Avocados are now quite well known to Lao people who even try to grow them in their gardens. But this fruit tree native to tropical America is not easy to acclimatize given its very particular biology.
This tree, 5 to 15 m high, has smooth, ashen bark. Its soft and brittle wood bears thick branches with entire shiny dark green, leathery and acuminate leaves. The flowers, grouped in panicles, are small and yellowish. The flowers are followed by fruits with varying shapes and colors depending on the cultivar; some are ovoid, pear-shaped, oval or even elongated; some are the size of an apple, others that of a melon. The color of the skin varies from green to yellowish, even reddish, purple or blackish. Inside, a spherical or conical core shares space with the pulp. This, creamy because it is rich in fat, takes on a greenish-yellow color when ripe. But these fruits are difficult to obtain because only about 0.1% of the flowers manage to turn into fruits. In fact, there are two groups of Avocado trees: the flowers of individuals in the first group are first male then female the next day, while those of individuals belonging to the second group follow a reverse cycle; if we add the need for a pollinating bee, very specific light and temperature conditions, we understand that amateur gardeners have difficulty obtaining fruit.
However, Native Americans were already cultivating this tree as early as 7000 BCE, from northern Mexico to Peru. Its name comes from the Aztec ahuacatl (“testicles”) which became ahuacate and aguacate in Spanish, then Avocado in most languages. In Laos, where the introduction of the fruit is recent, we have often heard monka, but avoka seems to prevail.
There are some Avocados from Vietnam or Thailand on the markets, but this fruit is not yet part of local gastronomy, because its taste and texture are unusual. The Avocado tree is sometimes planted in pagodas or in private gardens where people lament its sterility. The first thing to do to be sure of having fruit is to plant not just one tree but several so that there is fertilization; you also have to choose the right variety among the countless that exist; in southern Laos, trials are being carried out on planting the “Mexican” variety, while in the Vientiane plain, trials are being carried out using the “west indies” variety.
Les avocats sont désormais assez bien connus des Lao qui tentent même d’en faire pousser dans leur jardin. Mais ce fruitier originaire d’Amérique tropicale n’est pas facile à acclimater étant donnée sa biologie très particulière.
Cet arbre de 5 à 15 m de haut possède une écorce lisse et cendrée. Son bois tendre et cassant porte des branches épaisses aux feuilles entières vert foncé brillant, coriaces et acuminées. Les fleurs, groupées au sein de panicules, sont petites et jaunâtres. Aux fleurs, succèdent les fruits aux formes et couleurs variables selon les cultivars ; certains sont ovoïdes, en forme de poire, ovales ou même allongés ; les uns ont la taille d’une pomme, d’autres celle d’un melon. La couleur de la peau varie de verte à jaunâtre, voire rougeâtre, violette ou noirâtre. A l’intérieur, un noyau sphérique ou conique se partage la place avec la pulpe. Celle-ci, crémeuse car riche en matière grasse, prend une teinte jaune-verdâtre à maturité. Mais ces fruits sont difficiles à obtenir car environ 0,1% des fleurs seulement parviennent à se transformer en fruits. En effet, il existe deux groupes d’avocatiers: les fleurs des individus du premier groupe sont d’abord mâles puis femelles le lendemain, tandis que celles des individus appartenant au second groupe suivent un cycle inverse; si l’on ajoute la nécessité d’une abeille polinisatrice, des conditions de lumière et de température bien spécifiques, on comprend que les jardiniers amateurs aient du mal à obtenir des fruits.
Cependant les Amérindiens cultivaient déjà cet arbre dès 7000 ans AEC, du Nord du Mexique jusqu’au Pérou. Son nom provient de l’aztèque ahuacatl (« testicules ») qui devint ahuacate et aguacate en espagnol, puis avocat dans la plupart des langues. Au Laos, où l’introduction du fruit est récente, nous avons souvent entendu monka, mais avoka semble s’imposer.
On trouve sur les marchés quelques avocats en provenance du Vietnam ou de la Thaïlande, mais ce fruit ne fait pas encore partie de la gastronomie locale, car son goût et sa texture sont inhabituels. L’avocatier est parfois planté dans les pagodes ou dans les jardins privés où l’on se lamente de sa stérilité. La première chose à faire pour être sûr d’avoir des fruits c’est de planter non pas un seul arbre mais plusieurs pour qu’il y ait fécondation; il faut aussi choisir la bonne variété parmi les innombrables qui existent; dans le sud Laos des essais sont faits de plantation de la variété « mexicaine » alors que dans la plaine de Vientiane des essais sont faits à partir de la variété « west indies ».
Si l’avocat n’est pas utilisé localement on peut cependant acheter en magasin des crèmes à l’huile d’avocat car, en plus de la consommation de son fruit délicieux riche en protéines et vitamines, l’avocat fournit une matière première intéressante pour la cosmétique.





