Mucuna pruriens

Scientific name:
Plant family:
Common name:
Lao name:
Mucuna pruriens (L.) DC.
Fabaceae
Cowitch
ເຄືອຕຳແຍ (kheua tamgnè), ເຄືອເຂົາຂົນ (kheua khaokhon)

This legume, probably originating from South America, is now present in all tropical regions. As indicated by most of its vernacular names and its Latin determinant, it is initially perceived as a stinging plant, but it seems to have a great future if we are to believe the publicity it receives on the Net.

It is a creeping and climbing vine with trifoliate, triangular leaves covered with silver hairs on the underside. In December, clusters of beautiful hanging flowers appear: flesh-coloured flag, purple wings and green carina. Very quickly, S-shaped pods of 4-5 cm in length are formed, covered with irritating red hairs. At maturity, the increasingly stinging pods open to reveal 1 cm long, metallic grey seeds with lighter veins. The hairs cause unbearable itching that only a bath can soothe.

Our Lao friends say that “it is the plant of enemies” and they recall their childhood, when, at school, they put a kheua tamgné pod on the chair of an overly strict teacher.

The reputation of kheua tamgné as an abortifacient is reinforced by the fact that the midwife is called mè tamgnè, no doubt because, like the plant of the same name, she brings out the child. We also found that the roots were prepared as a decoction against coughs.

Elsewhere in the world, Mucuna pruriens has traditional uses and also very modern uses. In India, Ayurvedic medicine has always recommended the use of its seeds for the treatment of central nervous system disorders. In South America, where the same use is found, it is also used as a substitute for coffee. Industrial herbal medicine has taken over this plant and offers it as an antidepressant and aphrodisiac; itching powder becomes the “magic bean” that reduces stress and increases virility.

What seems more interesting for Laos are the experiments carried out by agronomists in several tropical countries (Africa, Vietnam) where Mucuna pruriens allows both to fight effectively against the invasion of Imperata cylindrica (gna kha) and to increase significantly the fertility of the soils, like many leguminous plants, this one being moreover resistant to fire.


Cette légumineuse, sans doute originaire d’Amérique du sud, est maintenant présente dans toutes les régions tropicales. Comme l’indique la plupart de ses noms vernaculaires et son déterminant latin, elle est d’abord perçue comme une plante urticante mais elle semble promise à un grand avenir si l’on en croit la publicité qui lui est faite sur le Net.

C’est une liane rampante et grimpante aux feuilles trifoliées, triangulaires, recouvertes de poils argentés sur la face inférieure. En décembre apparaissent des grappes de fleurs pendantes du plus bel effet : étendard couleur chair, ailes pourpres et carène verte. Très rapidement se forment des gousses de 4 à 5 cm en forme de S, recouvertes de poils roux irritants. A maturité les gousses de plus en plus urticantes s’ouvrent laissant voir des graines d’un centimètre de long, gris métallisé avec des veines plus claires. Les poils provoquent d’insupportables démangeaisons que seul un bain peut calmer.

Nos amis lao disent en effet que « c’est la plantes des ennemis » et ils évoquent leur enfance, quand, à l’école, ils mettaient une gousse de kheua tamgné sur la chaise d’un maître trop sévère.

La réputation de kheua tamgné d’être abortive est confortée par le fait que la sage-femme est appelée mè tamgnè sans doute que, comme la plante du même nom, elle fait sortir l’enfant. Nous avons pu constater également que les racines étaient préparées en décoction contre la toux.

Ailleurs dans le monde Mucuna pruriens a des usages traditionnels et aussi des emplois très modernes. En Inde la médecine ayurvédique préconise depuis toujours l’utilisation de ses graines pour le traitement des maladies du système nerveux central. En Amérique du sud où l’on retrouve la même utilisation, on l’emploie en outre comme substitut du café. L’herboristerie industrielle s’est emparée de cette plante et la propose comme antidépresseur et aphrodisiaque; poil à gratter devient le « haricot magique » qui réduit le stress et augmente la virilité.

Ce qui nous semble plus intéressant pour le Laos ce sont les expériences faites par les agronomes dans plusieurs pays tropicaux (Afrique, Vietnam) où Mucuna pruriens permet à la fois de lutter efficacement contre l’invasion de Imperata cylindrica (gna kha) et d’augmenter sensiblement la fertilité des sols, comme de nombreuses légumineuses, celle-ci étant en outre résistante au feu.

