Pterocarpus macrocarpus

Scientific name:
Plant family:
Common name:
Lao name:
Pterocarpus macrocarpus Kurz.
Fabaceae
Asian Padauk
ໄມ້ດູ່ (may dou)

The trees called may dou (“dou wood”) are native to the Indochinese peninsula, northern Thailand and Burma. Two species are best known in Laos: Pterocarpus Indicus Willd. and Pterocarpus macrocarpus Kurz, which is very famous for its wood.

The latter is a medium-sized tree of 10 to 15 metres, sometimes 30, with brownish bark that exudes a red resin. It loses its leaves in the dry season and, at the end of this, the flowers appear, for a few days only, yellow and deliciously perfumed. The fruits, round pods, thinned around their edges into a membranous wing, remain on the tree for quite a long time.

May dou is sometimes called “Burmese rosewood” to avoid confusing it with American rosewood and is highly sought after for its beautiful hardwood. It is used in construction (railways, bridges, housing) and in cabinet making. It is traded internationally as Burma padauk. As a result of its good reputation, it is overexploited in the whole region.  In Laos, it is cut for local use but mostly exported abroad. The Lao government has planned to regenerate forest areas (open dry forests) with local species including may dou. Lao farmers have a clever way of preparing the seeds for reproduction: they leave the pods next to a termite mound for 2 weeks, covered with leaves and watered regularly, the insects will clean the seeds from their membranous envelope and they will only have to dry in the sun so that they are ready to be replanted.

In the last century, Pterocarpus was also exploited for its red resin called “kino”, which was included in the main pharmacopoeias of Europe. This gum, with effects similar to those of cachous, was recommended in cases of chronic diarrhoea and haemorrhage. It has since been replaced by synthetic products but is still used locally for the same ailments.

In their work on the traditional Lao dwelling, Charpentier and Clément note that the beams, floors and main staircase of the house are made of may dou. The use of this beautiful hardwood in the house is not only technical but also probably symbolic, as the city of Luang Prabang is said to have been founded on this wood. Legend has it that a pregnant woman, Man, offered to be the city’s genie; after a procession through the neighbourhoods, she was led to a large hole and thrown down; a may dou pole was then planted on her body, and the city’s column or lak Man.


Les arbres appelés may dou (« bois de dou ») sont natifs de la péninsule indochinoise, du Nord de la Thaïlande et de la Birmanie. Deux espèces sont surtout connues au Laos: Pterocarpus Indicus Willd. et Pterocarpus  macrocarpus Kurz., très réputé pour son bois.

Ce dernier est un arbre moyen de 10 à 15 mètres, parfois 30, à l’écorce brunâtre qui laisse exsuder une résine rouge. Il perd ses feuilles en saison sèche et, à la fin de celle-ci, les fleurs apparaissent, pour quelques jours seulement, jaunes et délicieusement parfumées. Les fruits, gousses rondes, amincies sur tout leur pourtour en une aile membraneuse, demeurent sur l’arbre assez longtemps.

Le may dou que l’on appelle parfois « bois de rose de Birmanie » pour ne pas le confondre avec le bois de rose qui, lui, est américain, est très recherché pour son beau bois dur. On l’utilise en construction (chemin de fer, pont, habitation) et en ébénisterie. Il est inscrit dans le commerce international comme Burma padauk. La conséquence de sa bonne réputation est qu’il est surexploité dans toute la région.  Au Laos, il est coupé pour les usages locaux, mais surtout exporté à l’étranger. Le gouvernement lao a prévu la régénération de zones forestières (forêts sèches ouvertes), avec des espèces locales dont le may dou. Les paysans lao ont d’ailleurs une manière astucieuse de préparer les graines pour la reproduction: ils laissent les gousses à côté d’une termitière pendant 2 semaines, recouvertes de feuilles et arrosées régulièrement, les insectes se chargeront de nettoyer les graines de leur enveloppe membraneuse et il n’y aura plus qu’à les mettre à sécher au soleil pour qu’elles soient prêtes à être replantées.

