The distribution of Henna in the world coincides with Islam, which means that in Laos it is a rather rare plant, introduced and cultivated in a few gardens for uses very different from those in Muslim countries.
The leaves of this bushy shrub of 3 to 4 m are opposite, whole, smooth, oblong, with very marked veins on the dorsal side; it bears small white or red flowers, very fragrant, which form more or less regular clusters at the end of the branch. Its fruit is a pea-sized capsule containing tiny seeds.
Henna, which owes its scientific name to an 18th century English botanist, Lawson, and its common name to Arabic, probably originated in the Middle East where it is a medicinal, ornamental and sacred plant. Tradition says that the Prophet Mohammed considered it “the best of all herbs“. Its essential virtues lie in its leaves, which contain an orange-red dye that has been used for 5,000 years. The leaves are dried, ground to a powder and then whetted with hot water to produce a greenish paste which is applied to the skin and washed off when dry. These applications on the whole body, but especially on the feet and hands, are a real art but also a protection against microbes and evil spirits. This dye allows the cosmetics industry to make many shampoos but it is also a very good dye for leather and silk.
If Henna has a name in the languages of the Indochinese Peninsula, it is because it has been introduced there for some time but, curiously, these names do not necessarily correspond to known uses. In Lao, for example, the plant is called kao, which means “glue”, because, we are told, when you are injured, you put the crushed leaves on the wound and the two lips of the wound glue themselves back together. However, Reinhorn’s Lao dictionary also uses the term kao foun, which means “powdered glue”, which means that the use of dried and powdered leaves is known. Moreover, in Vietnam, Petelot points out that “the dye leaves were used by the Vietnamese to dye their nails, except for the index finger, on the occasion of the Doan ngo festival, the festival of the right noon (5th day of the 5th month)”.
In Laos, as in Thailand, the leaves are used to make a paste that is put on sick nails; Pottier also reports a remedy for enteritis made with Henna. In Vietnam the leaves are used for leprosy, jaundice and scabies; in Cambodia the roots are considered diuretic and are also used against venereal diseases.
La répartition du Henné dans le monde coïncide avec l’Islam, c’est dire qu’au Laos c’est une plante assez rare, introduite et cultivée dans quelques jardins pour des usages très différents de ce qu’ils sont dans les pays musulmans.
Les feuilles de cet arbuste buissonnant de 3 à 4 m sont opposées, entières, lisses, oblongues, avec des nervures très marquées sur la face dorsale ; il porte des petites fleurs blanches ou rouges, très odorantes, qui forment des grappes plus ou moins régulières en bout de branche. Son fruit est une capsule de la grosseur d’un petit pois contenant des graines minuscules.
Le Henné qui doit son nom scientifique à un botaniste anglais du XVIIIème siècle, Lawson, et son nom commun à l’arabe, est probablement originaire du Moyen Orient où il est une plante médicinale, ornementale et sacrée. La tradition dit que le Prophète Mahomet le considérait « comme la meilleure des herbes ». Ses vertus essentielles résident dans ses feuilles qui contiennent un colorant rouge orangé employé depuis 5000 ans. Les feuilles sont mises à sécher, réduites en poudre puis mouillées avec de l’eau chaude pour donner une pâte verdâtre qui sera appliquée sur la peau et lavée une fois sèche. Ces applications sur l’ensemble du corps mais surtout sur les pieds et les mains constituent un art véritable mais aussi une protection contre les microbes et les mauvais esprits. Ce colorant permet aux industries cosmétiques de fabriquer de nombreux shampoings mais il est aussi une très bonne teinture pour les cuirs et la soie.
Si le Henné a un nom dans les langues de la Péninsule indochinoise c’est bien qu’il y a été introduit depuis un certain temps mais, curieusement, ces noms ne correspondent pas forcément aux usages déjà connus. Ainsi, en lao, on nomme la plante kao, c’est-à-dire « colle » car, nous dit-on, quand on se blesse, on met les feuilles écrasées sur la plaie et les deux lèvres de la blessure se recollent toutes seules. Cependant on trouve aussi dans le dictionnaire lao de Reinhorn le terme kao foun qui veut dire « colle poudre », ce qui suppose que l’utilisation des feuilles séchées et réduites en poudre est connue. D’ailleurs au Vietnam, Petelot signale que « les feuilles tinctoriales servaient aux Vietnamiens à se teindre les ongles, sauf l’index, à l’occasion de la fête de Doan ngo, fête du midi juste (5ème jour du 5ème mois) ».
Au Laos comme en Thaïlande, on fait avec les feuilles une pâte que l’on met sur les ongles malades ; Pottier rapporte aussi un remède contre l’entérite fait avec le Henné. Au Vietnam c’est pour la lèpre, la jaunisse et les dartres que ces feuilles sont utilisées ; au Cambodge les racines sont considérées comme diurétiques et employées également contre les maladies vénériennes.