Avocados are now quite well known to Lao people who even try to grow them in their gardens. But this fruit tree native to tropical America is not easy to acclimatize given its very particular biology.
This tree, 5 to 15 m high, has smooth, ashen bark. Its soft and brittle wood bears thick branches with entire shiny dark green, leathery and acuminate leaves. The flowers, grouped in panicles, are small and yellowish. The flowers are followed by fruits with varying shapes and colors depending on the cultivar; some are ovoid, pear-shaped, oval or even elongated; some are the size of an apple, others that of a melon. The color of the skin varies from green to yellowish, even reddish, purple or blackish. Inside, a spherical or conical core shares space with the pulp. This, creamy because it is rich in fat, takes on a greenish-yellow color when ripe. But these fruits are difficult to obtain because only about 0.1% of the flowers manage to turn into fruits. In fact, there are two groups of Avocado trees: the flowers of individuals in the first group are first male then female the next day, while those of individuals belonging to the second group follow a reverse cycle; if we add the need for a pollinating bee, very specific light and temperature conditions, we understand that amateur gardeners have difficulty obtaining fruit.
However, Native Americans were already cultivating this tree as early as 7000 BCE, from northern Mexico to Peru. Its name comes from the Aztec ahuacatl (“testicles”) which became ahuacate and aguacate in Spanish, then Avocado in most languages. In Laos, where the introduction of the fruit is recent, we have often heard monka, but avoka seems to prevail.
There are some Avocados from Vietnam or Thailand on the markets, but this fruit is not yet part of local gastronomy, because its taste and texture are unusual. The Avocado tree is sometimes planted in pagodas or in private gardens where people lament its sterility. The first thing to do to be sure of having fruit is to plant not just one tree but several so that there is fertilization; you also have to choose the right variety among the countless that exist; in southern Laos, trials are being carried out on planting the “Mexican” variety, while in the Vientiane plain, trials are being carried out using the “west indies” variety.
Les avocats sont désormais assez bien connus des Lao qui tentent même d’en faire pousser dans leur jardin. Mais ce fruitier originaire d’Amérique tropicale n’est pas facile à acclimater étant donnée sa biologie très particulière.
Cet arbre de 5 à 15 m de haut possède une écorce lisse et cendrée. Son bois tendre et cassant porte des branches épaisses aux feuilles entières vert foncé brillant, coriaces et acuminées. Les fleurs, groupées au sein de panicules, sont petites et jaunâtres. Aux fleurs, succèdent les fruits aux formes et couleurs variables selon les cultivars ; certains sont ovoïdes, en forme de poire, ovales ou même allongés ; les uns ont la taille d’une pomme, d’autres celle d’un melon. La couleur de la peau varie de verte à jaunâtre, voire rougeâtre, violette ou noirâtre. A l’intérieur, un noyau sphérique ou conique se partage la place avec la pulpe. Celle-ci, crémeuse car riche en matière grasse, prend une teinte jaune-verdâtre à maturité. Mais ces fruits sont difficiles à obtenir car environ 0,1% des fleurs seulement parviennent à se transformer en fruits. En effet, il existe deux groupes d’avocatiers: les fleurs des individus du premier groupe sont d’abord mâles puis femelles le lendemain, tandis que celles des individus appartenant au second groupe suivent un cycle inverse; si l’on ajoute la nécessité d’une abeille polinisatrice, des conditions de lumière et de température bien spécifiques, on comprend que les jardiniers amateurs aient du mal à obtenir des fruits.
Cependant les Amérindiens cultivaient déjà cet arbre dès 7000 ans AEC, du Nord du Mexique jusqu’au Pérou. Son nom provient de l’aztèque ahuacatl (« testicules ») qui devint ahuacate et aguacate en espagnol, puis avocat dans la plupart des langues. Au Laos, où l’introduction du fruit est récente, nous avons souvent entendu monka, mais avoka semble s’imposer.
On trouve sur les marchés quelques avocats en provenance du Vietnam ou de la Thaïlande, mais ce fruit ne fait pas encore partie de la gastronomie locale, car son goût et sa texture sont inhabituels. L’avocatier est parfois planté dans les pagodes ou dans les jardins privés où l’on se lamente de sa stérilité. La première chose à faire pour être sûr d’avoir des fruits c’est de planter non pas un seul arbre mais plusieurs pour qu’il y ait fécondation; il faut aussi choisir la bonne variété parmi les innombrables qui existent; dans le sud Laos des essais sont faits de plantation de la variété « mexicaine » alors que dans la plaine de Vientiane des essais sont faits à partir de la variété « west indies ».
Si l’avocat n’est pas utilisé localement on peut cependant acheter en magasin des crèmes à l’huile d’avocat car, en plus de la consommation de son fruit délicieux riche en protéines et vitamines, l’avocat fournit une matière première intéressante pour la cosmétique.