Au siècle dernier, les Pterocarpus étaient exploités également pour leur résine rouge appelée « kino » qui était inscrite dans les principales pharmacopées d’Europe. Cette gomme, aux effets analogues à ceux des cachous, était recommandée en cas de diarrhées chroniques et d’hémorragies. Elle a été remplacée depuis par des produits de synthèse, mais est toujours utilisée localement pour les mêmes maux.

Dans leur travail sur l’habitation lao traditionnelle, Charpentier et Clément notent que les  poutres, les planchers et l’escalier principal de la maison sont faits en may dou. L’utilisation de ce beau bois dur dans la maison est d’ordre technique, mais aussi sans doute d’ordre symbolique; en effet la ville de Louang Prabang aurait été fondée sur ce bois. La légende veut qu’une femme enceinte, Man, se soit proposée pour être le génie de la ville; après une procession dans les quartiers, elle aurait été conduite près d’un grand trou et précipitée au fond;  un poteau de may dou aurait alors été planté sur son corps, colonne de la ville ou lak Man.

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Pterocarpus macrocarpus, may dou in lao.
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Pterocarpus Indicus, may dou in lao
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May dou pod
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May dou pod
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The post of the city of Saravane is carved in the trunk of may dou
Scientific name:
Pterocarpus macrocarpus Kurz.
Plant family:
Fabaceae
Common name:
Asian Padauk
Lao name:
ໄມ້ດູ່ (may dou)

The trees called may dou (“dou wood”) are native to the Indochinese peninsula, northern Thailand and Burma. Two species are best known in Laos: Pterocarpus Indicus Willd. and Pterocarpus macrocarpus Kurz, which is very famous for its wood.

The latter is a medium-sized tree of 10 to 15 metres, sometimes 30, with brownish bark that exudes a red resin. It loses its leaves in the dry season and, at the end of this, the flowers appear, for a few days only, yellow and deliciously perfumed. The fruits, round pods, thinned around their edges into a membranous wing, remain on the tree for quite a long time.

May dou is sometimes called “Burmese rosewood” to avoid confusing it with American rosewood and is highly sought after for its beautiful hardwood. It is used in construction (railways, bridges, housing) and in cabinet making. It is traded internationally as Burma padauk. As a result of its good reputation, it is overexploited in the whole region.  In Laos, it is cut for local use but mostly exported abroad. The Lao government has planned to regenerate forest areas (open dry forests) with local species including may dou. Lao farmers have a clever way of preparing the seeds for reproduction: they leave the pods next to a termite mound for 2 weeks, covered with leaves and watered regularly, the insects will clean the seeds from their membranous envelope and they will only have to dry in the sun so that they are ready to be replanted.

In the last century, Pterocarpus was also exploited for its red resin called “kino”, which was included in the main pharmacopoeias of Europe. This gum, with effects similar to those of cachous, was recommended in cases of chronic diarrhoea and haemorrhage. It has since been replaced by synthetic products but is still used locally for the same ailments.

In their work on the traditional Lao dwelling, Charpentier and Clément note that the beams, floors and main staircase of the house are made of may dou. The use of this beautiful hardwood in the house is not only technical but also probably symbolic, as the city of Luang Prabang is said to have been founded on this wood. Legend has it that a pregnant woman, Man, offered to be the city’s genie; after a procession through the neighbourhoods, she was led to a large hole and thrown down; a may dou pole was then planted on her body, and the city’s column or lak Man.


Les arbres appelés may dou (« bois de dou ») sont natifs de la péninsule indochinoise, du Nord de la Thaïlande et de la Birmanie. Deux espèces sont surtout connues au Laos: Pterocarpus Indicus Willd. et Pterocarpus  macrocarpus Kurz., très réputé pour son bois.

