Weeds are not always as noxious as it is thought, in that they can be harmful to some and useful to others. Such is the case of a little plant in wetland areas, belonging to the same family as the hibiscus, gna khi one, in Latin: Urena lobata.
It blossoms at the end of the rainy season, at which time it can easily be seen. It grows in bushes, with ligneous stems, 1 – 2 metres high; its oval-shaped leaves are single, alternate; they have grey, angulated lobes, marked in varying degrees with an irregular margin, and are covered, like the rest of the plant, with very fine hairs « star-shaped ? ». The small pinkish-purple flowers (2-3 cms.) are single, each has five petals, and constitute a flower similar to that of the hibiscus.
The globulous, 5-carpel fruit, is covered with fine, hooked spines which, when dry, become veritable darts that catch in clusters on to the hair of animals, as well as to clothing, and to human hair. It is for this reason that, in French Creole, this plant is called « cousin », because it sticks like a parental parasite.
In Laos, where it can be found on the banks of rivers and streams, in paddy fields, in wastelands, and in preferably humid areas, it is called gna gnoum, more frequently: gna khi one « groundhog dung», a metaphor to describe a plant of no value.
The scientific name Urena would have been taken by Linnaeus from the Malay language, which would have reinforced the hypothesis of an Asiatic origin of this pan-tropical plant, so long disseminated by man. Actually, the woody stems of Urena lobata are able to provide fibres which, one hopes, are able to rival cotton. It is also grown in Brazil and in many African countries to make rugs, rope, and coarse sacks. Besides this, where its exploitation has been abandoned, it has quickly become invasive, such as in Florida or the Pacific.
In Laos, our counterparts insist on the fact that in December one cannot walk anywhere without being covered with these prickly little fruits; however, while the plant is still young, it is fed to cows. In northern Laos, gna khi one would also have been occasionally used for its fibres. This « weed » also has uses in traditional medicine; thus, by crushing the leaves, one can make a plaster to put on certain wounds, particularly serpent bites. With its roots, the Hmong make tea, to prevent miscarriages and poor circulation. Also, in laboratory testing, extracts of leaves and roots have shown anti-bacterial activity.
Les mauvaises herbes ne sont pas toujours aussi nocives qu’on le croit, d’autant qu’elles peuvent être nuisibles pour les uns et utiles pour les autres, c’est le cas d’une petite plante des zones humides appartenant à la même famille que les Hibiscus, gna khi one, en latin Urena lobata.
C’est à la fin de la saison des pluies qu’elle fleurit et que l’on peut facilement l’observer. Elle constitue des buissons ramifiés aux tiges ligneuses de 1 à 2 mètres de hauteur; ses feuilles sont simples, alternes, ovales; elles ont des lobes anguleux plus ou moins marqués avec une marge irrégulière; de couleur gris vert, elles sont couvertes, comme l’ensemble de la plante de poils très fins « en étoile ». Les petites fleurs (2 à 3 centimètres) sont solitaires, rose violacé, à 5 pétales, constituées comme une fleur d’Hibiscus. Le fruit globuleux à 5 carpelles est couvert de fines épines en crochet qui, en séchant, deviennent de véritables aiguillons s’accrochant en grappe au poil des animaux, aux vêtements et même aux cheveux. C’est pour cette raison qu’en français (créole) on nomme cette plante cousin car elle est collante comme un parent parasite.
Au Laos, où on la rencontre au bord des cours d’eau, des rizières, dans les terrains abandonnés et ouverts de préférence humides, on la nomme gna gnoum et plus souvent gna khi one « herbe crotte de marmotte », métaphore pour exprimer une plante sans valeur.
Le nom scientifique Urena aurait été pris par Linné à une langue de Malaisie, ce qui conforterait l’hypothèse d’une origine asiatique de cette plante pantropicale depuis longtemps, disséminée par l’homme. En effet, les tiges ligneuses de Urena lobata peuvent donner des fibres dont on espérait qu’elles puissent rivaliser avec le coton; elle est ainsi cultivée au Brésil et dans plusieurs pays africains pour faire des tapis, des cordes et des sacs grossiers. Mais ailleurs, où son exploitation a été abandonnée, elle est vite devenue envahissante comme en Floride ou dans le Pacifique.
Au Laos, nos interlocuteurs insistent sur le fait qu’au mois de décembre on ne peut pas passer sur les chemins sans être couvert de ces petits fruits piquants; cependant, lorsque la plante est encore jeune, on la donne aux vaches. Dans le nord du pays, gna khi one serait parfois aussi utilisée pour ses fibres. Cette « mauvaise herbe » a quand même des usages en médecine traditionnelle; ainsi, avec les feuilles écrasées on fait un emplâtre que l’on pose sur certaines plaies, en particulier les morsures de serpent; les Hmong font un thé, avec ses racines, pour prévenir les fausses couches et les troubles de la circulation. D’ailleurs, en laboratoire, des extraits des feuilles et de la racine ont montré une activité antibactérien.