Avocados are now quite well known to Lao people who even try to grow them in their gardens. But this fruit tree native to tropical America is not easy to acclimatize given its very particular biology.
This tree, 5 to 15 m high, has smooth, ashen bark. Its soft and brittle wood bears thick branches with entire shiny dark green, leathery and acuminate leaves. The flowers, grouped in panicles, are small and yellowish. The flowers are followed by fruits with varying shapes and colors depending on the cultivar; some are ovoid, pear-shaped, oval or even elongated; some are the size of an apple, others that of a melon. The color of the skin varies from green to yellowish, even reddish, purple or blackish. Inside, a spherical or conical core shares space with the pulp. This, creamy because it is rich in fat, takes on a greenish-yellow color when ripe. But these fruits are difficult to obtain because only about 0.1% of the flowers manage to turn into fruits. In fact, there are two groups of Avocado trees: the flowers of individuals in the first group are first male then female the next day, while those of individuals belonging to the second group follow a reverse cycle; if we add the need for a pollinating bee, very specific light and temperature conditions, we understand that amateur gardeners have difficulty obtaining fruit.
However, Native Americans were already cultivating this tree as early as 7000 BCE, from northern Mexico to Peru. Its name comes from the Aztec ahuacatl (“testicles”) which became ahuacate and aguacate in Spanish, then Avocado in most languages. In Laos, where the introduction of the fruit is recent, we have often heard monka, but avoka seems to prevail.
There are some Avocados from Vietnam or Thailand on the markets, but this fruit is not yet part of local gastronomy, because its taste and texture are unusual. The Avocado tree is sometimes planted in pagodas or in private gardens where people lament its sterility. The first thing to do to be sure of having fruit is to plant not just one tree but several so that there is fertilization; you also have to choose the right variety among the countless that exist; in southern Laos, trials are being carried out on planting the “Mexican” variety, while in the Vientiane plain, trials are being carried out using the “west indies” variety.
Les avocats sont désormais assez bien connus des Lao qui tentent même d’en faire pousser dans leur jardin. Mais ce fruitier originaire d’Amérique tropicale n’est pas facile à acclimater étant donnée sa biologie très particulière.
Cet arbre de 5 à 15 m de haut possède une écorce lisse et cendrée. Son bois tendre et cassant porte des branches épaisses aux feuilles entières vert foncé brillant, coriaces et acuminées. Les fleurs, groupées au sein de panicules, sont petites et jaunâtres. Aux fleurs, succèdent les fruits aux formes et couleurs variables selon les cultivars ; certains sont ovoïdes, en forme de poire, ovales ou même allongés ; les uns ont la taille d’une pomme, d’autres celle d’un melon. La couleur de la peau varie de verte à jaunâtre, voire rougeâtre, violette ou noirâtre. A l’intérieur, un noyau sphérique ou conique se partage la place avec la pulpe. Celle-ci, crémeuse car riche en matière grasse, prend une teinte jaune-verdâtre à maturité. Mais ces fruits sont difficiles à obtenir car environ 0,1% des fleurs seulement parviennent à se transformer en fruits. En effet, il existe deux groupes d’avocatiers: les fleurs des individus du premier groupe sont d’abord mâles puis femelles le lendemain, tandis que celles des individus appartenant au second groupe suivent un cycle inverse; si l’on ajoute la nécessité d’une abeille polinisatrice, des conditions de lumière et de température bien spécifiques, on comprend que les jardiniers amateurs aient du mal à obtenir des fruits.
Cependant les Amérindiens cultivaient déjà cet arbre dès 7000 ans AEC, du Nord du Mexique jusqu’au Pérou. Son nom provient de l’aztèque ahuacatl (« testicules ») qui devint ahuacate et aguacate en espagnol, puis avocat dans la plupart des langues. Au Laos, où l’introduction du fruit est récente, nous avons souvent entendu monka, mais avoka semble s’imposer.
On trouve sur les marchés quelques avocats en provenance du Vietnam ou de la Thaïlande, mais ce fruit ne fait pas encore partie de la gastronomie locale, car son goût et sa texture sont inhabituels. L’avocatier est parfois planté dans les pagodes ou dans les jardins privés où l’on se lamente de sa stérilité. La première chose à faire pour être sûr d’avoir des fruits c’est de planter non pas un seul arbre mais plusieurs pour qu’il y ait fécondation; il faut aussi choisir la bonne variété parmi les innombrables qui existent; dans le sud Laos des essais sont faits de plantation de la variété « mexicaine » alors que dans la plaine de Vientiane des essais sont faits à partir de la variété « west indies ».
Si l’avocat n’est pas utilisé localement on peut cependant acheter en magasin des crèmes à l’huile d’avocat car, en plus de la consommation de son fruit délicieux riche en protéines et vitamines, l’avocat fournit une matière première intéressante pour la cosmétique.