Ce dernier est un arbre moyen de 10 à 15 mètres, parfois 30, à l’écorce brunâtre qui laisse exsuder une résine rouge. Il perd ses feuilles en saison sèche et, à la fin de celle-ci, les fleurs apparaissent, pour quelques jours seulement, jaunes et délicieusement parfumées. Les fruits, gousses rondes, amincies sur tout leur pourtour en une aile membraneuse, demeurent sur l’arbre assez longtemps.

Le may dou que l’on appelle parfois « bois de rose de Birmanie » pour ne pas le confondre avec le bois de rose qui, lui, est américain, est très recherché pour son beau bois dur. On l’utilise en construction (chemin de fer, pont, habitation) et en ébénisterie. Il est inscrit dans le commerce international comme Burma padauk. La conséquence de sa bonne réputation est qu’il est surexploité dans toute la région.  Au Laos, il est coupé pour les usages locaux, mais surtout exporté à l’étranger. Le gouvernement lao a prévu la régénération de zones forestières (forêts sèches ouvertes), avec des espèces locales dont le may dou. Les paysans lao ont d’ailleurs une manière astucieuse de préparer les graines pour la reproduction: ils laissent les gousses à côté d’une termitière pendant 2 semaines, recouvertes de feuilles et arrosées régulièrement, les insectes se chargeront de nettoyer les graines de leur enveloppe membraneuse et il n’y aura plus qu’à les mettre à sécher au soleil pour qu’elles soient prêtes à être replantées.

Au siècle dernier, les Pterocarpus étaient exploités également pour leur résine rouge appelée « kino » qui était inscrite dans les principales pharmacopées d’Europe. Cette gomme, aux effets analogues à ceux des cachous, était recommandée en cas de diarrhées chroniques et d’hémorragies. Elle a été remplacée depuis par des produits de synthèse, mais est toujours utilisée localement pour les mêmes maux.

Dans leur travail sur l’habitation lao traditionnelle, Charpentier et Clément notent que les  poutres, les planchers et l’escalier principal de la maison sont faits en may dou. L’utilisation de ce beau bois dur dans la maison est d’ordre technique, mais aussi sans doute d’ordre symbolique; en effet la ville de Louang Prabang aurait été fondée sur ce bois. La légende veut qu’une femme enceinte, Man, se soit proposée pour être le génie de la ville; après une procession dans les quartiers, elle aurait été conduite près d’un grand trou et précipitée au fond;  un poteau de may dou aurait alors été planté sur son corps, colonne de la ville ou lak Man.

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Pterocarpus macrocarpus, may dou in lao.
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Pterocarpus Indicus, may dou in lao
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May dou pod
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May dou pod
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The post of the city of Saravane is carved in the trunk of may dou
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Pterocarpus macrocarpus, may dou in lao.
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Pterocarpus Indicus, may dou in lao
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May dou pod
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May dou pod
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The post of the city of Saravane is carved in the trunk of may dou
Scientific name:
Pterocarpus macrocarpus Kurz.
Plant family:
Fabaceae
Common name:
Asian Padauk
Lao name:
ໄມ້ດູ່ (may dou)

The trees called may dou (“dou wood”) are native to the Indochinese peninsula, northern Thailand and Burma. Two species are best known in Laos: Pterocarpus Indicus Willd. and Pterocarpus macrocarpus Kurz, which is very famous for its wood.

The latter is a medium-sized tree of 10 to 15 metres, sometimes 30, with brownish bark that exudes a red resin. It loses its leaves in the dry season and, at the end of this, the flowers appear, for a few days only, yellow and deliciously perfumed. The fruits, round pods, thinned around their edges into a membranous wing, remain on the tree for quite a long time.

