Ziziphus Jujuba

Scientific name:
Plant family:
Common name:
Lao name:
Ziziphus Jujuba Mill.
Rhamnaceae
Jujube Tree
(mak than)

Jujubes are one of those small fruits, very popular with Laos, because they are eaten “in all sauces” and at all hours. Street vendors offer them fresh, from December, in whole carts and all year round in glass trailers where they are presented canned.

Jujube Trees are widespread in all warm regions of the Globe. They are said to originate from India and have been known in the Mediterranean since Antiquity. The Greek name of the plant gave both its scientific name and its common name: zizuphon, zizuphum in Latin, then Jujube in English and French.

The Jujube Tree is a thorny shrub that can reach ten meters if given enough time. Its fruits are globose drupes whose size and shape vary according to the many varieties created by man. Jujube is yellow green and turns red when ripe; it contains a not very juicy whitish flesh whose floury texture is crunchy, sweet but slightly sour and mucilaginous. In Laos there is a round variety which is said to be from the country and another, more elongated which would have come from China. Jujube is considered in our large northern neighbor as one of the 5 main fruits, partly for its economic importance linked to the trade of dried and candied fruits. The cultivation of Jujube Trees is becoming increasingly important in Laos where they are now harvested twice a year, one between July and September, the other from November to January.

The Lao people like, at any time of the day, to dip an unripe Jujube in a mixture of chilli, sugar and salt and chew it to cool off. Moreover, they preserve it by putting it in vinegar and salt (dong) or, more rarely, by cooking it in a sugar syrup (seuam).

In traditional medicine bark and leaf decoctions are given in gingivitis and in case of insomnia and persistent cough. Once the pulp has been eaten, the kernel can be dried and the seeds extracted, which are sedative; but, says Dr. Souk Aloun, beware of them because, in high doses, they can be toxic and cause loss of consciousness. The expectorant virtue of jujube was once well known in Europe where it was fashionable and very expensive to suck a pectoral paste made from this fruit and which was then called “jujube”.

Finally, let us add that the foliage of the Jujube Tree is recognized as being a very good fodder.


Les Jujubes font partie de ces petits fruits très appréciés des Lao car ils sont mangés « à toutes les sauces » et à toutes les heures. Les marchands ambulants les proposent frais, dès décembre, par charrettes entières et toute l’année dans des roulottes vitrées où ils sont présentés en conserve.

Les Jujubiers sont répandus dans toutes les régions chaudes du Globe  ils seraient originaires d’Inde et connus en méditerranée depuis l’Antiquité. Le nom grec de la plante a donné et son nom scientifique et son nom commun: zizuphon, zizuphum en latin, puis Jujube en français.

Le Jujubier est un arbuste épineux qui peut atteindre une dizaine de mètres si on lui en laisse le temps. Ses fruits sont des drupes globuleuses dont la taille et la forme varient en fonction des très nombreuses variétés crées par l’homme. Le Jujube est vert jaune et vire au rouge une fois mûr; il renferme une chair blanchâtre peu juteuse dont la texture farineuse est croquante, sucrée mais légèrement aigre et mucilagineuse. Au Laos on distingue une variété ronde dont on dit qu’elle est du pays et une autre, plus allongée qui serait venue de Chine. Le Jujube est considéré chez notre grand voisin du Nord comme l’un des 5 principaux fruits, en partie pour son importance économique liée au négoce des fruits secs et confits. La culture des Jujubiers prend de plus en plus d’importance au Laos où l’on en fait maintenant deux récoltes par an, l’une entre juillet et septembre, l’autre de novembre à janvier.

Les Lao aiment bien, à toute heure du jour, tremper un jujube pas trop mûr dans un mélange de piment, de sucre et de sel et le croquer pour se rafraîchir. En outre, ils le conservent en le mettant au vinaigre et au sel (dong) ou, plus rarement, en le faisant cuire dans un sirop de sucre (seuam).

En médecine traditionnelle les décoctions d’écorce et de feuilles sont données dans les gingivites et en cas d’insomnies et de toux persistante. Une fois la pulpe mangée, on peut faire sécher le noyau et en extraire les graines qui sont sédatives; mais, précise le Dr Souk Aloun, il faut s’en méfier car, à forte dose, elles peuvent être toxiques et provoquer une perte de connaissance. La vertu expectorante du jujube était bien connue autrefois en Europe où il était de bon ton, et fort cher, de sucer une pâte pectorale faite à base de ce fruit et que l’on nommait alors « la jujube ».

Ajoutons en fin que le feuillage du Jujubier est reconnu comme étant un très bon fourrage.

