This plant is in the Menispermaceae family – without doubt the most well-known of this family for its medicinal virtues, even outside of its natural range. One only needs to read the popular names it has been given in different languages to see this.
This woody vine is recognizable by its stalks, which are studded with numerous knobs. Its leaves are heart-shaped, the flowers have three petals, and the fruits are elongated drupes. The stalks contain a very bitter, milky sap. The quinine plant grows in the humid forests of Southeast Asia, normally above 1000 m. It is native to Laos and Cambodia, but it was introduced to Vietnam by the Sisters of Saint Vincent de Paul to fight rebellious fevers.
In Laos, it is grown in many gardens and is fast-growing in hot weather (growing at a rate of 25 cm in 24 hours). If it cannot be found growing in a particular area, you will not have any difficulty buying it, since it is sold everywhere in Laos, including at the markets, and by street vendors.
The vine is an important plant in traditional medicine; its strong bitterness has led to its use as an aperitif and digestif; it is recommended in cases of rheumatism, tetanus, syphilitic canker sores, diabetes, and above all for the treatment of all fevers, particularly for malaria.
In Laos, it is also said that kheua khao ho is good for older people. To live a long life you must eat a little bit of this vine every day (with a little sugar to lessen the bitterness).
After sun-drying the vine, one can make a powder to use as a medication; it is added to the food of horses and buffalo to make them gain weight. This same powder, added to lotion, slows down ageing when applied to the skin.
None of these traditional uses has been verified by science, but ethnopharmacology (the study of remedies used by different cultures) has sometimes found avenues for the use of plants in modern medicine. Malaria treatment drugs are a good example of this – studying plants traditionally used in their treatment led to the modern drugs we use today. Researchers are always hoping to find new plants with medically effective molecules, and they have high hopes for the study of the quinine plant due to its importance in traditional medicine.
Voici notre troisième plante de la famille des Menispermacées sans doute la plus connue pour ses vertus médicinales, même hors de sa zone d’origine. Il suffit pour s’en rendre compte de lire les noms vernaculaires qui lui sont donnés dans différentes langues.
Cette liane ligneuse est reconnaissable à ses tiges présentant de nombreuses aspérités. Les feuilles sont en forme de cœur, les fleurs ont trois pétales et les fruits sont de petites drupes oblongues. La tige contient un suc laiteux très amer. Elle pousse spontanément dans les forêts primaires humides d’Asie du Sud Est au-dessus de 1000m. On la trouve au Laos et au Cambodge, mais elle a été introduite au Vietnam par les sœurs de Saint Vincent de Paul pour combattre les fièvres rebelles. Elle pousse au Laos dans de nombreux jardins, sa croissance rapide par temps chaud (25 cm/24 heures) est un vrai plaisir pour celui qui la plante. Si vous n’en avez pas chez vous vous n’aurez aucune difficulté à vous en procurer, car elle est vendue partout, aussi bien au marché que par des vendeurs ambulants.
Elle est en effet considérée comme une plante médicinale majeure en médecine traditionnelle; sa forte amertume la fait considérer comme apéritive et digestive; elle est recommandée en cas de rhumatismes, tétanos, chancres syphilitiques, diabète et surtout pour toutes les fièvres, en particulier le paludisme.
On dit aussi au Laos que kheua khao ho est bonne pour les personnes âgées. Pour vivre longtemps mangez chaque jour un petit morceau de cette liane, avec un met sucré pour en faire passer l’amertume.
On fait avec la liane séchée au soleil une poudre que l’on peut utiliser comme médicament mais que l’on mélange aussi au paddy des chevaux et des buffles pour qu’ils prennent du poids. Cette même poudre, ajoutée à une crème de soin pour la peau, ralentirait le vieillissement cutané.
Tous ces usages traditionnels ne sont pas vérifiés par la science, mais l’ethnopharmacologie qui étudie les remèdes utilisés par les différentes cultures, y trouve parfois des pistes intéressantes pour la médecine scientifique. Si nous prenons l’exemple du paludisme, la recherche de nouvelles molécules antipaludiques se fait encore en partie au sein de la biodiversité végétale, en se servant de l’ethnopharmacologie comme outil de travail. Les biologistes espèrent toujours trouver de nouvelles plantes ayant des molécules efficaces et ils fondent de grands espoirs sur l’étude de notre «liane quinine », si importante en médecine traditionnelle.
