In Laos, one sometimes has the emotion of seeing the flamboyance of Saraca declinata in a forest gap of the Vientiane plain during the dry season and several private gardens, especially pagoda gardens, are adorned with this beautiful tree or with a species introduced from India, Saraca Indica, which only differs from the previous one in the number of stamens.
These medium-sized trees prefer to grow in the shade of their neighbours. Their smooth leaves are composed of elongated, lance-shaped leaflets which, when young, are purple or white and hang limply giving the tree its distinctive character. The small corymb flowers form large puffs at the end of the branch with very long stamens. They are yellow-orange and turn a beautiful brick colour as they age. This brilliant flowering and the subtle perfume it gives off have made the reputation of the Saraca.
The Lao call this flower “Burmese gold”; its colour and subtle fragrance could only be chosen in the worship of the Buddha; it is used to make bouquets, garlands and pyramids for ceremonies at the pagoda or at home. In addition, several Buddhist schools believe that it was under a Saraca that Queen Maya gave birth to the Buddha.
In the countryside, on the banks of the Nam Lik, we met women picking these pretty flowers… to eat them raw in salads; the young shoots of the leaves are also edible.
The decoction of these same leaves is used against fever.
The hard, insect-resistant wood is suitable for house pillars and is probably one of the reasons why this tree is gradually disappearing from inhabited areas.
Fortunately, pagoda gardens also play the role of biodiversity preservers and many of them contain Saraca declinata and Saraca Indica plants.
On a parfois au Laos l’émotion d’apercevoir, dans une trouée de forêt de la plaine de Vientiane, à la saison sèche, la flamboyance de Saraca declinata et plusieurs jardins de particuliers, mais surtout de pagode, s’ornent de ce bel arbre ou d’une espèce introduite d’Inde, Saraca Indica qui ne diffère de la précédente que par le nombre d’étamines.
Ces arbres de taille moyenne poussent de préférence à l’ombre de leurs voisins. Leurs feuilles lisses sont composées de folioles allongées en forme de lance qui, lorsqu’elles sont jeunes, sont violettes ou blanches et pendent mollement donnant à l’arbre son caractère distinctif. Les petites fleurs en corymbe forment en bout de branche de grosses houppettes hérissées de très longues étamines. Elles sont jaune-orangé et prennent en vieillissant une belle couleur brique. Cette floraison éclatante et le subtil parfum qu’elle dégage ont fait la réputation des Saraca.
Les Lao nomment cette fleur « or de Birmanie »; sa couleur et son parfum subtile ne pouvaient qu’être choisis dans le culte rendu au Bouddha; avec elle sont faits des bouquets, des guirlandes, des pyramides pour les cérémonies à la pagode ou à la maison. En outre, plusieurs écoles bouddhiques pensent que c’est sous un Saraca que la reine Maya donna naissance au Bouddha.
A la campagne, sur les bords de la Nam Lik, nous avons rencontré des femmes cueillant ces jolies fleurs… pour les manger crues en salade; les jeunes pousses des feuilles sont elles aussi comestibles.
La décoction de ces mêmes feuilles est employée contre la fièvre.
Le bois, dur et résistant aux insectes, convient pour les piliers des maisons et c’est sans doute une des raisons de la disparition progressive de cet arbre des zones habitées.
Heureusement, les jardins de pagode jouent aussi le rôle de conservateurs de la biodiversité et nombreux sont ceux qui abritent des pieds de Saraca declinata et de Saraca Indica.
In Laos, one sometimes has the emotion of seeing the flamboyance of Saraca declinata in a forest gap of the Vientiane plain during the dry season and several private gardens, especially pagoda gardens, are adorned with this beautiful tree or with a species introduced from India, Saraca Indica, which only differs from the previous one in the number of stamens.
These medium-sized trees prefer to grow in the shade of their neighbours. Their smooth leaves are composed of elongated, lance-shaped leaflets which, when young, are purple or white and hang limply giving the tree its distinctive character. The small corymb flowers form large puffs at the end of the branch with very long stamens. They are yellow-orange and turn a beautiful brick colour as they age. This brilliant flowering and the subtle perfume it gives off have made the reputation of the Saraca.
The Lao call this flower “Burmese gold”; its colour and subtle fragrance could only be chosen in the worship of the Buddha; it is used to make bouquets, garlands and pyramids for ceremonies at the pagoda or at home. In addition, several Buddhist schools believe that it was under a Saraca that Queen Maya gave birth to the Buddha.
In the countryside, on the banks of the Nam Lik, we met women picking these pretty flowers… to eat them raw in salads; the young shoots of the leaves are also edible.
The decoction of these same leaves is used against fever.
The hard, insect-resistant wood is suitable for house pillars and is probably one of the reasons why this tree is gradually disappearing from inhabited areas.
Fortunately, pagoda gardens also play the role of biodiversity preservers and many of them contain Saraca declinata and Saraca Indica plants.
On a parfois au Laos l’émotion d’apercevoir, dans une trouée de forêt de la plaine de Vientiane, à la saison sèche, la flamboyance de Saraca declinata et plusieurs jardins de particuliers, mais surtout de pagode, s’ornent de ce bel arbre ou d’une espèce introduite d’Inde, Saraca Indica qui ne diffère de la précédente que par le nombre d’étamines.
