais même si certains parfois le mettent au sirop comme les Litchi.

Lansium domesticum a aussi un bon bois durable et solide que l’on emploie pour faire les poteaux des maisons et des outils. La peau séchée des fruits est brûlée pour chasser les moustiques. Enfin, la peau, les graines et l’écorce ont des usages médicinaux, elles chasseraient les parasites intestinaux et serait l’un des médicaments employés pour lutter contre la malaria; ce dernier usage donne d’ailleurs lieu à de nombreuses recherches.

Au Laos on trouve parfois des mak longkong au marché; ils viennent, nous dit-on de Thaïlande où ils sont en effet cultivés, comme au Vietnam, en Malaisie et en Indonésie. Cet arbre a besoin pour se développer d’un milieu très humide et il ne supporte pas une saison sèche trop longue, ce qui expliquerait qu’il ne soit pas cultivé ici. Mais les conditions mêmes de sa reproduction sont difficiles: d’abord les graines ont une durée de vie très courte, elles doivent être mises en terre quelques jours après avoir été extraites du fruit; ensuite, Il faut de deux à trois ans avant d’avoir un petit plant qui mettra une dizaine d’années à devenir un arbre fruitier; en Malaisie on dit qu’on plante un lansone, non pour soi, non pour ses enfants, mais pour ses petits-enfants !