This plant, which at first surprises by its voluminous caudex, may interest bonsai lovers, but it is above all an important medicinal plant. The caudex is a thickening at the base of the stem or root that allows the plant to store reserves in case of drought or poor substrate. You may have seen this large, swollen mass at the market, on the stalls of medicinal plants, or in the forest where it appears to be lying on the ground. It is Stephania, a genus that includes species from South East Asia, Australia and East Africa.
The one we saw in the forest, probably Stephania pierrei, is a liana with heart-shaped, peltate leaves (the petiole is attached near the centre of the leaf), which are anchored on a large, yellowish, woody caudex that lies on the ground. Its small yellow flowers are grouped in a corymb, and its fruits are red when ripe. As for the seeds (which we were unable to observe), they must logically have an arched shape, since this is what gives rise to the name of the family, Menispermaceae meaning “crescent seed”.
The name of the genus comes from the Greek “stephanos” which means “crown”, or from the botanist Frederick Stephan, director of the botanical garden of Saint Petersburg in the 19th century. The Lao names are numerous and varied because, as with the name of the species, it is often difficult to identify this plant, of which most of the time only the caudex can be seen; the most common name is boua bok, which is also used to refer to Crinum and other plants with tuberous roots; but one can also say sa monoy, “false monoy” because monoy belongs to the same family or thom leuat. After all, certain species have a sap as red as blood (leuat).
This caudex, which grows as the plant ages and can reach a diameter of about fifty centimetres, is considered an important medicinal plant; its uses are multiple: In Louang Prabang, a healer told us that it is necessary to take shavings of the tuber, wrap them in a banana leaf, put this packet on the embers and then on the suffering part, often the liver. Elsewhere in Laos, boua bok is used as a sedative, diuretic and to combat asthma. In China, Stephania tetrandra is one of the fifty fundamental plants of pharmacopoeia In Cambodia and Thailand, certain Stephania plants are used to combat malaria.
Cette plante, qui surprend d’abord par son caudex volumineux, peut intéresser les amateurs de bonzaï, mais elle est surtout une plante médicinale importante. Rappelons d’abord que le caudex est un épaississement de la base de la tige ou de la racine qui permet à la plante de stocker des réserves en cas de sécheresse ou de pauvreté du substrat. Vous avez peut-être vu cette grosse masse boursouflée au marché, sur les étals de plantes médicinales, ou en forêt où elle semble posée sur le sol. Il s’agit de Stephania, genre qui comprend des espèces originaires d’Asie du Sud Est, d’Australie et d’Afrique de l’Est.
Celle que nous avons observée en forêt, sans doute Stephania pierrei, est une liane aux feuilles peltées (le pétiole est attaché près du centre de la feuille), en forme de cœur, qui s’ancre sur un gros caudex ligneux et jaunâtre posé sur le sol. Ses petites fleurs jaunes sont groupées en corymbe, et ses fruits sont rouges à maturité. Quant aux graines (que nous n’avons pas pu observer) elles doivent logiquement avoir une forme arquée puisque c’est ce qui induit le nom de la famille, Menispermaceae signifiant « graine en croissant ».
Le nom du genre vient du grec « stephanos » qui signifie « couronne », ou encore du botaniste Frederick Stephan, directeur au XIX° siècle du jardin botanique de Saint Petersburg. Les noms lao sont nombreux et variés car, comme pour le nom de l’espèce, il est souvent difficile d’identifier cette plante dont on ne voit la plupart du temps que le caudex; on entend le plus souvent boua bok qui nomme aussi les Crinum et d’autres plantes à racines tubéreuses; mais l’on dira également sa monoy, « fausse monoy », car monoy appartient à la même famille ou encore thom leuat, car certaines espèces ont une sève rouge comme le sang (leuat).
Ce caudex donc, qui grossit au fur et à mesure que la plante vieillit et qui peut atteindre une cinquantaine de centimètres de diamètre, est considéré comme une plante médicinale importante; ses usages sont multiples: les Hmong réduisent en poussière la tige, la mélangent avec de l’alcool et utilisent cette préparation comme emplâtre sur les fractures, les déchirures des ligaments, les entorses sévères; à Louang Prabang un guérisseur nous dit qu’il faut prendre des copeaux du tubercule, les envelopper dans une feuille de bananier, mettre ce paquet sur la braise puis sur la partie souffrante, souvent le foie. Ailleurs au Laos on emploie boua bok comme sédatif, comme diurétique, pour lutter contre l’asthme. En Chine Stephania tetrandra fait partie des cinquante plantes fondamentales de la pharmacopée. Au Cambodge, en Thaïlande, certains Stephania sont employés pour lutter contre le paludisme.