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The vine climbs to attack the tall trees
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Wilted leaves, pods and flowers of Tamgnè
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The flower of Tamgnè is spectacular
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The pods, when ripe, are covered with stinging hairs
Scientific name:
Mucuna pruriens (L.) DC.
Plant family:
Fabaceae
Common name:
Cowitch
Lao name:
ເຄືອຕຳແຍ (kheua tamgnè), ເຄືອເຂົາຂົນ (kheua khaokhon)

This legume, probably originating from South America, is now present in all tropical regions. As indicated by most of its vernacular names and its Latin determinant, it is initially perceived as a stinging plant, but it seems to have a great future if we are to believe the publicity it receives on the Net.

It is a creeping and climbing vine with trifoliate, triangular leaves covered with silver hairs on the underside. In December, clusters of beautiful hanging flowers appear: flesh-coloured flag, purple wings and green carina. Very quickly, S-shaped pods of 4-5 cm in length are formed, covered with irritating red hairs. At maturity, the increasingly stinging pods open to reveal 1 cm long, metallic grey seeds with lighter veins. The hairs cause unbearable itching that only a bath can soothe.

Our Lao friends say that “it is the plant of enemies” and they recall their childhood, when, at school, they put a kheua tamgné pod on the chair of an overly strict teacher.

The reputation of kheua tamgné as an abortifacient is reinforced by the fact that the midwife is called mè tamgnè, no doubt because, like the plant of the same name, she brings out the child. We also found that the roots were prepared as a decoction against coughs.

Elsewhere in the world, Mucuna pruriens has traditional uses and also very modern uses. In India, Ayurvedic medicine has always recommended the use of its seeds for the treatment of central nervous system disorders. In South America, where the same use is found, it is also used as a substitute for coffee. Industrial herbal medicine has taken over this plant and offers it as an antidepressant and aphrodisiac; itching powder becomes the “magic bean” that reduces stress and increases virility.

What seems more interesting for Laos are the experiments carried out by agronomists in several tropical countries (Africa, Vietnam) where Mucuna pruriens allows both to fight effectively against the invasion of Imperata cylindrica (gna kha) and to increase significantly the fertility of the soils, like many leguminous plants, this one being moreover resistant to fire.


Cette légumineuse, sans doute originaire d’Amérique du sud, est maintenant présente dans toutes les régions tropicales. Comme l’indique la plupart de ses noms vernaculaires et son déterminant latin, elle est d’abord perçue comme une plante urticante mais elle semble promise à un grand avenir si l’on en croit la publicité qui lui est faite sur le Net.

C’est une liane rampante et grimpante aux feuilles trifoliées, triangulaires, recouvertes de poils argentés sur la face inférieure. En décembre apparaissent des grappes de fleurs pendantes du plus bel effet : étendard couleur chair, ailes pourpres et carène verte. Très rapidement se forment des gousses de 4 à 5 cm en forme de S, recouvertes de poils roux irritants. A maturité les gousses de plus en plus urticantes s’ouvrent laissant voir des graines d’un centimètre de long, gris métallisé avec des veines plus claires. Les poils provoquent d’insupportables démangeaisons que seul un bain peut calmer.

Nos amis lao disent en effet que « c’est la plantes des ennemis » et ils évoquent leur enfance, quand, à l’école, ils mettaient une gousse de kheua tamgné sur la chaise d’un maître trop sévère.

La réputation de kheua tamgné d’être abortive est confortée par le fait que la sage-femme est appelée mè tamgnè sans doute que, comme la plante du même nom, elle fait sortir l’enfant. Nous avons pu constater également que les racines étaient préparées en décoction contre la toux.

Ailleurs dans le monde Mucuna pruriens a des usages traditionnels et aussi des emplois très modernes. En Inde la médecine ayurvédique préconise depuis toujours l’utilisation de ses graines pour le traitement des maladies du système nerveux central. En Amérique du sud où l’on retrouve la même utilisation, on l’emploie en outre comme substitut du café. L’herboristerie industrielle s’est emparée de cette plante et la propose comme antidépresseur et aphrodisiaque; poil à gratter devient le « haricot magique » qui réduit le stress et augmente la virilité.

Ce qui nous semble plus intéressant pour le Laos ce sont les expériences faites par les agronomes dans plusieurs pays tropicaux (Afrique, Vietnam) où Mucuna pruriens permet à la fois de lutter efficacement contre l’invasion de Imperata cylindrica (gna kha) et d’augmenter sensiblement la fertilité des sols, comme de nombreuses légumineuses, celle-ci étant en outre résistante au feu.