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A Jujube Tree plant
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The leaves are oblong, rounded at the top
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The white flowers are grouped in cymes,
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For an easier exploitation of the fruits, the Jujube trees are pollarded each year
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Jujubes in Laos are eaten with chilli and sugar
Scientific name:
Ziziphus Jujuba Mill.
Plant family:
Rhamnaceae
Common name:
Jujube Tree
Lao name:
(mak than)

Jujubes are one of those small fruits, very popular with Laos, because they are eaten “in all sauces” and at all hours. Street vendors offer them fresh, from December, in whole carts and all year round in glass trailers where they are presented canned.

Jujube Trees are widespread in all warm regions of the Globe. They are said to originate from India and have been known in the Mediterranean since Antiquity. The Greek name of the plant gave both its scientific name and its common name: zizuphon, zizuphum in Latin, then Jujube in English and French.

The Jujube Tree is a thorny shrub that can reach ten meters if given enough time. Its fruits are globose drupes whose size and shape vary according to the many varieties created by man. Jujube is yellow green and turns red when ripe; it contains a not very juicy whitish flesh whose floury texture is crunchy, sweet but slightly sour and mucilaginous. In Laos there is a round variety which is said to be from the country and another, more elongated which would have come from China. Jujube is considered in our large northern neighbor as one of the 5 main fruits, partly for its economic importance linked to the trade of dried and candied fruits. The cultivation of Jujube Trees is becoming increasingly important in Laos where they are now harvested twice a year, one between July and September, the other from November to January.

The Lao people like, at any time of the day, to dip an unripe Jujube in a mixture of chilli, sugar and salt and chew it to cool off. Moreover, they preserve it by putting it in vinegar and salt (dong) or, more rarely, by cooking it in a sugar syrup (seuam).

In traditional medicine bark and leaf decoctions are given in gingivitis and in case of insomnia and persistent cough. Once the pulp has been eaten, the kernel can be dried and the seeds extracted, which are sedative; but, says Dr. Souk Aloun, beware of them because, in high doses, they can be toxic and cause loss of consciousness. The expectorant virtue of jujube was once well known in Europe where it was fashionable and very expensive to suck a pectoral paste made from this fruit and which was then called “jujube”.

Finally, let us add that the foliage of the Jujube Tree is recognized as being a very good fodder.


Les Jujubes font partie de ces petits fruits très appréciés des Lao car ils sont mangés « à toutes les sauces » et à toutes les heures. Les marchands ambulants les proposent frais, dès décembre, par charrettes entières et toute l’année dans des roulottes vitrées où ils sont présentés en conserve.

Les Jujubiers sont répandus dans toutes les régions chaudes du Globe  ils seraient originaires d’Inde et connus en méditerranée depuis l’Antiquité. Le nom grec de la plante a donné et son nom scientifique et son nom commun: zizuphon, zizuphum en latin, puis Jujube en français.

Le Jujubier est un arbuste épineux qui peut atteindre une dizaine de mètres si on lui en laisse le temps. Ses fruits sont des drupes globuleuses dont la taille et la forme varient en fonction des très nombreuses variétés crées par l’homme. Le Jujube est vert jaune et vire au rouge une fois mûr; il renferme une chair blanchâtre peu juteuse dont la texture farineuse est croquante, sucrée mais légèrement aigre et mucilagineuse. Au Laos on distingue une variété ronde dont on dit qu’elle est du pays et une autre, plus allongée qui serait venue de Chine. Le Jujube est considéré chez notre grand voisin du Nord comme l’un des 5 principaux fruits, en partie pour son importance économique liée au négoce des fruits secs et confits. La culture des Jujubiers prend de plus en plus d’importance au Laos où l’on en fait maintenant deux récoltes par an, l’une entre juillet et septembre, l’autre de novembre à janvier.

Les Lao aiment bien, à toute heure du jour, tremper un jujube pas trop mûr dans un mélange de piment, de sucre et de sel et le croquer pour se rafraîchir. En outre, ils le conservent en le mettant au vinaigre et au sel (dong) ou, plus rarement, en le faisant cuire dans un sirop de sucre (seuam).

En médecine traditionnelle les décoctions d’écorce et de feuilles sont données dans les gingivites et en cas d’insomnies et de toux persistante. Une fois la pulpe mangée, on peut faire sécher le noyau et en extraire les graines qui sont sédatives; mais, précise le Dr Souk Aloun, il faut s’en méfier car, à forte dose, elles peuvent être toxiques et provoquer une perte de connaissance. La vertu expectorante du jujube était bien connue autrefois en Europe où il était de bon ton, et fort cher, de sucer une pâte pectorale faite à base de ce fruit et que l’on nommait alors « la jujube ».

Ajoutons en fin que le feuillage du Jujubier est reconnu comme étant un très bon fourrage.

