The genus Passiflora, which is comprised of nearly 500 species, gave its name to the family of Passifloracees; these vines, with their evergreen foliage, originated for the most part in South America. A certain number were introduced in the tropical zones of the world and they are well-acclimated; so, in Laos, we are very familiar with P. edulis, the delicious passion fruit (maak not) and P. occinea, with its very beautiful red flowers. Lesser known, without doubt is P. foetida.
Passiflora is a herbaceous vine, somewhat viscous, and covered with little green hairs, turning to brown, and big leaves with 3 – 5 lobes. The magnificent, 4 cm. flower, has ten petals and numerous white. pink or purple filaments, and big stamens; It is supported by finely cut bract which open when it blossoms and which then close on the fruit which appears to be “in a cage”. This 3 cm. fruit, which is edible when ripe, is round, orange, and contains numerous little black seeds in a transluscent, fragrant pulp. If you cut a stem of this vine, not only will you have sticky fingers, but you will also sense an unpleasant smell, without doubt produced by the viscous hairs. This characteristic did not escape Linne, who determined this Passiflore to be “fetid”, that is to say, “stinking:; the French name (West Indies Creole) is not any more attractive; the very romantic English, see this little encaged fruit as a “love in a mist”. In Lao, it is more romantic, but with a crude realism: ham ho “testicles in a pack”, or hi moy, or ham moy, referring to the hair in the genital area.The name phak bouang is also noted, indicating the use of this plant as a vegetable.
Actually, if the ripened fruits are put out for children and birds, the young leaves, after having been blanched, are a vegetable that is enjoyed. Ham ho is also used as a medication; a decoction to fight skin infections is made from its leaves; this same preparation is drunk to treat nerve ailments and trouble in sleeping.
Ham ho, which grows in cultivated zones, preferably humid, and often not far from rivers, reproduces quickly thanks to its numerous seeds which are dispersed by birds. In many regions it is considered to be invasive; in others (the Philippines) it is used as a vegetable covering to fight against soil erosion and against another invasive vine: gna kha, (Imperata cylindrical), thus, a battle can be seen between two plants which invade cultivated areas.
Le genre Passiflora qui compte près de 500 espèces a donné son nom à la famille des Passifloracées; ce sont des lianes tropicales, à feuillage persistant, originaires pour la plupart d’Amérique du Sud. Un certain nombre a été introduit dans les zones chaudes du globe et s’y est bien acclimaté; ainsi on connaît bien au Laos P. edulis, le délicieux fruit de la passion (maak not) ou P. coccinea aux très belles fleurs rouges ; moins apprécié sans doute est P. foetida.
C’est une liane herbacée un peu visqueuse, couverte de petits poils verts puis bruns avec de grandes feuilles à trois ou cinq lobes. La fleur, magnifique, de 4 cm de large comporte dix pétales et de nombreux gros filaments blancs, rosés ou pourpres et de gosses étamines; elle est supportée par des bractées finement découpées qui s’ouvrent lorsqu’elle éclot et qui se referment ensuite sur le fruit qui semble être « en cage ». Ce fruit, comestible quand il est mûr, est rond, orange, de 3cm, et contient de nombreuses petites graines noires prises dans une pulpe translucide et parfumée. Si vous coupez une tige de cette liane, non seulement vous aurez les doigts poisseux mais encore vous sentirez une odeur assez désagréable sans doute produite par ces poils visqueux. Ce caractère n’a pas échappé à Linné qui a déterminé cette Passiflore comme « foetida », c’est-à-dire « puante » ; le nom français (créole antillais) n’est pas très joli non plus; Les Anglais, très romantiques, voient dans ce petit fruit encagé un « amour dans la brume ». Avec la langue lao, plus de romantisme mais un réalisme très cru: ham ho « testicules en paquet », ou encore hi moy ou ham moy, en référence au système pileux des parties génitales. Notons que l’on trouve aussi phak bouang qui indique une utilisation potagère de cette plante.
En effet, si les fruits mûrs sont laissés aux enfants et aux oiseaux, les jeunes feuilles constituent, après avoir été blanchies, un légume apprécié. On utilise aussi ham ho comme médicament; avec les feuilles on fait des décoctions contre les maladies de peau; cette même préparation sera bue pour traiter les maladies « des nerfs », les troubles du sommeil.
Ham ho qui pousse dans les zones défrichées, de préférence humides, souvent pas très loin des rivières, se reproduit vite grâce à ses nombreuses graines dispersées par les oiseaux. Dans plusieurs régions elle est considérée comme invasive ; dans d’autres (Philippines) on l’emploie comme couverture végétale pour lutter contre l’érosion des sols et pour lutter aussi contre une autre invasive: gna kha, (Imperata cylindrica), on peut assister ainsi au combat de deux plantes qui envahissent les terrains défrichés.