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The vine climbs to attack the tall trees
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Wilted leaves, pods and flowers of Tamgnè
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The flower of Tamgnè is spectacular
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The pods, when ripe, are covered with stinging hairs
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The vine climbs to attack the tall trees
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Wilted leaves, pods and flowers of Tamgnè
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The flower of Tamgnè is spectacular
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The pods, when ripe, are covered with stinging hairs
Scientific name:
Mucuna pruriens (L.) DC.
Plant family:
Fabaceae
Common name:
Cowitch
Lao name:
ເຄືອຕຳແຍ (kheua tamgnè), ເຄືອເຂົາຂົນ (kheua khaokhon)

This legume, probably originating from South America, is now present in all tropical regions. As indicated by most of its vernacular names and its Latin determinant, it is initially perceived as a stinging plant, but it seems to have a great future if we are to believe the publicity it receives on the Net.

It is a creeping and climbing vine with trifoliate, triangular leaves covered with silver hairs on the underside. In December, clusters of beautiful hanging flowers appear: flesh-coloured flag, purple wings and green carina. Very quickly, S-shaped pods of 4-5 cm in length are formed, covered with irritating red hairs. At maturity, the increasingly stinging pods open to reveal 1 cm long, metallic grey seeds with lighter veins. The hairs cause unbearable itching that only a bath can soothe.

Our Lao friends say that “it is the plant of enemies” and they recall their childhood, when, at school, they put a kheua tamgné pod on the chair of an overly strict teacher.

The reputation of kheua tamgné as an abortifacient is reinforced by the fact that the midwife is called mè tamgnè, no doubt because, like the plant of the same name, she brings out the child. We also found that the roots were prepared as a decoction against coughs.

Elsewhere in the world, Mucuna pruriens has traditional uses and also very modern uses. In India, Ayurvedic medicine has always recommended the use of its seeds for the treatment of central nervous system disorders. In South America, where the same use is found, it is also used as a substitute for coffee. Industrial herbal medicine has taken over this plant and offers it as an antidepressant and aphrodisiac; itching powder becomes the “magic bean” that reduces stress and increases virility.

What seems more interesting for Laos are the experiments carried out by agronomists in several tropical countries (Africa, Vietnam) where Mucuna pruriens allows both to fight effectively against the invasion of Imperata cylindrica (gna kha) and to increase significantly the fertility of the soils, like many leguminous plants, this one being moreover resistant to fire.


Cette légumineuse, sans doute originaire d’Amérique du sud, est maintenant présente dans toutes les régions tropicales. Comme l’indique la plupart de ses noms vernaculaires et son déterminant latin, elle est d’abord perçue comme une plante urticante mais elle semble promise à un grand avenir si l’on en croit la publicité qui lui est faite sur le Net.

C’est une liane rampante et grimpante aux feuilles trifoliées, triangulaires, recouvertes de poils argentés sur la face inférieure. En décembre apparaissent des grappes de fleurs pendantes du plus bel effet : étendard couleur chair, ailes pourpres et carène verte. Très rapidement se forment des gousses de 4 à 5 cm en forme de S, recouvertes de poils roux irritants. A maturité les gousses de plus en plus urticantes s’ouvrent laissant voir des graines d’un centimètre de long, gris métallisé avec des veines plus claires. Les poils provoquent d’insupportables démangeaisons que seul un bain peut calmer.

Nos amis lao disent en effet que « c’est la plantes des ennemis » et ils évoquent leur enfance, quand, à l’école, ils mettaient une gousse de kheua tamgné sur la chaise d’un maître trop sévère.

La réputation de kheua tamgné d’être abortive est confortée par le fait que la sage-femme est appelée mè tamgnè sans doute que, comme la plante du même nom, elle fait sortir l’enfant. Nous avons pu constater également que les racines étaient préparées en décoction contre la toux.

Ailleurs dans le monde Mucuna pruriens a des usages traditionnels et aussi des emplois très modernes. En Inde la médecine ayurvédique préconise depuis toujours l’utilisation de ses graines pour le traitement des maladies du système nerveux central. En Amérique du sud où l’on retrouve la même utilisation, on l’emploie en outre comme substitut du café. L’herboristerie industrielle s’est emparée de cette plante et la propose comme antidépresseur et aphrodisiaque; poil à gratter devient le « haricot magique » qui réduit le stress et augmente la virilité.

Ce qui nous semble plus intéressant pour le Laos ce sont les expériences faites par les agronomes dans plusieurs pays tropicaux (Afrique, Vietnam) où Mucuna pruriens permet à la fois de lutter efficacement contre l’invasion de Imperata cylindrica (gna kha) et d’augmenter sensiblement la fertilité des sols, comme de nombreuses légumineuses, celle-ci étant en outre résistante au feu.