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A Jujube Tree plant
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The leaves are oblong, rounded at the top
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The white flowers are grouped in cymes,
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For an easier exploitation of the fruits, the Jujube trees are pollarded each year
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Jujubes in Laos are eaten with chilli and sugar
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A Jujube Tree plant
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The leaves are oblong, rounded at the top
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The white flowers are grouped in cymes,
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For an easier exploitation of the fruits, the Jujube trees are pollarded each year
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Jujubes in Laos are eaten with chilli and sugar
Scientific name:
Ziziphus Jujuba Mill.
Plant family:
Rhamnaceae
Common name:
Jujube Tree
Lao name:
(mak than)

Jujubes are one of those small fruits, very popular with Laos, because they are eaten “in all sauces” and at all hours. Street vendors offer them fresh, from December, in whole carts and all year round in glass trailers where they are presented canned.

Jujube Trees are widespread in all warm regions of the Globe. They are said to originate from India and have been known in the Mediterranean since Antiquity. The Greek name of the plant gave both its scientific name and its common name: zizuphon, zizuphum in Latin, then Jujube in English and French.

The Jujube Tree is a thorny shrub that can reach ten meters if given enough time. Its fruits are globose drupes whose size and shape vary according to the many varieties created by man. Jujube is yellow green and turns red when ripe; it contains a not very juicy whitish flesh whose floury texture is crunchy, sweet but slightly sour and mucilaginous. In Laos there is a round variety which is said to be from the country and another, more elongated which would have come from China. Jujube is considered in our large northern neighbor as one of the 5 main fruits, partly for its economic importance linked to the trade of dried and candied fruits. The cultivation of Jujube Trees is becoming increasingly important in Laos where they are now harvested twice a year, one between July and September, the other from November to January.

The Lao people like, at any time of the day, to dip an unripe Jujube in a mixture of chilli, sugar and salt and chew it to cool off. Moreover, they preserve it by putting it in vinegar and salt (dong) or, more rarely, by cooking it in a sugar syrup (seuam).

In traditional medicine bark and leaf decoctions are given in gingivitis and in case of insomnia and persistent cough. Once the pulp has been eaten, the kernel can be dried and the seeds extracted, which are sedative; but, says Dr. Souk Aloun, beware of them because, in high doses, they can be toxic and cause loss of consciousness. The expectorant virtue of jujube was once well known in Europe where it was fashionable and very expensive to suck a pectoral paste made from this fruit and which was then called “jujube”.

Finally, let us add that the foliage of the Jujube Tree is recognized as being a very good fodder.


Les Jujubes font partie de ces petits fruits très appréciés des Lao car ils sont mangés « à toutes les sauces » et à toutes les heures. Les marchands ambulants les proposent frais, dès décembre, par charrettes entières et toute l’année dans des roulottes vitrées où ils sont présentés en conserve.

Les Jujubiers sont répandus dans toutes les régions chaudes du Globe  ils seraient originaires d’Inde et connus en méditerranée depuis l’Antiquité. Le nom grec de la plante a donné et son nom scientifique et son nom commun: zizuphon, zizuphum en latin, puis Jujube en français.

Le Jujubier est un arbuste épineux qui peut atteindre une dizaine de mètres si on lui en laisse le temps. Ses fruits sont des drupes globuleuses dont la taille et la forme varient en fonction des très nombreuses variétés crées par l’homme. Le Jujube est vert jaune et vire au rouge une fois mûr; il renferme une chair blanchâtre peu juteuse dont la texture farineuse est croquante, sucrée mais légèrement aigre et mucilagineuse. Au Laos on distingue une variété ronde dont on dit qu’elle est du pays et une autre, plus allongée qui serait venue de Chine. Le Jujube est considéré chez notre grand voisin du Nord comme l’un des 5 principaux fruits, en partie pour son importance économique liée au négoce des fruits secs et confits. La culture des Jujubiers prend de plus en plus d’importance au Laos où l’on en fait maintenant deux récoltes par an, l’une entre juillet et septembre, l’autre de novembre à janvier.

Les Lao aiment bien, à toute heure du jour, tremper un jujube pas trop mûr dans un mélange de piment, de sucre et de sel et le croquer pour se rafraîchir. En outre, ils le conservent en le mettant au vinaigre et au sel (dong) ou, plus rarement, en le faisant cuire dans un sirop de sucre (seuam).

En médecine traditionnelle les décoctions d’écorce et de feuilles sont données dans les gingivites et en cas d’insomnies et de toux persistante. Une fois la pulpe mangée, on peut faire sécher le noyau et en extraire les graines qui sont sédatives; mais, précise le Dr Souk Aloun, il faut s’en méfier car, à forte dose, elles peuvent être toxiques et provoquer une perte de connaissance. La vertu expectorante du jujube était bien connue autrefois en Europe où il était de bon ton, et fort cher, de sucer une pâte pectorale faite à base de ce fruit et que l’on nommait alors « la jujube ».

Ajoutons en fin que le feuillage du Jujubier est reconnu comme étant un très bon fourrage.