The genus Passiflora, which is comprised of nearly 500 species, gave its name to the family of Passifloracees; these vines, with their evergreen foliage, originated for the most part in South America. A certain number were introduced in the tropical zones of the world and they are well-acclimated; so, in Laos, we are very familiar with P. edulis, the delicious passion fruit (maak not) and P. occinea, with its very beautiful red flowers. Lesser known, without doubt is P. foetida.
Passiflora is a herbaceous vine, somewhat viscous, and covered with little green hairs, turning to brown, and big leaves with 3 – 5 lobes. The magnificent, 4 cm. flower, has ten petals and numerous white. pink or purple filaments, and big stamens; It is supported by finely cut bract which open when it blossoms and which then close on the fruit which appears to be “in a cage”. This 3 cm. fruit, which is edible when ripe, is round, orange, and contains numerous little black seeds in a transluscent, fragrant pulp. If you cut a stem of this vine, not only will you have sticky fingers, but you will also sense an unpleasant smell, without doubt produced by the viscous hairs. This characteristic did not escape Linne, who determined this Passiflore to be “fetid”, that is to say, “stinking:; the French name (West Indies Creole) is not any more attractive; the very romantic English, see this little encaged fruit as a “love in a mist”. In Lao, it is more romantic, but with a crude realism: ham ho “testicles in a pack”, or hi moy, or ham moy, referring to the hair in the genital area.The name phak bouang is also noted, indicating the use of this plant as a vegetable.
Actually, if the ripened fruits are put out for children and birds, the young leaves, after having been blanched, are a vegetable that is enjoyed. Ham ho is also used as a medication; a decoction to fight skin infections is made from its leaves; this same preparation is drunk to treat nerve ailments and trouble in sleeping.
Ham ho, which grows in cultivated zones, preferably humid, and often not far from rivers, reproduces quickly thanks to its numerous seeds which are dispersed by birds. In many regions it is considered to be invasive; in others (the Philippines) it is used as a vegetable covering to fight against soil erosion and against another invasive vine: gna kha, (Imperata cylindrical), thus, a battle can be seen between two plants which invade cultivated areas.
Le genre Passiflora qui compte près de 500 espèces a donné son nom à la famille des Passifloracées; ce sont des lianes tropicales, à feuillage persistant, originaires pour la plupart d’Amérique du Sud. Un certain nombre a été introduit dans les zones chaudes du globe et s’y est bien acclimaté; ainsi on connaît bien au Laos P. edulis, le délicieux fruit de la passion (maak not) ou P. coccinea aux très belles fleurs rouges ; moins apprécié sans doute est P. foetida.
C’est une liane herbacée un peu visqueuse, couverte de petits poils verts puis bruns avec de grandes feuilles à trois ou cinq lobes. La fleur, magnifique, de 4 cm de large comporte dix pétales et de nombreux gros filaments blancs, rosés ou pourpres et de gosses étamines; elle est supportée par des bractées finement découpées qui s’ouvrent lorsqu’elle éclot et qui se referment ensuite sur le fruit qui semble être « en cage ». Ce fruit, comestible quand il est mûr, est rond, orange, de 3cm, et contient de nombreuses petites graines noires prises dans une pulpe translucide et parfumée. Si vous coupez une tige de cette liane, non seulement vous aurez les doigts poisseux mais encore vous sentirez une odeur assez désagréable sans doute produite par ces poils visqueux. Ce caractère n’a pas échappé à Linné qui a déterminé cette Passiflore comme « foetida », c’est-à-dire « puante » ; le nom français (créole antillais) n’est pas très joli non plus; Les Anglais, très romantiques, voient dans ce petit fruit encagé un « amour dans la brume ». Avec la langue lao, plus de romantisme mais un réalisme très cru: ham ho « testicules en paquet », ou encore hi moy ou ham moy, en référence au système pileux des parties génitales. Notons que l’on trouve aussi phak bouang qui indique une utilisation potagère de cette plante.
En effet, si les fruits mûrs sont laissés aux enfants et aux oiseaux, les jeunes feuilles constituent, après avoir été blanchies, un légume apprécié. On utilise aussi ham ho comme médicament; avec les feuilles on fait des décoctions contre les maladies de peau; cette même préparation sera bue pour traiter les maladies « des nerfs », les troubles du sommeil.
Ham ho qui pousse dans les zones défrichées, de préférence humides, souvent pas très loin des rivières, se reproduit vite grâce à ses nombreuses graines dispersées par les oiseaux. Dans plusieurs régions elle est considérée comme invasive ; dans d’autres (Philippines) on l’emploie comme couverture végétale pour lutter contre l’érosion des sols et pour lutter aussi contre une autre invasive: gna kha, (Imperata cylindrica), on peut assister ainsi au combat de deux plantes qui envahissent les terrains défrichés.