This plant, which at first surprises by its voluminous caudex, may interest bonsai lovers, but it is above all an important medicinal plant. The caudex is a thickening at the base of the stem or root that allows the plant to store reserves in case of drought or poor substrate. You may have seen this large, swollen mass at the market, on the stalls of medicinal plants, or in the forest where it appears to be lying on the ground. It is Stephania, a genus that includes species from South East Asia, Australia and East Africa.
The one we saw in the forest, probably Stephania pierrei, is a liana with heart-shaped, peltate leaves (the petiole is attached near the centre of the leaf), which are anchored on a large, yellowish, woody caudex that lies on the ground. Its small yellow flowers are grouped in a corymb, and its fruits are red when ripe. As for the seeds (which we were unable to observe), they must logically have an arched shape, since this is what gives rise to the name of the family, Menispermaceae meaning “crescent seed”.
The name of the genus comes from the Greek “stephanos” which means “crown”, or from the botanist Frederick Stephan, director of the botanical garden of Saint Petersburg in the 19th century. The Lao names are numerous and varied because, as with the name of the species, it is often difficult to identify this plant, of which most of the time only the caudex can be seen; the most common name is boua bok, which is also used to refer to Crinum and other plants with tuberous roots; but one can also say sa monoy, “false monoy” because monoy belongs to the same family or thom leuat. After all, certain species have a sap as red as blood (leuat).
This caudex, which grows as the plant ages and can reach a diameter of about fifty centimetres, is considered an important medicinal plant; its uses are multiple: In Louang Prabang, a healer told us that it is necessary to take shavings of the tuber, wrap them in a banana leaf, put this packet on the embers and then on the suffering part, often the liver. Elsewhere in Laos, boua bok is used as a sedative, diuretic and to combat asthma. In China, Stephania tetrandra is one of the fifty fundamental plants of pharmacopoeia In Cambodia and Thailand, certain Stephania plants are used to combat malaria.
Cette plante, qui surprend d’abord par son caudex volumineux, peut intéresser les amateurs de bonzaï, mais elle est surtout une plante médicinale importante. Rappelons d’abord que le caudex est un épaississement de la base de la tige ou de la racine qui permet à la plante de stocker des réserves en cas de sécheresse ou de pauvreté du substrat. Vous avez peut-être vu cette grosse masse boursouflée au marché, sur les étals de plantes médicinales, ou en forêt où elle semble posée sur le sol. Il s’agit de Stephania, genre qui comprend des espèces originaires d’Asie du Sud Est, d’Australie et d’Afrique de l’Est.
Celle que nous avons observée en forêt, sans doute Stephania pierrei, est une liane aux feuilles peltées (le pétiole est attaché près du centre de la feuille), en forme de cœur, qui s’ancre sur un gros caudex ligneux et jaunâtre posé sur le sol. Ses petites fleurs jaunes sont groupées en corymbe, et ses fruits sont rouges à maturité. Quant aux graines (que nous n’avons pas pu observer) elles doivent logiquement avoir une forme arquée puisque c’est ce qui induit le nom de la famille, Menispermaceae signifiant « graine en croissant ».
Le nom du genre vient du grec « stephanos » qui signifie « couronne », ou encore du botaniste Frederick Stephan, directeur au XIX° siècle du jardin botanique de Saint Petersburg. Les noms lao sont nombreux et variés car, comme pour le nom de l’espèce, il est souvent difficile d’identifier cette plante dont on ne voit la plupart du temps que le caudex; on entend le plus souvent boua bok qui nomme aussi les Crinum et d’autres plantes à racines tubéreuses; mais l’on dira également sa monoy, « fausse monoy », car monoy appartient à la même famille ou encore thom leuat, car certaines espèces ont une sève rouge comme le sang (leuat).
Ce caudex donc, qui grossit au fur et à mesure que la plante vieillit et qui peut atteindre une cinquantaine de centimètres de diamètre, est considéré comme une plante médicinale importante; ses usages sont multiples: les Hmong réduisent en poussière la tige, la mélangent avec de l’alcool et utilisent cette préparation comme emplâtre sur les fractures, les déchirures des ligaments, les entorses sévères; à Louang Prabang un guérisseur nous dit qu’il faut prendre des copeaux du tubercule, les envelopper dans une feuille de bananier, mettre ce paquet sur la braise puis sur la partie souffrante, souvent le foie. Ailleurs au Laos on emploie boua bok comme sédatif, comme diurétique, pour lutter contre l’asthme. En Chine Stephania tetrandra fait partie des cinquante plantes fondamentales de la pharmacopée. Au Cambodge, en Thaïlande, certains Stephania sont employés pour lutter contre le paludisme.