May dou is sometimes called “Burmese rosewood” to avoid confusing it with American rosewood and is highly sought after for its beautiful hardwood. It is used in construction (railways, bridges, housing) and in cabinet making. It is traded internationally as Burma padauk. As a result of its good reputation, it is overexploited in the whole region.  In Laos, it is cut for local use but mostly exported abroad. The Lao government has planned to regenerate forest areas (open dry forests) with local species including may dou. Lao farmers have a clever way of preparing the seeds for reproduction: they leave the pods next to a termite mound for 2 weeks, covered with leaves and watered regularly, the insects will clean the seeds from their membranous envelope and they will only have to dry in the sun so that they are ready to be replanted.

In the last century, Pterocarpus was also exploited for its red resin called “kino”, which was included in the main pharmacopoeias of Europe. This gum, with effects similar to those of cachous, was recommended in cases of chronic diarrhoea and haemorrhage. It has since been replaced by synthetic products but is still used locally for the same ailments.

In their work on the traditional Lao dwelling, Charpentier and Clément note that the beams, floors and main staircase of the house are made of may dou. The use of this beautiful hardwood in the house is not only technical but also probably symbolic, as the city of Luang Prabang is said to have been founded on this wood. Legend has it that a pregnant woman, Man, offered to be the city’s genie; after a procession through the neighbourhoods, she was led to a large hole and thrown down; a may dou pole was then planted on her body, and the city’s column or lak Man.


Les arbres appelés may dou (« bois de dou ») sont natifs de la péninsule indochinoise, du Nord de la Thaïlande et de la Birmanie. Deux espèces sont surtout connues au Laos: Pterocarpus Indicus Willd. et Pterocarpus  macrocarpus Kurz., très réputé pour son bois.

Ce dernier est un arbre moyen de 10 à 15 mètres, parfois 30, à l’écorce brunâtre qui laisse exsuder une résine rouge. Il perd ses feuilles en saison sèche et, à la fin de celle-ci, les fleurs apparaissent, pour quelques jours seulement, jaunes et délicieusement parfumées. Les fruits, gousses rondes, amincies sur tout leur pourtour en une aile membraneuse, demeurent sur l’arbre assez longtemps.

Le may dou que l’on appelle parfois « bois de rose de Birmanie » pour ne pas le confondre avec le bois de rose qui, lui, est américain, est très recherché pour son beau bois dur. On l’utilise en construction (chemin de fer, pont, habitation) et en ébénisterie. Il est inscrit dans le commerce international comme Burma padauk. La conséquence de sa bonne réputation est qu’il est surexploité dans toute la région.  Au Laos, il est coupé pour les usages locaux, mais surtout exporté à l’étranger. Le gouvernement lao a prévu la régénération de zones forestières (forêts sèches ouvertes), avec des espèces locales dont le may dou. Les paysans lao ont d’ailleurs une manière astucieuse de préparer les graines pour la reproduction: ils laissent les gousses à côté d’une termitière pendant 2 semaines, recouvertes de feuilles et arrosées régulièrement, les insectes se chargeront de nettoyer les graines de leur enveloppe membraneuse et il n’y aura plus qu’à les mettre à sécher au soleil pour qu’elles soient prêtes à être replantées.

Au siècle dernier, les Pterocarpus étaient exploités également pour leur résine rouge appelée « kino » qui était inscrite dans les principales pharmacopées d’Europe. Cette gomme, aux effets analogues à ceux des cachous, était recommandée en cas de diarrhées chroniques et d’hémorragies. Elle a été remplacée depuis par des produits de synthèse, mais est toujours utilisée localement pour les mêmes maux.

Dans leur travail sur l’habitation lao traditionnelle, Charpentier et Clément notent que les  poutres, les planchers et l’escalier principal de la maison sont faits en may dou. L’utilisation de ce beau bois dur dans la maison est d’ordre technique, mais aussi sans doute d’ordre symbolique; en effet la ville de Louang Prabang aurait été fondée sur ce bois. La légende veut qu’une femme enceinte, Man, se soit proposée pour être le génie de la ville; après une procession dans les quartiers, elle aurait été conduite près d’un grand trou et précipitée au fond;  un poteau de may dou aurait alors été planté sur son corps, colonne de la ville ou lak Man.