The genus Passiflora, which is comprised of nearly 500 species, gave its name to the family of Passifloracees; these vines, with their evergreen foliage, originated for the most part in South America. A certain number were introduced in the tropical zones of the world and they are well-acclimated; so, in Laos, we are very familiar with P. edulis, the delicious passion fruit (maak not) and P. occinea, with its very beautiful red flowers. Lesser known, without doubt is P. foetida.
Passiflora is a herbaceous vine, somewhat viscous, and covered with little green hairs, turning to brown, and big leaves with 3 – 5 lobes. The magnificent, 4 cm. flower, has ten petals and numerous white. pink or purple filaments, and big stamens; It is supported by finely cut bract which open when it blossoms and which then close on the fruit which appears to be “in a cage”. This 3 cm. fruit, which is edible when ripe, is round, orange, and contains numerous little black seeds in a transluscent, fragrant pulp. If you cut a stem of this vine, not only will you have sticky fingers, but you will also sense an unpleasant smell, without doubt produced by the viscous hairs. This characteristic did not escape Linne, who determined this Passiflore to be “fetid”, that is to say, “stinking:; the French name (West Indies Creole) is not any more attractive; the very romantic English, see this little encaged fruit as a “love in a mist”. In Lao, it is more romantic, but with a crude realism: ham ho “testicles in a pack”, or hi moy, or ham moy, referring to the hair in the genital area.The name phak bouang is also noted, indicating the use of this plant as a vegetable.
Actually, if the ripened fruits are put out for children and birds, the young leaves, after having been blanched, are a vegetable that is enjoyed. Ham ho is also used as a medication; a decoction to fight skin infections is made from its leaves; this same preparation is drunk to treat nerve ailments and trouble in sleeping.
Ham ho, which grows in cultivated zones, preferably humid, and often not far from rivers, reproduces quickly thanks to its numerous seeds which are dispersed by birds. In many regions it is considered to be invasive; in others (the Philippines) it is used as a vegetable covering to fight against soil erosion and against another invasive vine: gna kha, (Imperata cylindrical), thus, a battle can be seen between two plants which invade cultivated areas.
Le genre Passiflora qui compte près de 500 espèces a donné son nom à la famille des Passifloracées; ce sont des lianes tropicales, à feuillage persistant, originaires pour la plupart d’Amérique du Sud. Un certain nombre a été introduit dans les zones chaudes du globe et s’y est bien acclimaté; ainsi on connaît bien au Laos P. edulis, le délicieux fruit de la passion (maak not) ou P. coccinea aux très belles fleurs rouges ; moins apprécié sans doute est P. foetida.
C’est une liane herbacée un peu visqueuse, couverte de petits poils verts puis bruns avec de grandes feuilles à trois ou cinq lobes. La fleur, magnifique, de 4 cm de large comporte dix pétales et de nombreux gros filaments blancs, rosés ou pourpres et de gosses étamines; elle est supportée par des bractées finement découpées qui s’ouvrent lorsqu’elle éclot et qui se referment ensuite sur le fruit qui semble être « en cage ». Ce fruit, comestible quand il est mûr, est rond, orange, de 3cm, et contient de nombreuses petites graines noires prises dans une pulpe translucide et parfumée. Si vous coupez une tige de cette liane, non seulement vous aurez les doigts poisseux mais encore vous sentirez une odeur assez désagréable sans doute produite par ces poils visqueux. Ce caractère n’a pas échappé à Linné qui a déterminé cette Passiflore comme « foetida », c’est-à-dire « puante » ; le nom français (créole antillais) n’est pas très joli non plus; Les Anglais, très romantiques, voient dans ce petit fruit encagé un « amour dans la brume ». Avec la langue lao, plus de romantisme mais un réalisme très cru: ham ho « testicules en paquet », ou encore hi moy ou ham moy, en référence au système pileux des parties génitales. Notons que l’on trouve aussi phak bouang qui indique une utilisation potagère de cette plante.
En effet, si les fruits mûrs sont laissés aux enfants et aux oiseaux, les jeunes feuilles constituent, après avoir été blanchies, un légume apprécié. On utilise aussi ham ho comme médicament; avec les feuilles on fait des décoctions contre les maladies de peau; cette même préparation sera bue pour traiter les maladies « des nerfs », les troubles du sommeil.
Ham ho qui pousse dans les zones défrichées, de préférence humides, souvent pas très loin des rivières, se reproduit vite grâce à ses nombreuses graines dispersées par les oiseaux. Dans plusieurs régions elle est considérée comme invasive ; dans d’autres (Philippines) on l’emploie comme couverture végétale pour lutter contre l’érosion des sols et pour lutter aussi contre une autre invasive: gna kha, (Imperata cylindrica), on peut assister ainsi au combat de deux plantes qui envahissent les terrains défrichés.