This plant, which at first surprises by its voluminous caudex, may interest bonsai lovers, but it is above all an important medicinal plant. The caudex is a thickening at the base of the stem or root that allows the plant to store reserves in case of drought or poor substrate. You may have seen this large, swollen mass at the market, on the stalls of medicinal plants, or in the forest where it appears to be lying on the ground. It is Stephania, a genus that includes species from South East Asia, Australia and East Africa.
The one we saw in the forest, probably Stephania pierrei, is a liana with heart-shaped, peltate leaves (the petiole is attached near the centre of the leaf), which are anchored on a large, yellowish, woody caudex that lies on the ground. Its small yellow flowers are grouped in a corymb, and its fruits are red when ripe. As for the seeds (which we were unable to observe), they must logically have an arched shape, since this is what gives rise to the name of the family, Menispermaceae meaning “crescent seed”.
The name of the genus comes from the Greek “stephanos” which means “crown”, or from the botanist Frederick Stephan, director of the botanical garden of Saint Petersburg in the 19th century. The Lao names are numerous and varied because, as with the name of the species, it is often difficult to identify this plant, of which most of the time only the caudex can be seen; the most common name is boua bok, which is also used to refer to Crinum and other plants with tuberous roots; but one can also say sa monoy, “false monoy” because monoy belongs to the same family or thom leuat. After all, certain species have a sap as red as blood (leuat).
This caudex, which grows as the plant ages and can reach a diameter of about fifty centimetres, is considered an important medicinal plant; its uses are multiple: In Louang Prabang, a healer told us that it is necessary to take shavings of the tuber, wrap them in a banana leaf, put this packet on the embers and then on the suffering part, often the liver. Elsewhere in Laos, boua bok is used as a sedative, diuretic and to combat asthma. In China, Stephania tetrandra is one of the fifty fundamental plants of pharmacopoeia In Cambodia and Thailand, certain Stephania plants are used to combat malaria.
Cette plante, qui surprend d’abord par son caudex volumineux, peut intéresser les amateurs de bonzaï, mais elle est surtout une plante médicinale importante. Rappelons d’abord que le caudex est un épaississement de la base de la tige ou de la racine qui permet à la plante de stocker des réserves en cas de sécheresse ou de pauvreté du substrat. Vous avez peut-être vu cette grosse masse boursouflée au marché, sur les étals de plantes médicinales, ou en forêt où elle semble posée sur le sol. Il s’agit de Stephania, genre qui comprend des espèces originaires d’Asie du Sud Est, d’Australie et d’Afrique de l’Est.
Celle que nous avons observée en forêt, sans doute Stephania pierrei, est une liane aux feuilles peltées (le pétiole est attaché près du centre de la feuille), en forme de cœur, qui s’ancre sur un gros caudex ligneux et jaunâtre posé sur le sol. Ses petites fleurs jaunes sont groupées en corymbe, et ses fruits sont rouges à maturité. Quant aux graines (que nous n’avons pas pu observer) elles doivent logiquement avoir une forme arquée puisque c’est ce qui induit le nom de la famille, Menispermaceae signifiant « graine en croissant ».
Le nom du genre vient du grec « stephanos » qui signifie « couronne », ou encore du botaniste Frederick Stephan, directeur au XIX° siècle du jardin botanique de Saint Petersburg. Les noms lao sont nombreux et variés car, comme pour le nom de l’espèce, il est souvent difficile d’identifier cette plante dont on ne voit la plupart du temps que le caudex; on entend le plus souvent boua bok qui nomme aussi les Crinum et d’autres plantes à racines tubéreuses; mais l’on dira également sa monoy, « fausse monoy », car monoy appartient à la même famille ou encore thom leuat, car certaines espèces ont une sève rouge comme le sang (leuat).
Ce caudex donc, qui grossit au fur et à mesure que la plante vieillit et qui peut atteindre une cinquantaine de centimètres de diamètre, est considéré comme une plante médicinale importante; ses usages sont multiples: les Hmong réduisent en poussière la tige, la mélangent avec de l’alcool et utilisent cette préparation comme emplâtre sur les fractures, les déchirures des ligaments, les entorses sévères; à Louang Prabang un guérisseur nous dit qu’il faut prendre des copeaux du tubercule, les envelopper dans une feuille de bananier, mettre ce paquet sur la braise puis sur la partie souffrante, souvent le foie. Ailleurs au Laos on emploie boua bok comme sédatif, comme diurétique, pour lutter contre l’asthme. En Chine Stephania tetrandra fait partie des cinquante plantes fondamentales de la pharmacopée. Au Cambodge, en Thaïlande, certains Stephania sont employés pour lutter contre le paludisme.