Weeds are not always as noxious as it is thought, in that they can be harmful to some and useful to others. Such is the case of a little plant in wetland areas, belonging to the same family as the hibiscus, gna khi one, in Latin: Urena lobata.
It blossoms at the end of the rainy season, at which time it can easily be seen. It grows in bushes, with ligneous stems, 1 – 2 metres high; its oval-shaped leaves are single, alternate; they have grey, angulated lobes, marked in varying degrees with an irregular margin, and are covered, like the rest of the plant, with very fine hairs « star-shaped ? ». The small pinkish-purple flowers (2-3 cms.) are single, each has five petals, and constitute a flower similar to that of the hibiscus.
The globulous, 5-carpel fruit, is covered with fine, hooked spines which, when dry, become veritable darts that catch in clusters on to the hair of animals, as well as to clothing, and to human hair. It is for this reason that, in French Creole, this plant is called « cousin », because it sticks like a parental parasite.
In Laos, where it can be found on the banks of rivers and streams, in paddy fields, in wastelands, and in preferably humid areas, it is called gna gnoum, more frequently: gna khi one « groundhog dung», a metaphor to describe a plant of no value.
The scientific name Urena would have been taken by Linnaeus from the Malay language, which would have reinforced the hypothesis of an Asiatic origin of this pan-tropical plant, so long disseminated by man. Actually, the woody stems of Urena lobata are able to provide fibres which, one hopes, are able to rival cotton. It is also grown in Brazil and in many African countries to make rugs, rope, and coarse sacks. Besides this, where its exploitation has been abandoned, it has quickly become invasive, such as in Florida or the Pacific.
In Laos, our counterparts insist on the fact that in December one cannot walk anywhere without being covered with these prickly little fruits; however, while the plant is still young, it is fed to cows. In northern Laos, gna khi one would also have been occasionally used for its fibres. This « weed » also has uses in traditional medicine; thus, by crushing the leaves, one can make a plaster to put on certain wounds, particularly serpent bites. With its roots, the Hmong make tea, to prevent miscarriages and poor circulation. Also, in laboratory testing, extracts of leaves and roots have shown anti-bacterial activity.
Les mauvaises herbes ne sont pas toujours aussi nocives qu’on le croit, d’autant qu’elles peuvent être nuisibles pour les uns et utiles pour les autres, c’est le cas d’une petite plante des zones humides appartenant à la même famille que les Hibiscus, gna khi one, en latin Urena lobata.
C’est à la fin de la saison des pluies qu’elle fleurit et que l’on peut facilement l’observer. Elle constitue des buissons ramifiés aux tiges ligneuses de 1 à 2 mètres de hauteur; ses feuilles sont simples, alternes, ovales; elles ont des lobes anguleux plus ou moins marqués avec une marge irrégulière; de couleur gris vert, elles sont couvertes, comme l’ensemble de la plante de poils très fins « en étoile ». Les petites fleurs (2 à 3 centimètres) sont solitaires, rose violacé, à 5 pétales, constituées comme une fleur d’Hibiscus. Le fruit globuleux à 5 carpelles est couvert de fines épines en crochet qui, en séchant, deviennent de véritables aiguillons s’accrochant en grappe au poil des animaux, aux vêtements et même aux cheveux. C’est pour cette raison qu’en français (créole) on nomme cette plante cousin car elle est collante comme un parent parasite.
Au Laos, où on la rencontre au bord des cours d’eau, des rizières, dans les terrains abandonnés et ouverts de préférence humides, on la nomme gna gnoum et plus souvent gna khi one « herbe crotte de marmotte », métaphore pour exprimer une plante sans valeur.
Le nom scientifique Urena aurait été pris par Linné à une langue de Malaisie, ce qui conforterait l’hypothèse d’une origine asiatique de cette plante pantropicale depuis longtemps, disséminée par l’homme. En effet, les tiges ligneuses de Urena lobata peuvent donner des fibres dont on espérait qu’elles puissent rivaliser avec le coton; elle est ainsi cultivée au Brésil et dans plusieurs pays africains pour faire des tapis, des cordes et des sacs grossiers. Mais ailleurs, où son exploitation a été abandonnée, elle est vite devenue envahissante comme en Floride ou dans le Pacifique.
Au Laos, nos interlocuteurs insistent sur le fait qu’au mois de décembre on ne peut pas passer sur les chemins sans être couvert de ces petits fruits piquants; cependant, lorsque la plante est encore jeune, on la donne aux vaches. Dans le nord du pays, gna khi one serait parfois aussi utilisée pour ses fibres. Cette « mauvaise herbe » a quand même des usages en médecine traditionnelle; ainsi, avec les feuilles écrasées on fait un emplâtre que l’on pose sur certaines plaies, en particulier les morsures de serpent; les Hmong font un thé, avec ses racines, pour prévenir les fausses couches et les troubles de la circulation. D’ailleurs, en laboratoire, des extraits des feuilles et de la racine ont montré une activité antibactérien.