The distribution of Henna in the world coincides with Islam, which means that in Laos it is a rather rare plant, introduced and cultivated in a few gardens for uses very different from those in Muslim countries.
The leaves of this bushy shrub of 3 to 4 m are opposite, whole, smooth, oblong, with very marked veins on the dorsal side; it bears small white or red flowers, very fragrant, which form more or less regular clusters at the end of the branch. Its fruit is a pea-sized capsule containing tiny seeds.
Henna, which owes its scientific name to an 18th century English botanist, Lawson, and its common name to Arabic, probably originated in the Middle East where it is a medicinal, ornamental and sacred plant. Tradition says that the Prophet Mohammed considered it “the best of all herbs“. Its essential virtues lie in its leaves, which contain an orange-red dye that has been used for 5,000 years. The leaves are dried, ground to a powder and then whetted with hot water to produce a greenish paste which is applied to the skin and washed off when dry. These applications on the whole body, but especially on the feet and hands, are a real art but also a protection against microbes and evil spirits. This dye allows the cosmetics industry to make many shampoos but it is also a very good dye for leather and silk.
If Henna has a name in the languages of the Indochinese Peninsula, it is because it has been introduced there for some time but, curiously, these names do not necessarily correspond to known uses. In Lao, for example, the plant is called kao, which means “glue”, because, we are told, when you are injured, you put the crushed leaves on the wound and the two lips of the wound glue themselves back together. However, Reinhorn’s Lao dictionary also uses the term kao foun, which means “powdered glue”, which means that the use of dried and powdered leaves is known. Moreover, in Vietnam, Petelot points out that “the dye leaves were used by the Vietnamese to dye their nails, except for the index finger, on the occasion of the Doan ngo festival, the festival of the right noon (5th day of the 5th month)”.
In Laos, as in Thailand, the leaves are used to make a paste that is put on sick nails; Pottier also reports a remedy for enteritis made with Henna. In Vietnam the leaves are used for leprosy, jaundice and scabies; in Cambodia the roots are considered diuretic and are also used against venereal diseases.
La répartition du Henné dans le monde coïncide avec l’Islam, c’est dire qu’au Laos c’est une plante assez rare, introduite et cultivée dans quelques jardins pour des usages très différents de ce qu’ils sont dans les pays musulmans.
Les feuilles de cet arbuste buissonnant de 3 à 4 m sont opposées, entières, lisses, oblongues, avec des nervures très marquées sur la face dorsale ; il porte des petites fleurs blanches ou rouges, très odorantes, qui forment des grappes plus ou moins régulières en bout de branche. Son fruit est une capsule de la grosseur d’un petit pois contenant des graines minuscules.
Le Henné qui doit son nom scientifique à un botaniste anglais du XVIIIème siècle, Lawson, et son nom commun à l’arabe, est probablement originaire du Moyen Orient où il est une plante médicinale, ornementale et sacrée. La tradition dit que le Prophète Mahomet le considérait « comme la meilleure des herbes ». Ses vertus essentielles résident dans ses feuilles qui contiennent un colorant rouge orangé employé depuis 5000 ans. Les feuilles sont mises à sécher, réduites en poudre puis mouillées avec de l’eau chaude pour donner une pâte verdâtre qui sera appliquée sur la peau et lavée une fois sèche. Ces applications sur l’ensemble du corps mais surtout sur les pieds et les mains constituent un art véritable mais aussi une protection contre les microbes et les mauvais esprits. Ce colorant permet aux industries cosmétiques de fabriquer de nombreux shampoings mais il est aussi une très bonne teinture pour les cuirs et la soie.
Si le Henné a un nom dans les langues de la Péninsule indochinoise c’est bien qu’il y a été introduit depuis un certain temps mais, curieusement, ces noms ne correspondent pas forcément aux usages déjà connus. Ainsi, en lao, on nomme la plante kao, c’est-à-dire « colle » car, nous dit-on, quand on se blesse, on met les feuilles écrasées sur la plaie et les deux lèvres de la blessure se recollent toutes seules. Cependant on trouve aussi dans le dictionnaire lao de Reinhorn le terme kao foun qui veut dire « colle poudre », ce qui suppose que l’utilisation des feuilles séchées et réduites en poudre est connue. D’ailleurs au Vietnam, Petelot signale que « les feuilles tinctoriales servaient aux Vietnamiens à se teindre les ongles, sauf l’index, à l’occasion de la fête de Doan ngo, fête du midi juste (5ème jour du 5ème mois) ».
Au Laos comme en Thaïlande, on fait avec les feuilles une pâte que l’on met sur les ongles malades ; Pottier rapporte aussi un remède contre l’entérite fait avec le Henné. Au Vietnam c’est pour la lèpre, la jaunisse et les dartres que ces feuilles sont utilisées ; au Cambodge les racines sont considérées comme diurétiques et employées également contre les maladies vénériennes.