This plant is in the Menispermaceae family – without doubt the most well-known of this family for its medicinal virtues, even outside of its natural range. One only needs to read the popular names it has been given in different languages to see this.
This woody vine is recognizable by its stalks, which are studded with numerous knobs. Its leaves are heart-shaped, the flowers have three petals, and the fruits are elongated drupes. The stalks contain a very bitter, milky sap. The quinine plant grows in the humid forests of Southeast Asia, normally above 1000 m. It is native to Laos and Cambodia, but it was introduced to Vietnam by the Sisters of Saint Vincent de Paul to fight rebellious fevers.
In Laos, it is grown in many gardens and is fast-growing in hot weather (growing at a rate of 25 cm in 24 hours). If it cannot be found growing in a particular area, you will not have any difficulty buying it, since it is sold everywhere in Laos, including at the markets, and by street vendors.
The vine is an important plant in traditional medicine; its strong bitterness has led to its use as an aperitif and digestif; it is recommended in cases of rheumatism, tetanus, syphilitic canker sores, diabetes, and above all for the treatment of all fevers, particularly for malaria.
In Laos, it is also said that kheua khao ho is good for older people. To live a long life you must eat a little bit of this vine every day (with a little sugar to lessen the bitterness).
After sun-drying the vine, one can make a powder to use as a medication; it is added to the food of horses and buffalo to make them gain weight. This same powder, added to lotion, slows down ageing when applied to the skin.
None of these traditional uses has been verified by science, but ethnopharmacology (the study of remedies used by different cultures) has sometimes found avenues for the use of plants in modern medicine. Malaria treatment drugs are a good example of this – studying plants traditionally used in their treatment led to the modern drugs we use today. Researchers are always hoping to find new plants with medically effective molecules, and they have high hopes for the study of the quinine plant due to its importance in traditional medicine.
Voici notre troisième plante de la famille des Menispermacées sans doute la plus connue pour ses vertus médicinales, même hors de sa zone d’origine. Il suffit pour s’en rendre compte de lire les noms vernaculaires qui lui sont donnés dans différentes langues.
Cette liane ligneuse est reconnaissable à ses tiges présentant de nombreuses aspérités. Les feuilles sont en forme de cœur, les fleurs ont trois pétales et les fruits sont de petites drupes oblongues. La tige contient un suc laiteux très amer. Elle pousse spontanément dans les forêts primaires humides d’Asie du Sud Est au-dessus de 1000m. On la trouve au Laos et au Cambodge, mais elle a été introduite au Vietnam par les sœurs de Saint Vincent de Paul pour combattre les fièvres rebelles. Elle pousse au Laos dans de nombreux jardins, sa croissance rapide par temps chaud (25 cm/24 heures) est un vrai plaisir pour celui qui la plante. Si vous n’en avez pas chez vous vous n’aurez aucune difficulté à vous en procurer, car elle est vendue partout, aussi bien au marché que par des vendeurs ambulants.
Elle est en effet considérée comme une plante médicinale majeure en médecine traditionnelle; sa forte amertume la fait considérer comme apéritive et digestive; elle est recommandée en cas de rhumatismes, tétanos, chancres syphilitiques, diabète et surtout pour toutes les fièvres, en particulier le paludisme.
On dit aussi au Laos que kheua khao ho est bonne pour les personnes âgées. Pour vivre longtemps mangez chaque jour un petit morceau de cette liane, avec un met sucré pour en faire passer l’amertume.
On fait avec la liane séchée au soleil une poudre que l’on peut utiliser comme médicament mais que l’on mélange aussi au paddy des chevaux et des buffles pour qu’ils prennent du poids. Cette même poudre, ajoutée à une crème de soin pour la peau, ralentirait le vieillissement cutané.
Tous ces usages traditionnels ne sont pas vérifiés par la science, mais l’ethnopharmacologie qui étudie les remèdes utilisés par les différentes cultures, y trouve parfois des pistes intéressantes pour la médecine scientifique. Si nous prenons l’exemple du paludisme, la recherche de nouvelles molécules antipaludiques se fait encore en partie au sein de la biodiversité végétale, en se servant de l’ethnopharmacologie comme outil de travail. Les biologistes espèrent toujours trouver de nouvelles plantes ayant des molécules efficaces et ils fondent de grands espoirs sur l’étude de notre «liane quinine », si importante en médecine traditionnelle.