Weeds are not always as noxious as it is thought, in that they can be harmful to some and useful to others. Such is the case of a little plant in wetland areas, belonging to the same family as the hibiscus, gna khi one, in Latin: Urena lobata.
It blossoms at the end of the rainy season, at which time it can easily be seen. It grows in bushes, with ligneous stems, 1 – 2 metres high; its oval-shaped leaves are single, alternate; they have grey, angulated lobes, marked in varying degrees with an irregular margin, and are covered, like the rest of the plant, with very fine hairs « star-shaped ? ». The small pinkish-purple flowers (2-3 cms.) are single, each has five petals, and constitute a flower similar to that of the hibiscus.
The globulous, 5-carpel fruit, is covered with fine, hooked spines which, when dry, become veritable darts that catch in clusters on to the hair of animals, as well as to clothing, and to human hair. It is for this reason that, in French Creole, this plant is called « cousin », because it sticks like a parental parasite.
In Laos, where it can be found on the banks of rivers and streams, in paddy fields, in wastelands, and in preferably humid areas, it is called gna gnoum, more frequently: gna khi one « groundhog dung», a metaphor to describe a plant of no value.
The scientific name Urena would have been taken by Linnaeus from the Malay language, which would have reinforced the hypothesis of an Asiatic origin of this pan-tropical plant, so long disseminated by man. Actually, the woody stems of Urena lobata are able to provide fibres which, one hopes, are able to rival cotton. It is also grown in Brazil and in many African countries to make rugs, rope, and coarse sacks. Besides this, where its exploitation has been abandoned, it has quickly become invasive, such as in Florida or the Pacific.
In Laos, our counterparts insist on the fact that in December one cannot walk anywhere without being covered with these prickly little fruits; however, while the plant is still young, it is fed to cows. In northern Laos, gna khi one would also have been occasionally used for its fibres. This « weed » also has uses in traditional medicine; thus, by crushing the leaves, one can make a plaster to put on certain wounds, particularly serpent bites. With its roots, the Hmong make tea, to prevent miscarriages and poor circulation. Also, in laboratory testing, extracts of leaves and roots have shown anti-bacterial activity.
Les mauvaises herbes ne sont pas toujours aussi nocives qu’on le croit, d’autant qu’elles peuvent être nuisibles pour les uns et utiles pour les autres, c’est le cas d’une petite plante des zones humides appartenant à la même famille que les Hibiscus, gna khi one, en latin Urena lobata.
C’est à la fin de la saison des pluies qu’elle fleurit et que l’on peut facilement l’observer. Elle constitue des buissons ramifiés aux tiges ligneuses de 1 à 2 mètres de hauteur; ses feuilles sont simples, alternes, ovales; elles ont des lobes anguleux plus ou moins marqués avec une marge irrégulière; de couleur gris vert, elles sont couvertes, comme l’ensemble de la plante de poils très fins « en étoile ». Les petites fleurs (2 à 3 centimètres) sont solitaires, rose violacé, à 5 pétales, constituées comme une fleur d’Hibiscus. Le fruit globuleux à 5 carpelles est couvert de fines épines en crochet qui, en séchant, deviennent de véritables aiguillons s’accrochant en grappe au poil des animaux, aux vêtements et même aux cheveux. C’est pour cette raison qu’en français (créole) on nomme cette plante cousin car elle est collante comme un parent parasite.
Au Laos, où on la rencontre au bord des cours d’eau, des rizières, dans les terrains abandonnés et ouverts de préférence humides, on la nomme gna gnoum et plus souvent gna khi one « herbe crotte de marmotte », métaphore pour exprimer une plante sans valeur.
Le nom scientifique Urena aurait été pris par Linné à une langue de Malaisie, ce qui conforterait l’hypothèse d’une origine asiatique de cette plante pantropicale depuis longtemps, disséminée par l’homme. En effet, les tiges ligneuses de Urena lobata peuvent donner des fibres dont on espérait qu’elles puissent rivaliser avec le coton; elle est ainsi cultivée au Brésil et dans plusieurs pays africains pour faire des tapis, des cordes et des sacs grossiers. Mais ailleurs, où son exploitation a été abandonnée, elle est vite devenue envahissante comme en Floride ou dans le Pacifique.
Au Laos, nos interlocuteurs insistent sur le fait qu’au mois de décembre on ne peut pas passer sur les chemins sans être couvert de ces petits fruits piquants; cependant, lorsque la plante est encore jeune, on la donne aux vaches. Dans le nord du pays, gna khi one serait parfois aussi utilisée pour ses fibres. Cette « mauvaise herbe » a quand même des usages en médecine traditionnelle; ainsi, avec les feuilles écrasées on fait un emplâtre que l’on pose sur certaines plaies, en particulier les morsures de serpent; les Hmong font un thé, avec ses racines, pour prévenir les fausses couches et les troubles de la circulation. D’ailleurs, en laboratoire, des extraits des feuilles et de la racine ont montré une activité antibactérien.