The distribution of Henna in the world coincides with Islam, which means that in Laos it is a rather rare plant, introduced and cultivated in a few gardens for uses very different from those in Muslim countries.
The leaves of this bushy shrub of 3 to 4 m are opposite, whole, smooth, oblong, with very marked veins on the dorsal side; it bears small white or red flowers, very fragrant, which form more or less regular clusters at the end of the branch. Its fruit is a pea-sized capsule containing tiny seeds.
Henna, which owes its scientific name to an 18th century English botanist, Lawson, and its common name to Arabic, probably originated in the Middle East where it is a medicinal, ornamental and sacred plant. Tradition says that the Prophet Mohammed considered it “the best of all herbs“. Its essential virtues lie in its leaves, which contain an orange-red dye that has been used for 5,000 years. The leaves are dried, ground to a powder and then whetted with hot water to produce a greenish paste which is applied to the skin and washed off when dry. These applications on the whole body, but especially on the feet and hands, are a real art but also a protection against microbes and evil spirits. This dye allows the cosmetics industry to make many shampoos but it is also a very good dye for leather and silk.
If Henna has a name in the languages of the Indochinese Peninsula, it is because it has been introduced there for some time but, curiously, these names do not necessarily correspond to known uses. In Lao, for example, the plant is called kao, which means “glue”, because, we are told, when you are injured, you put the crushed leaves on the wound and the two lips of the wound glue themselves back together. However, Reinhorn’s Lao dictionary also uses the term kao foun, which means “powdered glue”, which means that the use of dried and powdered leaves is known. Moreover, in Vietnam, Petelot points out that “the dye leaves were used by the Vietnamese to dye their nails, except for the index finger, on the occasion of the Doan ngo festival, the festival of the right noon (5th day of the 5th month)”.
In Laos, as in Thailand, the leaves are used to make a paste that is put on sick nails; Pottier also reports a remedy for enteritis made with Henna. In Vietnam the leaves are used for leprosy, jaundice and scabies; in Cambodia the roots are considered diuretic and are also used against venereal diseases.
La répartition du Henné dans le monde coïncide avec l’Islam, c’est dire qu’au Laos c’est une plante assez rare, introduite et cultivée dans quelques jardins pour des usages très différents de ce qu’ils sont dans les pays musulmans.
Les feuilles de cet arbuste buissonnant de 3 à 4 m sont opposées, entières, lisses, oblongues, avec des nervures très marquées sur la face dorsale ; il porte des petites fleurs blanches ou rouges, très odorantes, qui forment des grappes plus ou moins régulières en bout de branche. Son fruit est une capsule de la grosseur d’un petit pois contenant des graines minuscules.
Le Henné qui doit son nom scientifique à un botaniste anglais du XVIIIème siècle, Lawson, et son nom commun à l’arabe, est probablement originaire du Moyen Orient où il est une plante médicinale, ornementale et sacrée. La tradition dit que le Prophète Mahomet le considérait « comme la meilleure des herbes ». Ses vertus essentielles résident dans ses feuilles qui contiennent un colorant rouge orangé employé depuis 5000 ans. Les feuilles sont mises à sécher, réduites en poudre puis mouillées avec de l’eau chaude pour donner une pâte verdâtre qui sera appliquée sur la peau et lavée une fois sèche. Ces applications sur l’ensemble du corps mais surtout sur les pieds et les mains constituent un art véritable mais aussi une protection contre les microbes et les mauvais esprits. Ce colorant permet aux industries cosmétiques de fabriquer de nombreux shampoings mais il est aussi une très bonne teinture pour les cuirs et la soie.
Si le Henné a un nom dans les langues de la Péninsule indochinoise c’est bien qu’il y a été introduit depuis un certain temps mais, curieusement, ces noms ne correspondent pas forcément aux usages déjà connus. Ainsi, en lao, on nomme la plante kao, c’est-à-dire « colle » car, nous dit-on, quand on se blesse, on met les feuilles écrasées sur la plaie et les deux lèvres de la blessure se recollent toutes seules. Cependant on trouve aussi dans le dictionnaire lao de Reinhorn le terme kao foun qui veut dire « colle poudre », ce qui suppose que l’utilisation des feuilles séchées et réduites en poudre est connue. D’ailleurs au Vietnam, Petelot signale que « les feuilles tinctoriales servaient aux Vietnamiens à se teindre les ongles, sauf l’index, à l’occasion de la fête de Doan ngo, fête du midi juste (5ème jour du 5ème mois) ».
Au Laos comme en Thaïlande, on fait avec les feuilles une pâte que l’on met sur les ongles malades ; Pottier rapporte aussi un remède contre l’entérite fait avec le Henné. Au Vietnam c’est pour la lèpre, la jaunisse et les dartres que ces feuilles sont utilisées ; au Cambodge les racines sont considérées comme diurétiques et employées également contre les maladies vénériennes.