Ces arbres de taille moyenne poussent de préférence à l’ombre de leurs voisins. Leurs feuilles lisses sont composées de folioles allongées en forme de lance qui, lorsqu’elles sont jeunes, sont violettes ou blanches et pendent mollement donnant à l’arbre son caractère distinctif. Les petites fleurs en corymbe forment en bout de branche de grosses houppettes hérissées de très longues étamines. Elles sont jaune-orangé et prennent en vieillissant une belle couleur brique. Cette floraison éclatante et le subtil parfum qu’elle dégage ont fait la réputation des Saraca.
Les Lao nomment cette fleur « or de Birmanie »; sa couleur et son parfum subtile ne pouvaient qu’être choisis dans le culte rendu au Bouddha; avec elle sont faits des bouquets, des guirlandes, des pyramides pour les cérémonies à la pagode ou à la maison. En outre, plusieurs écoles bouddhiques pensent que c’est sous un Saraca que la reine Maya donna naissance au Bouddha.
A la campagne, sur les bords de la Nam Lik, nous avons rencontré des femmes cueillant ces jolies fleurs… pour les manger crues en salade; les jeunes pousses des feuilles sont elles aussi comestibles.
La décoction de ces mêmes feuilles est employée contre la fièvre.
Le bois, dur et résistant aux insectes, convient pour les piliers des maisons et c’est sans doute une des raisons de la disparition progressive de cet arbre des zones habitées.
Heureusement, les jardins de pagode jouent aussi le rôle de conservateurs de la biodiversité et nombreux sont ceux qui abritent des pieds de Saraca declinata et de Saraca Indica.
In Laos, one sometimes has the emotion of seeing the flamboyance of Saraca declinata in a forest gap of the Vientiane plain during the dry season and several private gardens, especially pagoda gardens, are adorned with this beautiful tree or with a species introduced from India, Saraca Indica, which only differs from the previous one in the number of stamens.
These medium-sized trees prefer to grow in the shade of their neighbours. Their smooth leaves are composed of elongated, lance-shaped leaflets which, when young, are purple or white and hang limply giving the tree its distinctive character. The small corymb flowers form large puffs at the end of the branch with very long stamens. They are yellow-orange and turn a beautiful brick colour as they age. This brilliant flowering and the subtle perfume it gives off have made the reputation of the Saraca.
The Lao call this flower “Burmese gold”; its colour and subtle fragrance could only be chosen in the worship of the Buddha; it is used to make bouquets, garlands and pyramids for ceremonies at the pagoda or at home. In addition, several Buddhist schools believe that it was under a Saraca that Queen Maya gave birth to the Buddha.
In the countryside, on the banks of the Nam Lik, we met women picking these pretty flowers… to eat them raw in salads; the young shoots of the leaves are also edible.
The decoction of these same leaves is used against fever.
The hard, insect-resistant wood is suitable for house pillars and is probably one of the reasons why this tree is gradually disappearing from inhabited areas.
Fortunately, pagoda gardens also play the role of biodiversity preservers and many of them contain Saraca declinata and Saraca Indica plants.
On a parfois au Laos l’émotion d’apercevoir, dans une trouée de forêt de la plaine de Vientiane, à la saison sèche, la flamboyance de Saraca declinata et plusieurs jardins de particuliers, mais surtout de pagode, s’ornent de ce bel arbre ou d’une espèce introduite d’Inde, Saraca Indica qui ne diffère de la précédente que par le nombre d’étamines.
Ces arbres de taille moyenne poussent de préférence à l’ombre de leurs voisins. Leurs feuilles lisses sont composées de folioles allongées en forme de lance qui, lorsqu’elles sont jeunes, sont violettes ou blanches et pendent mollement donnant à l’arbre son caractère distinctif. Les petites fleurs en corymbe forment en bout de branche de grosses houppettes hérissées de très longues étamines. Elles sont jaune-orangé et prennent en vieillissant une belle couleur brique. Cette floraison éclatante et le subtil parfum qu’elle dégage ont fait la réputation des Saraca.
Les Lao nomment cette fleur « or de Birmanie »; sa couleur et son parfum subtile ne pouvaient qu’être choisis dans le culte rendu au Bouddha; avec elle sont faits des bouquets, des guirlandes, des pyramides pour les cérémonies à la pagode ou à la maison. En outre, plusieurs écoles bouddhiques pensent que c’est sous un Saraca que la reine Maya donna naissance au Bouddha.
A la campagne, sur les bords de la Nam Lik, nous avons rencontré des femmes cueillant ces jolies fleurs… pour les manger crues en salade; les jeunes pousses des feuilles sont elles aussi comestibles.
La décoction de ces mêmes feuilles est employée contre la fièvre.
Le bois, dur et résistant aux insectes, convient pour les piliers des maisons et c’est sans doute une des raisons de la disparition progressive de cet arbre des zones habitées.
Heureusement, les jardins de pagode jouent aussi le rôle de conservateurs de la biodiversité et nombreux sont ceux qui abritent des pieds de Saraca declinata et de Saraca Indica.