This plant is in the Menispermaceae family – without doubt the most well-known of this family for its medicinal virtues, even outside of its natural range. One only needs to read the popular names it has been given in different languages to see this.
This woody vine is recognizable by its stalks, which are studded with numerous knobs. Its leaves are heart-shaped, the flowers have three petals, and the fruits are elongated drupes. The stalks contain a very bitter, milky sap. The quinine plant grows in the humid forests of Southeast Asia, normally above 1000 m. It is native to Laos and Cambodia, but it was introduced to Vietnam by the Sisters of Saint Vincent de Paul to fight rebellious fevers.
In Laos, it is grown in many gardens and is fast-growing in hot weather (growing at a rate of 25 cm in 24 hours). If it cannot be found growing in a particular area, you will not have any difficulty buying it, since it is sold everywhere in Laos, including at the markets, and by street vendors.
The vine is an important plant in traditional medicine; its strong bitterness has led to its use as an aperitif and digestif; it is recommended in cases of rheumatism, tetanus, syphilitic canker sores, diabetes, and above all for the treatment of all fevers, particularly for malaria.
In Laos, it is also said that kheua khao ho is good for older people. To live a long life you must eat a little bit of this vine every day (with a little sugar to lessen the bitterness).
After sun-drying the vine, one can make a powder to use as a medication; it is added to the food of horses and buffalo to make them gain weight. This same powder, added to lotion, slows down ageing when applied to the skin.
None of these traditional uses has been verified by science, but ethnopharmacology (the study of remedies used by different cultures) has sometimes found avenues for the use of plants in modern medicine. Malaria treatment drugs are a good example of this – studying plants traditionally used in their treatment led to the modern drugs we use today. Researchers are always hoping to find new plants with medically effective molecules, and they have high hopes for the study of the quinine plant due to its importance in traditional medicine.
Voici notre troisième plante de la famille des Menispermacées sans doute la plus connue pour ses vertus médicinales, même hors de sa zone d’origine. Il suffit pour s’en rendre compte de lire les noms vernaculaires qui lui sont donnés dans différentes langues.
Cette liane ligneuse est reconnaissable à ses tiges présentant de nombreuses aspérités. Les feuilles sont en forme de cœur, les fleurs ont trois pétales et les fruits sont de petites drupes oblongues. La tige contient un suc laiteux très amer. Elle pousse spontanément dans les forêts primaires humides d’Asie du Sud Est au-dessus de 1000m. On la trouve au Laos et au Cambodge, mais elle a été introduite au Vietnam par les sœurs de Saint Vincent de Paul pour combattre les fièvres rebelles. Elle pousse au Laos dans de nombreux jardins, sa croissance rapide par temps chaud (25 cm/24 heures) est un vrai plaisir pour celui qui la plante. Si vous n’en avez pas chez vous vous n’aurez aucune difficulté à vous en procurer, car elle est vendue partout, aussi bien au marché que par des vendeurs ambulants.
Elle est en effet considérée comme une plante médicinale majeure en médecine traditionnelle; sa forte amertume la fait considérer comme apéritive et digestive; elle est recommandée en cas de rhumatismes, tétanos, chancres syphilitiques, diabète et surtout pour toutes les fièvres, en particulier le paludisme.
On dit aussi au Laos que kheua khao ho est bonne pour les personnes âgées. Pour vivre longtemps mangez chaque jour un petit morceau de cette liane, avec un met sucré pour en faire passer l’amertume.
On fait avec la liane séchée au soleil une poudre que l’on peut utiliser comme médicament mais que l’on mélange aussi au paddy des chevaux et des buffles pour qu’ils prennent du poids. Cette même poudre, ajoutée à une crème de soin pour la peau, ralentirait le vieillissement cutané.
Tous ces usages traditionnels ne sont pas vérifiés par la science, mais l’ethnopharmacologie qui étudie les remèdes utilisés par les différentes cultures, y trouve parfois des pistes intéressantes pour la médecine scientifique. Si nous prenons l’exemple du paludisme, la recherche de nouvelles molécules antipaludiques se fait encore en partie au sein de la biodiversité végétale, en se servant de l’ethnopharmacologie comme outil de travail. Les biologistes espèrent toujours trouver de nouvelles plantes ayant des molécules efficaces et ils fondent de grands espoirs sur l’étude de notre «liane quinine », si importante en médecine traditionnelle.